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La première fois que Chan le vit, ce fut dans l'amphithéâtre de leur université, le premier jour des cours.

Chan était venu un peu en avance, pour laisser ses yeux voyager sur chaque visage passant le pas de la porte, sous les rayons dorés du soleil que laissaient passer les fenêtres un peu plus haut dans la salle. Loin de là l'idée qu'il était à la recherche de quelqu'un, non, c'était juste son petit plaisir habituel. Chan aimait observer les autres, repérer et s'attarder sur les visages qui lui plaisent.

Ce jour-là, il le fixa peut-être un peu plus longtemps que les autres, ce garçon aux traits fin et aux cheveux d'argent. Chan trouva cette vision presque féerique, tant les rayons du soleil s'accrochait à sa chevelure et faisait briller ses yeux.

Et celui-ci dû le sentir, car leur regards s'accrochèrent jusqu'à ce que l'attention de Chan ne soit brusquement détournée par son voisin de gauche qui manqua de de gameller de peu dans un bruit épouvantable en voulant s'assoir. C'était Jisung, et le temps qu'il se foute de la gueule du blond, il avait échappé à son champ de vision. Chan avait camouflé une moue déçue, et avant d'avoir pu le retrouver parmi les innombrables étudiants dispersés entre les gradins, le professeur arriva : la journée avait repris son cours.

Les profs s'enchainaient, se présentant une première fois pour l'année, puis Chan mangeait avec Jisung — seule personne qu'il connaissais dans sa promotion pour l'instant — rentrait à son appartement qu'il partageait avec Changbin, son ami de toujours, se disputait avec lui pour une broutille, travaillerait un peu et le lendemain serait identique.

Cependant, ce petit jeu de regard dura toute la semaine. Chaque matin, Chan s'installait et attendait patiemment sa venue, en guettant les visages comme à son habitude. Puis il entrait dans l'amphithéâtre et ses yeux venaient presque immédiatement trouver le regard de Chan. Leur visage étaient inexpressifs et pourtant ils semblaient se transmettre tellement de chose à travers ce simple contact visuel qu'on aurait pu dire qu'ils s'embrassaient du regard. Cet échange intense n'était rompu que lorsqu'il dépassait la position de Chan en montant les escalier pour venir s'installer quelques rangées plus haut.

Et durant cette semaine, Chan eut tout le temps d'observer qu'il n'était pas le seul auquel le doux visage de l'argenté plaisait. Pas uniquement son visage d'ailleurs, car à travers ses pantalons serrés et ses tee-shirts légers, Chan eut tout le loisir de constater qu'il possédait non seulement une gueule d'ange mais aussi un corps de rêve.

Bien que Chan avait aussi eu son petit succès, il s'était fait aborder par un nombre conséquent de filles. Pourtant, tous les matins, dès qu'il mettait un pied dans la salle, il n'avait littéralement d'yeux que pour Chan.

Parfois, leurs regard s'accrochaient aussi dans les couloirs, ou encore au réfectoire alors que l'argenté s'asseyait avec les trois types qui l'avaient abordé le premier jour.

Chose étrange, ils ne s'étaient pourtant pas adressé la parole une seule fois. Peut-être qu'ils n'osaient pas, qu'ils ne voulaient pas précipiter les choses, ou bien qu'ils n'en ressentaient juste pas le besoin, eux-mêmes l'ignoraient.

Ce fut le samedi suivant qu'ils eurent leur première conversation.

C'était au musée, car plus qu'observer les autres, Chan aimait les expositions d'art. En payant son billet, il le vit avec étonnement dans la file d'attente. C'était inattendu, et le destin l'avait gâté ce jour-là. Il avait aimablement remercié la dame de l'accueil, puis l'avait attendu. L'argenté semblait aussi avoir été surpris par cet heureux hasard, mais il accepta d'un hochement de tête silencieux la compagnie de Chan. C'est en voguant côte à côte entre les oeuvres qu'il apprit son nom.

Lee Minho.

« Tu aimes les musées, Lee Minho ? », avait alors demandé Chan.

Minho décrocha son regard le la toile devant eux pour le regarder, la tête légèrement inclinée, l'air indéchiffrable.

« Non, uniquement cette exposition. Cet artiste me fascine. »

C'était une exposition sur Francis Bacon, un peintre Britannique aussi torturé que ses oeuvres. Ses peintures sont souvent difficilement soutenable, tant le gore et le déstructuré se mêlent.

« Ah oui ? Pourquoi ?

— Il a l'art de détruire ses modèles. »

Il n'en dit pas plus. Cette réponse avait intrigué Chan à l'époque, pourtant il n'y fit pas si attention que ça.

Quand ils furent lassés de déambuler dans la galerie d'art, non sans avoir échangé quelques regard souvent suivis de sourires à la fois polis, gênés et terriblement doux, Chan l'invita à aller boire un verre. Dans un sourire léger, Minho accepta, au grand ravissement de Chan. Tout fut parfaitement naturel, inévitable, comme une évidence.

Une poignée de minutes plus tard, après un plaisant mais court trajet à travers les rues de Séoul côte à côte, Chan poussait la porte de son café préféré.

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En le voyant entrer accompagné d'un beau garçon au visage inconnu, le jeune barista du café au sourire bagué su immédiatement avec un léger pincement au coeur que ce n'était pas lui que l'australien aux cheveux bouclés venait draguer ouvertement aujourd'hui.

Il tenta de noyer ce semblant de déception dans le Capuccino à moitié préparé qu'un client avait commandé et se vêtit de son sourire poli de travail quand les deux jeunes hommes vinrent prendre commande.

« Un latté s'il vous plait, demanda aimablement l'argenté.

— Et pour moi ce sera comme d'habitude Jeongin », lança Chan avec son éternel sourire charmeur qui l'avait tant exaspéré au début.

Jeongin acquiesça en annonçant machinalement qu'il les appellerai dès que leurs boissons seront prêtes d'une voix sans émotion et ils allèrent s'assoir face à face sur l'une des banquettes vermillon du café.

Il se hâta pour annoncer au propriétaire du capuccino qu'il pouvait le récupérer avant de préparer les boissons demandées, tenant ses émotions à distance avec un certain professionnalisme.

Quand il les appela enfin, les deux hommes étaient à présent en pleine discussion passionnée. Il s'en voulut un peu de les interrompre mais Chan le remercia quand il prit son habituel café noir avec lui, suivi du latté de l'inconnu aux cheveux argent.

Jeongin tenta de ne pas faire attention aux boucles couleur chocolat des cheveux de Chan, à ses fossettes lorsqu'il souriait, à sa voix toujours calme, voix apaisante qui possédait toujours ce ton particulier qui donnait envie de l'écouter, et celle, un poil plus nasillarde de l'inconnu qui riait un peu trop à son goût. Il sentait son coeur se serrer douloureusement dans sa poitrine, et il dû expirer longuement plusieurs fois pour chassez cette sensation désagréable.

Quelques dizaines de minutes de discussion passionnée plus tard, leurs boissons finies et le sourire aux lèvres, le bel australien et son ami au visage d'ange quittèrent le café sous le regard attentif du petit serveur.

A son grand regret, il avait bien vu comment ils se regardaient l'un l'autre, et il avait suffisamment vécu pour savoir que ce genre de regard ne trompait pas. C'était aussi flagrant qu'une unique rose au beau milieu de ronces, cette vague d'émotion qu'ils se transmettaient à travers leurs pupilles et c'était assez dévastateur pour que tout le reste soit engloutit dans ce raz-de-marée d'attirance mutuelle.

Et alors qu'ils se tenaient face à face un peu plus loin dans la rue, à travers la vitre du café, après un long échange ce fameux regard, Jeongin les vit s'embrasser.

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Si il y a ici des fervents défenseurs du JeongChan, je vous conseille fortement de quitter cette fanfiction au plus vite au risque de haïr fortement la sadique que je suis pour le restant de vos jour

Je sais même pas pourquoi je me fais ça à moi même ptdr frappez moi

J'espère que ce chapitre vous a plu !

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