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dix-neuvième

À la simple idée de se rendre au lycée aujourd'hui, la bleutée ressentait des noeuds dans l'estomac.

Debout face à cette porte en bois, ses mains étaient moites et celle libre glissait inlassablement sur sa jupe grise sans tache ni plis, parfaitement repassé tandis que celle de droite humidifiait le manche de sa bequille.

— Levy ? Pourquoi tu es toujours là ? demanda son père, la remarquant au pas de la porte.

— J'y vais bientôt, souffla-t-elle.

Elle déposa sa main sur le poignet de la porte mais le sac accrocher à son épaule – contenant son repas, tomba à cause d'un trop plein d'angoisse.

Monsieur Mcgarden s'approcha et l'aida à le remettre en place en maugréant un faible ''fait attention'' à l'intention de sa fille

— Merci.

— Passe une bonne journée, souhaita-t-il, déposant un baiser sur le coin de son front.

Elle acquiesça en hochant la tête, pourtant, sa journée allait être loin d'être bonne. Peut-être aurait-elle dû simuler un malaise pour rester clouer au lit et y échapper.

— Papa ?

— Oui ?

— C'est obligé que... Hum... Que j'y aille aujourd'hui ? demanda-t-elle avec apprehension.

Son père la regarda perplexe et elle n'osa soutenir le regard de ce dernier, plissant sa jupe dans sa paume de main gauche.

— Tu veux... Manquer une journée de cours ? demanda-t-il confus. Ça ne te ressemble pas.

— Je demandais comme ça, haha, rit-elle faussement. J'y vais.

La bleutée s'empressa de sortir et elle partit prendre son bus d'un coeur serré.

Elle voulait s'enfuir.

* *

Devant la porte de sa salle de classe, Levy avala difficilement sa salive. Qu'est-ce que Bickslow prévoyait de lui faire aujourd'hui ? Elle n'avait pas dormi de la nuit, effrayée.


C'était comme un cauchemar.

Après s'être armée de courage, elle ouvrit doucement la porte avant d'entrer à l'intérieur.

Quelques regards se tournèrent vers elle – attirés par la porte qui venait de s'ouvrir – mais le sien n'était attirée que sur son bureau qu'elle s'impatientait de rejoindre.

Déjà sur place, elle rangea son sac ainsi que sa béquille contre la fenêtre et la main sur la poitrine, elle se rejouit de l'absence de Bickslow pour le moment. Ça lui donnait quelques temps de répit.

Sa tête rencontra sa table et elle ferma les yeux s'octroyant quelques minutes de repos ayant passé une nuit très agitée, à moitié eveillée.

A peine retrouva-t-elle un minimum de paix interieur qu'une grande main souleva sa tête en tirant fortement ses cheveux vers l'arrière, la faisant grimacer.

— Tu te crois dans une auberge ou quoi ? Ou t'étais occupée toute la nuit à jouer les p*tes

D'un oeil à moitié ouvert – De part la douleur, elle pût voir qu'il s'agissait bel et bien de celui qu'elle redoutait tant.

Il se mit à rire de sa propre raillerie ainsi que ceux autour qui les écoutaient.

La bleutée baissa la tête. Elle voulait tout simplement que ce cauchemar prenne fin.

Bickslow délaissa ses cheveux et releva son visage en appuyant sur ses joues.

Il exerçait une si forte pression qu'elle avait mal au mâchoire.

— Qu'est-ce que je peux bien faire de toi aujourd'hui ? se demanda-t-il, plongeant ses iris vert dans les yeux de Levy.

Les trouvants paralysantes, celle-ci ferma les siens et le garçon fit un sourire, accentuant encore plus la force sur ses bajoues qu'elle en gémit de douleur.

Quand il la relâcha, elle porta directement ses mains à ses joues qui étaient toutes douloureuses et sûrement rougies et marquées tant elle avait la peau fragile.

— Bref je verrai bien mais pour le moment j'ai pas envie de voir ta sale tronche, va voir ailleurs.

— On... On va bientôt sonné, bégaya-t-elle, la voix à peine inaudible et tremblante.

— Me fait pas répéter, dégage de là.

La jeune fille resta silencieuse et prit sa bequille pour sortir de la classe, deux perles de larmes coincées dans ses yeux.

Personne, personne ne prenait sa défense, pensa-t-elle, abattue.

Elle referma la porte de la classe presque avec brusquerie, le cœur amer et à vrai à dire, elle ne savait plus sur quelle émotion danser.

Jet serra les poings après toute cette scène. Il n'avait pas osé la défendre. C'était vraiment lâche de sa part.

Quand il s'agissait de Bickslow, tous savaient bien qu'il ne fallait jamais être sur sa ligne de mire.

Elle avait raison, il n'était pas digne de l'approcher et encore moins prétendre l'aimer. Toutefois, il sortit de la classe à son tour. Au moins il pouvait aller la consoler.

*

Gajeel étouffa un bâillement en traversant les couloirs du lycée. C'était une veritable torture de se réveiller chaque matin pour venir suivre des cours qui lui était d'aucun intérêt.

Il rangea une de ses mains dans sa poche et en levant les yeux, il aperçut Levy trainant lentement le pas, aidée de sa béquille dans les couloirs, la tête baissée.

Il n'avait pas cessé de penser à ce qu'elle n'avait pu lui dire hier, et il constatait qu'il se prenait vraiment trop la tête avec cette fille depuis peu.

Quand celle-ci leva les yeux, elle les baissa directement à la vue de Gajeel et déjà tout près de lui, elle le traversa sans un regard.

D'habitude elle n'était pas comme ça, elle prenait souvent la peine de le saluer – Malgré qu'il l'ignorait des fois – ou même de lui faire un de ses sourires qui le pertubait. Sans doute était-elle encore gênée de son geste d'hier.

Gajeel s'arrêta, se retourna et attrapa le bras de Levy qui n'avait pas encore fait une dizaine de pas loin de lui.

— S'il te plait, lâche moi, murmura-t-elle.

— C'est bon écoute, ce qui c'est passé hier est sans aucune importance.

Le fait qu'elle ai pleuré dans ses bras était sans aucune importance ? Il s'en fichait de la douleur qu'elle avait ressenti sur le moment ?

— T'as pas à être gênée, ajouta-t-il.

La bleutée délogea son bras qu'il ne tenait pas avec force pour continuer sa route et son silence vexa Gajeel.

Il se mit donc en travers son chemin.

— Bon sang dit quelque chose, t'as quoi ?

Levy leva enfin les yeux vers lui et il tressaillit en voyant le fond de son regard triste. C'était encore pire qu'hier.

Il fronça les sourcils et leva droit le visage de la bleutée vers lui de son index.

— C'est quoi ces marques ? Qui t'as fait ça ? demanda-t-il.

La bleutée toucha sa joue et fit un pas en arrière.

— C'est... C'est rien, répondit-elle, détournant le regard.

Il attrapa son bras et la força à le regarder.

Il ne devrait pas insister si elle ne voulait rien lui dire, c'était son problème après tout mais il n'arrivait tout simplement pas à ignorer cette fille parce qu'il ne désirait pas qu'elle vive une situation pareille - voir pire - qu'il avait vécu.

— Qui t'as fait ça ?

La bouche de Levy s'ouvrit mais aucun son n'en sortit.

Gajeel soupira et lui relâcha le bras. Si elle ne voulait rien lui dire c'était son choix après tout.

Cette dernière effleura son bras droit de haut en bas à l'aide de l'autre avant d'émettre un maigre son.

— C'est Bickslow, souffla-t-elle.

D'abord surpris de cette réponse soudaine, il en posa une autre.

— Qu'est-ce qu'il t'a fait d'autre ?

— Pour... Pourquoi tu demandes ? Tu ne peux rien changer.

Gajeel grimaça. Elle ne connaissait vraiment rien de lui on dirait.

— Essaye juste de répondre.

— Ça remonte plus loin mais hier...

Il l'écouta attentivement et un rictus apparut sur son visage. Il savait à quel point Bickslow était un vrai malade.

— Va à l'infirmerie.

— C'est pas la peine, rétorqua-t-elle.

— Je peux t'amener de force si tu veux.

Ce n'était pas une demande, son ton était sec, tranchant et induscutable.

La jeune fille resta silencieuse un moment avant de prendre la route pour l'infirmerie. C'était mieux que d'errer sans but.

Quant à Gajeel, il reprit son chemin les mains dans les poches jusqu'à sa salle de classe après avoir perdu Levy de vue. Il poussa la porte et son regard fut directement attiré au fond de la pièce, sur le siege vide de sa voisine.

Gajeel s'avança tout doucement et déposa son sac à table puis détaillant la classe des yeux, il s'élança entre les couloirs avant de s'arrêter à une place précise.

L'attention de Bickslow et compagnie furent attirés vers lui. Tous se demandèrent ce qu'il leur voulait pour qu'il affiche une expression aussi froide.

— T'as fais quoi à Levy ? demanda-t-il directement à Bickslow.

Ce dernier haussa les épaules et surtout plus que surpris que Redfox évoque cette fille.

— Tu veux dire pied en carton ?

Ses amis se mirent à rire ce qui irrita Gajeel.

En plus ils trouvaient cela drôle.

— Elle doit être en train de pleurnicher en criant à sa mère, rit Bickslow.

Gajeel tiqua et sourcilla à sa phrase.

<< J'ai fais un accident de voiture au mileu du premier mois de vacance [...] Surtout que j'ai... J'ai perdu ma mère dans ce même accident. >>

— Bordel de merde. Sa mère est morte sale fils de putee, grinça-t-il entre ses dents.

Outré, il renversa violemment à l'aide de son pied la table de Bickslow sur lequel il était assis. Ce dernier se retrouva au sol et ceux autour crurent bon de s'éloigner.

Alerté par le grand bruit, toute la salle de classe se mirent à observer la scène et de grand murmures s'élevèrent par le questionnement des élèves.

– Qu'est-ce qui se passe ?

J'en sais rien, y'a Redfox qui vient de renverser une table.

Me dites pas qu'il recommence...

Faut croire que oui.

— Bordel, tu fous quoi ? s'écria Bickslow, essayant de se relever.

Ce que, Gajeel l'en empêcha et lui écrasa les doigts de la main droite.

Bickslow étouffa sa douleur en se mordillant la lèvre alors que le talon de la tenis de Gajeel s'était abattit avec force sur ses phalanges.

— Arh, gémit-il.

— T'as-fais-quoi-à-Levy ? redemanda-t-il tout lentement.

Bickslow écarquilla les yeux, le son de la voix était différente, elle était menaçante.

Pourquoi il réagissait ainsi ? Elle était quoi pour lui ? Il ne les avait jamais vu ensemble d'abord.

— J'ai rien fais à cette fille, fou moi la paix.

Gajeel accentua encore plus la pression sur sa main et Bickslow coinca son cris dans sa gorge.

— C'était... C'était pour plaisanter, bégaya-t-il.

— Et maintenant ça t'amuse ?

— Bon sang, je faisais juste ce qu'on m'a demandé.

— Qui ?

— C'est Lucy, Lucy et Cana, s'empressa t'il de répondre. Maintenant dégage ton pied.

À l'évocation de leurs noms, celles-ci pâlirent.

— C'est bon Redfox laisse le, supplièrent les autres.

Juste un coup d'œil de sa part leur fire se tairent.

— Demande ça plus gentiment, ordanna Gajeel.

Bickslow avait l'impression qu'on lui rendait le sort qu'il avait fait subir à cette béquilleuse.

L'humilier devant toute la salle de classe.

Voyant qu'il opposait résistance, il tourna son talon sur ses doigts et ses phalanges se craquèrent.

— S'il te plait, cria finalement Bickslow, rouge de douleur.

Gajeel fit un sourire satisfait et lorsqu'il changea de direction, il se dirigeaient vers les principales concernés.

Les deux filles déglutirent et Natsu comme Grey se mirent devant elles comme pour les protéger.

— Gajeel, qu'est-ce que tu veux faire ? l'interrompit Juvia, se mettant en travers son chemin.

— C'est bon ok, j'aime pas m'en prendre aux filles, mais si elles essaye encore quelque chose contre Levy, j'vais pas me gêner, ménaça-t-il.

Il se détourna finalement d'eux ignorant les regards provoquants des garçons, se redirigeant vers Bickslow qui grimaça à sa vue, tenant sa main droite dans sa paume gauche.

En voyant sa main dans un sale état, il en fut fière. C'était bien avec celle là qu'il avait marqué le visage de Levy.

Ce n'était que ce qu'il méritait.

— T'as qu'à jouer au plus malin et c'est ta jambe que je brise prochainement. Je pense que tu seras très bien en béquille.

— Espèce de ***, siffla Bickslow entre ses dents.

Gajeel prit la route pour sortir de la salle de classe et les élèves qui étaient depuis lors silencieux, se mirent discuter de cet événement inantendu.

Il fou les jettons.

On dirait enfin qu'il s'est <<réveillé >>.

Sa sérénité était trop beau pour être vrai, Gajeel Redfox est de retour ''

T'as vu ce qu'il a fait a Bickslow ? C'est sur que personne n'oserait plus s'approcher de l'handicapée.

Haha, fait gaffe à comment tu l'appeles, il a menacé Bickslow de lui briser les jambes juste parce qu'il se moquait de son handicap.

Très drôle.

Ouais mais quand même, Bickslow abusait un peu.

Tout le monde laissait un petit commentaire entre-eux, certains en était bouleversés, choqués d'autres en rigolaient et pour le reste, ils étaient juste impassible.

— Il n'était pas obligé d'en faire autant, soupira Grey.

— Lucy ça va ? s'enquérit Natsu.

— O-oui, mais j'ai tellement eu peur, souffla-t-elle, soulagée.

— Pourquoi il réagit comme ça la concernant ? On ne les ai jamais vu ensemble, s'interrogea Cana, interloquée par l'agissement de Gajeel.

— Je les ai aperçus une fois à la bibliothèque, répondit Mirajane.

— Parce que tête de métal traine dans des bibliothèques maintenant ? se moqua Natsu.

— Contrairement à toi, commença Grey.

— Tu me cherches ?

Erza s'empressa de les calmer avant qu'ils ne déclenchent une énième dispute.

— Vous n'aurez pas dû demander à Bickslow de s'en prendre à elle, blâma Mirajane.

— Tu ne vas pas la défendre quand même, s'outra la blonde. C'est elle qui ne nous a pas respecté en nous mettons hors du groupe.

— Mais c'est vous qui l'avez utilisé, elle n'a fait que se défendre, dit Juvia.

— Tu es satisfaite du fait que j'ai pas eu de note par sa faute ?

— Ce n'est pas ce que j'ai dis.

Jet qui était revenu en classe bien avant l'arrivé de Gajeel – l'ayant aperçu avec Levy dans les couloirs, alors il n'avait pu aller parler à la jeune fille – fixait la porte que venait de refermer Redfox.

Il était surpris et aigri. Ce qu'il n'avait pas osé faire, Redfox venait de l'accomplir, comme s'il écrasait une vulgaire mouche.

Le roux avait le coeur qui brûlait, il se demandait bien quelle était la relation qui les liait pour avoir une telle réaction.

..........

Avis ?

5 octobre

Marie

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