{ Chapitre 11 } L'Ombre d'Obi
PDV Rín :
J'étais vite rentrée à la loge 14 après m'être enfuie en sentant l'odeur d'une personne. Quand je rentrai, je vis Edwin, assis sur une chaise, qui m'attendait.
- Alors ? C'était comment ta petite escapade de nuit ? m'a-t-il demandé.
- Bien, j'ai réussi toutes mes transformations et n'ai rencontré personne, mentis-je.
- Tu mens.
- Non !
- Dis-moi que tu n'as quand même pas oublier que mon Ombre me permet de voir l'emplacement de toute chose.
- Si... avouais-je, honteuse.
- Est-ce que ce gars savait qui tu étais ? Il te parlait ?
- Il ne savait pas qui j'étais mais il me parlait de sa vie.
- Un dépressif ?
- Mais non ! il avait juste besoin de parler à quelqu'un mais avait peur d'être trop vite jugé. D'ailleurs, j'ai appris quelque chose, il possède une Ombre.
- Sérieusement ?!
- Oui, elle lui permet de ne pas ressentir la douleur.
- Allons voir ce type, déclara Edwin en se dirigeant vers la porte.
- Ça va pas la tête ! m'exclamais-je en le retenant. Je vais pas venir en disant : « J'ai découvert que tu as un pouvoir et moi aussi, j'en ai un, je peux me transformer c'est donc à moi, tout à l'heure, que tu as avoué tous tes secrets et appelé Firín à cause de la ressemblance avec moi-même ! » surtout qu'on est en plein milieu de la nuit !
- C'est sûr que dit comme ça... attends, il t'a appelé Firín ?
- Ne change pas de sujet, grommelais-je.
- Demain, c'est notre journée de congé, profitons-en pour aller le voir, il travaille à l'infirmerie, non ? sinon il n'aurait pas été dans les jardins si tard après le couvre-feu. En attendant profitons des quelques heures de repos qu'il nous reste.
Nous nous étions couchés mais je ne pouvais pas dormir. Obi m'inspirait une grande pitié, il était comme moi, mais lui, il n'avait pas eu un Papy Cha pour s'occuper de lui. Personne n'était venu. Et maintenant, il ne savait plus comment s'y prendre avec les gens, ni comment ressentir le bonheur. Il n'avait pas besoin de pitié, juste d'amis. J'ai souris et me suis endormie en pensant à ce que je ferai le lendemain.
*8 hours later*
On s'est levé et mon premier but du jour avait té de faire rire Edwin, ce qui n'était pas chose facile. Ce garçon pouvait être sadique de temps en temps mais ça ne faisait rire que lui et quand j'essayais de le faire rire en riant à mes propres blagues, il me lançait un regard blasé. J'ai finalement décidé de me contenter du petit sourire qu'il avait fait quand j'avais une blague si drôle que tout les gens travaillant au théâtre qui étaient autour de moi avaient explosé de rire.
En milieu de matinée, on décida d'aller voir Obi pour trouver une excuse pour lui dire qu'on savait qu'il avait une ombre.
Quand nous étions entrés on nous avait dis qu'il était dans la serre n°3 avec Lylas pour effectuer des croisements entre espèces d'orchidées ( comment on peut croiser des plantes ? Fallait que je pense à lui poser la question ).
Enfin, bref, on s'est donc dirigé vers les serres seulement, les numéros n'étaient pas inscrit dessus et le seul indicateur était panneaux avec marqué tellement d'indication qu'on a dut mettre au moins 8 minutes avant de trouver la bonne.
On est aller vers cette serre et constater avec étonnement qu'il n'y avait pas de porte.
- Est ce que c'est sérieux ? Demandais-je à deux doigts de péter les plombs.
- Il y a plus qu'à attendre qu'ils nous remarquent, soupira le garçon en regardant Lylas qui montrait à Obi comment croiser des fleurs.
Je pris une grande inspiration et cria en faisant au passage sursaute un infirmier qui passait par là :
- HEYYYYY !!!
Mais mon cri n'eut aucun effet et Obi ne tourna même pas la tête.
- Je peux vous aider ? Demanda l'infirmier que j'avais fait sursauter.
- Nous voudrions entrer, dit calmement Edwin alors que je trépignais de rage à côté de lui.
- Je peux vous ouvrir, je m'appelle Lotus, proposa-t-il, nous fermons les portes quand nous sommes à l'intérieur car plusieurs vols on été commis pendant que les jardiniers étaient occupés.
- Tu es la lumière dans l'obscurité qu'est ma vie ! M'exclamais-je en le serrant dans mes bras.
- Du calme, Rìn, tu vas l'étouffé ! Me réprimanda Edwin puis il se tourna vers l'infirmier en disant, excusez la, elle s'exprime beaucoup.
- C'est pas grave, me rassura Lotus pendant que je me confondais en excuses.
Il nous montra une minuscule serrure tout en bas d'une plaque de verre, et , sous nos yeux ébahis, il l'ouvrit avec une clé qu'il portait au cou et la plaque pivota pour nous laisser entrer.
- Faites comme chez vous, nous invita Lotus en captant ainsi l'attention d'Obi et de Lylas.
Il nous laissa ensuite pour aller vaquer à ses occupations et Lylas nous accueillis chaleureusement en disant :
- Salut, Rìn ! Salut Edwin ! Qu'est ce que vous faites ici ?
Rapide comme l'éclair, le garçon interpellé attrapa des grands ciseaux de jardinage et les mis sous la gorge de la fille en lui demandant d'une voix dure :
- D'où tu connais mon nom ?
- Euh... C'est Rìn qui me l'a dit ! Prétexta-t-elle.
- Elle ne t'a pas vu du moment où elle l'a apprit à maintenant, comment tu pourrais le savoir ?
L'adolescente semblait dans une impasse et à deux doigts de fondre en larmes alors je décidai d'agir.
- Je suis sûre qu'elle ne nous veut pas de mal !
- Tout ce que je lui demande, c'est de dire la vérité ! Dit Edwin en appuyant plus fort sur la gorge de la jeune fille, laissant une goute de sang perler.
Soudain, les orchidées poussèrent d'un coup pour aller s'enrouler autour du garçon en criant leur pensée dans tout être aux alentours :
- Laisse notre Puissante en paix !
- Arrêtez ! Cria Lylas en vain alors que les plantes étouffaient le jeune homme.
Elle enleva ses gants, révélant ses mains faites de plantes, et frappa le tas de fleur qu'était devenu Edwin.
Les plantes semblèrent se calmer pour retourner à leur place initiale, laissant derrière un garçon aux cheveux noirs qui recrachait masse de pétales.
Obi, assis par terre à côté de moi, la bouche démesurément ouverte ne semblait pas du tout comprendre la situation.
Edwin ramassa les ciseaux mais Lylas leva ses mains en signe de paix et s'expliqua:
- Un aloe Véra t'a entendu quand tu l'a dit au théâtre et a fait arrivé l'information jusqu'à moi.
Le garçon ne la menaça plus mais il gardait les ciseaux en main.
- Ton nom ! Demanda-t-il.
- Lylas.
Quand elle dit cela, Edwin souris ce qui m'étonna puis reprit son visage de marbre mais il semblait être radouci. Il posa les ciseaux et demanda ;
- Et lui il a une Ombre ?
- Oui, répondit Obi, je m'appelle Obi. Si Ombre signifie don alors mon Ombre me permet de ne pas ressentir la douleur.
Connais-tu la douleur ? Demanda Edwin
- Non.
- Il doit bien y avoir un moment où tu as été pris par surprise, comme marcher sur un caillou pieds nus, et tu n'as pas eu le temps d'activer ton Ombre...
- Non, elle est activée en permanence.
- Alors ce n'est pas une Ombre.
- Hein ?
- Il y a 3 grandes règles pour l'utilisation, une de ces règles stipule qu'on ne peut l'utiliser en permanence, seulement 5 heures par jour, on ne peut la transgresser.
- c'est ce que j'essaie de vous dire depuis tout à l'heure ! S'exclama Lylas, la faculté d'Obi a été apporté par son père qui pouvait maîtriser le corps humain. Pendant qu'il mourait il a réussi à rendre inactive la partie du cerveau d'Obi qui détecte la douleur, en espérant que son fils ne meurs pas comme lui dans d'atroces souffrances.
- un acte d'amour paternel si honorable... Dis-je en versant une larme. cela dit il y a un truc que je capte pas, continuais-je en réfléchissant à voix haute, si Obi avait un père possédant une ombre... il devrait en avoir lui aussi, non ?
À ces mots tout le monde se tourna vers qui avait l'air paniqué, Edwin reprit le ciseau qui était à terre, Lylas le regardait avec un air de défi et moi derrière c'est deux-là, je restais impuissante ne sachant que faire face à cette situation désespérée que j'avais déclenchée.
- Es-tu vraiment Obi?
Petit PDV Obi, le début du prochain chapitre
J'étais dans une impasse : deux gosses de 14-15 ans étaient devant moi et me regardaient avec un air de défi ( l'un tenant un ciseaux très aiguisé à la main ) et une jeune adulte derrière eux à l'air complètement désemparé ( situation inversée, hein ?).
Bref j'avais déjà la corde autour du cou. Je tentai, désespéré :
- je vous jure que c'est moi Obi.
- La parole des traitres ne vaut rien, objecta Lylas.
Je mis la main sur l'épaule d'Edwin dans un geste fraternel mais ses réflexes prirent le dessus et il me plaqua à terre, toujours le ciseau à la main.
J'ai hurlé et tout n'est devenu que vide et noir absolu.
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Salut !
Aujourd'hui, un chapitre de 1524 mots, je suis super contente !
Bonne journée les amis bonne lecture sur wattpad !
💙💙💙
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