Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 5

— Joyeux anniversaire, ma chérie !

Clarke regarda sa mère avec surprise. La jeune femme venait de se lever et découvrir, un dimanche matin, ses deux parents, dans le salon, visiblement en train de l'attendre, la surprit un peu. Ce n'était pas normal car d'habitude, ils étaient tous deux déjà à leur travail qui ne leur laissait le temps de souffler que la nuit, et encore...

— Mais qu'est-ce que vous faites là ? demanda Clarke. Vous ne travaillez pas ?
— Non, nous avons pris un jour, tous les deux, pour fêter ton anniversaire.
— En quel honneur ? Je veux dire, c'est super gentil mais, vous n'avez plus fait ça depuis que j'ai dix ans et...

Clarke se frotta un œil et sa mère se leva alors pour l'enlacer et l'embrasser. Quand elle recula, elle lui tendit un petit paquet enroulé dans du papier journal.

— Joyeux dix-septième anniversaire, mon cœur, dit-elle en l'embrassant doucement sur le front.
— Maman, c'est... Il ne fallait pas, ça a dû te coûter cher...
— Ce n'est rien, mon cœur, répondit son père en souriant. On aurait bien aimé te l'offrir à tes dix-huit ans, mais compte tenu des derniers événements...
— Chut, Jake !

Mais Clarke n'avait pas écouté la fin de la phrase de son père et déballait déjà son cadeau. D'habitude, elle avait un passe-droit pour la bibliothèque, un livre, un vêtement plus joli que les autres, mais là, cette boîte l'intriguait au plus haut point. Quand elle l'ouvrit, elle ne put empêcher sa mâchoire de s'ouvrir toute seule. Elle sentit alors les larmes monter et tira de la petite boîte une chaînette, visiblement en or, avec un médaillon suspendu.

— Papa, maman, c'est... Bon sang, ça a dû vous coûter une fortune...
— Non, mon cœur, dit Abby en s'asseyant près d'elle. C'était à ma mère, qui l'a eu de sa mère, qui l'a emporté sur l'Arche quand la Terre a été évacuée. C'est un cadeau qu'on se fait de mère en fille depuis, et un jour, tu le donneras à ta fille, ou à ta belle-fille...
— Papa a dit que c'était à dix-huit ans, pourquoi maintenant ?

Abby et Jake se jetèrent un regard.

— Eh bien... Tu as un petit-copain et tu es bientôt majeure et... répondit ce dernier, visiblement très mal à l'aise.

Clarke haussa les sourcils, surprise. Elle se leva alors et alla enlacer ses deux parents l'un après l'autre en les embrassant sur la joue. Elle recula ensuite et sa mère lui prit le bijou des mains pour le lui attacher autour du cou.

— Vous avez dû parler longtemps de tout ça, dit la jeune femme. Mais je vous assure que Bellamy n'a aucun projet nous concernant... Et puis, on est plus des amis que...
— Clarke, ça fait plusieurs semaines que tu l'as rencontré et que vous vous voyez régulièrement, dit Abby. Tu sais, j'en connais un rayon sur ces choses-là depuis le temps...

Clarke rougit légèrement puis ses parents décidèrent de changer de sujet et l'invitèrent à table. Clarke découvrit alors des choses qui pour elle étaient tout simplement inédites, à savoir du thé vert, une marchandise très rare au marché noir, ainsi que de la confiture, du miel, du beurre... Toutes ces choses que seuls les plus riches pouvaient se payer régulièrement. Oh, bien sûr, les parents de Clarke n'étaient pas pauvres, mais disons que certains avaient bien plus les moyens qu'eux pour s'offrir des denrées au marché noir plus souvent.

.

Après le petit-déjeuner, et comme c'était dimanche, Clarke n'avait aucune obligation quant à son emploi du temps de la journée. Elle décida donc de se rendre à la Bibliothèque, en étant sûre d'y trouver au moins Wells. Ce fut le cas, mais il était avec une fille inconnue de Clarke et, un peu frustrée, la jeune femme décida de les laisser en paix. Elle se mit donc en recherche de sa meilleure amie mais quand elle sonna chez ses parents, ceux-ci lui répondirent que Lucia était elle aussi sortie, avec son petit-ami. Dépitée, Clarke décida de retourner chez elle. Ses amis n'oubliaient pas son anniversaire en général, mais visiblement, aujourd'hui, ils étaient plus occupés ailleurs...

Les mains dans les poches, Clarke remontait le couloir qui menait chez elle quand elle entendit qu'on la hélait. Elle s'arrête de marcher, regarda autour d'elle, mais les couloirs étaient vides. Elle entendit de nouveau son prénom et cette fois-ci, leva la tête. Son visage se fendit d'un large sourire quand elle vit le visage de Bellamy au travers d'une grille d'aération !

— Le couloir d'accès, lui souffla-t-il simplement avant de disparaître.

Clarke baissa le menton et regarda autour d'elle en haussant les épaules, faisant comme si quelqu'un aurait pu la voir plantée au milieu du couloir, le nez en l'air. Elle fit alors demi-tour et s'enfila dans un couloir perpendiculaire avant de se glisser dans un autre couloir, beaucoup plus étroit et étouffant, dont l'entrée était cachée derrière un pan de mur.

Elle refermait la porte soigneusement quand on la prit brusquement par la taille. Elle poussa un petit cri de surprise puis se retourna entre les bras de Bellamy qui l'embrassa vivement.

— Joyeux anniversaire ! lui dit-il en reculant.
— Bellamy ! Tu ne devrais pas être ici, si tu te fais pincer tu... Comment tu sais que c'est mon ann... Non oublie, question stupide. Tu ne devrais pas être là...
— Tais-toi donc, répondit le brun en l'embrassant de nouveau. Je suis ton petit-ami, non ? Et les couples adorent folâtrer dans les endroits interdits.

Clarke lui rendit son baiser en souriant. Soudain, il recula en fouillant ses poches.

— Oh, non, non, non, dit Clarke. Bellamy, non, tu n'as pas...

Mais le jeune homme tira de la poche de pantalon de garde, un morceau de chiffon soigneusement plié. Il tendit la main et Clarke posa la sienne dessus. Bellamy retourna alors les deux mains et lui déposa dans la paume le morceau de chiffon et déplia les coins. Clarke eut un hoquet en voyant ce qu'ils cachaient.

Des larmes lui brouillèrent la vue et elle regarda Bellamy, très émue, avant de lui sauter au cou. Il l'agrippa par la taille et la serra très fort contre lui en la faisant décoller du sol. Quand il la reposa, elle le gratifia d'un solide baiser humide puis elle recula en caressant ce qu'elle avait dans la main gauche.

— On dirait que ça te plaît, dit Bellamy avec un sourire.
— Oh, tu n'imagines même pas...

Elle prit la minuscule boîte à crayons de couleurs qui était toujours dans sa paume. C'était une boîte en métal, usée par le temps, un peu rouillée aussi, d'environ dix centimètres de côté, mais avec à l'intérieur, comme si personne n'y avait touché depuis un siècle, dix crayons de couleur en bois, parfaitement taillés, inutilisés.

Secouant la tête, Clarke déglutit. Elle regarda alors Bellamy, referma sa main ce qui referma la boîte, et retourna se blottir dans ses bras, son poing serré pressé contre son cœur.

— Tu ne pouvais pas me faire un plus beau cadeau ! pleurnicha-t-elle. J'ai rêvé toute ma vie d'avoir des crayons de différentes couleurs pour dessiner...

Elle recula soudain et regarda les crayons.

— Ça du te coûter une fortune ! s'exclama-t-elle.
— Non. En fait, ça a pas mal d'avantages de connaître les endroits interdits de l'Arche, tu sais...
— Comment ça ?

Bellamy lui offrit un sourire énigmatique puis l'embrassa et s'excusa de devoir repartir aussi tôt, mais il était en service et il avait à tous prix voulu lui donner son cadeau le jour J.

Secouée, Clarke quitta le conduit de maintenance et rentra chez elle. Elle trouva ses parents devant la télévision, enlacés, et quand ils la virent entrer en traînant un peu les pieds, ils se jetèrent un regard étonné.

— Tout va bien, ma puce ? demanda Jake.
— Oui... Oui, papa, tout va parfaitement, je ne... pouvais pas avoir le plus bel anniversaire que celui-ci...

Abby se redressa et Clarke lui apporta ce qu'elle avait dans la main.

— Oh ! s'exclama la femme. Des crayons de couleur ! Mais... Oh mon Dieu, je n'en avais pas vu depuis des années !
— Qui t'a offert ça, Clarke ? demanda Jake.
— Bellamy... Il...

Clarke déglutit. Elle ne pouvait pas dire qu'il était venu la voir par les conduits de service.

— Il m'a laissé un mot sur ma tablette pour que je récupère quelque chose à la consigne de la station... Je l'ai ouvert dans le couloir, là devant et je...
— Oh, Clarke, mon cœur, c'est un cadeau extrêmement rare ! dit Abby. Où l'a-t-il eu ? Tu as bien dit qu'il était garde sur Factory, n'est-ce pas ?
— Oui, je... Je pense qu'il a peut-être eut au marché noir, ou alors il l'a échangé contre quelque chose d'autre... ? Les gardes n'ont pas les moyens de s'offrir des trésors de la Terre...

Jake et Abby se regardèrent puis Abby rendit les crayons à sa fille après que son mari les ait observés un moment.

— Ce sont peut-être les derniers crayons de couleur qui existent sur l'Arche, dit-il. Tu devrais les ranger et ne pas t'en servir, chérie.
— Je... Oui, bien sûr ! Tu as raison, papa !

Clarke, totalement bouleversée, se rendit dans sa chambre et se jeta sous son lit. Elle en tira un coffret en métal, de la taille d'une boîte à chaussures, et la déposa sur son lit en retirant le couvercle. À l'intérieur, les derniers vestiges de la Terre détruite ; des photographies, des bouts de journaux d'événements, des objets aussi précieux qu'inutiles comme une fourchette en argent, une poignée de porte ouvragée, un morceau de dentelle jauni par le temps. Tous ces objets, elle les avait trouvés au marché noir principalement, pour une poignée de crédits, ou, pour les plus récents, pendant ses escapades avec Bellamy. Avec précautions, Clarke déposa la boîte de crayons sur le morceau de dentelle. Elle n'en revenait pas que son petit-ami ai pu trouver ça sur l'Arche... Depuis toujours on lui répétait que les objets qui étaient arrivés avec les derniers survivants de la Terre, avaient tous étés détruits ou perdus...

Regardant l'heure, Clarke soupira. Elle ne pouvait pas ressortir maintenant, il était onze heures et demie, dans vingt minutes, elle devrait se rendre à la cafétéria avec ses parents pour le déjeuner. Si elle voulait revoir Bellamy, ce serait donc dans l'après-midi, mais elle ignorait s'il serait encore de garde et surtout, elle n'avait pas vraiment le droit d'aller sur une autre station que la sienne...

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro