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Birthday time

❉🎶

Alessandro et Mary restèrent silencieux pendant un moment qui me parut interminable. Brian n'avait pas réapparu, pas plus que Tom. Les deux anciens amants se scrutaient l'un l'autre. Le père de Brian fit mine d'avancer vers ma belle-mère. Cette dernière se raidit et amorça un mouvement de recul. Il eut un sourire désabusé.

-Tu as si peu changé. Le temps n'a pas vraiment de prise sur toi Mae. Tu es tout simplement resplendissante.

-C'est très aimable de ta part, mais on a tous vieilli Sandro, et changé...

-Dans ce cas, prendre de l'âge te sied à merveille.

Mary leva les yeux au ciel et eut un petit sourire. Je sentais le charme d'Alessandro opérer sur ma belle-mère. En même temps, je la comprenais. Il était de ces hommes à qui il était difficile de résister. Un peu comme son fils d'ailleurs... Mary le fixa de nouveau, les bras croisés.

-Je ne comprends pas ce que tu fais ici. Tu ne donnes pas de nouvelles pendant 10 ans et tu débarques dans ma maison, à Los Angeles, sans prévenir ?

-Notre fils m'a invité à venir ici pour que nous parlions.

-Brian ? s'étonna Mary.

-Oui, il m'a laissé un message hier après que nous nous soyons vus lundi.

La bouche de Mary se pinça légèrement et Alessandro se passa une main dans les cheveux.

-J'ai une permission, elle s'arrêtera bientôt et... j'avais besoin de le revoir. Un besoin irrationnel. Je les aime, j'espère que tu n'en as jamais douté Mary.

-Je n'ai jamais douté de l'amour que tu as pour Brian, Alessandro. Je le comprends parfaitement.

Elle avait parlé d'un ton ferme comme pour couper court à la conversation. Il comprit, visiblement, que ce n'était pas le moment de disserter et il tendit sa main vers celle de ma belle-mère. Elle posa la sienne dedans et le père de Brian avisa de l'alliance et de la bague de fiançailles qui ne la quittait jamais. Il porta sa main à ses lèvres pour lui faire un baise-main.

-Tu informeras Brian que je n'ai pas pu rester plus longtemps. Mais s'il veut qu'on se parle, il peut m'appeler, je reste à sa disposition. Il faudrait qu'on parle tous les deux aussi, si tu le veux bien.

-Je t'appellerai plus tard. Tu es venu en voiture ?

-Non, en transport en commun.

Le père de Brian se tourna vers moi.

-C'était un plaisir de te rencontrer, Sarah.

-Le plaisir était pour moi monsieur Teobaldo.

Il me sourit et Mary le raccompagna à la porte. Je tendis l'oreille, mais je n'entendis rien de particulier. Mary revint vers moi.

-Tu étais au courant ? Qu'il était là et qu'il allait venir ?

-Mary...

-Non Sarah. J'ai compris.

Elle ferma les yeux et posa sa main sur son ventre. Elle tremblait.

-Tu veux que j'aille chercher Papa ?

-Oui, s'il-te-plaît.

Je filai dans la maison, direction le bureau de mon père. Brian parlait à Thomas, mais ce dernier rouge de colère se bouchait les oreilles.

-ARRÊTE DE M'EMMERDER PUTAIN.

-Thomas ! le rabroua mon père. Tu es en colère contre ton frère, c'est une chose, mais je t'interdis de proférer des insultes dans cette maison. Me suis-je bien fait comprendre ?

-Papa ! Mary ne se sent pas bien, il faudrait que tu ailles la voir.

Les trois garçons se figèrent et mon père quitta la pièce rapidement. Brian le suivit, mais pas Tom. Mon frère, lui, s'installa à la fenêtre de mon père. Il regarda dehors un moment.

-Thomas.

-Laisse-moi. S'il-te-plaît.

Je m'approchai de lui et je le forçai à me regarder.

-Tu n'as pas besoin d'être fort. Pas devant moi.

De grosses larmes jaillirent de ses yeux et il me serra contre lui.

-Tu es un McAllister. Personne ne pourra jamais te l'enlever et encore moins cet homme Tomtom.

Je me mis à genou pour être à son niveau et j'essuyai ses larmes.

-Tu es un McAllister et tu sais ce que font les McAllister ? Ils affrontent leurs problèmes, ils prennent les armes pour terrasser les dragons. Explique à Brian pourquoi tu pleures, explique lui pourquoi tu es triste. Affronte ta peur, mon chat.

-Mais toi tu demandes toujours à quelqu'un de l'affronter à ta place.

-Je ne suis pas un modèle à suivre, Tom. J'ai beaucoup à apprendre, mais regarde Papa. Regarde oncle James. Ils affrontent les problèmes et en sortent vainqueur. Il faut les prendre pour modèle.

Tom hocha la tête et me serra contre lui encore une fois avant d'essuyer ses larmes.

-J'ai encore des devoirs à faire. Je vais dans ma chambre.

Il fila et je descendis avec les autres. Brian était à genoux, juste devant sa mère. Elle n'avait pas l'air d'aller très bien. Elle était très pâle et mon père me dépassa avec une tasse qu'il lui tendit.

-Tu aurais dû me le dire Brian. J'avais le droit de le savoir.

-Tu aurais refusé que je le vois.

-À juste titre. Tu ne le connais pas comme moi je le connais. Ìl va te décevoir Brian. et pourtant, je comprends que tu l'aimes et qu'il t'aime. Qui ne t'aimerait pas ? Mais en ce qui me concerne, je ne veux plus voir Alessandro chez moi. Il est trop tard pour te refuser de le voir, mais ça se fera en dehors de cette maison.

-C'est moi qui ai dit à Brian de faire venir son père ici, répondit mon père.

-Tu étais au courant ? hoqueta Mary. Et tu ne m'as rien dit ?

-Vous nous excusez un moment les enfants ?

-Ce ne sera pas nécessaire, rétorqua Mary. Vous avez décidé pour une raison X ou Y de vous liguer contre moi pour ramener dans nos vies le seul homme qui a réussi à me mettre en miette. Je vais faire avec. C'est le propre de toutes les femmes après tout. Elles subissent forcément un jour dans leur existence, une situation qu'elles auraient voulu éviter à tout prix. Maintenant excusez-moi, je vais aller voir Thomas. La seule autre personne de cette famille qui ne voulait pas le voir, visiblement.

Elle se leva sans attendre de réponse et sans se retourner. Brian était super mal.

-Tu devrais aller lui parler John.

-Non. Tu as plus besoin de moi qu'elle. La relation de ton père avec toi et celle de tes parents sont totalement différentes. Il a fait beaucoup de mal à ta mère, c'est vrai. Il t'a fait du mal, aussi. C'est indéniable, mais si votre relation peut se développer dans le bon sens, tu ne dois pas te stopper sous prétexte que ta mère a eu le coeur brisé. Lorsqu'on est parent, on fait le mieux pour nos enfants, même si cela nous déplaît.

-Ça te déplait ?

-Je ne le connais pas, mais je te soutiendrai et je te protègerai.

Brian secoua la tête.

-On va aller faire un tour tous les deux, d'accord ? D'ailleurs... ça s'est arrangé avec Alexandra ? Elle ne devait pas venir à la maison ?

-Elle a préféré rester chez Chris finalement. C'était plus simple pour les entrainements de cheerleading, on aurait pas eu les mêmes horaires sinon et elle ne voulait pas nous gêner. Je veux bien aller faire un tour.

-En courant ?

Brian acquiesça et mon père se leva pour aller se changer. Brian resta un moment à regarder la ville et je m'approchai de lui.

-Ça t'a fait plaisir de lui parler quand même ?

-Oui. C'est étrange de redécouvrir une personne qu'on a connu, qu'on a aimé. Je reconnais ses mimiques, son sourire, ses fossettes. Sa façon de rire. Tout est ancré en moi, de manière plus importante que je le pensais. Mais je culpabilise. je vais aller me changer, je vais aller courir avec John. Tu veux venir avec nous ?

-Je pense que c'est un moment entre hommes dont tu as besoin Brian.

J'étais un peu secouée, je devais bien l'admettre. Je montai à l'étage et je me rendis compte que Tom n'était pas avec sa mère. Je traçais vers la suite parentale et j'entendis des larmes. Je rentrai doucement et je m'allongeai près de ma belle-mère. Je la pris dans mes bras.

-Il ne voulait pas te faire de mal, c'est pour ça qu'il n'a rien dit. N'en veux pas Brian, je t'en prie.

-Je ne lui en veux pas. Mais Alessandro est toxique. Tu n'imagines pas à quel point il peut l'être. Je sais qu'il va lui faire du mal et je ne peux rien faire pour empêcher ça. Mon fils est tellement borné, je regrette qu'il soit autant Miller.

-C'est à dire ?

-Chez nous, les Miller on se jette à corps perdu dans des causes, sans penser aux conséquences à venir. Quand on aime, on aime à en perdre la raison, à en perdre ses instincts de survie et quand on fait confiance à quelqu'un c'est inconditionnellement. Il ne m'écoutera pas si je lui dis... je vais perdre mon petit garçon, c'est inéluctable.

Elle se remit à pleurer et je ne pus lui tirer plus d'information. Au bout d'un moment, je sentis qu'elle se calmait. J'entendis du bruit derrière moi et je vis mon père. Son débardeur était trempé de sueur mais il me fit signe de les laisser et il s'installa auprès de son épouse.

-Tu veux en parler ? demanda mon père alors que je quittais juste la chambre.

-Non.

-Tu en as parlé à Sarah, mais tu ne veux pas en parler avec moi, ton mari ?

-Te parler de quoi ? Je suis fâchée, je suis fatiguée, je suis enceinte et j'arrête pas de pleurer. Combo gagnant John.

-Tu es fâchée contre moi et je n'aime pas ça.

-Tu aurais dû m'en parler.

-Mary, je te demande pardon pour t'avoir fait de la peine. Mais.. je ne pouvais pas empêcher Brian de le revoir, même si dans le fond, je l'aurais voulu.

-Tu aurais pu le faire si tu avais voulu John.

-Je viens juste d'adopter Tom et je l'aime plus que tout.. Tu crois que ça ne m'affecte pas le retour du père de tes enfants ? Tu crois que je ne perçois pas ta détresse et celle de Tom ? Je voulais simplement vous préserver, tout en préservant Brian. Ce sont mes enfants aussi, mais je n'oublie pas que leur père est Alessandro Teobaldo. Je ne veux pas recevoir un jour une lettre d'un tribunal parce qu'il aura contesté ma paternité sur Thomas. Je me battrais corps et âme pour préserver cette famille du chaos. Et si je dois faire bonne figure envers cet homme, je le ferai, tant que cela le détourne de mes enfants. Je ferai tout pour le maitriser.

-Tu ferais ça ?

-Je te le promets et si tu sens qu'il va te faire du mal, dis-le moi. Je jouerai les maris jaloux et possessifs.

-Je t'aime tellement John.

-Je te l'ai promis le jour de notre mariage. Je serai toujours là pour toi. Repose toi sur moi aussi longtemps que tu le voudrais.

-Serre-moi contre toi.

-Ne t'inquiète pas, je ne veux pas que tu stresses nos petits. Mary, regarde-moi. Tu es le grand amour de ma vie et je te protègerai, quoi qu'il arrive.

Je les laissai tranquille et je filai pour rejoindre Brian. Je frappai à sa chambre et je rentrai sans attendre son approbation. Il n'était pas là, pourtant la musique pulsait dans ses enceintes. Je passai ma tête dans sa salle de bain, et je le vis dans la baignoire. Il avait les yeux fermés, comme s'il dormait, mais il les ouvrit brusquement et son regard me transperça.

-Tu peux venir et m'apporter mes sels de bains ? Ceux à la menthe poivrée.

Je rentrai et je lui tendis. Il en prit une poignée qu'il jeta dans son bain, sous la mousse fournie qu'il avait. Je le laissai tranquille et je m'installai sur son lit.

-Tu te sens comment ? demandai-je une fois qu'il fut sorti de la salle de bain.

-Mieux.

Nous restâmes un moment, les yeux rivés l'un sur l'autre, sans dire un mot, alors que Brian s'était installer sur son lit, lui aussi. Je finis par sourire.

-Je ne sais pas si ta mère te l'a dit, mais ton père a affirmé avec force qu'il t'aimait et qu'il avait un besoin irrationnel de te revoir. Je ne sais pas comment tout ça va se finir mais je voulais que tu saches que je serai toujours là. Okay ?

-Sarah. Une partie de moi est toujours avec toi et une partie de toi est toujours avec moi. Peu importe les gens avec qui on fera un bout de chemin, ça ne changera pas. Nous sommes liés.

-Tes copines ne seront pas d'accord avec ça.

-Je ne suis jamais sorti avec une fille qui a eu l'intégralité de mon coeur. Alexandra en a une grande partie, mais la part que tu as, elle ne pourra jamais y accéder. Et je sais... que Chuck n'aura jamais accès à cette partie que j'ai dans ton cœur. Je ne serai jamais jaloux de tes conquêtes et tu ne seras jamais jalouse des miennes, parce que je t'appartiens et tu m'appartiens aussi. Nous le savons tous les deux.

-Pourquoi tu me dis ça ? murmurai-je.

-Pour que tu cesses de t'inquiéter pour moi. Je ne partirai pas à la dérive. Tu es mon port d'attache.

-On pourrait prendre ça pour une déclaration d'amour Brian.

-Prends la comme tu veux.

Je passai une main dans ses cheveux et Brian se rapprocha de moi encore un peu. Il posa sa tête sur moi. Il reprenait son calme, je le sentais à sa façon d'être, à la détente de sa silhouette. Mon père vint nous trouver pour nous annoncer le dîner. J'avais l'impression que Brian partait à une mise à mort. Tom était déjà descendu, tout comme Mary. Ils parlaient en français dans la cuisine. Ils avaient préparé la table.Mon oncle et son épouse n'étaient pas là. Ils dînaient en extérieur comme souvent cette semaine. Leurs enfants devaient arriver le lendemain et ils voulaient profiter d'être tous les deux avec le bébé. C'était très compréhensible. Le repas commença dans un silence de mort, jusqu'à ce que Brian craque totalement.

-Je suis désolé. J'aurais dû vous prévenir.

-Ouais, tu aurais dû, rétorqua Tom sèchement.

Brian blêmit et son petit frère eut un regard de tueur. Il me faisait penser à Grand-Mère Amélia.

-Ça me rend super triste. Je pense pas que tu te rendes compte à quel point ça me fait du mal. Il m'a jamais aimé. Il m'aimera jamais, mais il revient pour toi et toi tu lui ouvres les bras. Elle est où ta solidarité là Brian ? Ta loyauté envers moi ? Moi je suis toujours loyal envers toi alors... pourquoi tu ne l'es pas avec moi ?

-Depuis que tu es né Thomas, je t'ai fait passer en premier. Je vous ai fait passer tous les deux en premier parce que j'ai estimé que c'était mon devoir. Mais tu vois Thomas...je me sens tellement vide depuis qu'il est parti. J'ai essayé par tous les moyens de combler ce manque. J'ai multiplié les activités, j'ai fait de la musique, j'ai fait du sport, je lis. J'ai pris de la drogue, je me suis saoulé, je suis sorti avec des filles.. j'ai jamais réussi. Je me sens toujours aussi vide. Je suis creux et je sais que vous m'aimez mais ça me suffit pas. Je vous ai fait passer en premier mais maintenant, je m'autorise le droit d'être égoïste. De penser à moi en premier parce que j'ai besoin de comprendre, de combler ce vide. Il a des réponses à me donner sur moi-même. Je dois les entendre sinon je vais devenir fou. Je sais que ça te blesse Tom, et j'en suis désolé.

Tom ouvrit la bouche et le referma.

-Je savais pas. J'aurais pas réagi comme ça sinon. Je ne peux pas t'en vouloir de vouloir être heureux.Je veux juste que tu sois heureux Brian. Que tu te sentes rempli d'amour. Alors même si ça me fait de la peine, je dirai rien si tu réinvites ton père à la maison.

Brian se tourna vers sa mère. Elle lui tendit la main et Brian la saisit.

-Mon petit mousquetaire, Unus pro omnibus, omnes pro uno.

-Je t'aime Maman.

-Je t'aime encore plus.

Elle lui sourit et se leva pour l'embrasser sur le front. Brian en profita pour poser une main sur le ventre de Mary et la serre contre lui. Je sentais dans ce geste tout simple que cela leur rappelait à tous les deux une partie de leur vie, cette époque où il n'y avait qu'eux. Le repas se déroula plus sereinement cet éclaircissement fait. Mon père me jeta un coup d'oeil et nous laissâmes les Miller seuls pour aller papoter dans notre coin, plus exactement, dans le bureau de mon père.

-Je ne veux pas que tu laisses Brian seul. Je sais que c'est beaucoup te demander et que tu as beaucoup à penser, mais... Je n'ai aucunement confiance dans son père. Je veux que tu le saches. Les mecs dans son genre, je les connais. Ils ne sont pas fiables. Il aura besoin de nous quand son père va repartir. Je te le dis parce que tu es mon bras droit et que la famille Miller a été durement touché. Tu seras à même de faire ce qu'il faut faire.

-Tu as raison. -Je vais garder un œil sur lui. Je te le jure Papa

-Si tu sens que quelque chose ne va pas, je veux que tu viennes me le dire.

-Tu veux que je devienne une balance, répondis-je en riant.

-Non Sarah. Je veux que tu agisses comme une sœur et que tu viennes me dire si tu sens que Brian part à la dérive. Il est majeur, mais c'est encore un enfant dans bien des domaines.

-Je ne suis pas majeure moi.

-Mais tu n'es pas une Miller. Tu n'as pas d'affect avec cet homme, ni passé douloureux. Il n'est personne pour toi. Je peux te faire confiance ?

-Tu en doutes ?

Mon père sourit et m'entraina près de lui sur son canapé. Il avait installé une télévision et je mis le dernier épisode de Grey's Anatomy.

-Est-ce que tu te souviens ? De ce moment où on était que tous les deux Papa ?

-Oui bien sûr.

-Je sais que c'est con parce que tu seras bientôt dans les couches et tout, mais.. j'aimerai bien qu'on se promette de passer du temps juste tous les deux.

-Tu es ma fille aînée, ma Choupi. Tu auras toujours un accès privilégié à moi. Tu vas tellement me manquer l'an prochain.

-Tu n'auras pas le temps d'y penser. Mais on devrait se faire des week-ends tous les deux ou autre...

-Avec grand plaisir.

Mon père me serra contre lui et nous regardâmes nos épisodes jusqu'à ce que Tom arrive en pyjama pour nous souhaiter une bonne nuit. Mon père l'attrapa et le souleva sur son dos pour aller le coucher et je restai un moment seule dans ce bureau. En fermant les yeux, l'odeur du bureau de mon père me rappela notre ancienne maison. Tout était calme et mon père avait gardé ses meubles. Je finis par m'assoupir et jlee me réveillai lorsque mon père me porta jusqu'à mon lit.

-Je peux marcher.

-Mais non mon bébé.

-Tu saoules Papa, tu mets la barre trop haute. Quel homme arrive à ta hauteur ?

-Tu me flattes mon bébé.

Il me posa comme une malpropre sur mon lit et je me mis à rire en même temps que lui.

-Je retire ce que je viens de dire !

-Tes cousins arrivent demain, on échange nos voitures. Je prends la tienne, tu prends la mienne et tu iras les chercher.

-Vendu. J'ai hâte de voir les autres McAllister.

-Bonne nuit ma chérie. Oh d'ailleurs, pendant que tu dormais j'ai reçu un appel de ton petit-ami. Il s'inquiétait, tu n'as pas répondu à son message.

-Quel message ?

J'attrapai mon téléphone et je vis les messages de Chuck. Il voulait savoir si j'avais eu des nouvelles de Ray puisqu'il n'arrivait plus à le joindre. Je me redressai et mon père me demanda si j'avais un problème.

-Ray ne donne pas de nouvelles. Je vais essayer de le joindre.

J'appelai Ray et je me rendis près de la porte vitrée. Brian était dehors, sur notre terrasse en train de lire avec une boisson chaude. Je tombai sur son répondeur et j'appelai directement Giselle. Elle me répondit, elle avait du rire dans la voix.

-Salut ! Désolée, je n'arrive pas à joindre Ray.

-Il est là ! On a des examens important et on est resté dans mon appartement pendant deux jours non stop. Il est dans la salle de bain.

-D'accord ! Tu pourras lui dire de contacter Chuck ?

-Attends, il vient de sortir, je te le passe.

Quelques secondes plus tard, j'entendis la voix de Ray. Il était hilare lui aussi.

-Salut ma Sarah ! Alors comme ça tu t'inquiètes ?

-Chuck surtout, moi je sais que tu es suffisamment débrouillard pour toujours t'en sortir Ray.

Mon père hocha la tête et me laissa avec mon ami.

-Dans quelques jours, tu seras majeure et le week-end d'après... toi et moi, on va à Vegaaaaas.

-Pardon ?

-Oui ! J'ai envoyé un message à Mary et elle a dit qu'elle était okay. Je te choppe vendredi soir, tard, on va à Vegas et on joue pendant deux jours.

-T'es fou, mais je suis d'accord. On y va juste tous les deux ?

-Exactement. C'est mon cadeau d'anniversaire !

-Je t'aime.

-Je m'aime aussi, ça tombe bien.

Je me mis à rire et je raccrochai pour appeler Chuck pour le rassurer. Sa voix me parut assez étrange.

-Charles, tout va bien ?

-Je suis triste de ne pas pouvoir être là à ton anniversaire.

-Mais ce n'est pas grave chaton.

-J'aurais aimé être là, mais je te l'ai dit hier, je...

-Chuck. Ce n'est pas grave. On fêtera mon anniversaire plus tard tous les deux.Tu as intérêt à me faire un super cadal par contre. Mais pas le week-end suivant, Ray m'embarque pour mon cadeau.

-Promis. Oh je t'ai pas dit l'autre jour...

Depuis que nous étions officiellement, du moins pour nos familles, ensemble, Chuck se montrait beaucoup plus loquace et je découvrais une facette de lui que je n'avais pas forcément remarqué. Il adorait plaisanter et il était vraiment proche de sa famille. J'avais l'impression de tous les connaître. Je finis par m'endormir avec Chuck au téléphone, alors qu'il était en train de chanter. Il aimait bien faire ça. En me réveillant le lendemain, j'étais vraiment heureuse. Duncan et les jumelles allaient débarquer. Lorsque je rejoignis Sophie au lycée, elle aussi semblait surexcitée.

-Ce soir, je te choppe, et on va faire du shopping.

-Je ne peux pas.

Le sourire de ma meilleure amie s'effaça.

-T'es sérieuse ? Mais il faut qu'on te trouve une robe sexy pour ton anniversaire !

-Je vais chercher Duncan et les jumelles. On fait surprise à leurs parents, ils ne sont pas au courant. Du coup, il faut que je passe à l'aéroport.

-Je passe te prendre après chez toi alors. On doit trouver cette robe et je ne veux pas m'y prendre trop tard. Demain soir, ce sera trop tard, ajouta-t-elle.

-On y va juste après, promis.

Sophie sourit et me prit par le bras. Il y avait une réunion d'organisation pour le bal de fin d'année en fin de journée, Sophie avait oublié et elle tira la tête quand Alexandra lui rappela cette réunion. Alex paraissait mieux et le nouveau statut populaire de sa cousine semblait être de l'histoire ancienne pour elle. Du moins en apparence, Maya arriva vers nous, juchée sur des talons comme si elle était la reine du lycée.

-Alexandra, dis-moi, tu n'aurais pas vu ma boîte en fer ? Celle qui était dans ma chambre. Depuis que tu es partie, je ne la retrouve pas.

-Maya, réfléchis un peu, pourquoi j'aurais touché à ta petite boîte à secret ? Je m'en fous de tes secrets.

-Ce n'était pas un secret c'est mon père qui me l'a offerte, j'y tiens vachement.

-Demande à ma mère.

-Elle m'a dit de voir avec toi.

Alex soupira bruyamment.

-Je viendrai pour t'aider à la trouver. En parlant de ta famille, ce n'est pas cool de ne pas donner de nouvelles à Leo. C'est ton frère et il a besoin de toi.

-Pourquoi tu me parles de lui ?

-J'ai appelé hier pour avoir de ses nouvelles... chose que tu ne fais plus.

Maya me regarda et je détournai les yeux avant de partir. Je m'en moquai d'elle. Je ne songeai plus qu'à ma famille qui arrivait et à la joie que j'avais de tous les voir. Peu m'importait toutes les crasses que pouvaient faire cette petite conne de Maya Porter. Duncan et les jumelles seraient là dans quelques heures. D'ailleurs, à l'aéroport, j'avais le regard rivé sur le panneau des arrivées et mon coeur bondit dans ma poitrine lorsque je les vis tous les trois. Mes cousines se précipitèrent vers moi et me serrèrent en même temps alors que Duncan, de sa démarche féline attirait certains regards. Il m'ébouriffa les cheveux et nous filâmes sur la route. Mes cousines étaient surexcitées et elles me racontèrent tout le vol dans les moindres détails.

-Et là Duncan, tu sais ce qu'il faisait pendant ce temps Sarah ?

-Il dormait ?

-Oh que non, répondit Becky. Il était en train de tripoter une hôtesse de l'air dans une des cabines individuelles.

-Il nous a donné 100$ chacune pour ne pas qu'on le dise à nos parents.

-Et pourquoi vous avez pas fermé vos grandes bouches les Grumelles ? soupira Duncan, excédé.

-Parce que Sarah c'est pas Maman et c'est pas Papa au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, Dundun, rit Abby. Woooow ! Elle est canon cette maison !!

Les jumelles poussèrent des cris quand nous arrivâmes à la maison et quand leurs parents les virent, mon oncle se mit à genoux pour réceptionner ses petites filles. Il n'était pas au courant de leur arrivée et il remercia du regard ma belle-mère. Valentina aussi était ravie, elle en avait presque les larmes aux yeux tant elle était émue. Elle était dans les bras de Duncan et vérifiait visiblement s'il était en bonne santé. Mon cousin souleva sa mère dans ses bras et il fit la même chose avec ma belle-mère. Ensuite, il se pencha sur son ventre.

-Coucou les bébés, c'est Duncan, on a hâte de vous voir, mais pas trop vite, hein ?

Mary attrapa la main de Duncan et la posa sur son ventre. Duncan sourit.

-Je crois qu'il est content celui-ci.

-Moi aussi je peux les sentir les bébés, tante Mary ? demanda Becky ?

-Oui et moi aussi, je veux bien tante Mary, continua Abby en s'approchant.

Duncan s'éloigna et s'approcha de son père pour le prendre dans ses bras.

-Sarah, tu me fais visiter ?

-Heuuu...

Je pris mon téléphone et Sophie m'informa qu'elle serait chez moi une demie-heure plus tard.

-Oui. On a le temps, je repars avec Sophie pour me trouver une tenue. Tu n'oublies pas qu'on sort samedi soir.

-Oh que non. Comment oublier ?

J'attrapai Duncan par le bras et il attrapa ses affaires. Je l'emmenai vers le patio où sa famille avait élu domicile.

-Bon, pour samedi soir, j'ai tout prévu ma cocotte. J'ai filé un cachet tellement énorme pour qu'on puisse rentrer au Dragon Fly que j'aurais pu nourrir un village pigmé pendant un mois avec cet argent.Mais je ferai n'importe quoi pour ton anniversaire.

-Tu es sérieux ?

-Ouais, Sophie m'a appelé, j'ai fait le point et il n'y avait plus de place alors... j'ai fait ce que j'avais à faire. T'inquiète pas pour ça. On va s'amuser comme des fous. J'ai hâte.

Duncan apprécia d'un œil expert l'environnement qui serait le sien durant quelques jours.

-Ton père a décidément un goût très sûr en matière immobilière.

-Mon père a un goût sûr sur... tout en fait.

Duncan se mit à rire et je le laissai au moment de l'arrivée de Sophie. Ma meilleure amie m'emmena directement dans une boutique de luxe, oubliant sûrement que je n'avais pas encore accès à mon compte et que le budget que j'avais prévu ne me permettrait d'acheter que le talon d'une paire d'escarpin.

-t'inquiète Sar', ton père m'a filé sa carte pour toi. Il a même ajouté un « ce que Choupi veut, ma carte bancaire le veut » et ton oncle à rit en disant que John devait être content d'avoir élevé une fourmi et pas une cigale.

Je souris largement et je me lâchai enfin. Après tout, c'était mon anniversaire et l'on était majeure qu'une seule fois. Sophie semblait avoir une idée très précise de la robe que je devais porter et refusa la plupart de mes propositions. Son argument phare était « trop sage ». Visiblement pour la soirée Choc et Chic du Dragon Fly, elle nous voyait plus en choc. Un décolleté plongeant plus tard ma meilleure amie avait trouvé ma robe idéale, et je l'appréciais énormément mine de rien.

-Alors, dis moi tout. Tu as conclu avec Paul ?

-Non. Je préfère faire monter la tension. C'est beaucoup plus amusant. Mais bon je sais comment ça va se passer. On couchera ensemble pile le jour où j'aurais du poil sur les jambes et ma culotte Minnie...

-Après du pain à l'ail.

-Normal. J'en veux ! Attends j'envoie un message à ma...

Sophie s'arrêta et poussa un soupir.

-Bon, je suis toute seule ce soir.

-Viens à la casa !

-Non tu es en famille !

-Ça m'ennuie de te savoir toute seule, vraiment. Viens au moins dîner...

-Je vais me faire livrer des sushis et regarder la télé ! Vraiment et je... Paul ?

Nous étions dehors près de la voiture et je vis Paul. Il sursauta et tenta de planquer le sac qu'il avait derrière lui.

-Salut ! Qu'est ce que vous faites là ?

-On est venue chercher une robe pour Sarah. Qu'est ce que tu fais là ? C'est quoi le paquet ?

-Une bricole.

-De chez Victoria Secrets ? Vas-y montre.

-Non.

-Sérieux ?

-Je le suis parfaitement.

-Tu as des choses à me cacher.

-Peut-être bien.

Paul avait un petit sourire sur les lèvres mais cela ne faisait pas rire Sophie du tout.

-Je n'aime pas quand on me cache des choses.

-Aie confiance en moi.

-Ce n'est pas en toi que je n 'ai pas confiance, c'est en ma capacité à discerner le vrai du faux.

Paul ouvrit le sac et lui montra une magnifique guêpière.

-Wow, canon. Elle est hyper belle.

-Elle est pour toi, répondit Paul. Tu m'as dit que tu avais toujours rêvé d'en avoir une alors je me suis dit que je pouvais te faire un cadeau. J'ai fait le jardin d'un voisin et il m'a donné de l'argent. Je voulais te faire plaisir. Pas te faire douter de moi ou encore pire, de toi. Tiens.

-Je ne peux pas accepter Paul, c'est beaucoup trop.

-T'es ma dame. Rien n'est trop pour ma dame. Si tu me demandais de te décrocher la lune, je ferai tout pour y arriver. Je voulais te l'offrir pour l'anniversaire de Sarah, enfin.. avant.

Sophie embrassa Paul sur la joue.

-Tu es chou. D'ailleurs, il se trouve que moi aussi j'ai un cadeau pour toi. Je te l'ai pris pendant que Sarah essayait ses robes.

Sophie sortit de son sac une boîte et Paul l'ouvrit avec un air d'enfant excité au moment du cadeau. C'était une magnifique cravate en soie grise.

-Wow. Merci. Elle est super belle.

Je finis par taper dans mes mains.

-Je conduis les enfants. Paul, So est toute seule ce soir, je pense qu'elle devrait squatter chez toi.

-Mon lit t'est toujours ouvert enfin.

-Manquerait plus que ça. Quand on était petit, je dormais déjà dedans, tu vas pas me l'interdire une fois adulte.

Tandis qu'ils roucoulaient à l'arrière du véhicule de Sophie, je repensai à mon anniversaire. J'espérais vraiment que tout allait bien se passer. J'avais passé une soirée tellement belle l'an dernier sur la plage. Cette année allait être différente, mais en même temps... étais-je la même que l'an dernier ? Avais-je les mêmes rêves, les mêmes espoirs ? Il y a un an, je voyais ma vie à travers Marc. Et désormais, j'imaginais un véritable avenir avec Chuck, plus qu'avec Marc. Est-ce que dans le fond j'avais toujours su qu'il ne serait pas le grand amour de ma vie ? Ce devait être ça sûrement. Je conduisis jusque chez moi et je me laissai embarquer dans ma bulle d'amour. Duncan était dans un coin avec Brian et parlaient sérieusement. Je m'approchai d'eux et ils ne coupèrent pas leur conversation.

-J'aurais fait la même Brian. Mais tu sais, moi j'ai aucun scrupule alors si tu as besoin de moi... Je suis ton homme. Toujours. Oh Sarah ! J'ai été à une fête la semaine dernière pendant que Grand-Mère s'occupait des filles et devine qui j'ai vu...

Il me montra son Instagram et je vis apparaitre Betty Williams.

-Elle est venue directement vers moi, elle m'a regardé et elle m'a dit : Toi tu es un McAllister où je m'y connais pas. Délirante cette petite.

-C'est un petit chaton d'amour cette fille. Adorable et elle rêve de sortir avec Owen.

-Elle est super sauvage comme fille, d'après ce que je sais, ça lui irait bien. D'ailleurs, Papa ! J'ai décidé d'aller faire un semestre à Oxford l'an prochain !

James s'arrêta de parler et regarda son fils avec un sourcil levé, attendant une explication.

-Bah tu sais, j'ai une possibilité de partir dans un pays étranger pour faire une équivalence et je me dis que comme Brian sera là-bas, je pourrais le surveiller, tu comprends...

-Hum, c'est pas du tout parce que ton dernier crush est partie en Angleterre.

-Du tout. Je ne comprends pas pourquoi tu parles de ça.

-Je pensais que tu voulais partir au Japon ?

-L'année d'après ?

-Vendu. Tu pourras surveiller bébé Brian et je serai moins jaloux. J'ai toujours voulu étudier au Japon mais quand je faisais mes études, tu étais aussi avec nous Duncan, alors j'ai pas vraiment eu l'occasion de le faire.

-Tu travailles avec le Japon Papa. Tu y vas régulièrement.

-Je sais, mais quand même. John, tu as déjà vu pour l'appartement de Brian l'an prochain ?

-Nope. J'ai appelé l'agent de Grand-Mère, il est sur le coup. Il faudra qu'on voit tout ça ensemble d'ailleurs Brian quand tu auras une minute. Au pire, on pourra choisir sur place.

Nous ne tardâmes pas à passer à table et au moment d'aller me coucher, je remarquai un message de Ray. « Je suis définitivement amoureux de Giselle et sérieux si j'arrive pas à conclure, je me jette sous un train. Je pourrais jamais vivre sans elle. J'ai besoin de ton aide. On verra ça le week-end à Vegas. Bon je te laisse, elle revient. Bises. ». Je trouvais ça totalement adorable de sa part d'admettre devant moi son amour. J'étais prête à tout pour que mes proches soient heureux. Vraiment tout. Désormais, j'allais me concentrer sur eux pour qu'ils soient aussi bien que moi.

Au matin de mon anniversaire, j'avais l'impression d'être une nouvelle personne. C'était assez étrange de me dire que désormais, je pourrais voter. Je pourrais être prise au sérieux. J'étais une adulte. Chacun de mes gestes, de mes actes, je devrais les assumer seule. J'entendis ma porte s'ouvrir et mon père arriva. Quand il vit que j'étais réveillée, il s'installa près de moi sur mon lit.

-Salut ma petite princesse.

-Salut mon petit Papa.

-Il y a quelques mois quand tu as été touchée par une balle je me suis demandé si ce jour allait enfin arriver. J'aime tellement être ton père. Tu as été une fierté pour moi dans ta vie d'enfant et je sais que tu le seras aussi dans ta vie d'adulte. Je t'aime tellement mon petit chat.

-Je t'aime aussi Papa. Je ferai tout pour continuer à te rendre fier de moi.

Il me serra contre lui et je finis par voir notre chien débarquer dans ma chambre suivi de Tom en caleçon. Il me sauta dessus et me hurla un « bon anniversaire ». Quelques secondes plus tard, Brian arriva à son tour, en pyjama. Il s'installa sur mon lit également.

-Bon anniv' meuf.

-Merci les garçons.

J'embrassai les frères Miller et nous restâmes un moment sur mon lit à rire tous les quatre, jusqu'à ce que Mary arrive.

-Les garçons, dehors. J'ai besoin de parler avec Sarah. Allez. Zou.

-« Zou », répéta mon père avant de s'essuyer les yeux de rire. Je vais aller préparer le petit déjeuner. Tom, Brian, allez vous préparer.

Une fois les garçons sortis, Mary me prit dans ses bras.

-Joyeux anniversaire mon petit ange. J'avais besoin de te parler en privé. Il y a une tradition dans ma famille et j'aimerai la partager avec toi.

Je remarquai à ce moment qu'elle avait un carnet assez ancien en main.

-Les femmes de la famille de ma mère inscrivent leur souhait pour leur vie d'adulte dans ce carnet. On se le transmet de génération en génération. Aujourd'hui, j'aimerai que tu écrives ce souhait sur une page. Tu peux écrire ce que tu veux et ce sera inscrit pour l'éternité. Et quand ta soeur deviendra majeure, tu lui transmettras pour que la tradition se perpétue.

-Est-ce que je peux lire ce qui a été écrit auparavant ?

Elle acquiesça et je regardai la dernière page, celle de ma belle-mère. Mary s'installa près de moi et sourit en voyant son écriture. « J'aimerai qu'on m'aime pour qui je suis et non pas seulement pour mon physique. Je vaux plus que ça. »

-C'est sensé ce que tu dis. Je suis obligée de l'écrire tout de suite ?

-Tu as tout le temps qu'il te faut. Ce qui est inscrit dans ce carnet a tendance à arriver tu sais...

-Tu es heureuse Mary ?

-Quand je vois ton sourire, je me dis que j'ai réussi ma vie.

Elle m'embrassa sur la joue et partit. Je ne savais pas quoi écrire dans le carnet de la famille de Mary mais j'étais vraiment touchée qu'elle pense à moi ainsi. J'étais sa fille, tout simplement. Je descendis les escaliers après ma toilette en chantonnant. James m'attrapa dans ses bras et me souleva.

-Tu es devenue tellement grande. Je suis sûr que tu as pris quelques centimètre pendant la nuit !

-Tu sais quoi ? Je crois que tu as raison oncle James.

Il se mit à rire et je vis des cadeaux auprès de mes cousines Les jumelles étaient juste ravies d'être présente et apparemment, elles ne voulaient pas attendre pour me donner leur cadeau. J'étais à peine assise que Becky me tendit un cadeau et qu'Abby se plaça de l'autre côté de moi.

-On ne pouvait pas attendre. Ouvre le ! Tu vas en avoir besoin !

Les jumelles étaient excitées et j'ouvris leur cadeau. Mon oncle était hilare. Il y avait une cape avec un S, comme superman, mais en rose.

-C'est parce que désormais, tu deviens SuperSarah ! C'est ta cape de super héroïne de la mort qui tue !

Il y avait même un masque joint avec pour préserver mon identité. Je les enfilai immédiatement et les filles éclatèrent de rire.

-Quel est mon super pouvoir ?

-C'est à toi de le découvrir... on va pas tout te faire non plus !

Brian émit un petit rire et j'embrassai les filles pour leur super cadeau. Je retirai le petit masque mais je gardais la cape sur moi. Nous prîmes un léger petit déjeuner pour avoir un maximum de temps pour préparer le repas du midi. J'eus exceptionnellement le droit de ne rien faire du tout, à part de me prélasser dans mon jardin, enroulée dans ma cape de super héroïne. J'étais très touchée par ce cadeau en réalité. La Sarah d'avant ne l'aurait pas méritée mais celle de maintenant... j'étais une meilleure version de moi même et j'aimais ce que je voyais dans mon miroir.

-Tu rêves de quoi Petit Bateau ?

-Je fais une introspection. Je suis une meilleure personne qu'hier et ce constat me plait.

-Chaque jour tu révèles la personne qui est en toi et tu as raison d'être fière de qui tu es.

-Je suis comment selon toi ?

-Tu te suffis à toi même. Et tu as l'immense privilège de faire partie de ma liste.

-Ta liste ?

-Celle des gens que j'aime. La liste n'est pas longue mais elle est remplie de personne de qualité !

Je lui souris tendrement et je posai ma tête sur lui qui s'était installé près de moi.

-Tant que c'est pas le Death note...

Il éclata de rire et nous restâmes un moment ainsi sans rien dire.

-On devrait se rejoindre quelque part dans le monde pour chacun de nos anniversaires, ça te va ?

-Bien sûr Brian. Faisons comme ça.

Il me tendit la main et un pacte fût scellé. J'étais rasséréné et heureuse de me dire que je ne perdrais pas l'amitié de Brian même avec la distance. Je me redressai soudainement, ma cape de SuperSarah sur les épaules. J'étais prête pour passer l'une des meilleures journées de ma vie et je me fis la promesse de ne plus jamais laisser quelqu'un me faire du mal ou à un membre de ma famille.

J'étais SuperSarah et j'allais tout gérer.

Du moins...

Je l'espérais.

***

Coucou ! Mea culpa encore une fois pour le retard dans la publication, j'ai pris du retard dans l'élaboration des chapitres depuis quelques semaines, je vais essayer de me rattraper cette semaine. Enfin on se comprend.

Promis, la prochaine fois que j'ai du retard, je vous préviendrai le mardi, pour ne pas créer de l'inquiétude chez vous :)

xoxo, 

M.

PS : Next chapitre (oui je parle franglais)

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