Chapitre 7: Noran {✔}
Suite à l'épisode du miroir, j'ai demandé à ce qu'on me retire tout les miroirs, de ma chambre et de ma tour, les autres ne me posent aucun problème.
Aujourd'hui est un jour spécial, je m'apprête à rencontrer mon futur mari, le prince de Merville. Je suis dans ma chambre, avec Mérie qui me coiffe, impatiente. Je me suis vêtue de la même robe de mes 15 ans, car je la trouve toujours aussi belle. Mais aussi parce qu'elle me donne confiance en moi comme si le dragon etait a mes côtés pour me soutenir. Je m'occupe les mains comme je peux, j'angoisse tellement. Mais je me pose aussu tellement de questions: comment est-il ? Que va t-il penser de moi ? Est-ce celui que je vois à travers le miroir ?
- Tu devrais te relaxer, me dit Mérie. Si ça se trouve, tu stresse pour rien.
- Et s'il me prenait pour une folle ?
- Tu n'es pas folle, tu es juste très sensible, tu n'as pas eu une enfance facile. Il t'aimera tel que tu es !
- Et s'il ne m'aime pas ?
- Il t'aimera sur ! n'importe quel homme tomberait sur ton charme, tu est belle de l'extérieure que de l'intérieure. Et tu as ton charme ma jolie. Laisse toi aller Tu n'as pas de souci à te faire, le point positif c'est qu'il se fiche complètement de ta malédiction. Il n'aurait pas accepté la demande de ton père si ca lui faisait peur !
- Je n'en suis pas si sûr...J'ai l'impression que la sorcière surveille la moindre de mes mouvements. Et ca me fait peur...
- Arrête de te faire du souci, J'en suis sûr que tu vas bien t'entendre avec ce prince. Et oublie cette sorcière elle te torture l'esprit pour rien, ce nest que ton imagination.
- Si tu le dis...
Je me mets devant les larges fenêtres de ma chambre, observant avec attention la cour impatiente de voir ce fameux prince. On m'a dit qu'il devait arriver dans la journée, j'ignore quand. Et ce n'est pas tant precis, il pourrait arriver tres tard, voir dans la nuit.
Je remarque que Mérie m'a laissée seule, elle a compris que j'avais besoin d'air. Une dizaine de minutes plus tard, elle finit par venir, elle laisse échapper un soupir à ma vue.
- Tu devrais te changer les idées, Sakura. Si tu continues à rester figés devant la fenêtre dès que tu l'as vu, tu vas te mettre à paniquer. Je te connais. Qu'en penses-tu d'aller peindre un peu? me demande-t-elle
Je me retourne vers elle, le sourire au coin des lèvres. Peindre ne peut que me faire du bien, surtout que Mérie est devenu mon modèle depuis peu. Je lui demande de s'asseoir sur le rebord de ma fenêtre et me met face à elle, armée de mes pinceaux et de ma toile.
J'adore vraiment le point de vue que j'ai sur elle, le soleil reflète dans ses longs cheveux blonds, soulevé par le souffle du vent, éclairant son visage épuisé, ressortir les imperfections de sa peau. L'ombre de ses arcades fait ressortir ses yeux gris de manière si... irréel ! Sa robe droite, efface ses pieds laissant à peine visible ses cuisses et ses genoux. Moulant sa forte poitrine et toutes ses autres formes.
Elle reste immobile durant plus de deux heures, mais au lieu de la peindre comme à mon habitude. Je la dessine à l'aide d'un bout de charbon que j'ai récupéré dans la cheminée. Jusqu'à ce qu'on frappe à ma porte. C'est le jeune homme que mon amie aime et que j'ai appris plus tard qu'il s'appelle Vincent, un jeune français. Il est venu nous prévenir que le prince de Merville était arrivé. L'angoisse que j'ai eu plus tôt revient aussitôt à la charge, mes mains se mirent à trembler.
Mérie descend de la fenêtre me rejoindre et me prend la main, puis elle me tire hors de la pièce. Suivie de Vincent. J'avance tel un automate, me laissant guider par mon amie. Nous nous arrêtons face à la porte du salon où l'on m'attend . Pour me soutenir Mérie me prend dans ses bras puis s'éloigne me laissant seule face à mon destin.
Je prends une longue inspiration et j'entre dans la pièce. Mon père est présent dans la pièce en train de parler avec un jeune homme. Qui à première vue semble plus vieux que 19 ans. Il fait quasiment la même taille que mon père, qui fait déjà une bonne tête de plus que moi. Il a le teint mat, peut être dû au climat de son royaume. Il a les cheveux bruns foncés mi- court en bataille. Il porte une drôle de tenue, trop grande pour lui couleur crème, un peu sali à cause du voyage. Un long morceau de dentelle crème sur chaque manche cachant ses mains. Un pantalon très ample plus foncé que son haut. Il a aussi une grosse ceinture où est accrochée une épée. Il a la taille fine et non pas la carrure d'un combattant, mais plus d'un danseur. Après tout ce n'est qu'une impression, je pourrai me tromper.
Le jeune homme tourne la tête vers moi, son regard est plutôt déstabilisant. Ses pupilles sont bleu très clair, quasiment blanc. Sa lui donne un air mystérieux. Mais son regard m'est indéchiffrable comme inexeprimable.
Mon père vient à ma rencontre pour me ramener près du prince, vu que je suis restée bloquée à l'entrée. Puis il pose ses mains sur mes épaules, devant le prince, le sourire au coin des lèvres. Tout en regardant ce prince dont j'ignore toujours le nom.
- Voici ma fille, dit mon père, Sakura Tsukiyo.
En guise de réponse, le prince me prend la main et me dépose un baiser sur le revers. Je suis surprise sur le coup car je ne suis pas habituée a toute ces manières. Mais c'est surtout le regard qu'il m'a lancé, que je ne saurai décrire.
- Enchanté, dit-il avec un accent anglais. Mon nom est Noran, Prince de Merville. Je suis heureux de faire enfin votre rencontre, après ce long voyage interminable. J'avais hâte d'arriver ici !
Après avoir radoter il lâche enfin ma main. Je viens de le rencontrer et je ne l'apprécie pas tellement... J'ai du mal avec les formalités mais je m'efforce de répondre:
- J'avais hâte aussi de faire votre rencontre. Vous devez être épuisé après ce long voyage.
- La joie de vous voir après tant d'impatience m'a fait oublier toute fatigue.
Qu'il est accablant, je trouve qu'il en fait trop. Je vais avoir du mal à le supporter...
- Je pense que vous avez beaucoup à vous raconter ! s'exclame mon père. Je vais donc vous laisser.
Puis il part sans se retourner vers nous, il n'a donc pas pu voir que je le suppliais du regard de rester. Je ne veux pas qu'il me laisse seule avec ce type. J'invite tout de même Noran à s'asseoir sur les sofas. Je m'installe face à lui mais il ne me lâche pas du regard, me mettant mal à l'aise.
- Avant de commencer à parler de quoi que ce soit, commence t-il, j'ai du mal avec les formalités. Pouvons-nous nous tutoyer et nous appeler par nos prénoms?
- J'ai moi aussi du mal à vouvoyer, ça me va! Car j'ai toujours l'impression que ça me vieillit !
- Je pense la même chose.
- De quoi vou... veux -tu parler?
- Je me permet d'être curieux. J'aimerais en savoir un peu plus sur ta malédiction. Sauf si ça te dérange, on peut parler d'autre chose !
- Ça ne me dérange pas, mais... Tout ce que je sais c'est qu'une sorcière m'a maudite le jour de ma naissance et a tué ma mère ce jour-là.
- Tu ne sais donc pas plus?
- Non malheureusement, un grand mystère! Mon père a dû te parler de Begin's dan mais je ne sais rien de Merville, peux- tu m'en parler?
- Bien sûr ! S'enthousiaste t-il. Notre royaume, depuis des siècles combat des créatures qui s'attaquent aux humains. Nous sommes devenus depuis 100 ans allié de quelques sorciers. Nous avons chasser des dragons de leur village sans savoir que c'était des sorciers. Ma sœur ainée, Elva, est devenue reine depuis la disparition de notre mère il y a 10 ans. Elle s'est mariée à un conte de je sais plus d'où, qui est mort y a 4 ans.
- As-tu d'autres frères et sœurs? demandai -je
- Oui un frère plus jeune que moi de quelques années. Mais lorsqu'il eu quatre ans, il a été maudit. Pour la sécurité du royaume ma mère s'en est débarrassé, d'une facon que j'ignore.
- Est-il encore en vie?
- Oui je l'ai revu y a 3 ans, je le reconnaîtrai entre mille. Il ignore que je suis son frère et je n'ai aucun droit d'aller lui dire. Règle imposée par ma mère que je continue de respecter.
- Je suis désolé pour toi...
- Tu n'as pas à l'être, me coupe t-il. Des créatures s'attaquent souvent aux humains, comme toi. Le rôle de mon royaume et d'autres, est de protéger les humains des créatures malveillantes. J'aimerais parler plus longtemps avec toi, mais je suis épuisé par le voyage ! Je resterai ici jusqu'à la fin de la semaine après je retournerai chez moi. Voudrais- tu m'accompagner ?
- Je... je ne sais pas, je dois en parler à mon père...
- Je lui en ai parlé, il est d'accord. C'est selon tes envies. Tu n'a jamais quitté ce royaume, c'est l'occasion, non?
Il attend ma réponse et me fixe avec ses yeux bleus, un peu déstabilisant par leur couleur. Finalement il est gentil, il était peut être juste impressionner par mon père et se montrer du mieux qu'il peut. Je l'ai jugé trop rapidement, mais suis-je déçu de ne pas avoir vu l'homme dans le miroir ?
- J'ai toujours eu envie de voir le monde extérieur, alors je ne peux pas refuser ! Mentis-je.
- Très bien! Merville n'est pas aussi beau qu'ici, mais je suis sûr que tu vas t'y plaire !
Il se lève et je l'imite. Il me prend à nouveau la main et m'embrasse la main tout en relevant la tête vers moi.
- Je n'ai pas osé te le dire, dit-il en se redressant. Mais les rumeurs sur ta beauté n'est rien à côté de la réalité. Tu es tellement belle.
Mes joues se mettent à chauffer devant son compliment...
Les apparences sont trompeuses Sakura
Je fais de mon mieux pour cacher mon trouble, j'ai entendu à nouveau sa voix. Je salue une dernière fois Noran et je file à ma tour. Où Mérie m'attend, elle est sur le sofa en train de dessiner. A ma vue elle s'empresse de tout cacher, car en temps normal elle n'a pas le droit de toucher mes affaires. Je ne peux m'empêcher de lui sourire.
- Tu peux continuer ce que tu faisais, lui dis-je. Tout ce qui se trouve ici tu peux t'en servir sans mon autorisation.
- Merci Sakura, je ne sais pas lire donc je ne toucherai pas à tes livres.
- Je t'apprendrai !
- Cela ne me serait d'aucune utilité, merci quand même. Mais arrête de tourner autour du pot, parle-moi du prince !
Je soupire un coup, mais sauvée par le gong, sa dirigeante l'appelle en bas de l'escalier. Elle s'excuse et part en courant dans les escaliers, me laissant à nouveau seule. Je m'assois un peu sur le rebord de ma fenêtre face à l'au-delà, puis me décide à aller dans ma chambre. Alors que j'allais m'écrouler sur mon lit, je remarque que le soleil se reflète dans le miroir de la coiffeuse. Je me lève et ferme les rideaux pour pouvoir me reposer tranquillement.
Mais je remarque en m'asseyant sur mon lit deux yeux bleus me fixer. Inconsciemment je me lève et m'installe devant la coiffeuse. Et l'apparence de l'homme apparu peu à peu. Etrangement je n'ai pas si peur, malgré son regard de marbre. Ce regard m'est presque familier, ses yeux bleu émeraude ne me laisse pas indifférente. Puis soudain il s'anime et pose sa main contre le miroir, comme prisonnier. Instinctivement je pose ma main sur la sienne. J'arrive à ressentir sa chaleur à travers la vitre... Je n'arrive plus à détacher mon regard du sien, j'ai l'impression que le temps s'est arrêté.
La porte s'ouvre d'un seul coup et le reflet de l'homme disparu. Je me tourne peu à peu pour voir Mérie, surprise de me retrouver dans le noir. Elle se dirige vers les rideaux et les ouvre en grand et m'éblouit. Je n'ai pas pris garde que je pleurai. Elle vient s'asseoir à côté de moi et me frotte le dos avec sa main.
- Pourquoi pleure-tu Sakura? me demande-t-elle inquiète.
- Ce n'est rien, répondis-je. Je relâche juste la pression accumulée depuis ce matin.
- Alors pourquoi était tu dans le noir?
- Je pensais m'allonger un peu mais j'avais oublié de me démaquiller c'est là que j'ai craqué.
- J'ai rencontré le prince, j'ai dû lui préparer sa chambre. Il est vraiment charmant ! s'exclame t elle
- Je ne suis pas si sûre, il ne doit pas être aussi charmant qu'on l'imagine... C'est un peu trop beau pour être vrai. Tu ne trouves pas ?
- Tu recommences! Ne soit pas si negative. Ce prince est parfait pour toi! Fait plaisir à ton père au moins, il s'est donné beaucoup de mal pour toi. Il est allé le chercher à l'autre bout du monde !
- Justement en parlant du bout du monde, il veut me montrer son royaume. Tu voudrais venir?
- Je n'aime pas voyager mais rien que pour toi je viendrai !
- Merci Mérie que ferai je sans toi?
- Pas grand chose! se moque-t-elle. Je vais te préparer un bon bain, attends-moi là.
Aussitôt dit, aussitôt fait, elle revient rapidement vers moi et m'aide à me mettre debout. C'est dernier jour je suis plutôt épuisé, mon esprit et mon corps ont du mal à suivre ce nouveau rythme de vie. Mérie m'aide à me déshabiller, sans aucune gène et m'aide à m'installer dans le bain. Elle reste à mes côtés, le regard dans le vide puis finit par lever les yeux vers moi.
- Je crois que tu me cache quelque chose, me dit-elle. Aimes- tu déjà quelqu'un ?
Je lui fais signe que non mais l'image de l'homme réapparaît dans mon esprit, je dois lui en parler... Elle le voit bien que je lui mens, alors qu'elle se lève pour partir, je la retiens par le bras.
- Attends, je dois te parler de quelque chose, lui dis-je.
Elle tire une chaise et s'assoit près de moi, attentive à ce que je vais lui révéler.
- Ne me prend pas pour une folle. Depuis que père m'a enfin considéré comme sa fille et que tu es devenue mon amie. Lorsque je me trouve seule dans une pièce. Un homme aux yeux émeraudes apparaît dans mes miroirs. Comme le jour où j'ai crié et que tu es venue me voir, j'ai eu si peur... Mais tout à l'heure il est apparu, et je n'avais plus peur... Je suis incapable de te décrire ce que j'ai ressentis quand je l'ai vu.
- Prend garde, c'est peut être de la sorcellerie qui t'attire vers le mal. J'en ai déjà entendu parler. Il faut que tu en parles à ton père.
- Imagine... si ce sorcier m'attaque lorsque je vais me rendre à Merville.
- Impossible, ce sont des alliés, car les Mervilliens chassent des dragons. Je crois qu'on les appelle comme cela, mais bref.
- Il n'y a pas que le reflet de l'homme, il y aussi une voix. Par exemple, elle m'a dit lors de ma rencontre avec le prince: "les apparences sont trompeuses, Sakura." Je ne suis pas tellement rassurée.
- Un sorcier sans aucun doute! Tu dois en parler au roi! Veux-tu que je le prévienne à ta place?
J'hoche la tête, rassurée que mon amie me soutienne. Elle me fait un petit coup amical sur l'épaule et sort de la pièce. Je reste longtemps dans l'eau puis me décide a sortir me sécher et j'enfile ma chemise de nuit. J'ouvre la fenêtre et sort sur le balcon. La nuit est déjà tombée. L'idée que l'homme soit un sorcier ne m'as jamais traversé l'esprit. Même dans ma propre demeure, je ne me suis jamais senti en danger. Pourtant Konō m'avais dit que c'était une femme et non un homme.
Je n'aurai jamais dû penser à lui, la tristesse m'envahit. Cela fait depuis plus d'un mois qu'il est parti et je n'ai toujours pas accepté son départ. Pour tenter de l'oublier je rentre, ferme la fenêtre et les volets, puis je m'allonge sous mes couettes. Mais le sommeil me fuit complètement. Je sors de ma chambre et me dirige vers le jardin privé du château. C'est rare que je m'y rende, c'est un bout de verdure entre quatre murs, il n'y a que deux chemins pour y accéder. Il n'y a qu'une fontaine au centre de la cour et deux bancs de chaque côté. Il y a tout de même deux petits chemins pour ne pas marcher sur l'herbe. Sans oublier les roses, qui sont les fleurs préférées de mon père.
Je m'assois sur l'un des bancs, observant les étoiles. Je ramène mes genoux contre moi car il ne fait pas tellement chaud. J'entends quelqu'un approcher mais je ne réagis pas occupé à observer les étoiles.
- Tu ne dors pas, princesse?
Je me tourne vers l'arrivant qui vient de derrière moi et je découvre à ma grande surprise Noran. Il est vêtu d'une longue chemise blanche et un simple pantacourt gris, pied nu. Le sommeil doit le fuir également malgré le voyage. Je retourne à mon occupation et il vient s'asseoir à côté de moi.
- J'ai entendu entre deux portes l'histoire du sorcier qui te harcèle, continua t-il.
- Ce n'est rien, dis-je aussitôt, si ça se trouve c'est mon imagination qui me joue des tours!
- Vaux mieux prévenir que guérir. En tout cas, si tu as besoin d'une quelconque protection, je suis là. Je n'ai jamais eu peur des sorciers.
Ses paroles m'ont profondément touchée. Il n'est peut être pas ce que j'imaginais de lui.
Prends garde, tu connais moins tes alliés que tes ennemis.
Encore sa voix, je me prends aussitôt la tête entre mes mains, cachant mes oreilles. Oubliant la présence du Prince. Celui-ci, inquiet, pose sa main sur mon épaule.
- Tout va bien, Sakura? me demande-t-il.
Je relève les yeux vers lui, les yeux humides. Etrangement j'ai envie de me confier à lui.
- Le... le sorcier... m'a parlé à nouveau, bafouillais-je.
- Qu'est ce qu'il t'a dit?
Je lui répète mot pour mot ce que ma dit la voix. Noran fronce les sourcils sur le coup, il se demande pourquoi sûrement. Plus fort que moi les larmes que j'essaye de retenir se mettent a couler sur mes joues. Prise au dépourvue, Noran m'attire à lui et me prends dans ses bras. Mon cœur bat fort, j'eu peur qu'il sorte de ma cage thoracique à son étreinte. Je remarque qu'il tente de retenir des tremblements.
- Pourquoi tremble tu? demandai-je.
- Il ne fait pas tellement chaud, j'ai encore du mal avec le climat de chez toi.
Il me relâche tout en gardant ses mains gelées sur mes épaules.
- Nous devons nous coucher, continua t-il. Il se fait tard. Si jamais le sorcier vient à te faire du mal, crie, j'accourrai.
Je suis de plus en plus touchée par ses remarques. Il est peut être charmant comme Mérie a dit, mais je ne crois plus aux contes de fées. Un peu cliché ces Princesses qui attendent leurs princes, elles sont si ignorantes, car le prince parfait n'existe pas.
Noran m'aide à me relever, me baise la main puis nous partons chacun de notre côté, dans nos chambres respectives. Je m'endormis avec le sourire aux coins des lèvres soulagée de cette rencontre.
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