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Le braquage.

02:37, banque nationale de Wattpad, Internet.

Au creux d'une nuit plus noire que de l'encre de Chine, tout semble calme. Les maisonnées sont endormies, les nuages cachent l'astre lunaire et même les lampadaires semblent hésiter à partager leur lueur.

Pourtant, à l'angle d'une rue, dans une petite camionnette rappelant celle devant les écoles maternelles, l'agitation est à son paroxysme. Mais qu'est-ce qui peut bien justifier une telle chose à cette heure avancée en cette paisible contrée ? Tout simplement : un braquage se prépare.

« Fermez-là. » réclama une grande femme à la coupe afro. « La chef m'a laissé un message vocal avec toutes les instructions, alors maintenant vous fermez vos clapets et vous écoutez. ». Elle passa sa main dans sa tignasse ébouriffée, triturant les pointes rouges contrastants avec le reste de sa chevelure sombre, avant de soupirer. « Qui m'a foutu une équipe pareille.. ? ».

« Alors déjà tu vas te calmer, t'es qui, toi, d'abord ? Elle est où, Cath ? » questionna un jeune garçon pâle à lunettes, l'air agacé. Sa remarque lui attira un regard meurtrier de la part de son interlocutrice.

« Je suis A., l'agent spécial principal de la Grande Dictatrice. Vous ne pensiez tout de même pas que Sa Seigneurie allait se salir les mains j'espère. » répondit ladite A., roulant des yeux. « Toi, pas besoin de te présenter. Petit, frêle, blanc comme un drap d'hôpital et ne se laissant pas marcher sur les pieds mais quand même un peu... Tu es sans aucun doute Ura. ».

Voyant l'air outré du jeune homme et devinant que celui-ci allait rétorquer, l'agent enchaîna. « Si vous êtes ici, c'est pour mener à bien la mission que la Grande Dictatrice Castor Cath vous a confiée. Donc, maintenant, débouchez vos conduits auditifs, parce qu'il va vous falloir retenir ce qu'elle va vous dire. ». Sur ces mots, la jeune femme se tut et lança l'enregistrement.

"Alors, comment ça fonctionne ce machin... Bordel, les jeunes et la technologie... Ça fonctionne là ? Âllo ? Bon, on va dire que c'est bon, au pire je mettrai un postit.". L'assemblée entière se redressa en reconnaissant la magnifique voix de leur Dictatrice préférée.

"Salut les poireaux de l'espace ! Ici Moi, la Grande et magnifique Dictatrice castor Cath. Si vous êtes réunis ici ce soir, c'est pour une affaire de la plus haute importance ! Braquer la BNW. Audrey- euh... A. !"

L'interpellée resta concentrée. "Tu as les commandes de cette intervention ma belle. N'hésite pas à rappeler ce petit troupeau insolent à l'ordre. Je veux de l'efficacité, et du travail bien fait, comme tu en as l'habitude. Compris ?". Il y eu un petit silence durant lequel A. hocha silencieusement de la tête, avant que l'enregistrement ne reprenne.

"Pourquoi j'attends une réponse, moi ? Vous pouvez pas répondre. Je pourrais même dire qu'Ura est chauve et roux qu'il ne dirait rien, ah !". Un petit « Eh ! » retenti dans la camionnette mais personne ne s'en soucia. "À ce sujet, d'ailleurs, vieux, désolée de t'avoir choisi toi, mais j'avais pour obligation de choisir quelqu'un, et tu étais le... Moins incompétent. J'espère que tu survivras, qu'on puisse continuer à jouer à Animal Crossing et Zelda. M'enfin. Où en étais-je.. ?"

On entendit des bruits de papiers qui se froissent légèrement, comme si la Dictatrice cherchait dans ses notes. "Ah oui !" s'exclama-t-elle enfin. "Je vais rapidement vous donner vos taches. A., ma beauté, tu sais déjà quoi faire, tu t'occupes des alarmes et d'ouvrir le coffre. Ura, ta petite tail- euh... ton talent indéniable pour l'infiltration te permettra de traverser les rayons lasers. Tu écouteras A. qui te dira quoi faire de l'autre côté. Ensuite...".

La jeune femme sembla hésiter. "Qui d'autre à répondu à l'appel déjà.. ?" marmonna-t-elle. "Ah, oui. Monsieur Chat ! Madame Watterson !" deux chats, l'un petit et tigré, l'autre grande, bleue et habillée d'un chemisier et d'une jupe, se redressèrent. "Madame, monsieur, vous êtes notre seul espoir s'il faut à un moment se battre. Je compte sur votre maitrise parfaite des armes en tous genres, Monsieur Chat, que vous avez prouvée maintes et maintes fois sur le canard du pays Trop-Mignon.". Le concerné parti en un éclat de rire machiavélique.

"Quant à vous madame Nicole Watterson, je ne suis pas sans savoir que vous excellez dans les arts martiaux, et le combat au corps à corps en général. Vous serez donc les deux seules personnes à pouvoir se battre si jamais la situation tournait mal. Enfin, je veux dire, A. peut aussi se battre, mais je ne voudrais pas qu'elle abîme son magnifique faciès.". La dernière concernée toussota d'un air parfaitement professionnel.

"Enfin. Vous avez tous dû remarquer la présence d'un ragondin parmi vous. Il s'agit de Pierre Constantin d'Alsace. Il effectuera son stage d'entrée ce soir. Pierre Constantin, n'oubliez pas que l'avenir de votre race est entre vos mains. Les derniers à avoir raté ce test sont les ornithorynques, et chacun sait ce qui leur est arrivé. Vous ne voudriez pas mener votre tribu à l'esclavage, n'est-ce pas ?". Le petit ragondin hocha simplement la tête, calme et sérieux.

"Bien ! Et bien je crois que tout a été expliqué. Une dernière chose. Ne dites rien à personne et méfiez vous de...". La voix parut soudain plus étouffée. "Sempai ! Ahah, je ne t'avais pas vu entrer ! Tu... Euh... Tu gardais pas Jasmin.. ? Jasmin s'est endormi... Ah... Et tu es venue passer du bon temps... AH... Euh b-bien sûr oui. Non non j'étais pas occupée, je... Euh... Travaillais un peu... Oh non, rien d'important... Non non ne regarde pas, tu comprendrais pas, c'est des trucs d'entreprise tu sais... GDCCcorp, tout ça... Quoi ? Pourquoi j'ai l'air stressée ? Mais je ne le suis pas enfin. Quelle idée ahah... Allons au salon continuer cette discussion hm ? Ahahah..."

Quelques bruits de pas et un claquement de porte, puis le silence. L'agent A. coupa l'enregistrement alors que le reste de l'équipe se regardait d'un air amusé pour certains, effaré pour d'autres, ou ennuyé. La plus haut-gradé prit la parole. « Vous l'avez entendue ? Au boulot ! ».

___

02:59, à l'intérieur de la banque, Internet.

À cette heure avancée, le silence était de mise, surtout étant donné la présence d'une alarme à détection sonore. A. fit donc cordialement signe à toute l'équipe de se la fermer alors qu'elle s'occupait du petit boîtier. Les secondes s'égrenèrent, la tension palpable et-...

« aaATCHOUM ! »

À l'instant même où l'éternuement sonore se fit percevoir, le boîtier sauta. Trois paires d'yeux se figèrent sur Ura, l'auteur du bruit, tandis que l'agent A. ferma les paupières, tendue, prête à entendre retentir à tout moment le hurlement strident de l'alarme. Celui-ci ne vint jamais.

Se détendant légèrement, la troupe laissa échapper un soupire de soulagement. L'alarme avait été désactivée. Monsieur Chat donna un coup sur l'arrière de la tête du coupable, marmonnant : « Fais gaffe la prochaine fois avant de nous faire repérer. ».

« Oui bah ça va, je suis enrhumé ! » rétorqua l'autre sur le même ton. « Puis ça va, ça a pas sonné. N'empêche, y'a un truc qui me perturbe. De quoi Cath voulait qu'on se méf-... » commença-t-il avant d'être interrompu par un cri. Le vigil.

« Vous ! Qui êtes vous et que faites-vous ici ? » s'exclama l'homme, braquant une lampe torche sur le groupe. Il dégaina un pistolet. « Ne bougez plus, les mains en l'air ! Lâchez vos armes ! ». Une demi-seconde plus tard, il s'écroulait sur le sol. Derrière lui, Nicole Watterson se tenait droite, venant de l'assommer. A. la félicita d'un hochement de tête.

« On n'a plus beaucoup de temps. » lança-t-elle. « Ce type a peut-être appelé les flics. Ura ! ». Le concerné leva la tête. « C'est ton tour. Tu vois le couloir rempli de lasers ? Tu te débrouilles comme tu veux, mais tu le passes. Et par pitié ne te foire pas. ».

Le jeune homme obtempéra, non sans râler un petit peu, et commença son périple. Il se faufilait entre les câbles intangibles avec brio, passant au dessus, en dessous, à droit, à gauche, en diagonale. Tout se passait parfaitement bien et il était à quelques pas de l'autre côté quand tout à coup : « Aa... aat... aaATCHOUM ! ». Perturbé par la violence de son propre éternuement, Ura perdit légèrement l'équilibre et son bras toucha un laser.

Silence.

Une horrible alarme se déclencha dans tout le bâtiment. Les cambrioleurs se regardèrent d'un air horrifié et, n'ayant plus le temps de tergiverser, tous traversèrent le champ de lasers sans y accorder d'importance. Pierre Constantin se jeta sur le boîtier d'alarme de l'autre côté et l'explosa, interrompant par la même occasion l'ignoble bruit.

Le silence revint. Un instant, les voleurs hésitèrent. Avaient-ils encore le temps de réussir leur mission ? Ou devraient-ils fuir avant qu'il ne soit trop tard ? Pouvaient-ils seulement choisir ?

A. ouvrit la bouche pour parler.

Soudainement, déboulant dans la banque comme une armée d'insecte sur un cadavre, des dizaines et des dizaines de policiers, armés et déterminés, se jetèrent sur le groupe. Commença alors une mêlée violente et sans merci.

Au beau milieu du capharnaüm retentit une sonnerie.

No, show me how to say no to this. How~ can I say no to this ? There is nowhere I can go-. A. décrocha son téléphone tout en analysant la situation d'un regard. Les agents de sécurité étaient partout, la bataille faisait rage. « Madame la Dictatrice ? ». Les corps sans vie ou inconscients de dizaines d'hommes jonchaient le sol.

"Ouais, babe ? Tu vas rire mais en fait...". A. tira sur deux ennemis qui s'écroulèrent à ses pieds. "On a plus besoin des Wattpadcoins finalement. Cette monnaie a fait faillite, ça vaut moins qu'un caillou à présent.". Elle évita de justesse une balle et assomma un policier avec le manche de son arme.

"Chacun va pouvoir rentrer chez soi tranquillement..." la jeune femme avisa le corps d'Ura qui gisait dans un coin, vivant mais blessé, utilisant tant bien que mal son arme malgré ses plaies. Elle tira sur ceux qui se rapprochaient trop de lui.

"... sans avoir rien fait de mal, ça devrait plaire à Nicole !". Un coup d'oeil sur le côté lui apprit que la concernée enchaînait combat sur combat, ne semblant jamais fatiguée. Un tas de corps immobiles était près d'elle.

"Bon, Monsieur Chat risque  d'être un peu déçu de ne pas avoir eu sa dose de violence, mais il s'en remettra.". Non loin, celui-ci utilisait flingues, bazookas, couteaux et clubs de golf pour tenir à distance des dizaines de dizaines de personnes.

"Tu diras à Pierre Constantin qu'il passera son test une autre fois.". Le ragondin tenait à respect cinq gardes malgré son absence d'arme et d'expérience. Il frappait, tournait, virevoltait pour éviter balles et coups.

"Voilà, je pense avoir tout dit. Prend soin de toi poupée, on se revoie au QG." conclut la Dictatrice sur un ton joyeux. Son interlocutrice balaya du regard le champ de bataille, achevant les derniers agents de sécurité debout, avant de répondre : « Bien reçu Madame. ». Elle raccrocha.

Mission terminée.

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