Hannah's Head

Je descends de ma voiture, et traverse la parking du lycée en trainant les pieds, j'aperçois Aaron s'approcher sournoisement de moi, je prends la direction opposé, et j'aperçois Carter et sa bande, je souffle, et pivote de nouveau, mais Aaron se rapproche dangereusement de moi.

« Hannah, m'interpelle-t-il. »

Je peux pas faire semblant que je l'ai pas entendu, vu qu'il a gueuler comme un gros porc. Je crois même que ces potes ont entendus.

Quand il arrive enfin à ma hauteur, il dépose son bras sur mon épaule, et je l'enlève directement.

« Sois gentil, va droit au but, flemme de tergiverser.

- Du calme, tigresse. Je voulais juste savoir, si tu allais bien, écoute je peux comprendre que t'ai envie de parler, et je suis là, si tu un jour t'as besoin. »

Je fronce les sourcils, son sourire est sincère, et il me fait les yeux doux, je hausse les yeux et rit.

«  Aaron, joue pas au chaton avec moi.

- Pourtant, toutes les filles adorent, dit-il en me faisant un clin d'œil. »

Je ris bêtement, Aaron est différent des autres, il m'a l'air gentil à première vue.

J'allais poursuivre notre discussion, mais je me suis retrouvée encerclé par une dizaine de mecs avec un taux de testostérone au-dessus de la norme.

«  Aaron, on attendait plus que toi, souffle Carter, visiblement irrité.

- Désolé, je parlais avec Hannah, il marque une légère une pause avant de continuer, je pensais à ça. On m'a dit que tu n'avait pas de cavalier pour le bal de fin d'année.

J'entends grogner, j'esquisse un sourire.

- J'étais même pas au courant, qu'il y avait un bal, et à vrai dire, ce genre de choses, très peu, pour moi. Je préfère, faire, autre chose, répondis-je gênée.

- Tu sais quoi, je te laisse mon numéro de téléphone, et si tu changes d'avis, tu n'auras qu'à m'appeler.

- Aaron, bordel, dit froidement Gilinsky. »

Il me tend un bout de papier, que je saisis. J'aperçois de loin, Rachel me faire de geste, d'ailleurs elle me fait des gestes obscènes, je ris, et je quitte les garçons, en faisant la bise à Aaron.

Quoi ? J'ai droit de me venger aussi.

Je discute avec Rachel, tout en montant les escaliers, on rejoint nos classes respectives, et je viens m'asseoir à côté d'un mec qui m'a l'air plus ou moins clean.

Je prépare mes affaires pour le cours.

«  Hé, miss au cheveux lisses t'aurait pas un zéro six ? Me chuchote-t-il.

- Pardon ? »

Il commence à rire seul, et je le regarde hautainement, les drogués n'ont jamais été le genre de personnes avec qui je traînais avant, cela ne risque pas de changer.

«  Tu veux du poulet ? Dit-il dans un fou-rire. »

Mais, en fait, dans mon bahut ils sont tous atteints au niveau cérébral ?

Tout le monde commence à rentrer en classe, je sens quelques regards noirs de la part des garçons mais je n'en tiens pas compte.

Mon voisin me tire la manche, et je tourne la tête.

Il tient entre ses mains un sachet KFC avec du poulet à l'intérieur, il a un petit sourire enfantin sur le bout des lèvres, qui est carrément mignon, mais qui ne m'empêche de partir dans un fou-rire ingérable.

Heureusement, le prof est en retard, et n'est donc pas encore arrivé, mais pars-contre tout ma classe me fixe, mon voisin sourit toujours angéliquement, et s'approche de mon oreille.

« T'es jolie, donc je veux bien partager mon poulet avec toi, mais, hein, seulement avec toi. »

Unis par les liens sacrés du KFC, putain, c'est beau ça.

A ma gauche, Matthew me regarde de haut en bas, je lui rétorque un de mes plus beaux sourires, ce qui visiblement le dégoute.

Comment, je viens de me faire humilier.

Au pire, bat les steaks.

Le prof arrive accompagné de Gilinsky et Mendes. C'est fou, comme les professeurs du sexe masculin favorisent nos basketteurs, j'en viens même à me demander, s'ils ne complotent contre nous, en secret.

« Bouge, d'ici Hyder, dit Jack en s'adressant à mon voisin.

Il commence à ranger ses affaires dans son sac sans broncher, quand je le stoppe dans son action.

- Jack, il reste des places au fond, pourquoi tu n'irais pas t'y asseoir, intervenais-je.

Mon voisin semble dans l'embarrât, il ne sait pas quoi faire.

- Fanny, Hannah, ananas ou je sais pas quoi, ferme ta gueule, je t'ai pas demandé ton avis, et toi, tu bouges, maintenant.

- Non, tu sais, quoi. C'est moi, qui pars, je te laisse ma place, dis-je en rassemblant mes cahiers agacée. »

Je vois la mâchoire du brun se contracter, il semble d'un coup impuissant, et tous les élèves me regardent, d'un air inquiet. J'aperçois une fille de mon groupe basket, sourire fièrement de l'acte que je venais d'effectuer.

Je venais tous juste de me lever, que mon proffeseur haussait la voix.

« - Mademoiselle Crew, de mon souvenir, je ne vous ai pas donner l'autorisation de changer de place, monsieur Hyder, je vous prie de laisser votre camarde s'asseoir, il m'a demandé à s'avancer à cause de problème de vue, dit mon enseignement le plus naturellement possible. »

Je soufflais bruyamment, et trainais les pieds péniblement.

Jack prit place à mes côtés.

«  Je crois bien que je t'ai mis en colère, ricane-t-il d'un air dragueur.

- Pas besoin de te fatiguer à sortir ton violon, je connais vos techniques, dis-je froidement.

Il me lance un grand sourire.

- Très bien, alors, comment on agit ?

- Je sais pas encore, mais, le journal de Tyler Holland devrait me l'apprendre dans les jours qui suivent, répondis-je simplement. »

Il déglutit rapidement, et serre les poings, je jubile intérieurement de mener la barque.

En réalité, hier soir, j'ai découvert, qu'une partie du carnet avait été déchiré, il me manquait l'essentiel des pages, mais j'avais assez d'infos, pour les faire tourner en bourriques.

«  Au fait, mais si tu souhaites vraiment qu'on discute, je me demandais si c'était Aaron le deuxième doyen ? »

Il me lança un regard noir, et je souriais, vainqueur.

« - Bécasse, si tu penses que je vais croire que tu en possession de ce livre, tu te trompes, malheureusement sa marche pas avec moi, tout simplement, parce que le livre est en lieu sûre, bouffonne, et puis non, Aaron n'est pas le doyen, désolé, ton mensonge tombe à l'eau. »

Il se plonge ensuite dans ses cours, et son air arrogant m'insupporte, s'il veut jouer, alors jouons.

Je sors de mon sac, le carnet de Tyler, Jack jette un regard sur le côté, et je crois qu'il manque de s'étouffer.

« Dix-sept novembre 1996. Une nouvelle année vient de commencer, les nouvelles recrues vont arriver à la chaîne, lisais-je à ma voix basse. »

Je crois sincèrement que Jack va m'encastrer dans la table.

Je range soigneusement mon carnet dans mon sac, et me décide finalement à suivre le cours.

La journée promet d'être longue.

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Hi, (chapitre non corrigé et non relu, sera fait dès que mon wifi décidera d'être potable)

Bref, les filles, vous savez, je préfère largement que vous commentiez plutôt que vous votiez, je préfère avoir vos retour, et lire vos commentaires c'est plus drôles.

mdrr bref, je vous laisse mes crevettes.

Lots of love, babe.

- Maddy