CHAPITRE XXV
J'étais assise dans cette salle d'attente depuis plus de deux heures et je commençai vraiment à devenir folle. Grey était entré au bloc opératoire juste au moment où nous étions arrivés Caprico, Nathanael et moi. Les garçons attendaient dans le couloir et je m'étais directement précipitée vers eux. Ils étaient soulagés lorsqu'ils m'avaient vu, mais l'absence de Natsu leur avaient immédiatement sautée aux yeux. Quand je leur ai raconté tout ce qu'il s'était passé, ils n'en revenaient pas.
- C'est... C'est vraiment fini ? Avait dit Gajeel les yeux écarquillés.
J'avais hoché la tête sans oublier de préciser qu'il restait encore le complice de Hibiki. Comme moi les garçons ne se faisaient pas trop de soucis pour Natsu, nous savions qu'il était entre de bonne main et que c'était bien mieux comme ça. Il n'avait pas sa place en prison. C'était un héros et non un loser. Bien sûr ça faisait mal qu'il ne soit pas près de moi, surtout à un moment où j'avais vraiment besoin de lui. Mais j'étais soulagée qu'il soit loin à ce moment, personne ne pourrait le soupçonner du meurtre de Hibiki. Parce que officiellement c'était moi qui avait poussé Hibiki de la falaise. Mais je ne serai pas envoyée en prison parce que cela passait pour de la légitime défense.
Je savais qu'à un moment où un autre je devrais aller faire ma déposition à la police. Mais je savais que Caprico me laisserait le temps de me remettre mais aussi de savoir que Grey était vraiment hors de danger. C'était ça l'avantage d'avoir un inspecteur de police dans son entourage, même si pour moi il était beaucoup plus que ça. C'était avant tout mon ami. Il faisait tellement pour nous que je ne pouvais le considérer autrement. Je savais que je pouvais lui faire confiance et qu'il ne dirait rien, parce qu'il savait parfaitement que c'était Natsu le coupable, bien que cela soit de la légitime défense.
Je relus encore une fois le texto de Natsu me disant qu'il allait prendre l'avion et soupirai en sachant qu'il était en sécurité maintenant. J'avais ça en moins sur les épaules. Je devais maintenant me concentrer sur le complice de Hibiki, mais avant tout je devais retrouver ma mère. Il fallait que nous soyons ensemble afin qu'elle puisse retrouver la mémoire, mais il fallait aussi que je lui avoue la vérité. C'était à moi de lui annoncé que celui qu'elle prenait pour son fils n'était qu'une ordure et qu'il n'était désormais plus de ce monde. Elle allait mal réagir, je le savais d'avance mais il fallait qu'elle le sache.
J'appellerai Igneel une fois que je serais sûre que Grey est en bonne santé et que je l'aurais vu. Ensuite j'irais faire ma déposition et puis je retrouverais ma mère. J'espérais juste qu'elle n'allait pas me détester. Après tout depuis que j'avais débarqué chez Maggie sa vie avait prit un sacré virage. Elle devait savoir que toute la vie qu'elle avait eue depuis son accident n'était qu'un mensonge. Je devais l'aider à retrouver la mémoire, se rappeler de mon père, de son amour pour lui et de moi. Ça allait être dur et je devais m'armer de beaucoup de patience pour ça. Je récupérerais ma mère coûte que coûte.
La tête de Juvia apparut dans la salle d'attente, ses yeux étaient légèrement rouge et pourtant ils exprimaient tant de joie et de soulagement. Nous nous levâmes tous en même temps. Elle me prit dans ses bras et soupira de soulagement, puis elle me sourit.
- Il est réveillé.
Je souris et la pris de nouveau dans mes bras. Elle nous conduit ensuite dans la chambre de Grey. Il avait l'air très fatigué, son bras était en écharpe contre son torse. Il nous fit un petit sourire et essaya de se redresser pour s'asseoir. Il grimaça et Juvia se précipita vers lui pour l'aider à se recoucher comme il faut. Il soupira de frustration mais se laissa faire quand même. Juvia s'occupa de lui comme une vraie petite infirmière, mais je voyais bien que ça ne lui plaisait pas trop, il n'aimait pas se retrouver en position de faiblesse. Je m'approchai de lui et déposai un long baiser sur son front, puis je ne pus m'empêcher de me blottir quelques secondes contre lui. Il me caressa affectueusement le dos puis je me reculai pour le regarder.
- Tu es complètement fou tu le sais ça ? Qu'est-ce qui t'a pris de faire ça ? Il rit faiblement.
- Je viens de sauver le cul de ton homme et tu me fais un reproche ?
- Tu sais très bien ce que je veux dire. Bien sûr que je t'en serais reconnaissante toute ma vie, mais enfin Grey tu n'es pas invincible et je m'en serais voulu toute ma vie.
- T'en fais pas pour moi d'accord ? Natsu a déjà risqué sa vie pour moi et plus d'une fois. C'est un truc entre nous. Il sourit. D'ailleurs il est où ? Je pensais qu'il serait au moins venu me voir cet enfoiré.
- Il a du partir en France. Il fronça les sourcils et je soupirai. Hibiki est mort Grey. En voulant se défendre Natsu l'a poussé de la falaise sans faire exprès. On savait qu'il finirait en prison s'il se faisait prendre alors il est parti se mettre à l'abri.
- Il a bien fait. Dit-il en hochant la tête. Alors cet enfoiré de Hibiki est bel et bien mort ?
- Oui. Soupirai-je. Toutes ces fois où j'ai dis que je voulais qu'il soit mort... C'est normal que ça me fasse bizarre ?
- C'est parce que tu es bien trop bonne Lucy, même après tout ce que tu as vécu tu restes généreuse même envers l'ennemi. Fit Gajeel.
- Même avant aujourd'hui tu voulais évitée qu'on le tue. Rajouta Sting.
- Ce n'était pour vous éviter la prison.
- Et aussi parce que tu es comme ça, tu as du cœur et tu ne supportes pas qu'on hôte la vie des gens même ton pire ennemi.
- Peut-être. De toute façon même si vous l'auriez tué ça ne m'aurait pas rendu tout ce que j'ai perdu.
- Certes mais maintenant tu es enfin tranquille. Répliqua Gajeel.
- Presque tranquille, il nous reste encore le complice. Contra Jellal. Et j'ai l'impression qu'on va avoir tu mal avec lui.
- Je dois aussi m'occuper de ma mère maintenant.
- Tu vas lui dire la vérité ?
- Il le faut. Dis-je en soupirant. Elle va bien finir par apprendre que Hibiki est mort et que je suis la dernière à l'avoir vu. Pour elle c'est encore son fils.
- Tu te sens de taille à affronter ça ? Demanda Sting.
- J'ai pas vraiment le choix, il faudra bien passer par là à un moment où un autre. Je reposai mon regard sur Grey. Je suis contente que tu ailles bien. Il me sourit.
- Il en faut plus que ça pour m'abattre tu sais ? Il sourit de nouveau. Quand tu auras Natsu au téléphone tu lui diras qu'il aurait pu venir voir si j'avais pas crevé sur la table d'opération cet enfoiré. Je ris.
- Je lui dirais, en attendant repose toi et reviens nous vite.
- J'ai une très bonne infirmière, t'en fais pas pour moi. Sourit-il en prenant la main de Juvia.
Je déposai un baiser sur sa joue, puis sortis de la chambre pour rejoindre Nathanael et Caprico qui m'attendaient. Les garçons restèrent dans la chambre pour profiter un peu de leur ami, sauf Sting qui me suivit. Je devinais que Natsu avait déjà du dire aux garçons de ne pas me quitter des yeux. J'étais quand même contente qu'il soit là quand j'irais faire ma déposition, il me rassurait. L'avoir avec moi là-bas comblerait un peu l'absence de Natsu et me donnerait le courage de raconter se qu'il s'est passé. Parce que rien que le fait d'y penser me donnait la chair de poule. J'avais l'impression de revivre le scène encore et encore, sauf qu'à la place de Natsu, c'était moi qui poussait Hibiki de la falaise afin de me sauver.
J'avais tellement peur que l'on remarque que je mentais. Bien sûr le fait que cela soit Caprico qui allait m'interroger me rassurait, mais il m'avait déjà prévenu que son supérieur serait aussi présent et que quelques uns de ses collègues seraient sûrement derrière la vitre sans teint. C'était ça qui me faisait le plus peur, surtout que Sting ne pourrait pas rentrer dans la salle avec moi, mais le savoir à m'attendre me rassurait. Je tournai la tête vers lui et il me lança un sourire rassurant avant de me prendre la main. Il hocha la tête comme pour me dire que tout allait bien et je souris, parce que je le croyais, je lui faisais confiance. Je pouvais y arriver. Je devais le faire pour Natsu.
Lorsque nous arrivâmes à poste de police et sentis mon estomac se nouer. Je déglutis nerveusement et sortis de la voiture derrière Caprico et Nathanael. Sting nous emboîtait le pas alors que nous rentrions dans le commissariat. Tous les regards se tournèrent aussitôt vers nous et je me figeais avec l'envie de repartir. J'avais l'impression que tous les regards me déclaraient coupable, que tout ça n'était que de ma faute. Je fis un pas en arrière et buttais contre le torse de Sting. Il posa ses mains sur mes épaules, les pressa doucement et me poussa doucement pour me faire avancer.
Caprico ouvrit une porte, que je devinais être de la salle d'interrogatoire. Il me fit signe de le rejoindre et en prenant une grande inspiration, je me redressai et avançai timidement vers lui. Je rentrais la première dans la salle et pris place sur la chaise qu'un agent de police m'indiquait. Caprico referma la porte derrière nous et s'assit face à moi. J'essayai de la jouer détendue mais j'étais loin de l'être, très loin. J'espérais juste que cela passe pour le choc d'avoir du me battre contre Hibiki plutôt que de la nervosité. Je regardai autour de moi puis reposai mes yeux sur Caprico qui hocha la tête.
- Tout va bien se passer Lucy, tu n'as qu'a dire la vérité et tout ira bien. Dit-il pour me rassurer. Nous savons très bien que tu n'as fais que te défendre. Je hochai la tête et entrai dans son jeu.
- Je... Je ne voulais pas le pousser c'était un accident.
- Je sais, je sais. Explique-moi ce qu'il s'est passé le jour où il t'a enlevé.
- Je me suis disputée avec les garçons à propos d'une broutille. Soupirai-je. Pour me calmer je suis sortie faire un tour histoire de prendre un peu l'air. Il hocha la tête me poussant à continuer. Je marchais dans le parc à Yelverton quand on m'a attrapé. Je me suis débattue mais ils étaient trop fort et nombreux.
- Et ensuite ?
- Je me souviens de rien. Lorsque j'ai repris connaissance j'étais dans une chambre et Hibiki était là.
Je ne pensais pas que mentir aurait été si facile. Les mots se déversèrent dans ma bouche sans hésitation, comme si cela s'était vraiment passé et que je ne faisais que raconter. C'était ce que ça devait avoir l'air. Je n'avais même pas besoin de jouer la peur, parce que malgré tout j'étais réellement morte de trouille. J'avais peur qu'à tout moment, quelqu'un entre dans la pièce et s'écrie que je mentais, qu'il avait tout vu et que c'était Natsu qui était le vrai coupable. Caprico continua à me poser des questions auxquelles je répondais aussi naturellement que possible mais aussi en faisant en sorte que tout concorde pour qu'on ne soupçonne pas que j'étais en train de mentir.
Je lui racontais avec autant de détails possible les deux jours que j'avais passé avec Hibiki. Jusqu'à ce que nous nous retrouvions au bord de la falaise. J'avais bien fait en sorte de dire qu'avant que nous nous retrouvions là, il s'était battu avec un homme. Je savais déjà qu'il allait au moins faire un autopsie et ils finiraient par savoir qu'il s'était battu avant de mourir. Si je voulais sauver l'amour de ma vie, je me devais de faire les choses correctement afin qu'on ne le soupçonne pas.
Au moment où j'allais raconter le moment où Hibiki est tombé, la porte s'ouvrit et un homme, d'à peu près l'âge de Caprico, entra dans la salle. Un regard de Caprico me confirma que c'était le commandant. Il jeta plus qu'il ne posa un dossier sur la table dans l'espoir de me faire peur ou sursauter, mais il n'obtint aucune réaction de ma part. Caprico m'avait déjà prévenu de la tactique du méchant et du bon flic, il allait tout faire pour me déstabiliser. Il allait me pousser à bout pour que je finisse par me vendre, mais je n'allais pas me laisser faire. J'avais beaucoup trop à perdre si je lui laissais entendre que je mentais.
Il me scruta d'un regard dur et froid avant de s'asseoir sur la chaise près de Caprico. Je fronçais les sourcils en le regardant, puis je fis mine d'être un peu intimidée en détournant le regard. Je ne devais pas paraître trop sûre de moi sinon il devinerait que je mens. Les flics étaient très fort pour ça. D'ailleurs Caprico m'avait donné quelques petits astuces. Je ne savais ce que j'aurais fais sans lui.
- Continuez ne vous arrêtez pas pour moi. Fit-il d'un air supérieur qui me donnait envie de lever les yeux au ciel.
- Très bien Lucy, vous êtes arrivés au bord de cette falaise et ensuite. Dit Caprico en m'encourageant à continuer.
- J'ai essayé de me débattre pour m'échapper, mais il me tenait trop fortement. Il nous a rapproché du bord pour voir si on pouvait fuir par là.
- Qu'est-ce que vous cherchiez à fuir ?
- Lui la police, moi c'est lui que je voulais fuir. Il a commencé à devenir complètement incontrôlable à partir de ce moment. Je baissai les yeux en soupirant et cherchai vite un truc à dire. Il voulait sauter de la falaise et m'entraîner avec lui.
- Pourquoi ? Demanda le commandant.
- Il a dit qu'il préférait mourir que de finir sa vie derrière les barreaux.
- Et tu as trouvé judicieux de l'aider à se suicider ? Fit froidement le commandant.
- C'était un accident ! Je ne voulais pas qu'il tombe, il a perdu l'équilibre.
- Mais tu y as pensé, avoues. Tu voulais qu'il meure comme ça tu aurais retrouvé ta liberté. Hibiki mort était un avantage pour toi, tu ne l'aurais plus dans les pattes. Il ne risquerait plus de revenir tu aurais enfin eu la paix !
- Non ! Je n'ai jamais voulu que ça arrive ! C'est vrai je voulais me débarrasser de lui mais pas de cette façon ! Criai-je en me levant mais je me rassis en soupirant. Je voulais juste qu'il aille en prison et qu'il y reste pour de bon cette fois. Je ne voulais pas ce qui est arrivé, je vous le jure.
- Tu as voulus le repousser et il est tombé c'est bien ça ? Demanda Caprico d'une voix douce.
- Oui. Je relevai les yeux pour regarder le commandant. Et si vous voulez le savoir, non ça ne m'a pas réjouit et son regard avant de tomber me hantera pour le restant de ma vie.
- Je pense que nous avons tout ce que nous avons besoin, merci d'avoir coopéré Lucy, nous te contacterons si nous avons encore besoin de précisions.
Je hochai la tête et me levai de ma chaise en même temps que les deux hommes. Caprico me serra la main avec un petit sourire, pendant que l'autre croisait les bras sur sa poitrine pour garder l'effet méchant flic. Je lui jetai un regard en coin et me dirigeai vers la porte. L'agent qui était resté là pendant tout l'interrogatoire m'ouvrit la porte avec un hochement de tête et je sortis. Je soupirai de soulagement et me dirigeai vers Sting qui se leva pour me rejoindre.
Il me prit dans ses bras d'un geste possessif et protecteur, son regard froid perdu au dessus de moi. Lorsque je tournais la tête, je vis le commandant sortir de la salle. Il m'adressa un regard lourd de promesses accompagné d'un bref hochement de tête pour me saluer. Il n'allait pas me lâcher j'en étais sûre, alors que je pensais avoir était assez convaincante. Mais je devinais que les gars comme n'était pas du genre à se contenter d'un seul entretien pour conclure une affaire. Caprico sortit juste derrière avec le dossier à la main, puis il s'avança vers nous.
- On va devoir attendre de rapatrier le corps de Hibiki et on risque de faire encore appel à toi. Mais normalement tu devrais t'en tirer, tu t'es très bien débrouillée.
- J'ai fais au mieux mais j'ai l'impression qu'il m'a dans sa ligne de mire.
- Tu es la dernière personne à l'avoir vu. Il veut être sûr que tu dis la vérité et que tu ne couvres personne. Il est au courant de ses différents avec Natsu, il veut juste être sûr.
- Mais il ne se doute de rien ? Demanda Sting.
- Non pas pour le moment, il a cru à ton histoire et c'est une bonne chose pour nous.
- Merci de prendre tous ces risques pour nous Caprico, je ne sais pas comment je pourrais vous remercier un jour.
- Je ne demande rien en retour, juste que tu sois en sécurité. Je souris et hochai la tête.
- On doit retrouver celui qui a fait évader Hibiki de prison.
- Je sais et comptais sur moi si vous avez besoin, vous le savez. Je continue d'enquêter de mon côté avec Nathanael, faite ce que vous avez à faire. En cas de problème je vous couvrirais.
- Merci Caprico on te revaudra ça. Sting lui tendit la main. On t'en fais tous la promesse.
Caprico sourit et serra la main de Sting. Il nous salua d'un dernier hochement de tête et partit s'enfermer dans son bureau, sûrement pour bosser sur l'enquête. Nathanael en sortit quelques secondes après ça et se dirigea directement vers nous. Il nous fit signe de le suivre, Sting marmonna sur le fait qu'il se permette de lui donner des ordres, mais je l'ignorais et suivis Nathanael. Il nous conduisit dehors en faisant bien attention à ce que personne ne nous suivent, puis il nous fit monter dans une voiture. Il s'installa au volant alors que Sting et moi prîmes place à l'arrière.
Il démarra et nous conduit loin du commissariat, sans cesser de regarder dans les rétroviseur. Une fois que nous fûmes assez loin, Nathanael sortit une enveloppe qu'il avait caché sous son t-shirt et nous la tendit en nous disant de nous en débarrasser au plus vite. Je fronçai les sourcils et jetai un regard à Sting qui était aussi perplexe que moi. J'ouvris l'enveloppe et vidai son contenue sur le siège entre Sting et moi. C'était la liste détaillée des appels que Natsu avait passé à Nathanael et Caprico ces derniers jours. Il y avait aussi des photos de lui et de nous dans la voiture lorsque nous avions prit l'autoroute pour rejoindre Yelverton.
- On a anticipé les choses. Ils ne trouveront rien sur Natsu.
- Merci Nathanael, t'es génial. Il sourit.
- T'en fais pas. Je vais encore voir si je dois récupérer des trucs qui pourraient le mettre en danger, mais normalement pour le moment c'est bon. J'aurais besoin de Gajeel par contre.
- Pourquoi faire ? Demanda sèchement Sting et je soupirai.
- Je sais que c'est le meilleur dans l'art du camouflage et qu'il peut s'infiltrer n'importe où. Quand l'autopsie de Hibiki sera faite, il devra aller récupérer les rapports pour qu'on les falsifie. Il y aura sûrement les empreintes et l'ADN de Natsu.
- Très bien. Tu n'auras qu'à nous contacter. Nathanael hocha la tête.
- Je ferais tout mon possible pour sortir Natsu de la merde.
- Pourquoi ? Tu espères que comme ça Lucy craque pour toi ? Nathanael soupira.
- Sting....
- Non, j'ai compris qu'elle l'aimait. Je tiens beaucoup à elle et elle le sait. Certes j'ai des sentiments différents des siens, mais ça ne m'empêche pas de vouloir son bonheur. Et si son bonheur c'est Natsu alors je ferais tout pour qu'elle le garde.
- Je suis désolée Nathanael. Me sentis-je obligé de dire.
- Ça va t'inquiète pas. C'est à moi me excuser. J'allais répondre mais il secoua la tête. Tu n'y es pour rien, c'est moi. J'espère juste qu'on pourra redevenir ami comme avant.
- Je ne veux pas te faire souffrir.
- J'aurais besoin d'un peu de temps. Il haussa les épaules. Mais maintenant que je t'ai retrouvé, je ne veux pas qu'on se perde de nouveau.
- Moi non plus Nathanael. Il sourit. Je t'aime énormément tu le sais ?
- Moi aussi irmã.
Je rangeai les preuves dans l'enveloppe et la rangeai dans mon sac. Je savais déjà qu'elle allait finir dans ma cheminée. C'était la première chose que je ferais en rentrant chez moi. Je affaissais dans le siège et regardai mon téléphone. Aucun appel de Natsu pour le moment. Je soupirai et regardai par la fenêtre. Maintenant que l'interrogatoire était passé, il ne me restait qu'une chose à faire, appeler Igneel pour qu'il me conduise à ma mère. J'allais m'occuper d'elle et la ramener à moi en attendant le retour de Natsu parce que c'était ce que j'avais à faire avant de reprendre les recherches sur le complice de Hibiki.
Je devais d'abord laisser passer quelques jours. Je voulais aussi attendre le retour de Natsu pour qu'on puisse faire ça à deux. Et puis c'était bien d'attendre d'abord que l'histoire se tasse un peu. Je ne voulais pas attirer plus l'attention que ça sur moi, le commandant m'avait déjà dans son collimateur, si je me mettais à remuer ciel et terre et à me mettre dans les embrouilles ça allait paraître suspect et il découvrirait le poteau rose et c'était tout ce que je voulais éviter.
Je regardai ma grande maison lorsque Nathanael se gara devant celle-ci, puis je sortis suivis de Sting. Nous avions décidé avec Natsu, par texto malheureusement, qu'il était mieux que je retourne ici le temps qu'il me revienne. Les garçons allaient eux aussi s'installer ici pour être sûr qu'il ne m'arrive rien. J'ouvris la porte et entrai à l'intérieur et un sentiment de confort et de sécurité m'envahit. Sans attendre je me dirigeai vers le salon, tout droit vers la cheminée. J'attrapai le briquet juste sur le rebord et m'assit face au foyer et allumai le briquet. J'approchai l'enveloppe près de la flamme et la posai dans le foyer, puis je regardai les dévorer les preuves contre Natsu.
Maintenant que Natsu était tranquille pour un petit moment, au tour de ma mère. J'attrapai mon téléphone et cherchai le numéro de Igneel dans mes contacts. Je soupirai puis appuyai sur son numéro, les tonalités se firent attendre et au bout de la cinquième, sa voix grave et profonde retentit dans le combiné. Je restai silencieux quelques secondes, le regard fixé sur le papier en train de brûler, puis j'inspirai profondément.
- Je veux voir ma mère, le plus vite possible.
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