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12. A Harujion

JE n'avais jamais été aussi content de retrouver mon appartement. Ces deux jours de "vacances" m'avaient crevés.

Alors que je m'allongeais le plus doucement possible sur le lit, Juvia raccompagnait Erza à la porte de notre appartement. Cette dernière avait gentiment accepté de nous garder Frosh le temps de notre absence.

Alors que le dit chat arriva sur le lit pour se coller contre mon coup de soleil, pour mon plus grand malheur, j'entendis la voix d'Erza faiblir ce qui me força à écouter ce qu'elles racontaient.

-Jellal m'a recontacté pendant que vous n'étiez pas là.

-C'est vrai ? fit Juvia.

-Oui, j'ai été assez froide avec lui mais malgré ça, il m'a proposé de dîner ensemble un de ces jours. Il m'a dit qu'il voulait tout m'expliquer mais je sais pas trop si j'ai vraiment envie d'entendre la vérité. Je ne sais même pas si il va me la raconter comme il faut.

-Tu attends un conseil de ma part, n'est-ce pas ? demanda ma copine, connaissant déjà très bien la réponse d'Erza.

-Ca serait vraiment cool. Après je peux toujours aller voir Lucy mais, Jellal reste ton frère et vous vous voyez tous les mercredis donc je me suis dis que tu serai la mieux placée pour ...

-Tu devrais y aller, coupa Juvia.

Je levai les yeux aux ciel. Bien sûr que Juvia avait conseillé ça à Erza.

-Même si tu n'es plus amoureuse de lui, tu devrais écouter ce qu'il a dire. Et je peux t'assurer qu'en un regard, tu verras qu'il a changé. Il fait beaucoup d'efforts tu sais. Pas seulement avec moi, avec tout ceux qui l'entour.

Erza ne dit plus rien mais j'imaginai qu'elle avait secoué la tête avant de prendre Juvia dans ses bras et de la laisser enfin fermer la porte.

Alors que j'entendis les pas de Juvia se rapprocher de la porte, je me précipitai près de nos valises pour les ouvrir et prendre des habilles dans mes mains.

-Je sais que tu nous écoutais, fit Juvia.

Je tournai la tête vers ma copine qui était appuyée contre le cadre de la porte de notre chambre.

-Et moi je sais que c'est toi qui a poussé Jellal à téléphoner à Erza.

-Mmh, indirectement oui. Mais ça me faisait trop de peine de les voir loin l'un de l'autre comme ça. Ils étaient tellement amoureux avant ... tout ça.

Je me mis à paniquer. J'espère que Juvia n'a pas prit la mauvaise habitude de vouloir caser les gens entre eux sinon cela signifiait plus de plans organisés à la dernière minutes afin d'aider nos amis. Heureusement qu'on a pas beaucoup d'amis.

-Tu comptes vraiment défaire nos valises maintenant ? demanda-t-elle tout en se déshabillant devant moi.

-Tu as raison, fis-je en jetant ce que j'avais dans la main derrière moi. Ça peut attendre demain.

Je me jetai sur le lit près à câliner Juvia pour le reste de la soirée sauf que la réalité me frappa en plein visage quand les draps se frottèrent à ma peau.

-Putain ! m'écriais-je.

Ce fichu coup de soleil.

-Pauvre petit Gray, commença Juvia en s'avançant près de moi, nue avec un pot de crème dans la main. Je vais devoir m'occuper de toi ce soir.

Je ne pus que secouer la tête alors que mes yeux étaient fixés sur la déesse qui avançait devant. La nuit allait être longue.

***

DES que nous fûmes retournés en cours, nous eûmes beaucoup moins de temps ensemble. Mars passa à une vitesse affolante et Avril avait déjà commencé quand Juvia revient un mercredi soir avec une nouvelle. Je cherche encore comment qualifié cette nouvelle. Est-elle bonne ou mauvaise ?

-Gray ! s'exclama-t-elle une fois dans la cuisine.

Je levai la tête de mes papiers de cours pour croiser ses yeux bleus, inquiets.

-Juvia ... ?

-Mes parents veulent te rencontrer ! lâcha-t-elle d'une traite.

Le silence résonna juste après ça alors que j'essayai d'avaler ma salive.

-V ... Vraiment ?

Elle secoua la tête alors que ses doigts se tordaient dans tous les sens entre eux.

-Ils ... Ils ont d'un genre insisté ...

Je me sens mal tout d'un coup. Mais je respirai un grand coup avant de me lever et de mettre de l'eau à bouillir. Un thé me fera le plus grand bien.

Juvia s'assit et me laissa faire, comprenant que j'avais besoin de temps pour digérer. Pourquoi tant de drama, Gray ? Ce n'était pas comme je n'avais jamais pensé à ce moment. Non ce que je n'arrivai pas à croire était que la demande à me rencontrer venait des parents de Juvia. N'était-ce pas moi qui avait mit le feu au poudre avec Jellal et sa famille ?

Je posai deux tasses sur la table, m'assit, pris une gorgé de thé et poussai un soupire.

-Bien, commençai-je. Et quand est-ce qu'ils veulent qu'on se voit ? Avec les partiels qui arrivent, ...

-Justement, me coupa Juvia. Ils voudraient que ce soit le plus tôt possible. Et il faudrait qu'on leur donne une réponse rapidement car ils doivent réserver la table au restaurant.

-Au restaurant ? répétai-je les yeux écarquillés.

Juvia hocha la tête. Bon et bien va pour le restaurant. Je dois absolument penser à regarder mon compte bancaire.

Nous sortîmes nos téléphones portables et regardâmes nos emploi du temps pour choisir un jour où nous sommes tous les deux disponibles. Le jour décidé fût vendredi de la semaine prochaine. Cela me laissait plus de sept jours pour assimiler l'information.

-Pour le train ... commença Juvia.

-Pas la peine. Je vais demander à mon père si il peut me prêter la voiture. Je suis sûr que si je lui dis que c'est pour aller voir tes parents il acceptera, soupirai-je.

Je pouvais déjà l'entendre hurler à ma mère que j'avais un rendez-vous avec la famille Lockser.

On se leva et prit nos téléphones pour appeler nos parents respectifs. Comme j'avais prévu, mon père hurla dans le téléphone le nom de ma mère qui arriva à toute vitesse, suivit bien sûr de mon frère, Rogue. Pourquoi était-il tout le temps là quand j'appelle à la maison ?

-Pour la voiture, il n'y a pas de problème, mon grand, fit ma mère. Et j'espère que je n'ai pas à te rappeler les bonnes manières à table. Ne nous fait pas honte Gray Fullbuster.

-Tu peux compter sur moi maman, annonçai-je alors qu'un frisson longeait ma colonne vertébrale.

Quand j'eus fini avec mes parents, qui insistèrent pour que je passe le bonjour à Juvia, je retrouvai ma copine devant les fourneaux. Wahou ! Juvia cuisine. Elle doit être bien plus stressée qu'elle veut me le faire croire.

-Tu as le bonjour de mes parents et c'est réglé pour le transport.

-Les miens ont dit qu'ils étaient d'accord pour vendredi. Ils veulent qu'on y soit pour huit heures donc je pense qu'il faut qu'on parte d'ici au moins trois heures avant au cas où il y a quelque chose qui bloque la route à Magnolia ou à Harujion ou ...

-Hé ! fis-je en passant mes bras autour de sa taille et en fouillant mon visage dans ses cheveux à l'odeur de vanille. Tout va bien se passer et je serai parfait.

-Oh Gray, si seulement c'était toi qui m'inquiétais, tout aurait été normal mais non. C'est plus mes parents et Jellal au restaurant avec moi et toi qui m'inquiète.

Je sentis mon coeur s'emballer quand elle nous nomma tout les deux. On était dans la même équipe. Mais cela m'attrista bien vite.

-Mais tout se passe toujours bien quand vous vous voyez le mercredi, n'est-ce pas ? demandai-je en prenant un oignon et un couteau pour le découper en dés sur la planche en bois.

-Oui parce qu'on est chez le psy. Ca va être la première fois que l'on se voit tout les quatre dans un endroit public depuis qu'on a commencé nos séances.

Je vois. Ça va ! Pas de pression ! Qui essayais-je de trompé ? Mon ventre se contractait tellement j'étais tendu.

-Tu sais quoi, Juvia ? On va arrêter d'en parler parce que ça me stresse encore plus.

Ma copine se tourna d'un coup vers vers moi, surement pour s'excuser, et sans que l'on sache comment, elle m'envoya de la sauce tomate sur le visage.

-Oh mon dieu ! Gray ! Je suis désolée !

Alors que je faisais des efforts pour ne pas rigoler, Juvia attrapa un essuie-tout pour me nettoyer le visage. Plus aucun doute, elle n'arrivait pas à se détendre. Je ne connaissais qu'un moyen d'empêcher son esprit de se torturer, c'était de l'envoyer au septième ciel.

Un sourire étira mes lèvres alors que j'éteignais le feu sous la casserole.

-Gray, qu'est-ce que tu fais ... AH !

Je venais de mettre Juvia sur mon épaule et j'avais prit la direction de notre chambre avant de lui frapper les fesses.

-Je préfère que ce soit toi qui essuie mon visage avec ta langue, chérie.

-Mon dieu ! s'exclama-t-elle ce qui me fit éclater de rire.

***

MALGRES la musique de fond dans la voiture et la voix de Juvia qui m'indiqua qu'on était arrivé, je n'arrivais pas à penser à autre chose que ce dîner. Je n'avais jamais été aussi stresser de toute ma vie. Même pour une épreuve orale j'étais plus détendu que maintenant.

Cette fois-ci, je ne me la jouais pas du tout. J'avais mit mes plus beaux habilles et même avec eux, j'avais peur que les Lockser trouvent quelque chose à dire. Juvia était magnifique comme d'habitude mais même elle ne s'était pas habillée avec de simples vêtements.

Et je compris tout de suite pourquoi quand je vie l'entrée du restaurant cinq étoiles devant nous. Le cadre ne nous aidait pas du tout à nous sentir mieux. Quel cauchemar. Quand est-ce que je vais me réveiller ?

Au moins, j'avais bien fait le compte sur mon argent. Je ne me payerai pas la honte au moment de sortir la carte bleue et de taper le code secret.

-Bonsoir. On nous attend à la table des Lockser, dit Juvia me ramenant à l'instant présent.

-Veuillez me suivre s'il vous plais, fit un serveur.

Je voyais bien que Juvia connaissait les lieux. Moi, j'étais subjugué tout en me demandant combien coûtaient chaque objets que je voyais. Tout semblait brillant et fragile. J'hésitais presque à marcher correctement de peur de déchirer le tapis si je posais mon pied trop rapidement dessus.

Le pire fût la salle de réception. Des immenses lustres en cristaux étaient suspendus au plafond, de la musique classique jouait en fond et tout les gens autour de nous étaient vingt fois voir trente fois plus âgés que nous et surement beaucoup plus riches.

Mais où est-ce que je suis tombé ? C'est à ça que ressemble le pays des merveilles d'Alice ?

Alors que je suivais mon lapin blanc qui suivait le serveur, je remarquai deux têtes aux cheveux bleus qui nous regardaient approcher. Quelque chose manquait à ce tableau. Où était Jellal ? Pas que je voulais vraiment le voir mais sa présence m'aurait surement aidé à affronter l'inconnu et aurait rendu la situation moins étrange. Hors là, j'étais seul face au danger.

Soudain, je sentis mes jambes se transformer en gelé. Mais qu'est-ce que je suis venu faire ici moi ? Mon coeur battait à cent à l'heure dans ma cage thoracique et je n'aimais pas ce sentiment.

Je me voyais déjà courir vers la sortie tout en bousculant tous ces impeccables serveurs qui devaient avoir des costumes bien plus chers que le mien quand, soudain, je sentis la main de Juvia serrer mon bras.

Je retombai violemment sur Terre. Qu'est-ce que tu fou, Gray ?! J'allais laisser Juvia. J'allais partir sans elle alors qu'on était une équipe, alors que j'étais là pour elle. Je me mis plusieurs paires de claques mentalement avant de baisser les yeux sur ma copine.

Son regard était inquiet et tout ça à cause de moi. Bien sûr qu'elle avait sentit que je n'allais pas bien. Je lui transmis alors tout mon amour à travers mes yeux et étira mes lèvres en un sourire bien plus confident que tout les autres que je lui avais donné depuis.

Nos regards s'accrochèrent et je pus voir le sien se calmer. J'eus terriblement envie de l'embrasser pour la réconforter et pour m'excuser mais j'avais promis de bien me tenir.

Le serveur dût se racler la gorge pour attirer notre attention.

-La table de monsieur et madame Lockser, annonça-t-il une fois que nous le regardions.

Il tira la chaise pour Juvia qui se détacha de moi, me laissant seul devant les regards bleus de ses parents. Apeuré que mon sourire se transforme en grimace, je le fis tomber de mes lèvres.

-Bonsoir, mère, fit Juvia en embrassa sa mère une fois assise à coté d'elle.

Pendant ce temps, le serveur tira ma chaise et je pris place, bien entendu à coté de monsieur Lockser.

-Bonsoir père, salua ma copine ce qui attira le regard de l'homme sur sa fille.

Il lui prit la main par dessus la table pour la serrer gentiment.

-Père, mère, je vous présente mon copain, Gray Fullbuster.

-Je suis enchanté de vous rencontrer, fis-je en baissant presque la tête en signe de soumission.

Autant mettre toutes les chances de mon coté.

-Nous aussi mon garçon, commença monsieur Lockser.

Bon. Au moins, il ne passait pas par quatre chemin. Il me voyait bien plus inférieur à lui que je le pensais. Je tordis mes lèvres en un sourire quand Juvia me sauva en ramenant l'attention sur elle.

-Nous ne sommes que quatre ce soir ? demanda-t-elle.

-Malheureusement ton frère avait déjà quelque chose de prévu mais vu que Gray et Jellal se connaissent déjà, nous n'avons pas changé la date.

Je grimaçai encore une fois. Au moins, c'était madame Lockser qui l'avait dit et sa douce voix rendait ma bêtise bien moins grave.

-Pour Jellal, ... commençais-je prêt à faire des excuses.

-Parlons d'autres choses, coupa monsieur Lockser.

Très bien, ils ne veulent pas parler de Jellal avec moi. J'aurai dût y penser. Bon début, Gray, bravo. Madame Lockser racla sa gorge avant de sourire dans ma direction.

Je devais avouer qu'elle était une très belle femme malgré son âge plutôt avancé pour avoir des enfants de l'age de Juvia et Jellal. Mais je ne juge pas. D'après ce que Juvia m'avait dit, sa mère était une chirurgienne esthétique très réputée avant de rencontrer le père de Jellal. Et une réputation ne se construisait jamais du jour au lendemain donc elle avait surement dût travailler d'arrache pied avant de penser à avoir des enfants.

-Alors, Gray. Juvia nous a dit que vous êtes rencontré à la faculté. Quelles études faites-vous ?

-La question est plutôt que voulez-vous faire plus tard ? renchérit monsieur Lockser.

Contrairement à sa femme, monsieur Lockser ne faisait pas du tout son age. Il semblait beaucoup plus jeune avec ses cheveux bleus plaqués en arrière et son menton dépourvu de barbe. Lui par contre était un politicien de Harujion depuis peu mais tout le monde le voyait déjà devenir maire ou quelque chose comme ça.

-Pour répondre à votre question, madame, commençai-je pour dénouer ma gorge. Je fini mon master d'Histoire cette année. Je souhaiterai faire archéologue.

Je regardai à présent le père de Juvia qui m'observait avec un visage fermé et je ne savais pas comment prendre cette réaction. Si je peux appeler ça une réaction.

-Vous visez donc le doctorat ? demanda-t-il.

-En effet, après mon master de recherche, je compte continuer avec le doctorat d'Archéologie qui est à Magnolia.

Je posai discrètement mes yeux sur Juvia qui souriait, détendue. Dois-je comprendre que tout se passe bien pour l'instant ?

-C'est formidable, n'est-ce pas chéri ? fit madame Lockser.

-Oui, se contenta-t-il de dire avant d'ouvrir son menu.

En vrai, je m'étais attendu à plus de questions que ça mais ce n'était que le début de la soirée. Je ne devais pas commencer à croire que j'étais tiré d'affaire.

Je sentis soudain la main de Juvia passer sur ma cuisse pour presser mon genou. Je la regardai et vis une nouvelle fois son sourire. Elle essayait de nous encourager tout les deux et cela me fit chaud au coeur.

J'ouvris alors mon menu pendant qu'elle retirait discrètement sa main pour donner de ses nouvelles à ses parents.

Pendant ce temps, je louchai sur le menu. Je ne comprenais rien à ce qu'il y avait écrit et la pression retomba rapidement sur mes épaules.

-J'ai apprit que vous habitez tous les deux ensembles, annonça soudain monsieur Lockser coupant la discussion que Juvia avait avec sa mère.

Je levai les yeux de mon menu, surpris qu'il aborde ce sujet. Cela faisait maintenant bientôt six mois que Juvia et moi vivions dans mon appartement et à aucun moment cela ne leur avait posé problème alors pourquoi en parler maintenant ?

-En effet, répondit Juvia à ma place.

Cependant monsieur Lockser m'envoya un regard sévère. Le genre de regard qui annonce qu'il va bientôt poser la question qui brûle les lèvres de tous parents.

J'avala ma salive prêt à entendre cet homme prononcé le mot "sexe" quand soudain, je remarquai un sursaut de la part de madame Lockser.

-Mère ?

Ce n'était pas Juvia qui venait de parler. Ou alors, elle avait décidé d'imiter ma voix grave. Bien sûr que non. Ce n'est clairement pas le moment ni le lieu pour faire ça.

Nos quatre paires de yeux se tournèrent vers le propriétaire de cette voix et tel fût notre surprise de voir Jellal avec Erza juste derrière lui.

Je clignai plusieurs fois des yeux pour être sûr de ne pas rêver alors que Erza me regardait à son tour avec de grands yeux.

A la façon dont Jellal nous regardait, j'eus soudain un très mauvais pressentiment sur la suite de la soirée.

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