Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

•42•

« Tu m'rends fou car t'es trop folle et t'es trop libre, et c'est tout c'que j'aime et c'est horrible. »

𝐆𝐚𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 - 𝟎𝟗𝐡𝟐𝟎

M'endormant à moitié contre l'épaule de ma brune en écoutant un dernier album de rap US, je me réveillais illico après avoir sentie une secousse du train me donner un coup en plein visage. Je grimaçais timidement dans ma barbe en lâchant un juron en arabe que je ravalais très vite, me rabattant direct contre la vitre qui se trouvait juste à ma gauche et que j'avais ap calculé jusque là. J'admirais la vue qui s'offrait devant moi, c'est-à-dire des bat' et des commerces de literie que je vis défiler sous mes yeuz'. Ma valise entre mes jambes, je priais de n'avoir rien oublié chez le daron ni d'avoir laissé l'une de mes casquettes fétiches dans ma chambre que j'avais ap pris le temps de ranger avant de partir pour un bon mois de vacances. Ça y'est je partais enfin de la merde pour me tirer dans le sud avec ma brune et sa mif qui m'avait invité pour les vac', wallah que j'étais refait que la vieille m'ait invité avec eux et je trouvais ça grave til-gen de sa part d'avoir penser à oim. Depuis que le train avait démarré elle m'tapait quelques fois la discute en essayant de s'intéresser un minimum à ma personne et j'avais tellement pas l'habitude qu'elle me calcule que je bégayais chaque fois que j'ouvrais la bouche pour lui parler. Ça faisait tout juste une demi-heure qu'elle avait décidé de me laisser tranquille et de me laisser enfin décompresser le temps du trajet. Guettant l'heure sur la montre de mon daron, je me rappelais dans un coin de ma tête de pas oublier d'appeler les miens en arrivant à destination. Yanis m'avait tellement tenue les jambes en partant que j'avais dû lui promettre de l'appeler en arrivant pour qu'il puisse me lâcher définitivement les baskets. Mon reuf me tirait carrément la gueule pour m'être taillé du zoo sans l'avoir emmené avec oim.

Yaya boudait toujours pour un rien t'façon.

Votre bibi préféré se barrait pour un mois à Monaco. Ouais, même moi j'avais encore du mal à réaliser que j'allais passer une partie de mes vacances là-bas. Je réalisais pas non plus le fait que je parte le mois prochain en Espagne avec mes potes et mon grand frère. On avait tous bossé d'arrache-pied pour pouvoir se payer des vacances entre potes et maintenant que ça allait se faire on était tous refait. On s'était loué une petite maison en ville afin d'être à côté de tout y compris la plage. Je savais qu'en rentrant du sud j'allais vite devoir refaire mes bagages pour le sol espagnol et je pouvais déjà sentir la flemme arriver à grands pas. J'kiffais pas des masses de devoir faire mes valises, ça avait jamais été mon truc, j'préférais plus les défaire et me débarrasser de mes vêtements dans les placards. Le meilleur était de tout déballer car j'savais qu'une fois que ce serait fait j'allais pouvoir être tranquille. En ce qui concerne Maha elle passerait son mois de juillet chez sa sœur, son beau-frère et sa nièce donc elle risquait pas de s'ennuyer pendant mon absence. Elle allait beaucoup mieux depuis son agression, elle avait plus aucune séquelles et j'étais content de voir qu'elle avait arrêté de culpabiliser vis à vis de son meilleur pote, elle se sentait tellement mal lors des premières semaines qui se rapprochait le plus de son agression. De son côté Rafaël s'était aussi rétabli et il portait plus du tout de plâtre à son pied droit, son toubib lui avait simplement dit de porter une attelle et des béquilles si besoin. En clair, tout allait comme sur des roulettes. Pour ma part j'avais toujours pas digéré le bail. J'étais en colère contre moi-même de pas avoir été présent aux moments des faits, j'aurais dû être là et je l'avais pas été. Pendant ce temps là je vendais en bas de ma tour pendant que ma propre meuf avait eut besoin de moi. Maha avait beau me dire que j'y pouvais rien ma haine s'empêchait pas de me ronger l'esprit. C'était comme ça on pouvait rien y faire, ni moi ni personne d'autre.



[...]


Une paire de lunettes au bout du nez, je fixais le vide, profitant du soleil qui tapait tranquillement sur mon torse ayant comme arrière fond le bruit des vagues mélangé aux rires de ma brune qui résonnait dans mes oreilles. On était partie à la plage depuis au moins une heure avec Maha et le reste de sa famille. Certains se la coulaient douces dans l'eau, profitant de quelques vagues qui passaient, d'autres se trouvaient sur le sable à bronzer, boire un cocktail frais au bord de la plage mais aussi à profiter du soleil chaud qui nous habitais depuis la matinée. De son côté la portoricaine jouait aux côtés de son frère sur le sable, Maha avait décidé de mettre un de ses maillots deux pièces de couleur bleu électrique qui allait parfaitement avec sa peau matte, je la trouvais 'vla fraîche dedans et encore plus avec ses cheveux qui traînaient à l'air libre en bougeant au même rythme que le p'tit vent. Lorsque la balle tombait et que gazelle s'abaissait pour la ramasser, cette fourbe manquait ap de me jeter des coups d'oeil aguicheurs en faisant exprès de cambrer le plus possible ses fesses, en d'autres mots elle était entrain de me chauffer tout en faisant gaffe de pas se faire cramer par les autres. L'arménienne se relevait donc en ne manquant ap de passer sa langue sur ses lèvres tout en m'offrant un clin d'oeil rempli de sous-entendu. Ses regards malicieux et ses gestes plus que provoquateur duraient depuis ce matin, on avait à peine posé un pied en dehors du lit qu'elle me chauffait déjà. La balle tombait de nouveau à même les vagues, j'pouvais entendre son frère râler tandis que Mahalia se précipitait dans l'eau pour aller la récupérer, elle se retournait pour rejoindre à nouveau le sable en ne manquant pas de planter son regard dans le mien et tout ce que j'y voyais c'était un regard brûlant de désir. Après quelques secondes à me fixer, Imrân la rappelait et la déconnectait carrément de la bulle dans laquelle nous étions pendant ses vingt dernières secondes qui n'ont fait qu'accélérer les battements de mon coeur et d'augmenter mon excitation. Après avoir regarder ma go' pendant au moins cinq minutes, je me relevais de mon transat pour aller la rejoindre, je stoppais chaque mouvements de ma meuf en prenant soin de sépo l'une des mains sur ses hanches.

— On va rentrer nous. Dis-je, le regard remplis de sous-entendus.

Elle s'arrêtait, me regardant simplement dans le blanc des yeux. Bizarrement elle semblait ap étonnée de mes propos, comme si dans le fond elle s'attendait à ce que je l'arrête pour que l'on rentre tous les deux et que je lui fasse c'que j'avais prévu depuis le début.

— T'en a pas marre de me chauffer ? Murmurais-je à son oreille alors qu'un sourire malicieux s'installait sur ses lèvres.

Son regard était plein de malice et le sourire qu'elle avait au bout des lèvres en disait long. Sous les protestations de son reuf, elle se retourne et lui répondît qu'ils continueraient plus tard leur manche. Je pu pas m'empêcher d'avoir un sourire en coin en entendant son petit reuf se plaindre et rechigner dans sa barbe.

— Tu saoules sérieux ! Soufflait le portoricain en se rabattant parmi l'un des seuls transat de libres.

Tout comme sa reuss j'ignorais moi aussi ses protestations puis je rejoinais ma meuf qui se dépêchait d'enfiler son short et de confier sa serviette de plage à sa daronne. On remontait ensuite la côte pour atterrir sur le bitume de la route qui nous mènerait ensuite jusqu'à la casa. Maha avait rattaché ses cheveux en une longue queue de cheval qui bougeait au rythme de ses pas. Cette folle m'avait même pas attendu et avançait devant à quelques pas de oim, en ne manquant pas de faire rouler ses hanches et de bouger ses fesses bien bombées tout en me jetant quelques coups d'œil par dessus son épaule avec un sourire en coin. Une chose est sûre, une fois à la maison elle allait prendre cher. Je la laissais donc avancer devant moi et pratiquement cinq minutes plus tard on franchissait le portail de la son-mai.

— J'vais te mettre plein tarif bébé. L'alertais-je en la plaquant contre la porte d'entrée.

— C'est ce qu'on verra. Souriait-elle bêtement contre mes lèvres.

Mahalia se retournait pour pénétrer dans la grande maison de vacances en fonçant directement dans la salle de bain. Ma go' allait prendre cher après m'avoir cherché toute la matinée.

Elle allait voir si je comptais pas lui mettre l'plein tarif.

En deux temps trois mouvements je me retrouvais devant la porte de la salle de bain qui était resté entre-ouverte, je découvrais ma meuf, dos à moi entrain de retirer son short en jean ainsi que son haut qui me donnait vue sur son ventre percé. Celle-ci se retournait vers moi, le regard ténébreux en me demandant ce que j'attendais pour passer à l'action. Et il m'en fallut pas plus pour que je claque la porte derrière oim, fonçant tout droit vers les lèvres de ma latina. Un soupire de bienfaisance s'échappait de mes lips quand elle se mirent à toucher celles de Maha, on s'embrassait sensuellement mais pas de manière douce, au contraire, on s'embrassait de façon sauvage. Notre baiser perdurait durant pas mal de secondes, aucun de nous ne se décrochait de l'autre, s'embrassant encore et encore jusqu'à en perdre le souffle. C'est l'arménienne en personne qui décida de nous séparer la première après un long moment d'échange, Maha descendait le long de mon corps, baladant ses mains sur mon torse, jusqu'à les laisser s'aventurer au niveau de mon sexe.

— On n'a plus le temps pour ça. Déclarais-je en faisant lourdement racler ma gorge.

On n'avait pas de temps à perdre à vouloir s'faire des prélis, il fallait que je la prenne maintenant, il fallait que je me sente en elle et ça pouvait plus attendre. Je lui attrapais le bras pour la faire remonter vers oim en gardant quand même l'geste de l'embrasser furtivement. Je la retournais illico vers le bord de l'évier puis j'écartais sans pression le bas de son bikini en ayant bien pris soin d'avoir fait glisser mon short le long de mes jambes.

— Monsieur à l'air pressé. Pouffait-elle en se mordant la boca.

— Si tu savais..Choppais-je avec hâte le lobe de son oreille percé que j'pincais furtivement avant d'y aller franco.

J'étais directement entré en elle après ça mais j'savais qu'étant donné que je m'étais pas protégé, j'devais ap venir maintenant. Ma brune lâcha un faible gémissement dès l'instant où je la pénétrais, je me penchais un peu plus sur elle et débutais des va-et-vient assez rapides. Rien n'était fait en douceur, ce n'était même pas brutal, c'était juste rapide et torride. Tout c'que j'aimais. On avait envie de sexe tous les deux donc il fallait combler cette envie le plus vite et le plus rapidement possible. Mon bassin claquait avec vitalité contre ses fesses bombées et son dos cambré à la perfection, encore une fois notre rapport prouvait qu'on était compatible, qu'on se liait parfaitement bien. Mes gémissements rauques se mêlaient aux siens, brisant totalement le calme apaisant de la maison, il n'y avait que nos souffles et le bruit de nos corps qui résonnaient. Mon corps continuait de claquer contre le sien dans un rythme effréné, j'sentais que j'allais pas tarder à venir et ma gonz' aussi. Elle perdait de plus en plus son souffle et se penchait de plus en plus contre le rebord de l'évier, perdant un peu plus pied à chaque mouvement que je faisais subir à son intimité. Elle gémissait mon prénom de plus en plus et de plus en plus fort ou parfois même quelques p'tits mots en espagnol qui m'rendais complètement fou, je pénétrais toujours un peu plus ma meuf et au moment où elle atteignit l'orgasme je me retirais d'elle pour l'atteindre à mon tour. Maha était toujours penchée, complètement amorphe, sur l'évier peinant à reprendre ses esprits tandis que je me terminais juste derrière elle.

— J'assumerais jamais la ballade en ville de ce soir..Haletait gazelle en reprenant peu à peu ses esprits.

— Je t'avais dit que t'allais prendre plein tarif. Glissais-je mes lèvres dans son cou que j'recouvrais de deux-trois bisous.

Maha riait un instant avant de se retourner face à moi, me faisant un bref câlin que j'acceptais volontiers. Je remontais ensuite mon short puis je fis quelques pas en direction du salon histoire de me poser un peu après le sport que j'venais d'affliger à la bête.


[...]

𝐌𝐚𝐡𝐚𝐥𝐢𝐚

Descendant les marches d'escaliers qui menaient jusqu'au salon, je retrouvais les deux hommes de ma vie ainsi que mon demi-frère que je vis instinctivement planter ses prunelles vers les miennes dès il m'entendu descendre. Il se replongeait ensuite à ses occupations pendant que je me plaçais sur les genoux de mon copain, encore concentré à écrire des futurs textes pour son prochain projet. Nabil voulait lui aussi se faire une place dans le monde du rap, il bossait d'arrache-pied sur son ébauche et j'étais l'une des premières à l'encourager car je savais ce que son travail valait tout comme son meilleur ami et son grand frère. Il n'y avait pas mieux qu'eux pour l'encourager à aller au bout de ses rêves. Nabil n'avait pas encore donné de titre à son projet ni de date précise mais pour le moment ce n'était pas sa priorité, il préférait d'abord boucler ses chansons une par une. J'avais hâte de voir le résultat final de son projet, car bien évidemment monsieur ne me montrait pas pas tout sous prétexte qu'il voulait me garder quelques surprises pour lui. Mais pour revenir sur ces vacances d'été à Monaco, je les appréciais tellement en étant à ses côtés. On passait énormément de temps ensemble et j'avoue que ça me faisait le plus grand bien de pouvoir passer le clair de mon temps avec lui, loin des autres.

— Dis-moi c'que t'en pense. Me réclamait le corse en me donnant son carnet de notes, m'indiquant ensuite les lignes qu'il venait tout juste d'écrire.

Je choppais son petit cahier entre mes mains, démarrant à mon tour les différentes phrases qu'il venait à peine de rédiger.

Je suis ton frère, je suis ton pire ennemi,

J'ai construit mon empire, gro' avant que la vie ne m'élimine,

Le temps passe, j'me permet de m'éloigner de la sère-mi,

J'ai pas commencé de vivre, bah oui j'ai peur que l'histoire se termine,

J'ai prié le ciel, j'ai rien vu donc j'ai pris les armes,

Que Dieu me pardonne si ma vie, frère n'est qu'un désastre,

Le matin quand j'me lève j'pense au biff, j'pense à la famille,

J'recompte le butin, pas assez pour fuir la famine,

J'ai pas peur d'rester seul, j'ai les best, tant qu'le biff reste avec moi,

Khey l'oseille c'est ma femme et ouais j'aime la té-doi,

Le monde tournera avec ou sans moi j'm'accroche pas à la vie,

J'porte mes couilles, j'finirais debout à la fin de la storie,

À cette heure-ci la volaille tourne, tourne, moi je reste en bas,

Vingt, trente, quarante, cinquante kill et je remballe,

Y'avait que ça dans le coffre, les keufs s'en taperont que j'ai le permis,

2010 je commence avant que tout se termine.

Je trouvais toujours que ses textes étaient profonds, ce n'était pas juste des paroles en l'air que mon copain balançait histoire d'avoir du contenu, nan, Nabil y racontait réellement sa vie et également son vécu que je trouvais particulièrement difficile. Il abordait souvent la pauvreté parmi laquelle il baignait depuis tout petit, il parlait aussi de sa mère biologique qu'il ne connaissait à peine, du comportement de la police envers notre cité et bien d'autres choses. Oui, Nabil n'avait pas une vie facile et j'admirais sa force car il gardait toujours la tête haute face à n'importe quelles problèmes qu'il lui tombait dessus.

— J'aime bien..Avouais-je.

— Tout c'que je fais tu kiffe de toute façon. Se ventait le concerné.

Ça c'est ce que tu crois.

— L'oseille c'est ma femme..et ouais j'aime..Relisais-je à voix haute en me rendant compte de ses paroles. Attend tu me compares à de-

— Bah quoi ? C'est que des mots, t'sais très bien que j'ai qu'une femme ici. Pointait-il son cœur du doigt.

Notre conversation prit vite court lorsque ma mère m'appelait depuis la cuisine, je n'eus donc pas d'autres choix que de quitter les jambes de mon copain pour aller la retrouver. Je restais pendant un instant dans l'encadré de la porte à la regarder danser sur une musique de son pays natale, qu'elle passait régulièrement dans son salon de coiffure lorsque le salon était sur le point de fermer et qu'il fallait s'occuper d'entretenir les locaux. Je n'eus pas le temps de lui demander ce qu'elle fichait qu'elle me tirait par le bras jusqu'à elle dans l'unique but de m'entraîner dans ses pas de danse que je peinais à suivre. Je m'étais plusieurs fois demandé si ma mère n'avait pas reçu un coup sur la tête pour être d'aussi bonne humeur, habituellement elle ne dansait jamais ni même lorsque j'étais petite. En fait je n'avais pas l'habitude de voir ma mère heureuse parce qu'elle ne l'avait pas été depuis bien longtemps et maintenant qu'elle s'était enfin épanouie dans sa vie, je la sentais plus sereine, comme si le poid qu'elle avait très longtemps porté sur ses épaules avait disparue. Et pour l'une des rares fois je m'étais même mise à rire avec celle qui m'avait mise au monde, nous avions rient ensembles et j'avais moi-même pris l'initiative de prendre enfin ma mère dans mes bras. Je n'avais même pas hésité une seconde pour le faire, comme si ma gène occasionnelle de d'habitude s'était soudainement envolé. Et pour la première fois je ne sentais plus cette décharge électrique qui régnait entre ma mère et moi, nan, elle non plus n'était plus là. Ce soir quelque chose avait changé mais je ne savais pas encore quoi. Je pouvais dire que ces premiers congés d'été s'annonçaient plus que bien, or, j'étais loin de me douter que le reste des vacances allaient être plus que désastreuses.

————

Je m'excuse d'avance si les paroles de la chanson de Nabil ne sont pas tout à faits correctes, il n'y avait pas les paroles sur internet donc j'ai dû faire avec les moyens du bord en les écoutants puis en les notant quelque part 🙃

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro