Ci-gît Martine Buccoli. Cette phrase hantait mon esprit alors que je parcourais les allées brumeuses du cimetière. Je tenais dans ma main une croix de fer, unique héritage de ma mère.

Je finis par trouver la tombe. Cette dernière se démarquait de part sa sobriété : faite de marbre noir, elle détonnait au milieu des fleurs vives qui ornaient ses voisines.

Perdue dans mon esprit, je ne remarquais pas tout de suite l'homme agenouillé devant. Je réprimais un sursaut quand je me rendis compte de sa présence. Ainsi, il était venu. Je le l'aavais pas vu depuis des années, et voilà qu'il apparaissait, alors que j'avais réussi à passer outre le vide que me causait son absence.

Je réprimais un frisson de colère et m'approchais lentement de lui. Entendant mes pas, il se retourna soudain, dévoilant son visage, que je connaissais maintenant par cœur.

De ses yeux couleur cendre devalaient un torrent de larmes. Dès que ces dernières finissaient leur long chemin sur ses joues, elles s'écrasaient silencieusement sur le sol, humidifiant les galets blanc qui le jonchaient. La bouche de l'homme s'ouvrit en un rictus désolé et il ouvrit doucement les bras.

Partagée entre l'amour et la haine, deux sentiments bien distincts, mais pourtant si similaires, j'avançais vers lui. Soudain, quelque chose se débloqua en moi et je me jetais vers l'homme qui m'avait qui m'avait quitté des mois auparavant.

— Papa, murmuré-je.

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Coucou ^^

Je ne sais pas trop quoi penser de ce texte, je l'ai écrit comme ça, sur le coup. Je n'arrive pas à savoir si je l'aime bien ou pas du tout ^^

Dites moi ce que vous en pensez :)

Bisous <3