Envie de vengeance
Nous avions marché à peu près toute la journée et nous arrivions à proximité du village . Comme tout le monde me croyait mort, ce serait plus facile de passé inaperçu . Je mis une cape sur mes épaules et remontai ma capuche . Gorn s'arrêta .
« - Je te souhaite bonne chance . J'espère que tu retrouveras ton capitaine et tes amis .
- Merci pour tout . Au revoir, Gorn .
- Au revoir, Zoro .
Je le regardai une dernière fois dans les yeux, puis je me détournai, et continuai ma route . Arrivé au village, au marché qui avait lieu ce jour-ci, je me renseignai auprès d'une vendeuse de poissons .
« - Excusez-moi, madame, pourriez-vous m'indiquer le chemin vers l'océan ?
- Il faudrait que vous vous rendiez vers la ville d'Oréo . Mais il faut au moins deux semaines pour arriver là-bas !
- Ce n'est pas un problème . C'est vers où ?
- Il suffit de suivre le chemin là, dit-elle en me le désignant, il mène directement à Oréo en passant par quelques autres villages .
- Merci ...
Je me mis en route après avoir acheter de quoi manger pour une journée . Si ça ne suffisait pas, je pourrais toujours chasser . J'avançais tranquillement, tout en ressentant une sorte de malaise . « Oréo » j'avais déjà entendu le nom de cette ville . Et puis ces montagnes me paraissaient familières . J'avançais toute la journée en essayant de me rappeler d'où et quand j'avais entendu parler de cette ville et ces montagnes . Malheureusement, je ne connaissais même pas le nom de cette île .
La nuit commençai à tomber . Je fit un feu tout en mangeant ce que j'avais acheter ce matin . Je m'endormis sous ma cape .
Le lendemain, je continuai mon chemin . Aux alentours de midi, je distinguais un village . Plus je m'approchai, plus un malaise s'emparait de moi . Mon estomac se nouait, je ne savais pour quelle raison .
Puis je m'arrêtai dès que je reconnus cet endroit . Mon village natal . Là où j'étais né et avais vécu avant de vivre à East Blue . Je détestais cet endroit . Et les souvenirs que j'en avais . Mais ce que j' haïssais le plus, c'était mon père .
Je n'avais qu'une envie : m'enfuir le plus loin d'ici . Mais je refoulais ce sentiment . Je n'étais plus un gosse, je ferais face une dernière fois à mes souvenirs . Je pourrais me venger . Cette idée me plaisait, et j'espérais vraiment que mon père soit là, malgré le fait qu'il était très occupé à la Marine où il occupait un haut poste .
J'aimerais bien revoir Lark, également . Je n'ai jamais apprécié mon crétin de demi-frère .
Je me décidai enfin à avancer vers le village . J'entendis des voix . Non, c'était des cris ! J'accélérai le pas, curieux de savoir ce qui se passait .
Et là, je vis tout ses habitants, regroupés sur la place du village . Devant, des hommes armés qui n'avait pas l'air très sympathique . À l'évidence, c'était des brigands . Personne ne me remarquait . Je me fondis dans la foule, mon visage caché par ma capuche . Les malfaiteurs s'approchaient lentement, sûr d'eux, mettant bien en évidences leurs armes . Un sourire au lèvre, celui qui semblait être leur chef, prit parole :
« - Mes très chers amis . Moi et mes hommes, on vous emprunterait bien un peu de vos provisions et vôtre argent . Si vous ne résistez pas, tout se passera très bien, dit il le ton mielleux .
- Mais nous avons besoins de nôtre argent et de nos vivres !, protestèrent les plus courageux .
- Eh bien il faudra vous en passer !
- Non ! Ne lui donnez rien, cria une jeune fille que je reconnus tout de suite : Sahanis, nous ne pourrons plus survivre si on lui donne ce qu'il veut ! »
Sahanis était l'une des rares personnes que j'appréciais dans ce village . Je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose . Le chef des brigands s'approcha d'elle, furieux, en levant son fusil . Je vis son doigt appuyer lentement sur la détente . Je me précipitai devant elle à pleine vitesse, et coupai la balle en deux .
Personne ne bougeait, personne ne parlait .
Pendant mon action, ma capuche était tombée, dévoilant mon visage . Une fraction de seconde plus tard je lançai une attaque qui anéantit les brigands . Seul leur meneur était encore debout il bredouilla mon nom, puis s'effondra sur le sol .
Les habitants du village me regardaient bouche bée . Ils m'avaient reconnu .
« - Zoro ?! C'est toi ?, demanda alors Sahanis,
- ...ouais . »
J'étais assez perturbé . Maintenant que je les avais sauvés, il serai bête de me venger sur eux . Je laissais mon regard glisser sur ces visage familiers . Je m'arrêtai sur Lark et sa bande . Ils me regardaient aussi surpris que furieux . Puis je leur adressai un grand sourir . J'entendis des bruits de pas derrière moi . Puis une voix rauque retentit .
« - Ça faisait longtemps, Zoro, n'est-ce pas ? »
Je n'eu pas besoin de me retourner pour voir qui c'était :
Mon père .
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