L'objet lui tomba des mains, et s'écrasa dans un fracas énorme sur le sol. Au vu de la taille de ce truc et de la hauteur de sa chute, il n'aurait jamais dû faire un bruit pareil.

Peut-être était-ce également dû au fait que dans cette grotte la résonnance était importante.

En s'écrasant par terre, la construction s'était disloquée, amplifiant davantage le bruit. Du haut de son perchoir, Léo avait vu sa création dégringoler dans le vide avant de s'écraser.

Il n'avait même pas essayé de le retenir ou de le rattraper. Ce genre de chose arrive. 

Sûrement que cette invention était ratée ou qu'elle voulait prendre son envol et alors acquérir la liberté.

Si c'était le cas, elle avait échoué.

Loin d'être un pégase ou un dragon, sa création était une ébauche de nifleur. Loin de voler. Enfin ça dépend du sens qu'on lui donne. 

En cours de Défense contre les Forces du Mal, ils avaient vu ce petit animal et même à travers une simple image, il avait ressenti une connexion avec cette créature. 

Et si lui ressentait ça, il ne pouvait même pas imaginer ce que c'était pour un enfant d'Hermès, ou Mercure.

Dans cet atelier que Luna lui avait montré, il s'épanouissait. Il adorait cet endroit. Son établis était en hauteur, d'où la chute vertigineuse.

Luna apparut à côté de lui et loin de sursauter comme au début ou comme les autres, un sourire prit place sur ses lèvres. 

Ils passaient beaucoup de temps ensemble depuis qu'ils se connaissaient. Ses amis lui en avaient déjà fait la réflexion, loin de lui en vouloir, ils étaient là pour lui. Il avait les meilleurs amis du monde. Mais Luna...

Calypso ça avait été spécial mais un final, ils n'étaient pas fait pour être ensemble. 

- Tout va bien ? s'enquit la blonde, On dirait que ton nifleur est tombé, constata-t-elle.

Léo se contenta d'hocher la tête et de regarder dans le vide.

- Au moins, il n'a pas pris feu, ça aurait pu bruler des livres avant que je n'arrive à l'éteindre.

- Les nargols n'auraient même pas pu nous aider.

- Ils n'ont pas le droit d'entrer, répondit le brun comme si c'était une évidence. Qu'est-ce que tu faisais ? 

- Je lisais un livre sur les créatures magiques de Norbert Dragonneau. C'est une édition spéciale qu'il a envoyé à Héléna Serdaigle et elle l'a mis dans la bibliothèque de sa mère.

- Tu as appris des choses intéressantes ? 

Elle se pencha en avant en avant, comme si ce qu'elle allait lui dire était un secret particulièrement important.

- Les joncheruines aiment la glace à la fraise, chuchota-t-elle. Mais j'ai remarqué qu'ils n'aimaient pas les milkshakes à la fraise.

- C'est pourtant logique, répondit Léo qui, honnêtement, ne savait pas vraiment quoi répondre.

- Par contre, les nargols, c'est l'inverse.

Peut-être, je dis bien peut-être que Léo était capable de l'écouter pendant des heures, des jours, des semaines. Alors, il lui demanda de l'aider et Luna, qui autrefois aidait sa maman dans son laboratoire, se retrouva être une parfaite compère et parfaitement à l'aise.

Elle aida même Léo avec son idée de nifleur mécanique en lui donnant des idées pour les améliorer. La blonde avait parfois des pensées si perchées qu'elles paraissaient à Léo comme des éclairs de génie. 

Parfois, lui aussi avait le même cheminement d'idée et au fond de lui il se demandait si ce n'était pas une preuve qu'ils étaient fait pour être ensemble.

Mais pour le moment, il se contentait de l'admirer et chacun devenait plus proche de l'autre sans même qu'ils ne s'en rendent compte. 

***

Dans l'eau, c'est là que finit Percy. Déboussolé et surpris, il ne pensa pas tout de suite à demander aux courants de le ramener à la surface. Heureusement pour lui, il pouvait respirer car dans un réflexe, il prit une profonde inspiration. 

Une fois qu'il eut repris ses esprits, il se propulsa d'un soup de pied. Sur la berge, Lucas et Ethan riaient à n'en plus pouvoir.

Comme pour le narguer encore un peu plus, ils lui firent un grand coucou. Percy fit semblant de le leur rendre mais ordonna au même moment aux gouttes de former une immense vague. 

Ne s'y attendant pas, les deux garçons furent trempés. Le fils de Poséidon sortit de l'eau avec un grand sourire.

- Vous êtes fiers de vous ? demanda-t-il, vaguement menaçant.

- Et toi ? répliqua Ethan plus du tout amusé.

Il se sécha d'un geste de la main mais ses cheveux gouttaient toujours. Il avait encore un peu de mal à gérer ses pouvoirs parfois alors son frère lui jeta une serviette.

Une sonnerie retentit. Tous trois au bord du lac Noir, ils rangèrent leurs affaires.

- Allez, on se dépêche, lança Percy, son sac sur l'épaule.

- Depuis quand tu es préssé d'aller en cours ? lui demanda Lucas, taquin.

- Depuis qu'Annabeth m'a dit de ne plus être en retard sinon j'allais le sentir passer et, vous, ne jamais exister.

Les deux frères se regardèrent et déglutirent difficilement.

Leur mère pouvait vraiment être effrayante.

- OK, couinèrent ils, On arrive.

Ils remontèrent le chemin jusqu'au château. Plusieurs fois par semaine, quand ils avaient tous trois un peu de temps libre, ils allaient s'entrainer ensemble. 

Percy développait ainsi ses pouvoirs, Ethan à contrôler les siens et Lucas à s'en servir davantage. Ses pouvoirs maritimes n'étaient pas innés chez lui alors Percy lui apprenait à se reposer un peu plus dessus quand il le pouvait mais sans en devenir dépendant non plus.

Les pouvoirs ne fonctionnent pas toujours et/ou ne sont pas systématiquement la meilleure solution possible.

En cette dernière semaine de cours avant les vacances, les élèves avaient tendance à se relacher un peu alors les professeurs tentaient des activités plus ludiques pour motiver leurs élèves qui n'avaient pas été épargnés par les problèmes ces derniers mois, certains en particulier.

Percy toqua à la porte à peine une seconde après qu'ils soient rentrés. Le professeur de potion le laissa rentrer mais il se prit un regard noir de Annabeth qui, pour la peine s'était installée à côté de Théodre. 

Le jeune homme faisait partie du top 3 de la classe en potion et mettre ces deux là ensemble était clairement de la triche mais il ne dit rien. Puisque tous les autres binômes étaient formés, il se dirigea ver le seul élève seul: Neville. 

La classe eut à peine le temps d'avoir peur de ce binôme qu'il y eut d'autres coups à la porte.

Harry et Ron, éternels retardataires entrèrent. Eux, se prirent un regard noir collectif.

- Messieurs Potter et Weasley, merci de votre présence, les salua le professeur.

Les deux Gryffondors prirent la teinte de leur maison. Ils se précipitèrent à leurs places sous les regards désapprobateurs ( qu'ils évitèrent de croiser) de Blaise et Drago.

Le cours fut une catastrophe. Ron et Harry se trompèrent d'ingrédient, faisant jaillir du liquide sur eux. 

Il poussa des jambes au chaudron de Percy et Neville qui se mit à exploser sur tout le monde.

Au cours suivant, la professeure eut la surprise de voir des élèves bleus arriver. Mme Pomfresh avait dit que cela partirait tout seul au bout de quelques jours.

Ainsi, Arthur et Teddy les retrouvèrent toujours bleus trois jours plus tard.

- Je me demande si votre animagus serait bleu lui aussi, réfléchit Teddy à voix hute, se moquant d'eux comme l'intégralité de leurs camarades, familles et professeurs depuis le début de semaine.

- T'as qu'à essayer Teddy, répondit Harry avec un rictus.

Derrière lui Drago était prêt à lancer un sortilège de son cru. Le fils de Rémus leva les mains.

- Du calme, parrain, j'ai des cours à assurer moi.

- Parce que tu crois que moi ça me plait d'y aller comme ça aux miens ?!

Le professeur haussa les épaules.

- Ca nous va même pas au teint, crut bon d'ajouter Pansy.

Drago et Blaise hochèrent la tête.

- Mon père non comparerait à des chgroumpfs, dit Ron.

- Schtroumpfs, Ron, le corrigea Hermione. Et puis, écoutez, le bleu s'estompe déjà, d'ici demain on aura plus rien.

Ils soupirèrent. Ils en avaient marre. Le seul heureux de la situation était évidemment Percy.

Il y avait beaucoup d'étapes à faire avant de devenir un animagus mais le fait que Harry les faisait travailler sur leur patronus permettait " d'ouvrir" leur corps à la possibilité de devenir un animal et se transformer volontairement.

Une fois le cours terminé où ils travaillèrent sur de la méditation, les deux professeurs se retrouvèrent seuls.

Comme un air de déjà vu.

Ils avaient parlé, évidemment puisqu'ils travaillaient ensemble tous les jours. Ils s'étaient évités quelques jours avant que ce soit évident; ils ne pouvaient pas se permettre de s'ignorer trop longtemps. 

Ca avait été étrange. Teddy avait pensé à l'oublietter mais en rélaité, il n'en était pas capable.

Le garçon aux cheveux bleus avait refusé de lui donner plus d'information sur sa famille, les circonstances, quand, où, pourquoi, comment. Il n'avait rien dit et avait même empêché Arthur de reprendre contact avec sa famille pour les prévenir, se former...

Il lui avait même lancé un sort pour ne pas qu'il le dévoile. Il se détestait pour ça d'ailleurs.

Alors qu'il lançait un dernier sort pour ranger les tapis, il sentit des doigts effleurer sa main.

- Sors avec moi ce soir, le pria le prince.

- Tu veux aller où ?

- Surprise ?

Leur relation était spéciale. Ils flirtaient, s'embrassaient mais sans être en couple. Ils n'en avaient pas le droit de toute façon. 

Dans les histoires d'amour impossible, il y a toujours des variables récurrentes: famille, secret, sexualité, travail, âge...

Peut-on dire, en un sens qu'ils les combinent  tous ? Loin d'un simple rapprochement, tous deux se sentaient vraiment bien ensemble et étaient attirés l'un par l'autre. Malheureusement, ils n'étaient pas destinés à cela. Bonheur ou souffrance, les deux en fin de compte.

Et même si tous deux savaient qu'ils auraient mal à la fin, ils avaient décidé d'y aller à fond quand même. Ils ne faisaient sûrement pas partis de la maison des plus courageux mais ils n'en avaient pas besoin pour vivre leur vie.

Alors Teddy accepta cette surprise et ils firent un pique-nique dans un lieu que Arthur présenta comme lui appartenant. Des terres sauvages en Ecosse.

Par chance, il n'y eut ni vent ni pluie et avec quelques couvertures et des sorts pour se réchauffer, ils purent observer les étoiles toute la soirée tranquillement.

Ils ne savaient pas ce qu'adviendrait leur couple mais ce soir ils profitaient. 

***

Eileen rentrait de Saint Mangouste quand elle aperçut Maxine. La petite fille était derrière un rideau coloré et lui souri en la voyant. La jeune femme la récupéra et elle rigola en tapant des mains.

- Bah alors, Maxine, qu'est-ce que tu fais ici toute seule ? lui demanda-t-elle avec une pointe de reproche dans la voix.

- Doux Merlin, tu l'as retrouvée! s'écria Hermione en s'approchant.

La brune ne l'avait même pas vue arriver mais lui laissa le bébé.

- Maxine, ce n'est pas bien du tout ça! La gronda-t-elle gentiment en s'éloignant un peu avec des remerciements à la jeune femme.

- Tes pères ne t'apprennent donc rien, continua-t-elle à maugréer. Cela fit simplement rire Maxine. Eileen intercepta Ron qui se précipitait vers la brune.

- Ron, pourquoi tante Hermione est dans cet état ?

- On retrouvait plus Maxine, dit le rouquin, la panique et la peur marquant toujours ses traits. Elle a décidé de faire un cache-cache toute seule et crois-moi, c'est pas drôle.

Il rejoignit les deux brunes et déposa un baiser sur le front de la plus jeune qui leva les bras vers lui en disant:

- One, One.

Avec un sourire attendris, le rouquin la prit dans ses bras et elle vint se coller dans son cou sous le regard attendris de sa meilleure amie.

Eileen les laissa tranquille et vint se poser sur le canapé devant la cheminée. Enfin, étant donné qu'il était déjà occupé, elle s'affala plutôt sur James et Lucas, séparant le couple qui râla. Sur un fauteuil à part, Lilith leva les yeux de son livre et lui demanda:

- Alors, comment vont Sirius et Rémus ? 

Depuis leur réveil, ils se relayaient plus ou moins pour leur rendre visite. Tous ne pouvaient pas y aller de risque d'en dévoiler trop mais les "parents" n'ayant pas vraiment ce problème, leur tenaient compagnie.

- Ils sont contents, ils vont chez le kiné. Dad en a marre de ne pas pouvoir courir dans les couloirs.

- Si Sirius pouvait, l'hôpital serait déjà devenu un canard. 

La brune eut un sourire et leva les yeux au ciel.

- Je t'ai déjà dit que c'était pas lui.

Lilith ricana.

- Bien évidemment et moi je suis un botruc. Ton père était au milieu du château et c'est sa baguette qui a lancé le sort. On n'a pas eu cours pendant une semaine.

Le sourire d'Eileen se fit davantage mystèrieux.

- Des vacances bien méritées! Et puis, qui c'est ce qu'il s'est réellement passé ?

La blonde lui lança un regard de travers.

- Je suis sûre que t'es impliquée dans cette histoire.

Pour toute réponse, sa cousine lui fit un clin d'oeil.

Harry, Ron et Hermione rentrèrent quelques minutes plus tard.

- Ils sont toujours bleus ? s'étonna la brune. 

La blonde hocha la tête.

- Toujours.

- Et c'est très drôle, approuva James.

Il s'était décalé, assis entre les jambes de Lucas, par terre et ce dernier faisait des mini-tresses avec ses cheveux mi-longs.

- Ca se passe commment les cours avec vos parents ? demanda la plus vieille.

Les jumeaux haussèrent les épaules.

- Bien, je crois, répondit la blonde.

- Après, on n'a pas les nôtres avec nous, continua James, Par contre, voir les demi-dieux c'est hilarant.

- Mes oncles et tantes ont tendance à faire exploser des choses, intervint Lucas.

- En même temps, ce ne sont pas des sorciers, constata Lilith.

- Il n'empêche que vous, vous devez pas trop vous ennuyer en cours, dit Eileen.

- C'est vrai, s'amusa James, On se demande tout le temps ce qu'ils vont rater.

- Et après, ce sont les sorciers et demi-dieux les plus puissants de notre génération... souffla Lilith.

La conversation retomba et la blonde reprit son livre, James se cala davantage entre le jambes de Lucas et Eileen se mit à tripoter ses ongles.

- On fait toujours les anniversaires vendredi ? s'enquit la brune au bout d'un moment, rompant le bruit des flammes crépitant dans la cheminée.

- Oui, il y en a 8, on fait tous ceux depuis qu'on est arrivés en même temps, acquiesça Lilith.

- Et Noël, papa s'est décidé ? demanda son jumeau.

La blonde hocha la tête.

- On doit pas se coucher trop tard demain, le train de samedi est assez tôt. On va tous à Square Grimmaurd.

- On va pas être trop ? s'étonna Lucas.

Sa cousine haussa les épaules.

- Papa a dit que ce serait possible, je pense qu'on va aussi aller chez les Weasley.

- On ne peut pas aller au manoir Malefoy ? demanda Eileen.

- Il appartient peut-être à Père mais grand-mère Cissa y habite toujours et n'est peut-être pas au courant pour nos parents, reprit James.

- Hmmm, dit la brune. On verra bien écoutez.

***

- Attention à la photo! s'écria Matthias.

Un flash les éblouit et ils grimacèrent.

- Matthias ! s'écria Eileen, J'ai failli devenir aveugle!

- Oui, oui, dit le garçon distraitement avant de passer à d'autres membres de la famille.

Ils avaient fêté leur anniversaire à ceux nés ces derniers mois mais ils méritaient une grande fête. 

McGonnagall avait accepté en cette veille de vacances sous condition qu'ils soient sages, respectueux et n'oublieaient rien pour partir. Qu'ils soient à l'heure pour le train.

Sinon, ils ne partaient pas.

Ils ont donc organisé une petite fête pour Blaise, Piper, Ethan, Hazel, Paul, Raisa, Naomie et Lya.

Pour les enfants du futur, les dates étaient faussées puisque la temporalité n'était pas bonne. Pourtant ils avaient tout de même décidé de leur fêter même s'ils ne prenaient pas vraiment un an de plus.

Pour l'occasion, des ballons jaunes, bleus, verts et rouges recouvraient le sol et les murs de leur Salle Commune.

Des serpentins pendaient des plafonds et des décorations magiques flottaient dans la pièce.

Ils avaient tous mis de belles tenues pour célébrer ces membres de leur immense famille.

- Tu es très beau, Harry, le complimenta Hermione quand il descendit les marches.

- Merci, Mione, dit-il.

Il portait un pentalon  de costume noir avec un pull en cachemire gris sur une chemise émeraude qui dépassait au niveau du cou et des manches.

- Où est Drago ? s'enquit la brunette.

Harry rougit légèrement.

- Il finit de se préparer. On a ... pris du retard.

Hermione lui fit un clin d'oeil. Harry n'avait pas les lèvres rouges et gonflées pour rien.

Ron les rejoignit avec Maxine dans les bras.

- Ooooooh, elle est trop mignonne, s'émerveilla Naomie.

Dans sa petite robe bleue foncée à paillettes avec un bandeau orné d'étoiles dans les cheveux, elle était effectivement magnifique. Quant à Ron, il portait un pantalon de costume noir avec une chemise blanche aux contours bleus, comme ses yeux. 

Hermione avait opté pour une robe légère en tulle rouge pâle lui arrivant à la cheville et des manches de la même matière avec des bijoux en or.

Tous étaient trés beaux. Will avait réussi à faire mettre à Nico une chemise, certes noire mais quand même...

Le blond, lui, avait opté pour un pantalonj en chino jaune moutarde, une chemise noire ( comme son copain) et un veston un peu plus orangé que son pantalon.

Annabeth, dans un costume féminin gris avec des manches bouffantes transparentes, trainait Percy derrière elle.

Le jeune homme parraissait très mal à l'aise avec son pantalon bleu marine droit et un polo manche longue bleu céruléen, comme ses yeux.

Ses vétements étaient d'une coupe proche du corps qu'il n'avait visiblement pas l'habitude de porter.

Les Serpentards se firent désirer mais Blaise descendit avec un pantalon crème et une chemise prune avec des coutures argentés et des fils formant des roses sur sa chemise. 

Maxine, tapa des mains et rigola joyeusement en le voyant tandis que Ron fit genre de rien mais ces meilleurs amis reconnurent une étincelle dans son regard et en récupérant sa fille, Blaise lui fit un clin d'œil et il rougit légèrement. 

Drago, avec un pantalon couleur sapin et une chemise d'argent, s'approcha de Harry.

- Tu es très beau, Malefoy, lui dit son copain avec les yeux brillants.

Le blond le fixa.

- On ne peut pas en dire autant de toi, Potter.

- C'est pas ce que disait mon copain tout-à-l'heure, chuchota le brun sur un air conspirateur.

L'étincelle du jeu flamboya dans les yeux mercures.

- Ton copain ne doit pas avoir très bon goût, par contre, je suis sûr que sans tous ces vêtements, tu vaux le coup.

Harry ne réussit même pas à lui répondre et le regarda s'éloigner pour rejoindre ses amis.

- Ca va Harry ? s'inquiéta Luna, Tu es tout rouge, dit-elle de sa voix douce.

- Mmm, oui, oui, pas de problèmes Luna ( il se tourna vers elle). Tu es très belle.

Elle portait une robe rose, verte et blanche de froufrous avec ses boucles d'oreilles radis et des pinces en forme de lutin dans les cheveux.

- Merci, Harry, toi aussi tu es très élégant.

Ils rejoignirent Naomie qui, bien qu'elle soit née en septembre, fêtait également son anniversaire. Elle portait une robe bleue nuit avec un buste et des manches en dentelle du même teint qu'un jupon blanc en dessous.

Elle discutait avec Hazel, née en décembre portant une jupe violette et un haut piqué de pierres au niveau des épaules et des manches. 

Ils discutèrent ensemble un moment, tout le monde descendant, finissant de se préparer et se joignant ensuite aux conversation en cours. 

Ils parlaient de leurs réussites futures, passe-temps, cours, patronus, animagi...

Matthias en profitait pour prendre des photos, comme un souvenir intemporel. 

Les photos résisteraient-elles au temps ou étaient elles des preuves physiques et concrètes des paradoxes temporels ?

- Apollon essayerait il de draguer Théodore ? demanda Rachel.

Elle discutait avec ses amis jusqu'à ce qu'elle remarque le manège du Dieu. A son goût, Lester en faisait beaucoup trop pourtant Théodore se contentait de rougir et d'accepter tout ce qu'il lui offrait: fleurs, poèmes, cadeaux en tout genre. Même si le jeune home n'aimait pas, il était tellement poli qu'il le remerciait et en prenait grand soin.

Annabeth leur lança un coup d'oeil et soupira.

- On dirait mais il est affreusement nul.

- Je... Je crois qu'il n'a pas l'habitude, dit Hazel.

- C'est vrai que d'ordinaire tout lui tombe tout cuit dans le bec, enchaina Piper.

Ils opinèrent de la tête.

- Je connais Théo, jamais il ne tombera amoureux de lui, lança Pansy à côté qui avait entendu leur conversation.

- Je peux t'assurer tata que je ne suis pas né dans un choux, intervint Jonas.

Elle grimaça et tourna les talons.

Jonas se tourna vers Piper.

- Ca ne s'améliore pas entre vous ?

La fille d'Aphrodite faillit le fusiller du regard mais se retint en mordant sa lèvre.

- Pas vraiment mais au moins maintenant elle me laisse tranquille et m'ignore. J'en avais marre de retrouver tous mes vetements éparpillés dans le chateau.

Hazel fronça les sourcils.

- Qu'est-ce qui l'a fait changer ? la questionna-t-elle.

- Harry. Pansy n'est pas non plus une de ses grandes amies alors il a amené un serpent dans mes affaires et elle a eu la peur de sa vie. Maintenant, elle ne s'approche même plus de mon armoire mais elle se gêne pas pour traiter Harry de tous les noms. Drago le défend et elle boude encore plus.

- Je ne comprends pas comment vous avez fini ensemble, soupira la fille d'Athéna.

Ils lancèrent un regard à Jonas qui se contenta d'un sourire mystérieux.

La suite de la soirée se passa sans incident et ils s'amusèrent grandement. Les enfants ralaient de la "vieillesse des musiques" alors qu'elles venaient de sortir.

Ils dansèrent, chantèrent ( à la plus grande horreur des Serpentards) et firent des jeux. Les Elfes de maison avaient déposé des plats sur les tables où ils se servaient allègrement. Pas d'alcool, seulement de la bière au beurre et des sodas mais la dose de sucre ne tarda pas à affecter leurs cerveaux et ils devinrent surexcités ( surtout les demi-dieux déjà naturellement hyperactifs).

Quand vint l'heure du gâteau, ils crièrent si fort qu'on les entendit jusque chez les Serpentards. Ils étaient tellement nombreux qu'il y avait une petite dizaine de gâteaux et si tout n'était pas mangé dans la soirée, ils se feraient un plaisir de les finir le lendemain matin.

Les fêtés soufflèrent toutes les bougies sous un tonnerre d'applaudissement. 

Ils enchainèrent avec les cadeaux.

Il y eu en vrac: Du matériel de dessin, des vétements ( dont un clin d'oeil de Blaise à Drago pour un pantalon particulièrement moulant), un instrument de musique, des armes magiques et objets magiques en tout genre, des livres, du matériel sorcier...

Alors qu'il entamait sa part de gateau, Blaise sentit quelque chose tirer sur son pantalon.

En baissant les yeux il vit Maxine avec sa petite bouille. Son coeur s'emballa et il l'a prit dans ses bras.

- Aize, dit-elle, grand sourire. Our, oi!

Elle lui tendit un petit paquet qu'elle tenait et il l'ouvrit. A l'intérieur, il y avait un cadre avec une photo. Il s'agissait du jour où la petite avait fait ses premiers pas. Elle était au milieu et tout le monde souriait mais il remarqua surtout son expression et celle de Ron. 

Ils avaient l'air si fiers et heureux! En sentant un regard sur lui, il tourna la tête pour tomber sur le rouquin qui les fixait tous les deux. 

Il plongea dans ses yeux et sourit pour le remercier. Ron sourit à son tour, un sourire tellement sincère et dénué d'animosité que le coeur du métisse s'embala.