Le soleil se couchait, et la lune se levait. Des milliers d'étoiles s'allumaient petit à petit, et le ciel s'assombrissait. Je contemplais ce spectacle aux milles beautées, un sourire aux lèvres, le bonheur au coeur. Il était maintenant tard, et la lune qui était pleine, brillait, accompagnée de ces milliers d'étoiles qui ressemblaient à des paillettes. Le ciel était plus beau que jamais. Amoureuse de cette vue, je restais là, sur ma terrasse, à admirer ce que la vie pouvait nous offrir. Les minutes passaient, les heures s'écoulaient, et je ne pouvais me résigner à lâcher le ciel des yeux. Essayant de chercher Saturne parmi les étoiles, je les observais toutes attentivement. Bien sûr, je la reconnaissais. Je ne sais pas comment d'ailleurs, mais je savais que c'était cette étoile là, celle qui brillait le plus. Depuis petite, je m'intéressais à l'espace, et à l'infini qu'il représentait. Il pouvait tout avoir, je me disais, puisque c'est infini, sans limite. Parfois, je pensais qu'il devait même exister des planètes comme la nôtre, des planètes que nous n'avions pas encore découvertes. Je me disais que sur ces planètes, devait exister la vie, les humains, les chiens, les chats, et j'espèrais que là-bas régnait la paix. Ni guerre, ni malheur, que joie et bonheur. Car bien sûr, pour moi, il ne faisait aucun doute que la vie existait ailleurs. L'univers est infini, et nous existons. Alors même si nous ne le découvrons jamais, à des milliers d'années lumière il doit y avoir de la vie. Petite, j'aimais me dire que plus tard j'irai habiter sur l'une d'elle, pour me rassurer et arrêter d'avoir peur du monde et de ses horreurs. Ça m'avait aidé, de croire en ce monde de paix. C'est là que je vis une étoile filante passer, ce qui m'interrompit entièrement dans mes pensées. Je fis le vœux que la paix règne sur Terre. Mais je savais déjà que ce vœux ne s'exaucerait jamais sur cette planète. Je continuais alors de rêvasser, je pensais à des choses plutôt sérieuses, sur l'univers et ce monde qui nous entoure, sur ce qui est possible et impossible, sur ce qui est joie ou peine...
Les étoiles continuaient de briller, et je me demandais si à ce moment même quelqu'un ici ou ailleurs pensait à la même chose que moi. Si c'était possible que quelqu'un soit comme moi, mentalement, physiquement, sentimentalement... Peut-être était-ce possible sur une autre planète. Je soupirai. Puis ayant un peu froid et étant fatiguée, je rentrai chercher une couette et un oreiller. Cette nuit, j'allais dormir à la belle étoile ! Une fois allongée et bien installée, mes yeux se posèrent encore une fois sur la lune. Elle était si belle, elle brillait et illuminait tout le ciel. Puis petit à petit, mes yeux se fermirent et je tombai dans un profond sommeil, où les chouettes et les oiseaux continuaient de chanter, et où je partais en voyage là haut dans les étoiles, vers ce monde parfait.

Marion ~ 26/08/2018