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✎ Chapitre 2

Sur ces mots, je me jette sur lui, le plaquant violemment contre le mur. Je lis la terreur dans ses yeux : il sait que son heure est venue. Il sanglote, les lèvres tremblantes :

— Pitié... non...

— De la pitié ? Tu en as eu pour ces femmes que tu as séquestrées et violées ?

Je resserre mon emprise sur son cou, plantant doucement mes ongles dans sa chair.

— Je ne recommencerai pas, je vous le jure devant Dieu...

Je souris et penche la tête sur le côté. Pitoyable. Non, ce n'est pas de la pitié que je ressens, mais du dégoût. Il me dégoûte. Jurer devant Dieu... mais même Dieu a ses limites.

Je détends ma prise, le laissant poser ses pieds au sol. Il inspire profondément, croyant à tort que je vais l'épargner.

— Merci... c'est sûrement Dieu qui vous envoie pour me mettre à l'épreuve.

Je ferme les yeux, exaspérée. Le sang qui perle des entailles sur son cou dégage une odeur d'alcool et de drogue. Il est écœurant à l'intérieur comme à l'extérieur. Quand je rouvre les yeux, il sursaute : mes iris sont devenus d'un rouge éclatant, ma pupille rétractée en une fine fente. Pris de panique, il joint ses mains pour prier.

— Vous le remercierez pour moi ?

— Remercie-le en personne.

Il n'a pas le temps de réagir. Mes canines transpercent sa peau, et je le vide lentement de son sang. Je sens son cœur ralentir à chaque gorgée. Il est pathétique : le prédateur est devenu proie. Malgré l'amertume de son sang souillé, c'est mille fois meilleur que celui des animaux.

Son cœur faiblit. Avant qu'il ne s'arrête, je le relâche. Il s'effondre comme une poupée de chiffon. La police ne doit rien découvrir : je brise le miroir de la cellule, récupère un éclat de verre et tranche sa gorge, suivant soigneusement la ligne de ma morsure. Le sang restant s'écoule sur le sol, masquant mon passage. Je reforme les barreaux que j'avais déformés et quitte la prison avant la ronde du gardien.

L'air froid me gifle en sortant sur le parking des visites. Mais mon soulagement est de courte durée : je sens deux présences.

Des Alphas. Encore.

— Que fait une jeune fille seule ici à une heure pareille ? demande une voix dans l'ombre.

Je plisse les yeux pour distinguer son visage, sans succès.

— Qui êtes-vous ? Et que me voulez-vous ?

— Tu n'as pas besoin de savoir qui je suis, parce que tu vas mourir.

Il se jette sur moi à une vitesse fulgurante. J'esquive de justesse, mais le bitume se fissure à l'impact de son atterrissage. Ce n'est pas un Alpha ordinaire. Alors que je me redresse pour fuir, un poids écrasant me plaque au sol.

— Comment... ? Tu étais à 200 mètres...

— Tu es une humaine avec des pouvoirs de vampire. Fascinant. J'ai hâte de savoir quel goût tu as.

Sa voix m'est familière, tout comme celle de son acolyte qui s'approche. Je sens son souffle glacé effleurer ma nuque.

— Lâchez-moi ou je vous bute ! hurle-je, enragée.

— Laisse-moi rire, beauté.

Ses lèvres frôlent ma peau lorsqu'une autre voix retentit :

— Lâchez-la. On rentre. Maintenant.

Deux autres odeurs surgissent. Deux autres Alphas. L'un d'eux est le vampire qui m'avait suivie plus tôt. L'homme qui me maintenait au sol relâche un grognement frustré, mais obéit. Ils disparaissent tous sans laisser de trace, à part la fissure béante dans le sol. Je me redresse et frappe le bitume d'un coup sec : rien ne bouge. La force de cet homme dépassait tout ce que j'avais pu voir.

Un mois a passé depuis cette nuit-là. Malgré mes visites fréquentes à la prison pour me nourrir, je n'ai croisé aucun autre vampire. Pourquoi m'avoir laissée en vie ? Ils auraient pu me tuer en un instant.

Un mois s'est écoulé depuis cette nuit-là. Je n'ai recroisé aucun vampire, malgré mes retours fréquents à la prison pour me nourrir. Je ne comprends toujours pas pourquoi ils m'ont épargnée. J'aurais pu disparaître en un claquement de crocs. Mais je ne peux pas mourir, pas tant que Lucie est là, vulnérable dans ce monde dangereux.


J'étais tranquillement devant la télé quand j'entends une voiture se garer devant mon immeuble. 

"Le nombre de suicide grimpe en flèche dans la prison de Seodaemun. Une enquête est actuellement en cours par les forces de l'ordre. D'après les premiers rapports (...)" 

Intriguée, je jette un coup d'œil par la fenêtre : c'est Lucie. Elle s'est acheté une voiture ? Intéressant. J'entends l'ascenseur monter jusqu'à mon étage, puis la sonnette retentit. Je vais ouvrir, et aussitôt la porte déverrouillée, elle me saute dans les bras.

Je l'invite à entrer, et nous nous installons sur le canapé avant que je ne lui demande :

— Que me vaut cette visite imprévue ? Et c'est quoi cette voiture ?

— J'ai fait une folie, Mél.

— Tu m'étonnes, tu as vu cette bagnole ?

— Et ce n'est pas le plus fou. J'ai acheté deux places pour aller voir BTS en concert dans six mois.

— Mais non ! Tu n'es pas sérieuse ?!

— Et si.

Je bondis de joie, incapable de contenir mon excitation. BTS est notre groupe préféré. Leur musique m'apaise, et ma chanson favorite, I Need U, me bouleverse à chaque écoute. Quant à Jungkook... il est tout simplement parfait : une voix d'ange, un corps d'Apollon, une personnalité unique. Je ne l'ai jamais vu en vrai, mais si cela arrivait, je serais la plus heureuse du monde.

La soirée avance, et Lucie m'explique tout ce qu'elle a prévu pour le concert. Bien qu'il soit dans six mois, j'ai déjà l'impression d'y être.

Pendant notre discussion, mon ouïe surdéveloppée capte des pas dans la rue. Trois personnes. Un couple, sans doute, et une poussette. La femme porte des talons. Une jeune famille qui rentre chez elle tard, dans un quartier devenu dangereux ces derniers temps. Je me force à ne pas y prêter attention, mais un cri perce la nuit.

Une petite fille hurle.

En un instant, je me retrouve au balcon. Mes yeux fouillent l'obscurité, cherchant la source des cris. Je détecte une aura faiblarde. Un oméga.

Je saute du troisième étage et atterris sans la moindre égratignure. Je cours jusqu'à la scène, qui me glace le sang.

Deux vampires.

Ils sont penchés sur un homme et une femme, les vidant de leur sang. La petite fille, témoin de l'horreur, hurle sans fin en appelant ses parents. Les monstres laissent tomber les corps au sol, vidés, inertes, sans une goutte de sang visible. Comme s'ils dormaient.

Je secoue la tête pour reprendre mes esprits et fonce sur l'un des vampires, le plaquant au sol. Mais du coin de l'œil, je vois l'autre s'approcher de l'enfant.

Il faut que je la sauve. Et vite.

— Ne reste pas là. Cours ! 


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