Cuisine Pour Le Roi
Coucou,
Me revoilà pour une petite nouvelle pleine de bonne humeur et de bonnes odeurs! J'espère qu'elle vous plaira,
Bonne lecture ! :)
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Mince ! Je suis en retard ! Et cette fois ci, c'est vraiment grave, je suis dans la panade, dans la bouse jusqu'au cou. J'ai rendez-vous au palais dans cinq minutes et je suis encore à un quart d'heure de ma destination finale.
Ahlala. Je ne changerai donc jamais ! Tout le monde me le dit mais je n'arrive pas à changer. Quand on y pense, arriver en retard c'est un peu comme une marque de fabrique chez moi, marque dont je suis peu fière.
Je cours, cours, toujours plus rapidement en soulevant ma jupe pour éviter qu'elle ne traîne au sol et arrive enfin aux grilles imposantes du palais royal et observe deux secondes le drapeau vert, blanc et rouge de notre pays. Un garde me voit et me demande :
- Vous êtes mademoiselle Angelica Adsin ?
- Oui c'est moi. Je réponds essoufflée. Je peux entrer, je suis déjà en retard.
- Je ne vous le fait pas dire. Allez-y et grouillez vous, le roi n'aime pas attendre.
Une fois devant la grande salle, je me fige. Je vois le roi parler avec deux de ses généraux. Dès qu'il m'aperçois, il me souris d'un sourire mou et me dit :
- Descendez en cuisine et dépêchez vous... À mois que, non, bien sûr , vous ne connaissez pas le sens de ce terme. Tout de même, je prierai mademoiselle de descendre rapidement.
Je hoche la tête, esquisse une révérence maladroite et remercie le bon dieux que le roi soit si las et peu attentif. Je dévale les escaliers à toute vitesse et arrive dans la pièce de mes rêves.
J'ai toujours voulu travailler dans les cuisines du palais, depuis mon plus jeune âge, je ne rêve que de ça. J'adore cuisiner et me débrouille plutôt bien. C'est pourquoi je voulais exercer mes talents à plus haute échelle, dans le palais royal.
J'observe mes environs; la cuisine est munie d'un grande table en bois centrale sur laquelle étaient, je pense, entassés les ingrédients pour la plats de chacun.
Le problème est qu'il ne reste plus rien. Sauf des restes de pâte à côté de certains cuisiniers , un fond de sauce tomate inutilisée dans un bol, quelques bouts de fromage ça et là, un oignon, une tranche de jambon et deux trois champignons. J'aperçois aussi les restes d'un bouquet de romarin. Il faudra faire avec.
La dizaine de dames et d'hommes m'observent en se moquant peu discrètement, se chuchotant à l'oreille. Banalita , me dis-je.
Je récolte le peu d'aliments qu'il me reste et me retourne en leur adressant le plus - ou moins - sincère des sourires.
- Je vous souhaite une bonne chance, mesdames, messieurs, et que la fête commence !
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