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Chapitre 2


Evannah

Je fixe mon reflet dans le miroir, un peu incertaine quant à mon choix de coiffure. Je me suis fait un chignon haut bien serré, mais je ne sais pas s'il va tenir la route tout le long de la soirée.

- Prête, chérie ?

Garrett passe le pas de la porte, vêtu d'un pantalon noir et d'une chemise blanche, avec un blouson en cuir pour compléter le tableau. Ses cheveux sont encore un peu humides après la douche, ce qui fait onduler certaines des mèches présentes sur sa nuque. Il est vraiment canon. Et je sais que je suis extrêmement chanceuse de l'avoir pour petit ami.

Ses yeux me balaient de haut en bas, passant en revue méthodiquement ma robe chasuble et mes bottines à talons. Et vu son air, je suis sûre que je lui plais beaucoup comme ça. Un sourire enjôleur se profile doucement sur ses lèvres, me faisant automatiquement serrer les cuisses.

- Tu me plais vraiment habillée comme ça... Que dirais-tu si on arrivait un peu plus tard que prévu à cette soirée ? me lance-t-il d'un ton caressant.

- Laisse-moi deviner : tu aimerais examiner ma tenue d'un peu plus près, c'est ça ?

- J'aimerais surtout l'examiner étalée sur une chaise ou par terre par exemple...

OK, je dois bien l'admettre, ça m'excite.

- Garrett... si l'on ne part dans les cinq minutes, toi comme moi savons que nous ne sortirons plus du tout d'ici, lui dis-je avec un gentil sourire.

- Mmh... tu me connais si bien, déclare-t-il, vaincu.

Toutefois, Garrett s'approche doucement de moi, attrape mes hanches, et passe une main dans mes cheveux. Mon cœur commence à battre plus fort ; comment fait-il pour encore me faire cet effet-là après plus d'un an de relation ?

Son regard plongé dans le mien, mon petit ami se penche vers mes lèvres et me donne un long et langoureux baiser. Je le lui rends avidement, perdant toute volonté lorsqu'il me touche ainsi. Je sens son érection pousser contre mon bassin, ce qui me fait gémir dans sa bouche. Il tire sur mes cheveux, intensifiant notre étreinte. L'autre de ses mains s'égare sur mes hanches, les collant davantage sur son excitation grandissante. Un râle lui échappe lorsqu'il commence à osciller son bassin contre le mien. Fiévreuse, je passe mes deux mains derrière son dos, et griffe légèrement ses omoplates avec mes ongles. Garrett accélère son mouvement en réponse. Je respire bien plus fort à présent, totalement soumise à son emprise sexuelle.

Et c'est pile à ce moment-là, où je suis plus que prête à aller plus loin avec lui, qu'il décide de rompre notre étreinte passionnée.

Quoi ? Non !

Garrett me regarde, un sourire taquin plaqué sur le visage, parfaitement conscient – et satisfait – de ma frustration. Il l'a fait exprès le salaud !

Il presse à nouveau ses lèvres contre les miennes, avec tendresse cette fois, puis déclare :

- Tu as raison, il vaut mieux qu'on y aille.

Et il me fait un clin d'œil.

Je lui tape le bras, assez fort pour le faire grimacer.

- Espèce d'allumeur, crié-je presque, en croisant les bras sur ma poitrine.

Il m'énerve quand il fait ça !

- Allez chérie, détends-toi, je n'ai vraiment pas pu m'en empêcher. Tu ne sais pas l'effet que tu me fais dans cette tenue, ajoute mon petit ami d'une voix rauque.

- Si, j'avais cru le sentir tout du moins.

Un sourire éclatant illumine son visage, le faisant paraître bien plus jeune que ses vingt-six ans. Il est visiblement très fier de son effet.

Garrett m'étreint une nouvelle fois, et commence à m'embrasser le cou, les épaules, la nuque afin de me dérider. Et comme à chaque fois, ça fonctionne, et je ris aux éclats.

- Tu me chatouilles Garrett !

- J'aime ton rire, répond-il entre deux baisers. C'est l'un des plus beaux sons qui m'ait été donné d'entendre.

Et ces paroles me font fondre à nouveau. J'aime tellement cet homme, ça en est presque effrayant. Je n'ai jamais autant été amoureuse d'un garçon. Jamais.

- Moi, c'est toi que j'aime. Toi, tout entier.

Son regard s'adoucit, empli d'amour et de tendresse. Et je sais que mon regard est la copie conforme du sien.

- Moi aussi je t'aime, déclare à son tour Garrett. Toi toute entière.

Je m'appuie contre son torse, et soupire d'aise lorsqu'il m'enlace et m'embrasse les cheveux.

- On devrait y aller, dis-je en reprenant la parole au bout de quelques minutes de béatitude.

- D'accord.

Garrett soulève mon menton et nous nous embrassons une nouvelle fois à en perdre haleine. Je romps notre baiser, à bout de souffle.

- Cette fois on y va Garrett, le préviens-je. Et puis... plus vite on part, plus vite on pourra rentrer et reprendre là où nous nous sommes arrêtés, ajouté-je en haussant les sourcils d'un air coquin.

Cette perspective lui plaît beaucoup, son regard s'enflamme vivement à cette idée.

- OK, on y va.

Et il me traîne presque jusqu'à la porte d'entrée. Je pouffe de rire lorsqu'il me porte jusqu'en bas et qu'il me dépose rapidement sur mon siège. Mon Dieu, qu'est-ce qu'il peut être intense !

Garrett sourit, heureux à l'idée de me rendre aussi jouasse, et dépose de tendres baisers sur les jointures de mes doigts. Intense, mais tendre aussi... Un parfait mélange, selon moi.


Alyssa

La fête bat son plein, l'alcool coule à flot – et vraiment ça n'est pas simplement une image –, et l'ambiance est électrique ce soir, traditionnel jeudi soir étudiant. Je danse sur la piste improvisée, m'en donnant à cœur joie avec mes potes de promo, nous mettant à chanter à tue-tête I love it d'Icona Pop et Charli XCX. Je hurle de joie, prenant mes amies par les épaules tout en tenant mon gobelet de l'autre main, et nous nous mettons à sauter sur place comme des folles en entonnant le refrain. Inutile de préciser que je suis légèrement bourrée ce soir, mais je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin. Je me dirige d'ailleurs vers la table qui fait office de bar pour la soirée, et me ressers un de mes fameux cocktails maison, si traitre en apparence... Le secret : un max de grenadine ou de jus d'airelle combiné à une double dose de vodka. Gueule de bois assurée, c'est une recette brevetée aujourd'hui. Je suis vraiment déchirée...

Je me tortille sur place, me délectant de la douce sensation que me procure l'alcool, lorsqu'une voix m'interpelle. Je pivote sur mes talons, bien trop violemment vu que des taches se forment devant mes yeux. Je vacille un instant, peu stable sur mes pieds et encore déstabilisée par mon trouble visuel, et, une fois que je fais le point, je distingue la silhouette d'un mec à quelques centimètres de moi. Il me faut encore un centième de seconde pour comprendre qui se tient en face de moi... et j'aurai nettement préféré ne pas m'être retournée. Je pince les lèvres et fronce le nez, dégoutée de voir Logan avec son air suppliant peint sur le visage.

Putain ! Encore lui !

Sa présence a au moins le don de me faire un peu dessaouler : il n'y a de la place que pour ma colère pour l'instant, colère qui a sans doute fait fuir à toute jambe l'ivresse de ce début de soirée. Ce mec ne me foutra donc jamais la paix ? Se faire envoyer bouler non pas une ou deux fois, mais dix fois ne lui suffit pas, il en redemande ?

Qu'à cela ne tienne, autant de ne pas le décevoir cette fois encore...

Logan me fixe, un air de chien battu sur le visage, sans doute histoire de m'attendrir, et finit par déclarer :

- Salut Alyssa, ça faisait un bail.

« Un bail » dans le langage Logan correspondant à une semaine à peine.

- Qu'est-ce que tu me veux ? Je le toise durement, et mon ton est cinglant.

- On pourrait sortir ensemble ? demande-t-il du tac au tac.

Les autres fois, il avait commencé par de longs discours portant sur notre attirance mutuelle – imaginaire – sur le fait que nous irions très bien ensemble etc., qu'une amitié gars/fille se devait d'évoluer comme ça, et ne pas rester à un stade intermédiaire, blablabla... Aujourd'hui, Logan semble avoir laissé tomber ses beaux discours, préoccupé d'aller à l'essentiel et à me faire fléchir.

Le problème c'est que je ne vais pas changer d'avis. Logan et moi étions amis l'an dernier, passant beaucoup de temps tous les deux. Pour moi, il ne s'agissait que d'une belle amitié qui ne pourrait ni évoluer en une relation « sex friends », ni aboutir à une relation plus sérieuse entre nous. Visiblement nos attentes divergeaient, si l'on en croit Logan, qui ne conçoit pas qu'une amitié mixte ne puisse qu'être une amitié, sans bénéfice ou « plus » derrière. Nous étions donc dans une impasse, et j'ai décidé de couper tout contact avec lui le mois dernier, estimant que je ne devais pas nourrir ses faux espoirs sur notre relation. Inutile de préciser qu'il l'a plutôt mal pris et que depuis, Logan cherche à tout prix à me faire changer d'avis. Bon courage...

J'ai certains principes, j'estime qu'il est important de dissocier amitié de relation amoureuse. Je trouve plus... sain d'avoir d'un côté des amis, et de l'autre un compagnon ou un amant : j'aime à penser que c'est une forme d'équilibre. Bien sûr, on peut tomber amoureux d'un de ses amis, voire même de son ou sa meilleur(e ) ami(e ), mais à partir de ce moment-là, selon moi, on entretient plus la même relation qu'auparavant. On ne peut plus qualifier cette personne d'ami, elle prend une toute autre importance et un tout autre statut dans ta vie. Certaines personnes partagent mon point de vue, d'autres pas et j'ai justement une de ces personnes en face de moi. Soyons clair, je n'ai rien contre cette deuxième catégorie d'individus, cependant elle devient plus qu'horripilante et désagréable lorsqu'elle ne me lâche pas les basques !

- Va te faire foutre, réponds-je à Logan, à nouveau hors de moi. Arrête de me faire chier avec tes histoires à la con ! Putain j'en n'ai plus rien à foutre de toi, OK ?

- S'il te plaît, laisse-moi au moins une chance...

- Mais t'es bouché ou bien tu ne comprends pas que quand c'est non, c'est non avec moi ! Je joue pas avec les gens ou avec leurs sentiments, et quand je n'ai plus aucun intérêt pour eux je les calcule plus. Alors pour la dernière fois, je ne minaude pas avec toi, c'est pas un jeu de séduction ou une connerie que ton esprit tordu a inventé, donc fous moi la paix, hurlé-je au visage de Logan, rouge de rage et de gêne.

Je me rends bien compte que je me suis un peu donnée en spectacle là, mais il l'avait bien cherché.

Logan pâlit un peu, pris au dépourvu face à ma hargne – dont la diction était un peu approximative, je l'avoue. Il se pince les lèvres, réfléchissant à un nouvel assaut verbal, lorsque nous sommes interrompus dans notre échange houleux. Un jeune homme, taillé comme un athlète, vient de faire irruption à mon côté, l'air peu commode.

- Hé mec, qu'est-ce que t'as à emmerder ma nana ? lance-t-il sur la défensive à Logan.

Je ne connais absolument pas ce mec ; je reste coite devant son intervention.

- Rien, c'est cool mec, on discutait un peu seulement..., répond Logan, déstabilisé par cette arrivée inopinée.

- J'appelle pas vraiment ça une discussion quand ma copine se met à hurler sur quelqu'un. Elle avait l'air vraiment énervée contre toi, donc je suis venu voir ce qui la mettait hors d'elle, rétorque mon sauveur.

- C'est bon je te dis, y a rien.

Logan commence à s'énerver, très mécontent d'avoir été interrompu dans son plaidoyer perdu d'avance.

- J'espère bien mon pote. Un conseil : évite de trop tourner autour des meufs des autres si tu ne veux pas te retrouver devant un mec moins conciliant que moi et qui finira par t'éclater la tronche. Maintenant, si tu veux bien nous excuser...

L'inconnu me prend par la main et m'entraîne loin de Logan et de la foule qui avait commencé à se former autour de nous. Il m'emmène dans le couloir et referme la porte de l'appart' derrière nous, avant de me faire à nouveau face.

- T'es qui ? demandé-je peu élégamment, encore un peu interloquée par son arrivée impromptue.

- Ravi moi aussi, dit-il avec un grand sourire. Je m'appelle Ian et toi ?

- Alyssa, dis-je mécaniquement.

- Vraiment ravi de te rencontrer, Alyssa. J'avais senti que tu avais un peu besoin d'aide avec ce gars, je me suis permis d'intervenir pour te sortir de ce mauvais pas.

- Je m'en sortais très bien, je lui disais juste ses quatre vérités, riposté-je, irritée d'être prise pour une demoiselle en détresse.

- Quand bien même, je ne pouvais pas passer devant une si belle occasion de faire chier ce mec et de te rencontrer, réplique-t-il sincère.

J'arque un sourcil devant son franc-parler. Ce Ian n'a pas vraiment de filtre on dirait. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose...

- Me rencontrer ? le relancé-je après une pause.

- Disons que je t'avais repérée en début de soirée. Tu étais autour d'une table en train de faire un des jeux à boire. J'ai beaucoup aimé ton rire.

Encore ce franc-parler. Je dois dire que ça commence vraiment à me plaire.

- Et pourquoi tu n'es pas venu me parler avant ?

- J'attendais le bon moment, et je ne crois pas être passé à côté, répond-il avec un sourire enjôleur.

- Il semblerait, dis-je avec le même sourire.

Ian m'a l'air d'avoir de la répartie et de l'esprit, des qualités indéniables, en plus d'avoir un corps parfait. Son buste est large sous son polo, rappelant celui des joueurs de foot, ses hanches sont étroites et annoncent de longues jambes musclées et fermes sous un jean brut. Indéniablement, ce mec est sexy. Et pour parfaire le tableau, ses yeux gris-bleu sont extraordinaires.

Ian me jauge lui aussi du regard, et je pense qu'il apprécie ce qu'il a sous les yeux. Je dois dire que j'ai un peu mis le paquet ce soir, par pure coquetterie féminine qui plus est : je porte une jupe en cuir assortie à un chemisier sabot, et des bottes aux talons vertigineux complètent ma tenue. Nous nous couvons d'un regard concupiscent, et en mon for intérieur je sens que Ian et moi sommes fait de la même étoffe : nous étions en chasse ce soir, et nous avons trouvé en l'autre notre proie idéale pour la nuit...

Il se rapproche de moi, pose une de ses mains près de ma tête, et baisse la sienne pour être à mon niveau. Je lève le menton, me rapprochant davantage de lui, et je lui souris malicieusement. Ian écarquille un peu les yeux, et je comprends qu'il n'est pas habitué à ce qu'une fille fasse preuve d'audace devant lui. Et tu n'as encore rien vu, Bébé.

Loin de le repousser, cette attitude semble le charmer ; son autre main se promène légèrement sur mes côtes, atteignant ensuite mes hanches. Je passe ma main sur le revers de sa veste noire, remontant doucement jusqu'à atteindre sa joue. Ian retient une seconde son souffle. Vraiment pas habitué, alors. Je reste immobile, le laissant décider du moment approprié pour m'embrasser. Sa bouche effleure doucement mon front, mon nez, puis la commissure de mes lèvres, pour ensuite se frayer un chemin jusqu'à ma langue, scellant notre étreinte dans un baiser fougueux. Je me rapproche davantage de lui, passant mes mains derrière sa nuque pour ne plus le lâcher. Nos souffles se mêlent, déclenchant une profonde vague de désir au creux de mes reins. Ian me coince contre lui et le mur, et soulève mon menton afin d'intensifier notre baiser. Nous nous séparons hors d'haleine, brutalement. Le regard de Ian est sombre et vorace ; mes jambes ont commencé à mollir et je ne parviens pas à calmer les battements de mon cœur.

- C'était prometteur, finis-je par déclarer en reprenant contenance.

- Je suis d'accord, oui, fait Ian, la voix rauque de désir.

- On y retourne ?

- Où ça ?

Ian semble perdu.

- A la fête. Je ne suis pas une fille facile, Bébé, ajouté-je devant son air interloqué. Si tu me veux, pour cette nuit au moins, il faut qu'on se connaisse un peu quand même. On a deux points communs : être sexy et embrasser à merveille, mais je pense qu'on peut en trouver d'autres avant d'arriver à la case chambre.

Je lui lance un clin d'œil accompagné d'un beau sourire.

- Ta vision des choses est intéressante, répond Ian, amusé. Et si tu m'en disais plus ? me demande-t-il tout en ouvrant la porte de l'appartement.

- Avec plaisir.

Il est rentré dans mon jeu ; décidément, je commence à avoir une haute opinion de ce Ian. Avant d'entrer, Ian se tourne de nouveau vers moi.

- Alors comme ça, je suis sexy et j'embrasse à merveille ? fait-il, joueur.

Mmh... oui, ce Ian me plaît beaucoup...


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