Si j'avais le pouvoir de changer le monde, il serait plus beau, plus vaste, plus coloré, plus joyeux, plus poétique, plus expressif. Si j'avais le pouvoir de changer le monde, il serait moins superficiel, moins triste, moins funèbre, moins mauvais, moins hostile. Si j'avais le pouvoir de changer le monde, il ne ressemblerait en aucun point à celui dans lequel nous vivons actuellement. Parce que si j'avais le pouvoir de changer le monde, tout serait plus facile, plus léger, plus agréable, plus stable, plus fraternel. Parce que si j'avais le pouvoir de le changer, tout serait moins difficile, moins accablant moins déchirant, moins éprouvant. En effet, si j'avais le pouvoir de changer le monde, il serait une succession de « plus » et de « moins » destinés à construire un endroit parfait.

Si j'avais le pouvoir de créer cet endroit parfait, il n'y aurait plus de malheur, si je le pouvais, j'effacerais toute cruauté, toute désinvolture, tout tracas, toute animosité, tout enfantillage. Si je le pouvais, je ferais disparaître tout ce qui nuit aux hommes. Tout ce qui me nuit à moi. En fait, j'effacerais tout pour tout recommencer.

Si je pouvais, je recommencerais avec plus d'avancées médicales, avec plus d'avancées technologiques. Si je le pouvais, rien ne serait incurable et tout serait exploitable. Si je pouvais tout recommencer, j'inventerais des machines assez puissantes pour tout faire, pour tout soigner, pour tout créer. Si je le pouvais, j'éradiquerais toute maladie, toute folie, tout obstacle.

Si je le pouvais, je rendrais les obstacles de la vie moins éprouvants. Je rendrais les pleurs des gens moins audibles, moins déchirants, moins difficiles à supporter, mois difficiles à ignorer. Si je le pouvais, je les rendrais tout simplement plus rares. Si j'en avais le pouvoir, je changerais ces pleurs en rire. Je changerais ces rires en force. Et si je le pouvais, je rendrais cette force suffisante pour que plus personne n'ait peur.

Si je le pouvais, je rendrais les peurs inexistantes. Si je pouvais tout changer, tout le monde aurait le courage de faire ce qu'il souhaite. Si j'en avais la force, j'encourageais les gens à vivre de leur passion. Je les encouragerais à faire ce qu'ils veulent et pas ce que les autres voudraient qu'ils fassent. Si je le pouvais, je rendrais tout le monde assez courageux. Je me rendrais assez courageuse, moi aussi, pour affronter toutes ces étapes, pour vivre de ma passion. Mais surtout, je me rendrais assez courageuse pour réaliser tout ce que je viens de souhaiter.

U T O P I E

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Si il y a la répétition des "si je pouvais", c'est parce que c'était le sujet. C'était un devoir que je devais rendre, je devais donc respecter les consignes. Avis ?