Parole de l'Angevert, Conte Deuxième
Le voici né. Des Basses-Terres il s'élève jusqu'aux Divins, pour sauver les mortels.
Le voici amour. Guide des indignes, des blasphémateurs, il offre sa Destinée aux âmes perdues.
Le voici grandeur. Le suivent avec raison Couronne, Familles et Armées.
Le voici immortalité. De son Ère infinie il reste seul maître, protégé des murs de ses divins ancêtres.
Mais le voici corrompu.
De ceux qu'il protège, les prières sont rongées par les maux. Crainte, maladie, désespoir, le Sauveur ne sait se prémunir lui-même de la folie des mortels.
Le voici parti. Ainsi s'achève la grande Ère de
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