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Nous nous retrouvâmes alors petit à petit. Des soirées cinéma afin que tu, comme tu le disais si bien, « refasses ma culture inexistante », des balades sur la plage, des catastrophes culinaires lorsque tu essayais de m'apprendre à faire autre chose que des pâtes.

Et c'est ainsi que vint l'hiver. Nous devions à présent enfiler nos gants, nos plus grosses doudounes et nos écharpes. Heureusement que tu étais là pour m'aider à enfiler mon écharpe, car seul je n'y arrive absolument pas. Tu étais si délicat, tes yeux brillaient lorsque tu les posais sur moi. Je ne pouvais alors détacher mon regard du tien, c'était un tableau magnifique Minho.

Nous avons aussi fait notre premier sapin de Noël ensemble : nous n'arrivions pas à nous décider quant aux couleurs cependant. Cela nous a mené à faire des chifoumis en plein magasin, alors que des gens nous regardaient interloqués, afin de savoir quelles couleurs auraient l'honneur de trôner dans ton salon, dans lequel nous passions la plupart de notre temps en dehors des cours. Malheureusement pour moi, tu avais gagné : nous avons donc dû adopter un sapin rouge et blanc, à la traditionnelle. Mon doré et mon argenté avaient été rejetés lamentablement.
En faisant le sapin, nous nous étions enroulés dans les guirlandes comme de grands enfants. J'en ai profité pour te filmer, je souhaitais garder ton sourire et ton rire à jamais.

Puis nous nous sommes assis lorsque nous avions fini notre chef-d'œuvre. Nous l'admirions depuis ton canapé, l'un contre l'autre. J'en avais alors profité pour tendrement passer ma main dans tes cheveux.

Je les trouvais bien plus fins que d'habitude. Mais surtout, moins nombreux. Je me suis alors tourné vers toi, quelque peu inquiet.
Tu as alors affirmé que c'était simplement car c'était l'hiver. Après tout tu avais raison, c'était la saison propice à ça.