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Maïmouna Tall
Je suis au chômage et c'est vraiment dommage . Impossible de trouver du travail . À chaque fois ce que je postule dans une clinique ils me disent qui t'a recommandé. On dirait que le travail ici c'est du business. Tu n'es rien quand t'a pas de contact ; bras long. les diplômes ne servent à rien . Tu vois des gens étudier toute leur vie et finissent par déambuler dans les rues à la recherche d'une pièce de monnaie pour prendre le bus. Ma mère m'avait conseillé d'aller voir mon père mais j'ai refusé à cause de nos différents. Je vais devenir folle à cause de tous ces problèmes s'y ajoute Abdoulaye qui ne cesse pas de me harceler jour et nuit . Parfois il m'appelle , parfois il ose se pointer chez nous sous prétexte de tisser des liens avec son frère qu'il n'a pas vu pour je ne sais combien d'année . Pour éviter de ne plus prendre contact avec lui j'ai décidé de changer de numéro comme ça je n'aurais plus affaire avec ce démon. Une fois, Oumar a voulu l'inviter à dîné ; Par tous les moyens je devais , empêcher cela. Tomber expressément malade m'a évité d'assister à ces retrouvailles entre frères ; ils ont par la suite décidé d'aller ailleurs. S'était le mieux mais pas rassurant , de toute la soirée j'avais peur qu'Abdoulaye lui raconte des mensonges. Je sais que tôt ou tard la vérité triomphera il faudra m'y préparer avant que cela n'arrive . Quant à Seynabou s'en est fini avec elle depuis que je l'ai menacé de dire à son mari qu'elle à un amant. Je ne l'ai plus revu depuis ce jour . Elle a eu la frousse de sa vie , elle m'a tout avoué par peur alors que j'avais des doutes à propos. La cougar , elle ne paye rien pour attendre .je lui ai dit que j'avais des photos d'elle et ce type toute nu au lit et bien-sûr elle m'a crû idiote qu'elle est , elle a juste vu les photos à l'entrée de l'immeuble. Malgré tout j'ai peur qu'elle puisse revenir. Même si j'ai pas l'esprit tranquille , je continue de vivre ma vie . Je m'occupe de ma petite famille qui est tout pour moi . Ces temps - ci j'ai changé au point de vue physique et morale . J'ai l'air d'une vrai femme au foyer , j'ai plus de temps a consacré aux jolies robes , maquillages et autres . la seule chose qui m'intéresse c'est mon mari comme me la conseillée tante Fama , ma belle-mère elle est une belle personne et je m'en veux de l'avoir frappé Mais j'ai appris la leçon .
Je reviens du marché , il faisait trop chaud là-bas heureusement que j'avais mis une robe très léger. En plus s'était séré , ça dévoilait mes formes. Si Oumar l'avait vu , À Dieu les robes en dentelle, que des salopettes bien grand , reste plus qu'à flotter dedans. Il veut que je me couvre pour ne pas que les autres me remarque. Il en a parfaitement le droit mais nous les femmes on aime bien se sentir dans notre corps. C'est l'indécence qu'il faut bannir , l'interdire aux femmes de mêmes qu'aux hommes.
Cela fait un bout de temps que j'épulche les légumes , aujourd'hui j'ai l'intention de lui servir une surprise. Omar n'est pas encore rentrée ,il viendra vers 21 heures , nous ne sommes que trois . il y'a moi , ma fille et ma belle-mère .
Nous étions entrain de manger quand ma mère est arrivée à l'improviste habillé d'une robe borodé gold , le visage tout triste. Elle s'est dirigé vers nous avec son sac à main je me suis levé pour l'accueillir .
- Asalamou alaykoum
- wahalaykoum salam répondis je tout me retenant de ne rien lui demander; nieuweul Agn ( vient te servir )
- C'est bon ! Agn na légui
- Comment allez vous Adja Khady dit ma belle-mère avec un sourire au lèvre .
- magui si diam al hamndoulilah ( Je vais bien , je rend grâce au tout puissant ) Adja Oumy .
Elle est entrée dans le salon pour nous attendre le temps que je débarrasse la table. Des minutes après je l'ai rejoins y comprit ma belle-mère . Je suis repartis pour terminer ce que j'avais à faire . Je suis revenue et je les aient trouvé en plein échanges , elles parlaient de moi et à les voir on dirait que ma mère à une mauvaise nouvelle. Je me suis assise auprès d'elle. Comme si elles s'étaient misent d'accord ,ma belle mère est sortie de manière bizarre.
_ Soxna Maï mbaa yagui topoto sa sëy bi ( Maïmouna , prends tu soins de ménage ) me posa ma mère ;comme si elle cherchait à un raccourci.
- oui maman , très bien
- diaap koo fofou rék ( continue sur cette lancée ) .
-....
- C'est pas ce qui m'amène , tu dois savoir une chose.
J'étais de plus en persuadé que ça avait un rapport avec un de mes fils ; hier nuit j'ai fais d'horribles cauchemar.
- Il s'agit de Mohamed il va mal , très très mal , t'a sûrement lu les infos. Il est parmi les 4 victimes de la VDN. Je suis venue te prévenir de son état mais calme toi il va mieux , disait ma mère en essayant de me rassurer alors que ça n' allait pas j'en étais sûr ; Pauvre Mohammed.
J'arrivai plus à respirer , je voyais plus rien tout ce dont j'avais envie de faire s'était de pleurer , ce que je ressentais à l'intérieur moi était trop dur à Soulever. Pas Mohammed , non pas lui ; contrairement à Moustapha lui je l'ai vu grandir , je l'ai vu rire , pleurer , j'ai entendu ses premiers mots et j'ai assisté ces premiers pas . Ma mère restait assise à côté de moi entrain de me consoler , j'y faisait même plus attention . J'essayai même pas de demander à ma mère ce qui s'était passé , je savais que ce jour aller arriver mais j'étais loin d'imaginer que c'est ma progéniture qui en subira les conséquences . Je sens que la fin est proche , Dieu me punis pour avoir mentis. Pourquoi Pourquoi suis je entrain de souffrir après tout le mal que j'ai subi, on dirait que je n'ai pas droit au bonheur.
- D'ailleurs hier on l'a transféré dans une clinique rajouta mère.
- Je veux le voir , J'ai besoin d'être à ses côtés. Où il est ?
- polyclinique ABG , il appartient a un ami de la famille , Abdoulaye. Il est chirurgien , il m'a une fois soigné . Tu veux que je t'y amène
Non ,non , non pas la clinique d'Abdoulaye. Pourquoi tout se retourne contre moi.
À l'heure qu'il est Mohamed se trouve au côté de son père. Non non ça va à l'encontre de ma volonté. Je dois vite faire sortir Mohamed de cet endroit ;
- Par tout les moyens , fait sortir Mohamed de cet endroit. Pour quoi a-t-il fallut le transférer là-bas , de toutes les cliniques qui existent ; c'est la maison du diable maman , cet homme est pire que Lucifer.
- Pourquoi tu agis de cette manière ? Qu'est qu'il a avoir avec ça ? Tu m'inquiète là ,y'a -t- il une chose que je dois savoir ?
Je n'ai pas le choix , je dois lui dire comme ça J'aurai à partager ce que je vis.
- Maman je dois t'avouer un truc mais avant ,promet moi que sa restera entre nous. Promet le moi s'il te plait.
- Mais... Qu' ..
- Ne dit rien promet moi que ça restera entre nous serrai je ses deux mains sur ma poitrine.
- Je te le promet.
C'était trop dur , mais j'ai quand même réussi . j'ai tout raconté à ma mère. Ça s'est terminé par un bain de larmes. Elle pleurait comme autre fois , comme le jour où elle a découvert que j'ai été violé . Elle a enlevée son foulard et ma prise dans ces bras . Elle ma demandé d'enterrer ces souvenirs et ne rien dire à personne.
Une heure plus tard nous étions prêts à rendre visite à Mohamed ; On espérait le faire sortir de cet endroit. On est arrivé à notre destinations après des minutes de trajet . Aussi vite on est entrée aussi vite ma mère plein de rage est allé voir Abdoulaye. J'avais peur qu'elle le tue . La connaissant je suis sûr qu'elle est entrain de faire ce que j'aurais dû faire depuis longtemps. Aussi vite je suis entrée aussi vite j'ai vu ma mère le menacer avec un couteau . C'était le mien je crois qu'elle la prit, alors que je prenais mon sac.
- Doméramdji lane motakh gua violé sama dome ( Pourquoi tu as abusé de ma fille ? ) tu t'en es pris à la mauvaise personne, tu vas pourrir en prison sale pourriture.
- Maman arrête s''il te plait ce connard n'en vaut pas la peine , ne te salis pas les mains pour ce vaut rien .
- Il doit payé pour ce qu'il t'a fait , il ne mérite pas de vivre.
Elle s'affaiblissait à force de penser à moi. Elle se culpabilisait d'être partie en me laissant toutes seules à la maison.
Elle jeta le couteau par terre. Je suis allée la rejoindre . Abdoulaye comme un lâche s'est écarté. Il revint avec ces deux agents de sécurité.
- Faites moi sortir , ces deux stérique d'ici.
Il leur a ordonné de nous faire sortir.
- Je ne vais pas quitté cet taudis sans mon frère.
- Partez tous d'ici et je veux plus vous voir , amenez le où vous voulez mais pas ici ; Je vais le faire sortir d'ici fit il en se dirigeant vers une chambre.
- Non mais il est fou ou quoi non il ne peux pas faire ça . J'ai laissé ma mère et je l'ai suivi . Il est entrée dans une chambre et s'était là où était Mohamed. Je suis entrée à mon tour et je l'ai trouvé entrain d'enlever le masque à oxygène et tout le reste . Pauvre Mohamed , je ne savais pas que l'accident était si grave que ça. L'heure n'était pas de verser des larmes ; j'entendai le bruit que faisait la machine , il ne respirai plus. Abdoulaye était hors de contrôle , il poussait son lit de mort sans même lui remettre le masque. Je pouvais rien faire , Abdoulaye m'a poussé et j'étais coincé.
- Lâche le , espèce de psychopathe. S'il meurt je peux te le jurer que tu vas me le payer de ta misérable vie.
Parler c'est tout ce que pouvait faire.
- Tu veux te venger c'est ça c'est pour cela que ta mère est venue me menacer . Tu sais quoi je ne regrette pas de t'avoir violée et je le référait sans hésité . Tu vois je me suis bien amusé a être le tout premier . Tu était si naïve , innocente et gentille avec tout le monde. J'ai adoré te voler toutes ces qualités. Tu peux me remercier j'ai fais de toi une vraie femme.
Je me sentais poignardée .Quelle pourriture. Il est ignoble , il a une pierre à la place du cœur . Cet homme est le diable réincarné, il n'a aucun remord , la seule chose qui l'intéresse c'est de satisfaire son égo .
Mouhamed était entrain d'agoniser ; Je me débattai pour sortir de ce petit coin.
- Il n'a rien à voir avec ça , lâche le s'il te plaît.
J'avais réussi à force de me battre mais trop faible face à lui.
- S'il meurt personne ne va te croire , c'est l'avis d'un médecin contre les accusations d'une héroïne désespérée et touchée par la mort de son frère. C'est simple ma chérie , soit tu me reviens comme à la belle époque ou soit je le tue
Mohamed bougeait dans tous les sens . Il ne pouvait plus respirer . Abdoulaye attendait ma réponse . J'ai voulu prendre le masque à oxygène mais il m'y a empêché . Il riait encore et encore . Mohamed s'affaiblissait et je savais plus quoi faire , Si je ne fais pas quelque chose il va mourir , je suis médecin et je sais qu'il a besoin d'air. Je l'avais même supplier à genoux mais il ne voulait pas . Je regardais mon fils mourir petit à petit et je ne pouvais rien faire.
J'entendais plus Mohamed à un moment , il ne réagissait plus. Il l'avait tué , ça y est il était éteint , mort. Quelle horreur !
- Tu l'a tué un monstre voilà ce que t'es un être odieux. Tu as été capable de tuer ton propre fils
- Mon fils ? Non , comment ? Oh mais c'est pas vrai , tout est de ta faute.
- Tu va mal finir , maudis sois tu maudis sois tu Abdoulaye.
Je m'approchai de Mohamed tout froid, le visage et le reste de son corps tout bandé. Je ne sentais plus son coud , mes efforts étaient sans fin.
Pour ne pas qu'Abdoulaye s'échappe je l'ai enfermé à clé , je suis allé voir ma mère je lui ai tous dis , S'était trop dur. C'est par la suite que la police est venu , Abdoulaye a tout nié et la police l'a relâché par manque de preuve , comme si mon témoignage ne suffit . Mon père aussi ne m'a pas cru , il pensait que toutes ces accusations été due à la mort de Mohamed. Il pensait que je l'ai accusé par dépit
Ma mère a perdue l'usage de ces jambes dû au choc .La mort de Mohamed a été un dur épreuve pour nous tous, on s'en remettra jamais de cette tragédie familiale . Tout s'est passé si vite , les prières , l'enterrement jusqu'au 40ème jour.
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Mouhamed était toujours inconscient , dans cet hôpital. Il devait subir beaucoup d'opérations et le docteur Sylla ne pouvait pas couvrir les frais en l'absence de sa famille . Son état s'aggravait de plus en plus, il avait besoin d'un traitement assez coûteux. Il ne pouvait plus marcher sans oublié son amnésie . Le docteur Sylla avait demander de l'aide auprès de Monsieur Sall , un bienfaiteurs de cet hôpital , un riches homme d'affaires basée au États-Unis. Ils avaient rendez vous pour parler de l'état de santé de ce jeune homme.
C'est une heure plus tard , qu'il est venue à sa rencontre.
- Bonsoir mon ami comment allez ? Ça fait un bail
-Bonsoir , vous avez raison ça fait un bail venez entrer dans mon bureau.
Ils ont pris place. Après quelques échanges , le docteur Sylla lui parla de la raison de cet appel. L'histoire de Mohamed avait fondu le cœur de Monsieur Sall parce que ça lui rappelait la mort atroce de son fils du même dans les mêmes circonstances. Tout d'un coup il s'est senti responsable de ce pauvre enfant. Il s'est décidé de l'aider . Il s'est engagé de prendre soin de lui jusqu'à qu'il se rétablisse.
Cependant un problème s'opposait a cette idée ;
- Ce e qui pose problème c'est sa famille , s'ils se présentent et réclament leur enfant.
- Si sa famille s'intéressait à lui , il n'aurait pas à rester ici sans soin
Vous m'aviez bien dit que personne n'est venu le voir et que la police n'a rien trouvé le concernant . Peut être qu'ils l'ont abandonné ?
- Vous avez raison , Je pense que l'amener avec vous aux États-Unis est la meilleure solution il va mourir s'il reste ici. En plus nous n'avons le bon matériel .J'ai confiance en vous alors vous pouvez l'amener avec vous quand vous voulez et tenez moi au courant de tout « comment il va et si son état s'améliore » disait le médecin , prêt à le lui confier.
- Je vais prendre soin de lui comme si s'était mon fils . Il ne manquera de rien . Bon j'ai une réunion demain matin à Paris et je suis obligé d'y aller . Après demain je l'enverrai à Los Angeles.
- Il s'appelle comment ?
- il est amnésique , dès fois il arrive que patient ne veut pas se souvenir de son ancienne vie , si il s'efforce il va perdre la raison c'est dû à un douloureux événement.
- d'accord.
- Merci encore monsieur Sall , vous êtes une bonne personne
- Il est de mon devoir de l'aider.
Il partît suivi de ces gardes.
8 ans plus tard
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