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Chapitre 26

« Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde. » Déclara Juliette en regardant autour d'elle et, surtout, à la file qu'ils devaient rejoindre pour payer leur entrée. « En plus, j'ai pas l'impression qu'il y ait eu beaucoup de publicité quant à l'ouverture. »

Louis haussa les épaules, les mains dans les poches. « Les vieux adorent ce genre de choses, ça leur rappelle leur jeunesse. Mais leur corps leur fait rapidement redescendre les pieds sur terre. Mes parents sont comme ça. »

Elle leva les yeux au ciel alors qu'il lui adressait un sourire moqueur. « On verra quand tu seras à leur place et qu'on ira sur la glace. Tu feras moins le malin quand tu pourras tout juste faire des demi-tours sans te désaxer une hanche. »

« Nah, » rétorqua-t-il en balayant sa remarque de la main, « non seulement on nous invitera parce qu'on sera de véritables légendes, mais en plus on sera toujours aussi incroyables. »

Son optimisme embauma le cœur de Juliette qui ne put s'empêcher de sourire. « Oh je serai toujours incroyable, ça c'est sûr. Toi, en revanche... »

Le garçon plissa les yeux avec suspicion. « Qu'est-ce que tu insinues ? »

« Eh bien, » commença-t-elle en inspectant son vernis avec innocence, « si tu continues avec ta préparation physique actuelle, je ne suis pas sûre que tu dépasses la vingtaine. Fais gaffe, dix-huit ans c'est le début de la fin. »

Outré, il la fusilla du regard. « Ma préparation physique va très bien Madame j'ai-deux-ans-de-moins-donc-je-me-crois-plus-sportive. »

Juliette rigola, même si son rire ressemblait davantage à un gloussement qu'à un véritable rire. « Oh vraiment ? D'accord, dans ce cas là viens avec moi mercredi pour suivre mon programme et on verra si t'arrives à garder le rythme. »

« Avec plaisir ! Par contre, si j'y arrive, tu me dois des repas pendant au moins une semaine. »

« Ce n'est pas comme si je le faisais déjà. » Rétorqua-t-elle avec un regard entendu avant de lui tendre la main. « Mais si ça te fait plaisir. »

Ils se serrèrent la main pour sceller leur pari et se concentrèrent sur la tâche qui se présentait à eux : payer leur entrée et récupérer des rollers pour rejoindre leurs amis. Par chance, la direction devait avoir prévu une forte affluence puisque plusieurs employés se dépêchaient derrière le comptoir pour encaisser les clients et leur distribuer les rollers. Ils n'attendirent donc que quelques minutes avant que ce soit leur tour.

« Tu crois que c'est comme le patin sur glace ? » Demanda Juliette en chaussant et en laçant les rollers comme elle le ferait avec ses patins. Elle constata avec une certaine contrariété que rien n'était prévu pour retenir les lacets et dut les coincer directement dans la chaussure.

Relevant la tête lorsque Louis ne lui répondit pas, elle le trouva assis à côté d'elle, une expression sur le visage lui disant qu'il savait quelque chose qu'elle ignorait. Juliette détestait cette expression.

« Je ne sais pas, voyons voir. » Dit-il en se mettant debout, l'invitant à faire de même.

La jeune fille se leva donc avec confidence. Après tout, elle glissait à longueur de journée. Cependant, elle déchanta très rapidement lorsqu'elle essaya d'avancer et que rien ne se passa. Elle tenta à nouveau, mais ses pieds refusaient de bouger. Elle avait quatre roues sur chaque pieds, mais elle était incapable de glisser.

« Un problème peut-être ? » Lui demanda Louis avec innocence. « La piste c'est de ce côté. »

Juliette n'avait pas envie de lui donner la satisfaction de l'aider, elle voulait trouver la solution toute seule. Ignorant l'arrogance qui se lisait dans ses yeux, elle se dirigea d'un pas maladroit vers l'entrée de la piste. Peut-être que le sol était la raison pour laquelle elle ne glissait pas. Au moins, elle était capable de faire de véritables pas sans trop de problèmes.

Arrivée au niveau de l'ouverture, elle posa un pied mal assuré sur la sorte de parquet qui composait la piste, celle-ci ressemblant à s'y méprendre à une vraie patinoire, de peur que celui-ci se dérobe sous son poids. Elle s'accrocha également à la balustrade, comme si sa vie en dépendait.

Jugeant certainement qu'elle n'allait pas assez vite à son goût, Louis la contourna et s'élança les mains dans le dos. Elle le regarda, bouche-bée, glisser sans aucun soucis, comme s'il avait fait ça pendant des années. Il effectua quelques tours, changeant de direction fréquemment et s'amusant à aller de l'avant ou de l'arrière.

Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il revenait vers elle. « Cool. »

Elle le regarda droit dans les yeux, la mort dans l'âme. « Je te déteste. »

Le garçon rigola et secoua la tête. « Ce n'est pas de ma faute si je suis bon dans tous les sports de glisse, ça me vient naturellement. Maintenant, arrête de t'accrocher au bord comme ça et viens avec moi. »

Il lui prit les mains et l'entraîna avec lui alors que Juliette écarquillait les yeux et que tous ses muscles se tétanisaient. Son équilibre n'était pas du tout le même que sur la glace puisque les roues ne formaient pas une simple ligne, mais étaient disposées en carré.

Elle n'avait pas l'impression de pouvoir tomber facilement, étant plutôt en sécurité sur ses pieds, mais elle ne comprenait pas la dynamique. Le contrôle qu'elle avait était différent, plus difficile à trouver. Le fait qu'elle était complètement crispée ne l'aidait pas.

« Tu sais, il va falloir que tu bouges tes pieds si tu veux avancer. Si j'arrête de te tirer, tu peux être sure que tu t'arrêtes également. » Toute trace de moquerie avait disparu dur regard de Louis. Désormais, il l'observait avec amusement et attendrissement. « Ce n'est pas en te poussant sur le côté que tu vas réussir à avancer, il n'y a pas de bords intérieurs et extérieurs comme sur nos lames. Propulse-toi d'avant en arrière, ce sera plus simple. Tu peux même t'aider des freins qui se trouvent devant, mais ce ne sera pas du tout fluide. »

Juliette essaya de se concentrer sur ses paroles et d'appliquer ses conseils. Elle était beaucoup trop penchée en avant et était pratiquement sûre que seules les mains du garçon l'empêchaient de perdre l'équilibre, mais il se passait enfin quelque chose lorsqu'elle bougeait les pieds.

Petit à petit, elle arriva à avancer sans trop s'appuyer sur lui. C'était une sensation très étrange. Même si son mouvement était le même que lorsqu'elle était sur la glace, son contrôle ne l'était pas, son pied n'était pas tenu de la même manière et sa confiance ne lui permettait pas du tout de prendre des initiatives.

Autrement dit, il valait mieux qu'elle se contente du patinage sur la glace.

Alors qu'ils s'éloignaient progressivement du bord pour se rendre au centre de la piste, une fille frôla Juliette à une vitesse à laquelle elle n'était pas habituée, la faisant paniquer et perdre l'équilibre. Elle se serait retrouvée sur le sol si ce n'était pas pour Louis qui la rattrapa rapidement, un bras autour de sa taille.

Se remettant maladroitement sur ses pieds en s'agrippant aux bras de Louis, la jeune fille leva les yeux vers lui et sa respiration se coupa. Ses sourcils étaient légèrement froncés alors que de la contrariété s'installait dans ses iris dorées.

Juliette ne pouvait rien dire, elle se contentait d'observer chaque trait de son visage comme si c'était la première fois qu'elle les voyait. De la douceur s'en dégageait. Son cœur s'emballa alors que ses yeux se posaient dans les siens.

Elle était incapable d'expliquer ce qui était en train de se passer au fond d'elle, mais le regard de Louis lui avait fait l'effet d'un choc électrique. Elle ne comprenait pas d'où il pouvait venir, mais un poids se forma dans son esprit et ses pensées se brouillèrent. Elle sentait sa voix la quitter alors que son estomac se tordait dans tous les sens.

Ce n'était pas ce qu'elle appelait une sensation agréable.

« Sérieusement, » commença Louis en détournant les yeux et en toisant la fille qui avait failli leur rentrer dedans d'un regard mauvais, « nous aussi on ne fait pas attention aux débutants comme ça lors des sessions publiques ? »

Juliette sentit son regard se faire encore plus lourd et insistant, suffisant à la faire reprendre ses esprits. Elle secoua la tête et obligea l'air à rentrer dans ses poumons avant de s'écarter de lui. « Je ne sais pas. En tout cas, on sait que ce n'est pas le sport dans lequel on se reconvertira. »

Cette réflexion attira l'attention du garçon qui se tourna vers elle avec un sourire. « Parle pour toi, je suis sûr que je pourrais faire un carton en solo. »

Elle força un semblant de sourire, toujours occupée à évacuer l'étrange sensation qui s'était emparée d'elle. « On sait très bien tous les deux que tu te lasserais aussi rapidement que pour le patinage artistique. »

« C'est pas faux. » Il lâcha un soupire dramatique avant de hausser les épaules. « Je suppose qu'on est bloqués sur la glace dans ce cas-là. »

Juliette ne savait pas trop quoi penser de cette réflexion. Bloqués sur la glace ? Pourquoi avait-elle l'impression qu'il sous-entendait que leur carrière était une obligation et non une envie ? Est-ce que c'était parce qu'il ne voulait plus patiner avec elle et que c'était également pour cette raison qu'il venait si tôt les matins pour être seul ?

Non, elle ne pouvait pas y croire, elle n'avait pas envie d'y croire.

« Bon, où est-ce qu'on en était ? » Tenta-t-elle désespérément pour chasser ces pensées noires qui menaçaient de la submerger.

Avec un nouveau sourire, Louis s'empara encore une fois de ses mains et reprit leur route. Ils passèrent les dix minutes suivantes à faire des tours de piste, essayant de faire en sorte que Juliette prenne de l'assurance.

Seulement, ce n'était pas ce sur quoi elle se concentrait.

À cet instant précis, elle n'avait pas envie d'apprendre à faire du roller ou montrer qu'elle était capable de se débrouiller toute seule. Non, elle voulait juste passer du temps seule avec Louis. Peut-être était-ce à cause de ce qui s'était passé ce matin-là, mais elle avait l'horrible impression que ça faisait une éternité qu'ils n'avaient pas profité du temps qui leur était donné.

Certes, ils passaient leurs journées ensemble, mais il s'agissait de leur travail et non de leur temps libre et l'approche était différente. Cependant, cela faisait quelques temps déjà que, même lorsqu'ils mangeaient ensemble le midi et le soir, elle sentait qu'il n'était pas totalement avec elle. Il était présent physiquement, mais son esprit se faisait lointain, presque absent.

Et ça la perturbait.

Voilà pourquoi tout ce qu'elle retenait de ces minutes à rouler ensemble était qu'il était pleinement concentré sur elle et qu'elle le retrouvait enfin. Plus le temps passait et plus ses doutes s'envolaient, ne laissant place qu'à du soulagement. Son cœur se remplissait d'affection pour son meilleur ami, tant qu'elle était sur le point de se noyer dedans.

Alors qu'ils s'arrêtaient après avoir pris en vitesse et ayant manqué de peu de tomber à deux, le sourire de Juliette tellement grand que ses joues la faisaient souffrir, Louis releva la tête et écarquilla les yeux. « J'y crois pas, elle est venue. »

Confuse, Juliette suivit son regard et se tourna vers l'une des entrées de la piste, ses yeux rencontrant une vue qui lui retourna l'estomac.

Debout près de la balustrade, Elena parcourait la piste du regard en se mordillant la lèvre et en jouant avec ses doigts. Ses longs cheveux noirs tombaient en cascade sur ses épaules, leurs ondulations étaient parfaites et Juliette en était d'autant plus jalouse puisqu'elle n'arrivait jamais à avoir le même résultat.

Malheureusement, son corps était aussi parfait que ses cheveux. Vêtue d'un pull noir et d'un jean qui tombait idéalement autour de sa taille et de ses chevilles, cette tenue la mettait indéniablement en valeur. Même son maquillage était parfaitement exécuté, ses traits d'eye-liner étant en tout point symétriques. Elle était également venue complimenter ses lèvres avec un gloss qui brillait même à cette distance.

A côté d'elle, Juliette se sentait terriblement peu sûre de son propre physique.

« Attends, je reviens. »

Avant même qu'elle n'ait eu le temps de réagir, Louis lui lâcha la main et la contourna pour aller rejoindre Elena. La jeune fille sentit son cœur se serrer alors que le froid s'étendait de la paume de sa main jusqu'à ses doigts et qu'elle les observait se rejoindre. Le sourire qui apparut sur les lèvres d'Elena lorsqu'elle aperçut le garçon lui fit l'effet d'un coup de poignard.

La joie qu'elle avait ressenti quelques minutes plus tôt avait complètement quitté son corps et le même malaise qui s'était emparé d'elle ce matin-là refit son apparition. Une boule se forma au fond de sa gorge alors qu'ils commençaient à discuter, Louis et Elena sur le bord de la piste et Juliette au milieu, seule.

Elle ne savait pas combien de temps elle était restée debout sans bouger à les regarder, perdue dans ses pensées, mais elle retrouva ses esprits lorsqu'un groupe passa un peu trop près d'elle et que le coup de vent qu'ils avaient créé la surprit.

Elle ne pouvait pas rester au milieu comme ça, c'était un coup à ce que quelqu'un lui rentre dedans sans faire exprès et elle ne voulait pas se faire mal.

C'est maladroitement que Juliette glissa en direction de la balustrade qui semblait s'éloigner à mesure qu'elle avançait. Elle essayait désespérément de ne pas prendre trop de vitesse, n'étant pas sûre d'être capable de s'arrêter seule, mais ses pieds avaient décidé de n'en faire qu'à leur tête.

Elle perdit rapidement le contrôle et, alors qu'elle n'était qu'à quelques mètres de son objectif, ses pieds se dérobèrent sous son poids et elle tomba lourdement sur les fesses. Ce n'était pas une chute méchante ou impressionnante, mais elle suffit à lui couper le souffle.

Juliette se sentait humiliée. Non seulement elle était incapable de faire du roller comme toute personne de constitution normale le faisait, mais elle avait fait fuir son meilleur ami qui avait préféré rejoindre une autre fille plutôt que de l'aider à regagner le bord où elle était en sécurité.

Maintenant, elle était sur le sol au milieu d'une piste bondée et elle n'arrivait même pas à se relever. La frustration lui nouait l'estomac et les larmes lui montaient aux yeux.

« Est-ce que ça va ? »

Juliette releva brusquement la tête vers la voix familière qui s'était adressée à elle et fut accueillie par un Valeriy qui l'observait avec inquiétude. Il lui tendit la main qu'elle accepta avec gratitude et l'aida à se remettre sur ses pieds. Elle le remercia à mi-voix alors qu'il l'accompagnait jusqu'à la balustrade.

« Tu es toute seule ? » Lui demanda-t-il en lançant un regard autour de la piste. Il fronça les sourcils lorsqu'il aperçut Louis et Elena discuter sur le côté, à l'opposer d'eux.

La jeune fille détourna les yeux de cette scène, préférant se concentrer sur les bouts de ses rollers qui semblaient la narguer en lui disant que c'était le comble pour une patineuse de ne pas réussir à les dompter.

Par chance, Valeriy ne fit aucun commentaire, sentant certainement son désarroi. « Viens avec nous, tout le monde est arrivé et on ne fait rien de spécial. »

Mais Juliette secoua la tête. Elle n'avait plus envie d'essayer toute seule et préférait attendre que Louis la rejoigne. « Ça va aller, je crois que ce n'est pas fait pour moi. Je vais aller m'asseoir. »

Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, elle le remercia une nouvelle fois et se dirigea vers l'une des sorties en s'aidant du mur. Une fois hors de la piste, elle ne perdit pas de temps et se jeta pratiquement sur l'un des bancs duquel elle était sûre de ne pas tomber. Dans un élan de bonne volonté, elle bloqua toutes pensées qui menaçaient de la submerger et attendit.

Elle attendit, attendit et attendit encore que Louis vienne la rejoindre, mais en vain. Il ne fit pas son apparition et elle ne savait même pas où il était, il avait complètement disparu de son champ de vision. Elle ne savait pas combien de temps était passé depuis qu'il l'avait quittée, mais elle attendit.

Juliette resta assise sur son banc à regarder ce qui se passait sur la piste. Elle aurait pu rejoindre ses amis, après tout le reste de l'équipe était également présent, mais ils étaient tous en train de patiner et, sans la sécurité de la présence de Louis, elle ne se sentait pas le courage de se lancer seule à leur suite.

Plus le temps passait et plus elle sentait ses défenses s'effondrer. La soirée n'était pas censée se passer comme ça, assise sur un banc seule alors que son cœur la faisait souffrir. Elle essayait de faire bonne figure et souriait à chaque fois que son regard croisait celui de quelqu'un d'autre, mais elle sentait son sourire se dérober à sa bonne volonté, se transformant progressivement en une grimace. L'image qu'elle renvoyait devait être minable, mais elle n'avait plus aucun contrôle dessus.

Après ce qui lui sembla une éternité et alors qu'elle avait abandonné son idée de paraitre joyeuse, les yeux baissés sur ses mains et toute trace de sourire disparue, elle sentit des présences s'installer à côté d'elle. Relevant la tête, son regard croisa les expressions encourageantes d'Eléonore, d'Anastasiya et d'Alya.

« Et si on faisait enfin ce pour quoi on est réellement venues ? » Lui demanda Anastasiya, les yeux pétillants. « Que dis-tu d'un petit karaoké de toutes nos chansons préférées ? »

Juliette était prise de court par leur intervention, elle était tellement partie loin dans ses propres pensées qu'elle en avait oublié le reste de l'équipe. Elle les observa quelques secondes supplémentaires sans comprendre avant de secouer la tête pour se remettre les idées en place.

Peut-être qu'elle n'avait pas pu retrouver son meilleur ami comme elle le voulait si désespérément, mais elle pouvait au moins essayer de passer une bonne soirée avec ses copines. Après tout, celles-ci étaient avec elle et voulaient la faire participer à la soirée.

Elles étaient là, présentes.

Et pour la première fois depuis qu'elle s'était retrouvée seule, un véritable sourire se dessina sur ses lèvres et elle hocha la tête, suivant ses amies vers l'aire prévue pour le karaoké.

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