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23 - Conclusion

-Tu es prêt ? Demanda Gregory en passant sa tête dans le bureau de Mycroft.

-Je ne vois vraiment pas pourquoi je suis obligé d'y aller, grommela le politicien en refermant son ordinateur.

-Parce que tu as envie de voir Sherlock.

L'autre lui jeta un regard blasé.

-Parce que j'ai mit un costard, reprit Greg en changeant de stratégie, et que je sais que tu as un fantasme sur l'uniforme. Donc, si tu veux profiter de moi après...

Mycroft se releva d'un bond, soudain extrêmement motivé.

-Pour un Holmes, tu es plutôt facile à manipuler, rit le policier en lui attrapant le bras pour l'attirer à lui.

Il déposa sur ses lèvres un petit baiser. Mycroft sourit et se saisit de son parapluie.

-En route !

*

-Greg ! S'exclama John en ouvrant la porte. Enfin ! Tu as réussi à l'amener ?

-Il a fallu user de moyen que la morale réprimerait, répondit le policier en pouffant, mais oui. Il est encore dans la voiture, mais ne t'inquiète pas, Anthea va le forcer à descendre.

Ils échangèrent un regard complice, amusé par les manies des Holmes.

-JAAAWN, appela la voix de Sherlock, de l'autre bout du salon. Qu'est-ce que je suis sensé faire avec ça ?

Il tenait dans la main une étoile en plastique.

-L'accrocher en haut du sapin, Sherlock, intervint Mycroft en entrant dans la pièce. Chaque année, c'est la même chose. Ne pourrais-tu pas retenir, une bonne fois pour toutes, où se met l'étoile de noël ?

-Mycroft, salua froidement le détective consultant. Tu as réussi à venir. Tu es sûr que le pays n'a pas besoin de toi ? Sinon, je comprendrais très bien que tu nous quittes maintenant...

-Figure-toi, répondit l'aîné, que j'y songeais justement...

À cet instant, la silhouette de Gregory entra dans son champ de vision. Ses yeux glissèrent, appréciateurs, sur le costard noir qui mettait en valeur les formes du policier.

-... Mais je ne voudrais pas te faire cette peine, finit-il. Après tout, c'est Noël !

Et, content de son effet, il s'assit sur le sofa.

À cet instant, Anthea entra dans la pièce, les bras chargés de cadeaux, qu'elle déposa sans ménagement au pied du sapin.

-Anthea, s'exclama John, pourquoi ne restez-vous pas ? Après tout, vous faites partie des proches de Mycroft...

La jeune femme allait décliner, peu désireuse de s'incruster, lorsque son regard tomba sur une silhouette qui s'affairait un peu plus loin, dans la cuisine. Une jeune femme avec une queue de cheval. Mignonne à croquer.

-C'est très gentil, John, répondit-elle, à la grande surprise de son employeur. Je veux bien rester un peu.

Molly sortit de la cuisine, un plat de petits fours à la main.

-Et voilà !

-Molly, s'exclama John, tu es un ange !

-Attention, je ne garantis pas qu'il soit comestible, plaisanta la jeune femme.

-Tu t'es pourtant bien entraîné, commenta distraitement Sherlock. Si j'en crois l'état de ton tablier, ça doit faire une semaine que tu...

La fin de sa phrase mourut dans sa gorge. John s'était approché par-derrière, pour poser une main sur sa taille et l'autre... eh bien, un peu plus bas, si on en jugeait par la rougeur subite du détective.

-Si tu cherches un moyen de faire taire ton Holmes, murmura John à l'oreille de Greg, je te jure que c'est le plus efficace.

Le policier acquiesça en retenant un rire, décidé à mettre en pratique cette théorie le plus vite possible.

-Vous devriez manger, intervint Molly, avant que ce ne soit froid.

Et, comme un seul homme, les invités se jetèrent sur la nourriture.

*

-Où est Molly ? Demanda John, un peu éméché.

-Je crois que j'ai vu Anthea l'attirer dans un coin sombre, tout à l'heure, lui répondit l'inspecteur.

-Oh... Hum... Il serait peut-être temps d'ouvrir les cadeaux, non ?

-Finissons-en, grommela Mycroft, qui n'en pouvait plus de reluquer Gregory en attendant que la fête soit finit.

John prit un petit paquet, lit l'étiquette, et le tendit au policier.

Curieux, il déchira le papier.

À l'intérieur se trouvait une cravate bleue marine sur laquelle dansait un poisson d'or. Dessus étaient posé deux billets d'avions.

-Pour où tu veux, souffla Mycroft, qui s'était glissé derrière lui, en entoura sa taille. Quand tu veux.

-Eh bien, monsieur le gouvernement britannique, quel honneur vous me faites !

Il se retourna pour faire face à son amant, qui garda ses bras autour de sa taille.

-Tu veux dire, chuchota-t-il, que durant ce voyage, tu ne seras qu'à moi ?

-Je jetterai mon portable à l'eau.

-Et si l'Angleterre s'effondrait ?

-Tant pis pour elle.

Gregory sourit, posa ses mains sur les joues du politicien, et l'embrassa longuement. Mycroft resserra ses bras autour de lui. Il avait de la peine à croire que c'était réel. Que Gregory était là. Contre lui. Tout à lui.

Sherlock s'éclaircit la gorge.

-Pardon, mon cher frère, lança Mycroft à son cadet, ce n'est pas ma faute si moi, j'ai quelqu'un à embrasser, pendant que tu t'ennuies.

Sherlock bondit sur ses pieds, franchit en deux pas la distance qui le séparait de John, et embrassa furieusement l'ex-soldat, qui mit quelques secondes à comprendre ce qui lui arrivait.

Anthea et Molly passèrent la tête par la porte de l'appartement. Mycroft était de nouveau en train d'embrasser son policier, et Sherlock ne voulait pas laisser John partir.

Les deux femmes se regardèrent. Et firent demis tour.

-On va chez-moi, conclut Anthea en saisissant d'autorité le bras de Molly qui, rouge jusqu'au oreille, la suivit sans protester.

John ouvrit son cadeau -sans se faire d'illusion- et tomba nez à nez avec un pull beige, presque semblable à celui qu'il portait actuellement.

-Comme ça, s'expliqua Sherlock, tu en as deux.

John leva un sourcil.

-Bon, d'accord, abdiqua le détective, je voulais demander conseil à madame Hudson, mais lorsqu'elle est partit, pour une obscure raison, fêter Noël en Grèce...

-Aux États-Unis, pour voir sa sœur.

-Oui, bref. Elle a oublié son portable. Et je ne savais pas quoi faire.

Il arbora soudain un mine triste.

-Oh, John, je suis désolé, je suis vraiment nul pour ces choses-là...

Le médecin rit de bon cœur, et posa sur les lèvres du détective un baiser léger.

-Je l'aime beaucoup, Sherlock.

-Mais, souffla son amant, je compte bien me rattraper tout à l'heure...

Il passa sa langue sur sa lèvre, et John rougit violemment.

-Aux Holmes d'avoir leurs cadeaux, maintenant, lança-t-il pour changer de sujet.

-Tu ne m'as pas fait de cadeau, bougonna le détective en posant son regard sur les paquets au pied du sapin.

-Mais si, sourit son amant. Il est juste derrière cette porte.

Sherlock haussa un sourcil en constatant qu'il s'agissait de la chambre du médecin. Intrigué, il poussa le battant...

Et ouvrit des yeux ronds.

À la place du lit et des affaires de son blogueur préféré se trouvait un laboratoire miniature, où s'alignaient sagement alambics et béchers.

-Comme ça, expliqua John, tu ne mettras plus le bazar dans le salon. Enfin, plus trop.

-Mais, John, où est-ce que tu vas dormir ?

Il lui jeta un regard terrifié. Est-ce qu'il quittait l'appartement ? Est-ce qu'il le quittait, lui ?

-Ah, zut, répondit John, faussement embêté. Je n'y avais pas pensé. Je suppose que je n'ai pas le choix. Je vais devoir dormir dans ta chambre.

Il sourit.

-Sauf si ça te dér...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Sherlock lui avait attrapé le bras pour l'attirer dans la pièce, claqué la porte derrière lui, et saisit son visage à deux mains pour l'embrasser de toutes ses forces.

*

Dans le salon, Gregory souriait, à la fois amusé par le manège de ces deux-là et par le regard attendrit que Mycroft lançait vers la porte où avait disparu son petit frère.

Il sortit une enveloppe de sa veste et la tendit au politicien.

-Je suis désolé, My, commença-t-il, hésitant. Je suis très mauvais pour faire des cadeaux.

-My ? Releva le politicien en se saisissant de l'enveloppe. Pour l'amour du ciel, Gregory, tu sais que je déteste les diminutifs !

-Tu préfères Mymy ? S'amusa l'autre.

-Non ! Mycroft est le nom que ma mère m'a donné ! Mycroft est très bien !

-Tu es sur ? Murmura son amant en s'asseyant à califourchon sur ses genoux.

Mycroft déglutit.

-Tu es le seul à m'appeler par mon nom complet, chuchota-t-il en approchant dangereusement sa bouche de son oreille. Et moi, je suis le seul à pouvoir te donner un diminutif sans finir en Sibérie...

Mycroft grogna. Il avait raison, bien sûr. Il savait pertinemment qu'il pourrait faire n'importe quoi sans que Mycroft ne fasse quoi que ce soit pour l'en empêcher.

-C'est de l'abus de pouvoir, grommela-t-il en inspectant l'enveloppe.

Une enveloppe de bonne qualité, que le policier avait certainement chipé sur son bureau.

-Je voulais juste te dire, intervint Gregory, soudain mal à l'aise, que tu n'es obligé de rien. Ce n'est pas grave, si ça ne te plaît pas, je ne t'en voudrais pas le moins du monde c'est juste... Je ne savais vraiment pas quoi t'offrir. Tu as déjà tout !

De plus en plus intrigué, Mycroft ouvrit l'enveloppe.

Dedans, il y avait une clef.

-C'est symbolique, expliqua Gregory, mis encore plus mal à l'aise par le silence du politicien. C'est Anthea qui me l'a donné. Mycroft ? Mycroft ? Dis quelque chose, s'il te plaît...

-C'est la clef de chez moi, répondit Mycroft, la voix un peu rauque.

-Je suis heureux de savoir que tu n'as pas perdu tes capacités de déduction... Mycroft, tu n'es pas obligé...

-Tu veux habiter avec moi ? L'interrompit l'autre d'une voix indéchiffrable.

-De toute façon, je passe déjà le plus clair de mes nuits dans ton lit.

Mycroft se pencha soudain en avant, faisant basculer le policier, qu'il rattrapa à la dernière seconde et allongea sur le tapis.

-Mycroft ?

Pour seule réponse, les doigts du Holmes glissèrent entre les boutons de sa chemise qui, dociles, cédèrent un à un.

-Pas ici, Mycroft ! Sherlock et John sont dans la pièce d'à côté...

-Ils en ont pour un bon bout de temps, souffla son amant en se défaisant sa cravate.

-Il est hors de questi...

Un baiser lui coupa le souffle.

-Mycroft !

Mais l'autre s'attaquait déjà à la boucle de son pantalon.

-Tu avais tout à fait raison, souffla-t-il, j'ai un fétichisme de l'uniforme. Doublé d'un fétichisme Gregory Lestrade. Je ne vois pas comment je pourrais attendre plus longtemps...

Il inclina la tête, dans une question muette. Gregory voulu arborer une mine sévère, mais ne put s'empêcher de sourire.

Il glissa ses mains dans les cheveux de son amant et l'attira à lui pour l'embrasser.

-PAS DANS MON SALON ! Hurla soudain Sherlock en déboulant dans la pièce.

-Sherlock... ronchonna John en sortant à sa suite, les vêtements froissés et les cheveux en bataille, laisse les tranquilles.

-NON.

-SHERLOCK ! Tonna son grand frère. Retourne dans ton cagibi et laisse-moi consumer mon cadeau de Noël en paix !

Gregory explosa de rire et se libéra de l'étreinte de son amant, dépité.

-Allez, My, il nous reste la nuit... et toute la vie, chuchota-t-il dans son oreille avant de reboutonner sa chemise froissée.

*

Sherlock s'assit à côté de son aîné, qui boudait en attendant que Gregory se décide à partir. Mais le policier était en pleine conversation avec John, et ils riaient de bon cœur sur une blague qui échappait totalement aux deux Holmes.

Sherlock sourit en détaillant le visage de son blogueur.

-Toi aussi, n'est-ce pas ? Lui lança son frère.

-Oui. Qui l'aurait cru ?

-Personne.

-C'est vrai que ce n'était pas gagné.

Sherlock acquiesça.

-Mais il faut croire qu'ils ont raisons. Tous le monde peut trouver le bonheur.







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Et voilà, c'est là que j'avais plus ou moins prévu de finir cette fanfic ^^ J'espère que ça vous a plu!
Ce qui ne veut pas dire, loin, très loin de là, que je vais cesser d'écrire du Mystrade-Johnlock ^^
Mais après moult et moult tergiversations, je n'ai toujours pas réussis à me décider pour savoir si j'écrivais un autre tome ou une suite dans la même fanfic XD c'est fou ce qu'on se prend la tête sur les petites choses ^^ Mais promis, je vous tiens vite au courant :3

Par contre, j'écris beaucoup à côtés, et il est fort possible que j'écrive encore plus d'autres trucs, vu que ça me démange d'écrire du Spideypool, Destiel et Mormor, que j'ai en tête le prochain chapitre des "contes d'une fangirl ... " (pour ceux qui sont intéressé, ya plein de mystrade et de johnlock par là bas ^^) et que j'ai un peu laissé dormir ma fanfic Superwholock ^^' Du coup, niveaux rythme de publication, c'était déjà pas hyper régulier, mais là, je ne peux rien vous promettre XD

Et sinon, bien sûr, un milliard de merci d'avoir lu jusqu'ici cette fanfic, d'avoir mis des pitites étoiles et d'avoir commenté :3 :3 :3

bizouuuuuuuuuuus

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