Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 13 : Garder le contrôle

Salut la compagnie ! J'ai décidé de mettre mon petit blabla ici, comme ça vous ne pouvez pas m'échapper, mouahahah. Je vous souhaite une bonne lecture de ce 13e chapitre. Après les deux derniers qui étaient loooongs, je me suis calmée un peu x) Vous verrez que Clarke donne encore du fil à retordre à Bellamy... Enfin, est-ce que ça nous étonne encore ? 
N'hésitez pas à laisser un vote ou un commentaire (comme ça, je vois qui lit mon histoire, et ça m'arrive même de passer sur votre profil pour voir ce que vous écrivez, vous aussi - je dis ça pas pour que vous votiez, je le fais vraiment ! XD)
J'espère que l'histoire vous plaît, merci d'être arrivé(e) jusque-là.
xoxo @hazlife


Bellamy


Sans même que je m'en rende compte, ma main a trouvé la sienne. Et c'est seulement lorsque je sens l'air se heurter à mon corps, le soleil me brûler la peau, et que Clarke et moi nous arrêtons enfin que je réalise que nous sommes agrippés l'un à l'autre. Nous sommes à l'extérieur. Je m'écarte légèrement et me racle la gorge en prenant soin de regarder ailleurs. En une fraction de secondes, le charme est rompu.

- Bellamy, qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi est-ce que je suis dehors ?

Je ferme les yeux une seconde, sentant mon cœur cogner dans ma poitrine. Le film des dernières heures se joue en boucle dans ma tête. Je ne peux pas lui dire. Je garde le silence, affectant un air indifférent, la mine ferme. Hors de question que je cède face à elle. Mais comme à son habitude, Clarke ne lâche pas l'affaire.

- Réponds-moi.

- Non.

- Qu'est-ce que tu as fait ? insiste-t-elle en élevant la voix.

Je soupire et lève les yeux vers son visage ; elle a les sourcils froncés et la mine contrariée. Je sais pertinemment que la garder dans l'ignorance, encore, est l'une des pires sanctions que je puisse lui faire subir. Mais il me faut garder le silence, et ce n'est pas une gamine dans son genre qui va réussir à me tirer les vers du nez.

- Tout ce que tu dois savoir, c'est que tu es libre. On est quittes. Maintenant, oublie l'incident.

Evidemment, la jeune Natblida ne l'entend pas de cette oreille. Elle fulmine et envoie son poing s'écraser sur mon torse dans un geste empli de frustration. Quant à moi, je bouge à peine face à son coup. À nouveau, je souffle en posant mes yeux sur elle. Je m'apprête à répondre, mais elle fait déjà volte-face, furieuse.

- Clarke ! Où est-ce que tu vas ? lancé-je avec agacement.

- Loin de toi.

Je lui emboîte le pas pour la rattraper, bien décidé à ne pas la laisser à nouveau hors de ma surveillance. Arrivant à sa hauteur, je crois tout de même bon de l'informer de la situation entre les clans :

- Au fait, au cas où ça t'intéresse : on a réussi à repousser les Azgedas, mais le Commandant craint une embuscade. Je suis parti devant pour te libérer, mais on doit se tenir prêts.

Aucune réponse. Clarke continue d'avancer, poings serrés et tête baissée. Dans mon esprit se heurtent les flashs de la bataille en faisant gonfler mon cœur de fierté. Je ne compte plus les combats remportés et les hommes achevés de ma main. Je sais pertinemment que, depuis longtemps déjà, je n'ai plus besoin de faire mes preuves. Ca fait aussi longtemps que je n'ai plus peur de perdre la vie. C'est presque comme si j'étais immortel. Presque : je le serai vraiment lorsque je deviendrai Commandant. Mais c'est pareil chaque fois que je suis sur le front : la flamme s'empare de moi et me pousse à aller toujours plus loin en avant, à frapper toujours plus fort. Je suis dans mon élément.

Je finis par attraper Clarke par le bras et la tire en arrière pour qu'elle s'arrête. Elle se dégage brusquement mais obtempère tout de même en se tournant vers moi, l'air excédé.

- Quoi ?

- Tu as manqué une occasion de combattre quand tu étais enfermée. Viens t'entraîner avec moi, réponds-je fermement.

Moi non plus, je n'ai pas envie d'abandonner. Depuis l'arrivée de cette mystérieuse jeune femme à Polis et les mots de Heda, je suis investi d'une mission que je dois mener à bien. Du moins, c'est la raison que je tente d'ancrer dans mon esprit pour couvrir la voix intérieure qui me susurre que je n'ai simplement pas envie de la laisser s'en aller. Parce que c'est faux. Je m'en fous complètement. N'est-ce pas ?

- Non, je ne viendrai pas ! s'emporte-t-elle soudain. C'est pour ça que tu m'as relâchée ? Pour pouvoir continuer à jouer les babysitters ? crache-t-elle.

- Exactement ! Parce que c'est ce qu'on m'a demandé de faire, et tu ferais bien d'en prendre de la graine ! aboyé-je, pointant un doigt menaçant sur elle.

- Sauf que je n'ai pas d'ordres à recevoir de toi. Je ne te dois rien, t'entends ? Rien ! Si j'ai tué cette fille, c'était à cause de toi... c'était ta faute !

Sa voix se brise et ses yeux se baissent, comme si elle avait soudainement honte, comme si sa colère avait ouvert une brèche qu'elle ne voulait pas me montrer. Si on avait implanté en moi des fibres de compassion, mon cœur se serait probablement serré dans ma poitrine. Je voudrais lui dire que je suis désolé mais voilà, le truc avec moi, c'est que je ne suis jamais désolé. Alors, et tandis que je sens, moi aussi, que mes nerfs s'échauffent, je réplique d'un air exaspéré :

- Je te signale que je ne t'ai rien demandé !

Je n'ai même pas achevé ma phrase que Clarke a déjà repris sa course vers la Tour. Avant qu'elle ne soit trop loin, je lui lance :

- Tu ne pourras pas me fuir éternellement ! Tu es coincée avec moi, accepte-le !

Je sais qu'elle m'a entendu, car elle presse le pas et disparaît à travers la foule qui anime la rue principale. Et moi, je me retrouve planté là, seul, immobile. Comme un rocher au milieu de la tempête. Quelle ingrate.

Poussant un grognement rageur, je prends la même direction qu'elle, bousculant les passants sans même les voir. Il me faut mon épée. Maintenant.

***

Sentir la lame entre mes mains et battre le sang à mes tempes, voilà ce dont j'avais besoin pour réussir à canaliser ma rage, ma frustration. Clarke... Cette fille me rend dingue. Et pas dans le bon sens du terme. En sa présence, je deviens un homme faible, colérique, impulsif. Et si elle finissait par me rendre vulnérable ? Non mais à quoi est-ce que je joue, exactement ?! Je ne peux pas me le permettre. Où qu'elle aille, Clarke n'attire que des problèmes. Et pourtant, hier soir, je n'ai pas hésité une seconde à demander sa libération. Je ne sais même plus pourquoi je l'ai fait. Et pourtant, sur le coup, j'ai bien senti mon cœur se serrer. Je voulais vraiment prendre sa place. Où est passée cette partie de moi ? Et surtout, comment faire pour la détruire avant qu'elle ne coure à ma perte ?

Je ne me reconnais plus.

Depuis que cette Natblida est arrivée, je passe mon temps à lutter pour maintenir en place les murs que j'ai bâtis autour de moi toutes ces années. Je ne devrais pas avoir à lutter pour ça. Je ne peux pas la laisser m'atteindre, je ne peux pas perdre le contrôle. Pas maintenant, j'ai trop à perdre. Mais bon sang, combien de fois est-ce que je devrai me répéter ça, avant qu'elle ne me mette vraiment à terre ? Qu'est-ce qui m'arrive ? Le moi d'avant n'aurait même pas cillé devant elle.

- Ta faute... Ta faute... Ta faute ! grogné-je en plongeant mon épée dans une cible, puis une autre, et une autre.

Toujours plus fort, toujours plus vite. Je frappe pour remettre de l'ordre dans ma vie. La lame tranchante tournoie dans mes mains pendant que je me déplace avec habileté, évitant des ennemis imaginaires. Je tourne sur moi-même, manipulant mon arme avec une souplesse et une précisions parfaitement calculées. Après tout, elle n'est pour 1moi que le prolongement de ma main, la consécration de mes désirs les plus profonds. A nouveau, je me laisse emporter par ce combat solitaire contre mes démons, sortant de ma tête le visage de Clarke et l'envoyant loin, très loin. A nouveau, tout me semble possible. Je suis redevenu Bellamy.

***

Comme elle l'avait dit, Clarke ne s'est pas montré à la salle d'entraînement, ni personne d'autre, d'ailleurs. Je sais pourquoi : tous sont réunis pour les funérailles de Trisha. Je ne veux pas y aller, je n'éprouve aucun besoin de rédemption. J'étais prêt à me battre ; je l'aurais tuée moi-même, si ça s'était avéré nécessaire.

Tout ce que je retiens, c'est que j'aurai une adversaire de moins à éliminer, et pas des moindres. Sur ce coup, je dois reconnaître que Clarke m'aura fait gagner du temps. Je détestais me battre avec Trisha ; pas qu'elle fût mauvaise, mais c'était une brute qui ne réfléchissait pas à ses mouvements.

Je regagne mon étage de la tour et m'arrête devant la chambre de Clarke. La porte est fermée. Je n'hésite qu'une poignée de secondes avant d'entrer pour découvrir la pièce déserte et silencieuse. Je m'avance, mes pas claquant contre le sol. Il me faut quelques secondes pour réaliser que toutes ses affaires ont disparu. Son poignard, ses vêtements, son épée. Il ne reste aucune trace de son passage ici.

Je jure, serrant le poing.

Elle retourne dans la forêt.

- Et merde ! m'écrié-je avant de me précipiter dehors.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro