Nous venions tout juste de nous diriger vers ma chambre avec Kakashi, après avoir salué les autres.

J'attrapais rapidement un jogging dans ma commode et me dirigeais vers la salle de bains.

-Je te l'ai déjà dit, mais tu es vraiment belle ce soir. D'habitude aussi, mais là...

Bien que je n'étais pas  indifférente à ses avances, je fis comme si elles me passaient au dessus  et me dirigeais vers la salle de bains pour me changer en vitesse.

Lorsque je revins dans la pièce, il était allongé sur le lit, en caleçon.

Je détournais rapidement le regard.

-Purée, mais qu'est ce que tu fais à moitié à  poil ?

-Je n'avais pas prévu d'affaires, j'allais pas dormir dans cette tenue. Il désigna son uniforme en boule aux pieds du lit.

Alors que je combattais toujours que mes yeux ne dévie pas sur sa musculature parfaitement dessinée, il sembla déceler l'effet qu'il avait sur moi, et se pencha dans ma direction. Je sentis son léger souffle sur mes cheveux, ce qui m'incita à tourner la tête.

-Tu remettrais cette robe si je te proposais de sortir ?

-Je croyais que tu ne voulais pas être vu en public avec moi.

-Et si je changeais d'avis, tu viendrais ?

-Proposes moi tu verras bien.

-J'ai trop peur que tu me poses un lapin après ce que j'ai fait.

-T'as raison, c'est ce que j'aurais fait.

Ce n'était absolument pas ce que j'aurais fait.

-Dans ces cas là, je vais profiter du fait que tu sois avec moi maintenant.

Sur ces mots, il  rapprocha mon corps du sien. Je posais machinalement une main sur sa nuque, et l'autre sur son torse tout en étouffant un petit cri de surprise.

Nous étions alors face à face dans le lit, notre excitation montant à une vitesse folle.

-Je peux ? Amorça-t-il en approchant ses mains de mon visage.

Je ne savais pas ce qu'il avait l'intention de faire, mais mon désir et ma pleine confiance en lui m'incitèrent à hocher la tête.

D'un geste sur, il détacha le bandeau qui était installé sur mon front pour l'attacher au niveau de mes yeux.

Alors que je me demandais pour quelle raison il avait obstrué ma vue, la sensation de ses lèvres douces contre les miennes m'apparut comme une évidence. Il voulait m'embrasser mais pas me montrer son visage.

D'abord un peu surprise par ce rapprochement, je me laissais tenter, m'avouant a moi même que c'était tout ce dont j'avais envie depuis la première fois que j'avais croisé son regard.

Je n'avais plus embrassé un garçon depuis le père de Noah, il y a des années maintenant. Pourtant, cette fois-ci, j'eus la sensation que c'était la première fois de toute ma vie,

Je me demandais si il embrassait vraiment bien ou que c'était le fait de m'être abstenue pendant si longtemps, mais la sensation que me procuraient ses lèvres était envoutante, presque irréelle.

Je profitais de mes mains libres pour jouer avec ses mèches de cheveux, les faisant rouler entre mes doigts, et tirant légèrement dessus lorsque ses lèvres chaudes descendirent dans mon cou.

Il tira légèrement sur le col de mon débardeur et dégagea rapidement mon épaule droite en faisant glisser la manche un peu plus bas. Il parsema alors cette zone de baisers papillons, me procurant à la fois des légères chatouilles et un désir intense.

-Tu... peux.... hummmm.. enlever mon t-shirt si il te gêne. Articulais-je difficilement.

Il envoya alors mon t-shirt sur le sol, qui s'y écrasa aussi vite que mon jogging bas de jogging.

Le grisé continua alors son doux supplice, effleurant mon soutiens gorge de ses lèvres, poursuivant sa course sur mes côtes, mon nombril, et finissant son trajet sur mon bas ventre, juste au dessus de l'élastique de ma culotte.

Il traça alors une ligne de baisers, faisant frétiller mon corps entier.

Comme ma vue était toujours masquée, je ne pus m'empêcher de promener mes mains le visage de mon amant  pour en dessiner mentalement les courbes. Il avait l'air normal, avec seulement une sorte de bouton ou de grain de beauté sous la bouche.

-Tricheuse. Susurra-t-il entre deux baisers, bien conscient de ma combine.

Ses baisers avaient stoppé, mais je sentais encore son corps sur le mien, sentant donc également la légère bosse qui s'était formée au niveau de son caleçon.

-Désolée. Chuchotais-je finalement.

Il remonta alors doucement jusqu'à ma bouche, et m'embrassa chaleureusement, en riant légèrement.

-Ce n'est pas grave, j'aurais fait pareil à ta place.

Sur ces mots, il prit mes mains dans les siennes et les plaça au dessus de ma tête, se plaçant à califourchon sur mon bassin.

Ma forte curiosité me poussait à tenter de regarder sous le masque, pour voir cette scène de mes propres yeux,
mais je résistais. Après tout, si il ne voulait pas que je vois son visage pour le moment, je devais respecter son choix.

Pendant ce temps, le ninja avait commencé à jouer avec mon cou, l'embrassant, le léchant et y laissant quelques légères traces tout en bas.

Je peinais à ne pas gémir trop fort pour ne pas alerter les autres personnes dans cette maison, mais je sentais que c'était déjà un calvaire.

Je voulus lui faire la même chose, lui offrir tout le bien qu'il me procurait en inversant les rôles, mais il me maintenait fermement.

-Laisse moi te faire du bien, pour me faire pardonner de mon attitude ces derniers jours. Lança-t-il comme si il lisait dans mes pensées.

Je ne me fis pas prier et basculais ma tête en arrière pour lui offrir une plus grande zone de mon cou, et pour profiter un maximum de ce qui était en train de se produire.

Après quelques instants, il relâcha la pression sur les bras et les tira légèrement pour me faire comprendre qu'il voulait changer de position.

Il s'assit alors sur le lit, le dos appuyé sur le mur et tira légèrement mes mains pour m'indiquer que je devais m'installer à califourchon sur lui.

En m'installant, je sentis directement que la bosse au niveau de son caleçon avait encore grossie.

Je m'installais donc, prenant soin de déposer mon intimité sur sa verge dressée et balançais légèrement mon bassin de manière désinvolte pour le provoquer. Il lâcha quelques râles de plaisir, et posa ses deux mains sur mes fesses, m'incitant à continuer.

J'amplifiais donc c'est mouvements, tout en m'attaquant à son cou lorsqu'un cri provenant du salon nous stoppa net.

-DÉGAGES, TU ME RÉPUGNES.

Je soufflais un bon coup, et me détachais de Kakashi, me doutant de ce qui était en train de se passer.