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« Chapitre 2 : Ochaco »

P.D.V Ochaco.

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Je n'ai plus reçu de nouvelles de Deku depuis hier. Nous nous étions vus avant de rentrer chez nous, mais j'étais arrivée trop tard, il se battait avec Katsuki. J'ai regretté le moment où je l'avais vu s'enfuir en sanglotant. J'avais tenté de le suivre mais il avait été trop rapide pour moi. Même si j'avais activé mon Alter, je n'aurais pu le pourchasser.

J'avais profité d'ailleurs de la situation pour insulter salement Katsuki. Malgré mon extrême bonté m'empêchant ce genre de choses, j'avais osé. En réalité, j'avais envie que ce soit lui qui crève. J'ai été outrée par ses paroles déplacées et immondes.

Nul citoyen de notre planète ne mérite la mort. Pas même Izuku. Pas même Katsuki, c'est vrai. Il n'y a que les meurtriers, ceux qui ôtent la vie des humains et des animaux, qui devraient trouver la mort.


* * *

« Bon, les enfants, asseyez-vous, je dois vous annoncer quelque chose.

Étonnés, nous nous assîmes à notre place après que notre professeur nous l'ait demandé. Je vérifiai celle d'Izuku : il était absent. C'était mauvais signe. Depuis le début de l'année, il n'avait manqué aucun cours. Peut-être que ses parents ont préféré le garder chez lui, pour qu'il se remette de tout cela. J'aurais fait pareil, je l'avoue. 

--- Entrez, madame Midoriya.

Je vis une femme assez petite, avec des cheveux verts attachés en une petite couette se dissimulant dans ses longs cheveux détachés, ressemblant fortement à Izuku. Il s'agissait de sa mère, cela se voyait. Elle pleurait. Elle pressait ses mouchoirs usagés dans sa main droite. La pauvre dame essayait de tâtonner malgré les larmes floutant sa vue. Elle larmoyait en silence.

Mes camarades n'osèrent pas l'accueillir, de peur de la chagriner encore plus. Hormis moi, me levant pour la réconforter, je me mis face à elle ; je n'avais pas eu l'autorisation pour, mais je l'ai fait. Je ne la connaissais certes pas mais d'après le regard qu'elle m'eut lancé au moment de la saluer, elle était au courant de mon existence. 

--- C'est toi l-la copine de mon fils ? Ochaco ?
--- Oui c'est moi. Je suis enchantée de vous rencontrer ! Que vous arrive-t-il, madame ? Il se passe quelque chose ?
--- J-j'ai retrouvé m-mon fils p-p-pendu dans sa chambre !

Mes amis furent ébranlés, puis firent tous un bruit de surprise. Un long silence s'installa avant que je ne prenne la femme dans mes bras. Je fus tourneboulée, je serrai la génitrice de mon compagnon contre moi.

--- Je-je suis tellement désolée, dis-je, encore sous le choc. J'aurais dû rattraper Izuku... j'aurais dû l'arrêter...

Je me mis à suffoquer, je pleurai si violemment que j'en eus le souffle coupé. Mélangeant mes pleurs à ceux de ma "belle-mère", celle-ci se mit à me serrer également. Certains élèves se mirent à pleurer à leur tour, tandis que certains restèrent bouche bée ; et un se contenta d'écarquiller les yeux.
Shoto, qui mit ses mains devant ses lèvres, présenta un air affolé, mais il ne parlait guère. Tenya essuya ses lunettes, fortement surpris et prêt à déplorer. Momo, quant à elle, essaya de convaincre les élèves de ne pas se lâcher, bien qu'elle aussi avait l'envie d'éclater. Je vis pour la première fois Fumikage et Tsuyu pleurer. Minoru chiala toutes les cascades de son minuscule corps, alors que les immenses larmes de Toru se virent dans toute la salle. Il y eut également des gémissements navrants de Denki et Eijiro. Sans oublier les garçons derrière, qui étaient censés parler de batailles, en train de se morfondre.

Katsuki était le seul à simplement écarquiller les yeux. Il fut comme Shoto, il ne prononça nul mot.

Aizawa approcha la mère de mon copain près de lui. Je reçus l'ordre de me rasseoir, ce que j'exécutai. Notre enseignant nous exposa sa pire facette possible ; il devint d'un coup sombre et effrayant.

--- Je ne sais pas pourquoi Izuku a eu cette idée brutale d'en finir. J'espère qu'il n'y a pas eu empoignades entre lui et un autre élève lui ayant forcé à faire cela.

Tout le monde, même moi, jeta un œil vers Katsuki. Le garçon riposta contre nous.

--- Hé ! J'y suis pour rien moi !
--- Tu te fous de notre gueule ?! hurla Tenya. Pendant tout ce trimestre, tu as rabaissé Izuku avec tes foutues insultes à deux balles ! Tu l'as harcelé en lui faisant bien comprendre qu'il n'était, je cite, qu'une merde comparé à toi !
--- Tenya a raison, pesta Kyoka, j'ai été témoin de tes horribles actions.
--- C'est toi qui méritait la mort ! rouspéta Mina.
--- STOP !!!

Monsieur Aizawa nous arrêta, avec une lourde voix frissonnante. Nous prîmes tous peur et Katsuki lâcha un sourire que je maudis.

--- Katsuki est pour vous un monstre ? Pourquoi donc ? Pour une simple histoire de rivalité, vous accusez sans preuve ? Et puis, s'il harcelait Izuku, pourquoi n'avez-vous pas agi plus tôt ?! Bakugo, je te préviens que si c'est toi, tu vas prendre cher.

Nous nous tûmes, même le concerné, qui souffla.

--- Laissez la parole à madame Midoriya. Elle connaît votre camarade mieux que n'importe qui.

Madame Midoriya se plaça sur une chaise, proprement installée exprès. À côté, le proviseur nous guettait, ainsi qu'All Might, qui arriva quelques minutes après en courant. Il était en retard pour on-ne-sait-quelle-raison.
Nous écoutâmes la pauvre mère.

--- Bon... pour commencer, il y a quelques mois, nous... nous avons revu, avec Izuku, mon mari. Nous avons passé un week-end à l'étranger formellement pour lui. Mon unique enfant a donc eu l'occasion de rafraîchir ses connaissances pour... pour l'héroïsme. Je me rappelle son air gai et ses manières joyeuses quand nous sommes arrivés devant son père. Il... il était ravi de compléter son dernier livre. Il a-avait connu un nouvel Alter, qui peut s'avérer être f-fortement utile ; cracher du feu par... par la bouche.

Nous fîmes très attention aux paroles d'Inko Midoriya ; la mère.

--- Son père, Hisashi Midoriya, a ensuite eu l'idée de s'installer à Tokyo avec n-nous. Or, quelques incidents se sont déroulés. Mon mari m'a informé qu'il n'avait pas eu l-la possibilité de nous rejoindre au Japon. C'était la misère dans son pays. J'ai dû me contenter de vivre encore seule... avec mon fils. Izuku était déçu, mais il savait qu'un jour, il allait rejoindre s-son géniteur. Il était donc toujours aussi souriant, a-avec cette ambition de réussir ses examens à Yuei.

Toujours attentive au récit, je fis craquer mes doigts en attendant les informations cruciales.

--- Un mois après, nous avons appris que son père était tombé gravement malade. L-la misère avait touché son travail, ses amis, et même lui. Il m'a interdit de le rejoindre. Je ne l'ai pas écouté, j'ai pris le premier avion venu et ai... ai sauté pour l'Europe. En revanche, j'ai refusé qu'Izuku m'accompagne, parce que ses études comptaient. Pendant... une... une semaine entière, j'ai appelé Izuku avec mon téléphone. Je demandais des nouvelles. Tout allait bien, me disait-il. Tout allait mieux de mon côté, disais-je inconfortablement. J'avoue que c'était f-faux. Je me souviens de la faible voix de mon fils après avoir entendue la mienne : "Oui maman, je... je vais super bien ! J'étudie les super-héros et puis... Ochaco prend soin de moi".

Je rougis face à la dernière phrase. Izuku parlait de moi à sa maman, c'est une preuve d'attachement. Il est vrai que je parle aussi de temps en temps de mes fréquentations à mes parents. Mais au point où j'en suis, je ne leur conte jamais mes sentiments pour ce prénommé Deku. J'aime garder mon jardin secret.
Bref, la mère continua.

--- J'avais confiance en O-Ochaco. Sans même l'avoir vue une seule fois dans ma vie, je savais qu'elle était... qu'elle était une jolie femme qui pouvait rendre Izuku heureux. Bref. Je suis rentrée chez moi après une enquiquinante semaine à l'étranger. Mon mari ne m'a pas suivie car il préférait r-rester dans son pays pour mieux se porter. Je suis rentrée retrouver mon fils, chagrinée. Tout était parfait dans la maison, tout était nettoyé, même parfumé. C'était comme si je n'étais jamais partie. Mais... en entrant dans la chambre d'Izuku, je l'ai surpris en train de commettre un geste impardonnable et irréparable.

Elle gémit de tristesse. Aizawa lui offrit un douzième mouchoir. Elle renifla dedans avant de continuer sa douloureuse histoire.

--- Je l'ai surpris en... en train de se mutiler avec une lame de rasoir.

Les élèves poussèrent un hoquet. La mère d'Izuku sécha ses larmes.

--- Izuku n'était plus un enfant. Je ne lui retire pas les objets tranchants, surtout s'ils servent dans la vie... quotidienne. J'ai placé toute ma confiance en lui, il savait ce qu'il faisait. Depuis tout b-bébé, il a toujours su être prudent avec ce genre d'objets, mais jamais je ne l'ai vu faire une chose pareille.

--- « Izuku ! QUE FAIS-TU ?! ARRÊTE !!! avais-je hurlé. POURQUOI TU FAIS ÇA ?! » - « Je suis désolé, maman, je n'aurais pas dû aller à Yuei... » m'avait-il répondu. Je l'avais fâché. - « LÂCHE ÇA ! Pourquoi tu dis ça ?! Izuku, mon chéri, tu mérites ta place dans cette école ! Si c'est trop dur à supporter, dis-le moi et on réglera ce problème ! Mais ne te fais pas de mal inutilement... »

Je vis le professeur principal lâcher une toute petite larme, tandis que le numéro un des super-héros sourit, toujours, mais les larmes se firent visibles sur ses joues imposantes. Je jetai un œil à Katsuki ; toujours aussi surpris et les yeux écarquillés, ronds comme des ballons.

--- Madame, interrogea Shoto en levant le bras, connaissez-vous réellement les raisons de ce triste délit ?
--- Oh oui. Izuku me disait qu'il ne supportait plus l'ambiance de son lycée.

Elle sourit malgré la brûlure des larmes.

--- Je l'ai convaincu que cette école était la plus prestigieuse de toutes et que s-son admission ici n'était pas un hasard. Il s'est calmé. Mais le temps passait e-et parfois je le voyais cacher ses veines avec quelques vieux accessoires. Il les cachait avec des bracelets épais, des gants de cuisine quand il me faisait le dî-dîner, voir même des pulls à manches longues. Je le découvrais parce que le sang restait sur le tissu. Je l'ai attrapé à plusieurs reprises. J'ai cherché à convaincre Izuku de m'en parler, mais il ne disait rien. Mon pauvre enfant mourrait de jour en jour. Il trouvait des excuses de plus en plus farfelues. Je n'ai jamais osé en parler au principal, je n'ai jamais osé en parler à qui que ce soit, pas même à son père qui vivait trop loin. Izuku continuait à me mentir, à cacher ses émotions derrière quelques petits rires gênés. J-je n'ai jamais su la vraie raison de son acharnement, mais j'ai eu quelques indices pas plus tard que hier soir. »

Elle présenta un livre, qui n'était d'autre que le journal intime d'Izuku. Katsuki fut étrangement ébahi par les écritures ; son nom y figurait.

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