🔥Jeudi 18 Octobre
17h07

— Donc t'as réussi à avoir plus de trois en anglais, toi ? demande Juvia.

— Oui Ju' j'ai eu cinq, tu vas pas m'applaudir non plus, même Grey a eu plus, je réponds.

— Vous faites la paire vous deux... soupire-t-elle. Bon et sinon, vous
avez fini là ?

— Ouais mais je vais pas rentrer maintenant, j'dois rester pour aller au club de cuisine là...

— C'est d'un ennuie, lâche Minerva en soupirant.

— J'suis obligé.

Erza arque un sourcil.

— Depuis quand tu respectes les punitions qu'on te donne ? Ce serait pas plutôt parce que tu y vas avec euh...

— La folle, l'aide Jellal.

Elle le foudroie du regard.

— J'ai dit quoi encore ?

— Elle s'appelle Lucy, dis-je.

— Oui voilà. Moi je pense que tu l'aimes bien, me dit Erza en hochant la tête avec conviction.

Gadjeel acquiesce.

— Qui a dit que je ne l'aimais pas ?

— Moi je l'adhère puisqu'elle a l'air gentille pour une fois, et que ce n'est pas une deuxième Ayano, intervient Minerva.

— C'est ça va rejoindre Rogue plutôt regarde il t'attend, me moqué-je.

Elle se tourne et voit que Rogue parle avec une fille de sa classe.

— Quel con, soupire-t-elle.

— Bref, il faut que j'attrape Lucy quand je la croiserai dans les couloirs. Histoire de l'informer sur le fait que t'es un manipulateur, chuchote Juvia.

— Occupe toi de ton cul.

— Et toi nique tes ancêtres.

— Que de jolie mot dans une si vilaine bouche, se moque Grey.

— Ta gueule. D'ailleurs tu rentres avec moi toi ? Ou tu comptes encore me laisser pour faire je sais pas quoi ? Parce que je sais pas si tu
t'en souviens mais on habite dans
le même immeuble.

— Ça va, ça va, je rentre avec toi. Faut que tu m'aides en math.

— Crève.

— Je t'ai acheté du chocolat, mais bon si t'en veux pas...

— Si c'est bon ! Je vais t'aider !

— Ouais bon, moi j'y vais, lancé-je
en tournant les talons.

J'espère que Lucy a pas oublié, je sais même pas à quelle heure elle finit.

— — — —
🌟17h15

— In english please ! hurle
Monsieur Table.

{Ça sonne à moins dix, plus que trente-cinq minutes... Est-ce qu'un poireau
peut être appelé un palmier légume ?}

— — — —
🔥17h20

— Vous pouvez me dire à quelle heure elle finit Lucy s'il vous plaît ? je demande à la proviseur.

— Tu peux aller à la vie scolaire pour ça Natsu, rabâche Zeref.

— Y'a trop de monde. Si elle finissait avant et qu'elle a oublié...

— Dix-huit heures, en C103. Mais c'est une fois sur deux, la semaine prochaine ce sera dix-sept heures, répond la proviseur.

— Ah bah pour moi ça sera dix-huit heures.

— Donc vous vous attendrez mutuellement. Allez va l'attendre ailleurs on a du travail, m'expédie le sous-fifre préféré des français.

— — — —
🌟17h35

Poireau... Poirot... Poireau... Poirot... Poireau... Poirooot

— — — —
🔥17h40

J'attends assis par terre devant la salle du club. J'ai croisé Lucy deux fois depuis Jeudi. Une fois en sport, mais les filles et les garçons jouent séparément. « Sexisme révoltant » comme dirait ma mère, qui d'après elle était toujours plus fortes que ces « beaux parleurs » de garçons à l'école. Ça ne m'étonne pas d'elle, et y'a des garçons mauvais en sport (comme mon père) et des filles très fortes en sport (comme ma mère, comme Lucy, pas comme ma sœur), c'est con comme système mais c'est comme partout je crois bien. L'autre fois, je l'ai croisé dans les couloirs. Elle portait des manuels alors je l'ai aidée. Mais j'avoue que si je viens c'est un peu pour la voir, j'aime bien sa façon d'être et tous les délires chelous qu'elle a,
je m'ennuie pas avec elle. On peut pas s'ennuyer avec Lucy avec un igrec je
crois bien.

— Eh... qu'est-ce que tu fais ?

Je lève la tête vers la fille qui m'a interpellé et souris.

— J'fais la manche.

Elle rigole.

— Je fais partie du comité qui organise le festival d'automne. C'est toi Natsu ?

— Ouais. Pour te servir.

— La proviseur m'a dit que tu devrais participer au comité avec une certaine Lucy.

Je la dévisage, l'air incrédule.

— Sérieux ?

— Puisque je te le dis.

— C'est quand ça ?

— Pour ceux qui tiennent des stands ce sera Samedi vingt à huit heures, et après les vacances, je ne sais pas
encore.

Je me relève et m'appuie au mur,
assimilant ce qu'elle vient de m'annoncer.

— Donc t'es en train de me dire que je dois me pointer au lycée un Samedi ? Qui plus est le premier jour des vacances ?

— Exact. Tu sais, tu as sûrement
eu de la chance, mais il y a des gens qui ont cours tous les Samedi matin, donc pense à eux et ne te plains pas pour rien. Tu le diras à Lucy Heartfilia aussi.

— Heartfilia...

— Oui, c'est son nom de famille non ?

— Sûrement. Et toi ? Tu t'appelles comment ?

— Asuna, enchantée. À Samedi, lance-t-elle en partant.

— Youpi... chuchoté-je avant de soupirer.

La sonnerie retentit quelques minutes plus tard. Je soupire à nouveau, et décide de monter rapidement pour ne pas rater Lucy. Sa classe n'est pas encore sortie quand j'arrive, alors j'attends devant la porte. Elle s'ouvre deux minutes plus tard.

Je passe ma tête dans l'encadrement et cherche Lucy du regard. Elle est assise tout au fond, et je crois bien qu'elle dort. Je n'ai jamais eu le culot de faire ça, alors je suis perplexe, mais ça me fait sourire.

— Missize Heartfilia ! It's taïme !

Je rigole en la voyant grogner et rentre dans la classe. Plusieurs personnes me regardent bizarrement tandis que je m'avance vers Lucy.

— J'vais la réveiller, excusez-là,
dis-je au prof qui la regarde en soufflant.

— Poireau, murmure-t-elle.

— Eh. Lucy.

— Quoiii... râle-t-elle, à moitié
endormie.

— Lève-toi on doit aller au...

Je la vois refermer les yeux après s'être essuyée la bave qu'elle avait au coin de la bouche. Elle est incroyable.

— Hurry up please !

Je tends la main vers lui et réponds
« Don't worry, j'ai la solution. ». Je
m'en frotte les mains d'avance hehe.

— Hum... Lucy... Les. Courgettes. Attaquent.

Elle se réveille en sursaut et s'accroche
à mon tee-shirt.

— Où ?!

Je lui tape doucement la tête et rigole.

— Allez dépêche toi idiote on doit aller au club là.

— Hein ? grimace-t-elle.

Elle se recule et me dévisage, son air me fait rire à nouveau.

— Qu'est-ce que tu fais là ?

— Je suis venu te chercher. Allez dépêche. Et dire que tu me juges alors qu'en fait tu dors en cours.

— Je suis déjà bilingue, rétorque-t-elle en ramassant lentement son cahier.

— Lucy... malgré tes facilités tu n'as pas à dormir en cours, l'informe le professeur.

— Mais Monsieur... c'est comme si vous preniez un cours de chasse à
la truie alors que vous savez déjà chasser la truie.

Il ne trouve rien à répondre alors Lucy s'en va tranquillement. Je la suis en me faisant à nouveau la réflexion qu'elle est incroyable, c'est fou cette répartie... elle laisse tout le monde bouche bée tellement elle est tarée.

— Pourquoi vous me regardez ? demande-t-elle aux gens de sa classe
qui sont encore devant la porte.

— Euh... c'est qui ? demande une
fille.

— Depuis quand tu connais
Natsu ? chuchote une autre.

Elle se tourne vers moi et lève les yeux au ciel.

— Vous faites tous ces murmures pour lui là ? Je comprends vraiment
pas... je pensais pas que les films américains reflétait la réalité... pauvre monde.

Je passe un bras autour de ses épaules
et souris.

— La popularité ma petite, je suis le protagoniste principal en tout cas de figure.

— Enlève ton bras, limace baveuse.

Je sors ma langue près de son visage. Elle grimace et rigole, notre scène semble perturber tout le monde. Ils nous regardent sans discrétion, et étrangement alors qu'on s'éloigne.

— Visiblement, tu es la fille avec
qui on ne s'attend pas à me voir dans le film, plaisanté-je. En même temps, c'est vrai qu'il faut être
assez ouvert d'esprit pour te côtoyer.

— Ok cool ta vie, prends un cookie,
répond-t-elle, me faisant sourire.

— Je vais noter cette expression.

— Tu devrais prendre un carnet
et noter tout ce que je dis, ça va
te servir.

— Je vais y réfléchir sérieusement. Un genre de Lucy's Bescherelle.

— Ils sortent ensemble tu crois ? demande une fille, assez fort pour qu'on l'entende. Je lui jette un rapide coup d'œil et arque un sourcil.

— Non. On est amis. Vous savez... Faut pas juger au premier abord, faut ouvrir vos esprits, et faut arrêter de jouer les figurants
d'un film pourri aussi. Tracez votre route là, leur dis-je, me positionnant en moralisateur. J'adore leur tête, sacrés figurants !

— Amis ? C'est un bien grand
mot pour décrire notre relation... commente Lucy. Je te considérais
plus comme mon sous-fifre, genre tu es mon Zeref quoi.

— Elle est méchante, s'indigne
une des figurantes, obligeant Lucy
à froncer les sourcils.

— Toi connaître l'humour ?

— Bon laisse Lucy, si Zeref passe
au club on va se faire défoncer.

— Oh j'ai compris ils sont juste punis ensemble ! Je me disais aussi comment Natsu Dragneel pourrait rester avec cette meuf bizarre ?

— Non, t'as pas entendu Princesse de la ferme ? On est des super amis comme Dora et Babouche ok ? C'est toi la bizarre dans l'histoire à te mêler d'autres choses que de ton postérieur, réplique Lucy.

— De la ferme ?
Si y'a bien...

— Bon c'est bon. Merci de ton intervention Miss mais on a pas
le temps là, coupé-je.

J'attrape les poignets de Lucy et l'emmène avant qu'elle ne frappe quelqu'un, je sais qu'elle en est capable maintenant. Encore pire, elle pourrait
la taser.

— Lâche-moi ! Tu vois pas que je suis stressée à l'idée d'aller dans une cuisine ?! Avec des légumes !

— Arrête. T'es ridicule.

— C'est celui qui dit qui l'est.

— N'importe quoi.

— — — —
🌟18h20

— Allez Dora viens m'aider, me
dit Natsu en prenant un sac poubelle.

— J'ai pas envie de faire ça...
Fais le seul.

— T'as cru t'étais qui wesh ?

— Eh y zeref les gens la vie
de ma mère.

On se fixe avec sérieux avant d'éclater
de rire, puis je me décide à aller l'aider.

Le club est, comme l'avait dit la
proviseur, dans un état très crasseux. Tous les aliments sont pourris, donc
ça sent le cadavre, et il y a de la saleté partout et... c'est un club abandonné
quoi. Mais abandonné sur le feu, comme si les occupants avait dû partir durant
une attaque extraterrestre, et qu'on revenait après la guerre pour reprendre
le flambeau. Je m'attendais au moins à trouver un super équipement mais j'ai
le même plan de travail chez moi...

On entreprend finalement de tout nettoyer et à ma grande surprise... ou pas, je suis plus flemmarde que Natsu. Ah-ha, preuve que les femmes ne sont pas meilleures en tâches ménagères que les hommes, qu'est-ce que vous dites maintenant les légumes ?! Je le regarde passer le balais tout en donnant des coups de plumeau par-ci, par-là. Tout est dans l'apparence, et si je crois très fort que je nettoie comme il faut, et que j'en donne l'impression, ça sera nettoyée comme il faut ! Je sais, je suis plus intelligente que la moyenne. Natsu lui fait vraiment un effort, il ne réfléchit pas assez...

— Une vraie fée du logis, constaté-je,
l'air affligé.

Pour toutes réponses, il me jette un oignon pourri trouvé dans un recoin sombre, me faisant hurler comme une tarée et courir partout en faisant des bonds ridicules. C'est pour chasser le
malheur.

— Pitié seigneur épargnez-moi !
lancé-je en tendant les bras vers le ciel.

— — — —
🔥19h10

Après notre ménage intensif, on s'assoit enfin tous deux sur le plan de travail pour  contempler notre chef d'œuvre.

— Tape là Babouche ! s'exclame
Lucy en me tendant la main. Je tape
dans sa main avant de lui tordre le poignet.

— Mercrediii ! crie-t-elle en s'écroulant au sol. Elle se roule par terre en faisant une mine digne des plus grands films Hollywoodiens, elle est... incroyable, y'a pas d'autres mots. Et c'est pas forcément mélioratif dans son cas.

— Tu devrais faire actrice, raillé-je.

— Et toi femme de ménage,
grogne-t-elle.

— Je suis juste un homme à
marier.

— Toi ? Un homme ? Puis c'est
quoi ça, à marier ? Laisse moi
rire, déjà t'es pas crédible avec
tes cheveux roses. Quand je les regarde ça me fait penser à un aspirateur Barbie.

— C'est quoi le rapport entre l'aspirateur Barbie et mes cheveux ? Et les garçons ont pas le droit d'aimer le rose et d'avoir des aspirateurs Barbie ?

— Question un : Je sais pas
mais c'est la première chose que
je visionne. Question deux : si
bien sûr, mais toi t'es juste pas crédible !

— Évidemment. Je suis un problème de la société je crois.

— Je te rassure limaçon, tu n'es
pas le pire. Bref, j'ai faim...

— Je compte pas cuisiner maintenant perso.

— J'ai une tête à cuisiner quand
j'ai faim ? demande-t-elle, comme si ça tombait sous le sens qu'elle ne cuisine jamais.

— T'as une tête à manger des MacGros dès que t'as faim. Mais
t'es le genre de meuf qui grossit
pas c'est ça ?

Elle me dévisage, une grimace
hilarante sur la face.

— Bah... non ? T'es bizarre.

Je rigole, me faisant la réflexion qu'une bizarre me disant que je suis bizarre, ça veut en fait dire que je suis bien normal.

— Nan mais pour les MacGros
c'est vrai, j'adore hehe. Mais par contre je grossis comme les gens normaux.

Je la détaille rapidement sans
essayer de passer pour un pervers, et affiche une moue pas convaincu.

— Tu cherches quoi ?

— De la graisse.

— J'ai pas dit que j'étais grosse j'ai dit que je grossissais, gros caca.

— Et donc ?

— Je fais du sport Natsu !
Tu connais ?

— Ah oui c'est vrai, j'avais oublié
que tu te débrouilles bien, petite sportive.

— Et oui... je n'ai aucune faille !

Je secoue la tête et me lève en lui
tendant la main.

— Bon... allons au MacGros.

— Si tu payes, ok ! sourit-elle
en prenant ma main.

— Non c'est toi qui paye.

— Non toi.

— Non c'est toi wesh.

— Non parce que même si je suis une fille indépendante, je paye pas pour toi !

— Bah moi je veux pas te pécho donc je paye pas pour toi !

— Je suis pas un poisson !

— Tu fais exprès d'être aussi ignorante ?

— Non !

— Ok bref, tu payes, rié-je.

— Si on était dans un film,
tu paierais parce que les filmes montrent des garçons dévoués
et gentils ! Je peux pas être une
fille qui paye dans un film !

— Mais dans un film, le garçon paît
quand il veut sortir avec la fille. Ils sont pas gentils, ils sont fourbes et attendent quelque chose en retour.
Ils font ça dans leur intérêt, idiote.

— Et alors ! Il faut bien utiliser
cette société à notre avantage,
nous les filles !

— Non au contraire ! Puis on est
pas dans le cadre d'un rendez-vous où y'a cette idée à la con que le sexe masculin doit payer t'as capté ?

— Bah si ! J'ai décidé !

— Donc... en fait tu veux sortir
avec moi c'est ça ?

— Bah on va forcément sortir si on va à MacGros t'es bête des fois !

—- Mais je parle pas de sortir dans ce sens là Lucy, me moqué-je.

— Oh tu veux dire sortir ensemble genre comme toi avec la star du caniveau ?

— Exact !

— Bah oui, je veux.

Je fronce les sourcils et lui touche
le front, l'ai concerné.

— T'es sûre que ça va ?

— Oui, ça va.
Allez allez dis-le !

— Quoi ?

— Bah dis « non » !

— Non.

Elle fait la moue et hausse les épaules.

— Mais non c'est nul en fait...

— Mais qu'est-ce que tu racontes ?

— Bah... y paraît que ça fait mal de se faire rejeter... Mais franchement j'me sens super bien !

— Putain mais t'es vraiment à la ramasse des fois... il faut aimer la personne pour que ça fasse mal.

— Ah bah oui c'est vrai ! Krkrkr !

— Ouais... bon allez on y va,
débat révolutionnaire clos.

— — — — —
🌟20h15

— Lucy, c'est lui ! Le gars de l'infirmerie ! m'informe Natsu
en pointant Luxus du doigt.

— Qui ? Quoi ?

— Avec la fille aux cheveux blancs là, tu te souviens ?

Chien ? Beurk ?

— Ohhhh... Je me disais bien
qu'il me disait quelque chose !
Saperlipopette !

— Qui ? Luxus ? demande Meldy,
curieuse.

— Oui c'est ça, Luxus, répond
Natsu d'un air entendu.

— Il se passe quoi ? intervient Cana.

— Luxus était au lycée avec une
fille la dernière fois !

— Lucy ma dulcinée ! crie Léo en
nous rejoignant, les yeux en cœur.
Cana lui fout un coup de poing qui le
fait vaciller directement.

— Va travailler !

— Pardon Cana !

Natsu et moi rigolons de la scène
avant de redevenir concerné par
le sujet en cours.

— Qu'est-ce que Luxus faisait
au lycée ? questionne Meldy.

— Je vais lui demander ! indiqué-je guillerette, me motivant à aller le voir en cuisine.

• • •

— Luxus c'était toi au lycée ! m'exclamé-je de but en blanc.

— Hein ? Quoi ?!

— Ne mens pas je sais que c'était toi ! Je m'en suis souvenue !

— Grâce à moi, informe Natsu.

— Baisse d'un ton Lucy, pitié,
m'intime Luxus, l'air gêné.

— C'est vrai ? Donc ta petite
amie est au lycée ? demande Meldy.
Il soupire et hoche la tête.

— Mais elle est majeure, se
défend-t-il. Elle a redoublé.

— Ouah... Tu vas voir ta meuf
dans son lycée... et Lucy t'as vu mdrrrr, se moque Cana.

— Mais... tu aurais pu me dire
que c'était toi ! m'exclamé-je.

— Tu ne m'avais vraiment
pas reconnu ? Je croyais que
tu faisais exprès, se moque-t-il.

— Bah non... j'avais oublié ta tête. Mais attends... je suis ton élève et tu as embrassé ta petite amie devant moi ! Je suis choquée !

— Je suis juste ton patron Lucy.
J'ai vingt-deux ans je ne suis pas
un vieux. Et je pensais que tu faisais exprès je te dis.

— Je dirais à ta petite amie que
tu es mon mentor !

— Ne va pas dire ça !

— Je la surveillerai, le rassure
Natsu.

— Merci, c'est un soulagement.

— Mais pourquoi tu ne vois pas
ta meuf en dehors de son lycée ?!
s'indigne Cana.

— On ne peut pas. On a des
emplois du temps chargé.

— Tu ressemblais vachement à un thug sans ton uniforme MacGros,
lui assuré-je.

— Sérieux ? demande Meldy.

— Ouais ! Et comment tu as fais pour entrer ?

— C'est pas compliqué personne
ne surveille à l'entrée dans votre lycée. Je dois juste faire attention aux pions, c'est un casse-tête parfois.

— Ça alors je t'avais vraiment
oublié sksksk ! Par contre vous
étiez bizarre hein toi et ta copine...

Ses joues rosissent, mes yeux s'ouvrant plus grand face à ce tableau. Waouh, Luxus est capable de rougir, m'émerveillé-je intérieurement.

— Bon ça suffit ! Retournez travailler ! La discussion est
finie !

— — — —
🔥21h21

— T'es lourde... ta graisse est en fait cachée à l'intérieur de toi. Que n'est ni ton sport, tu devrais y aller mollo sur les MacGros hein, me plaigné-je tandis que je porte Lucy sur mon dos.

— Non mais c'est trop bien tu devrais faire cheval !

Je rigole et donne un petite impulsion pour la faire remonter.

— T'es bête, je réponds simplement.

— Ok mais accélère ma mère
va me fouetter en fait !

Je la raccompagne chez elle puisque
c'est le « devoir d'un homme » mais c'est difficile de la supporter. Déjà dans le
bus elle m'a saoulé parce qu'elle voulait rester debout. Maintenant elle a voulu
que je la porte jusqu'à chez elle...

— T'es une vrai source d'épuisement, déploré-je.

— Je sais !

Je la pose finalement devant l'allée de son jardin, et pousse un long soupir en m'étirant.

— Voilà Madame. Allez faut que
j'y aille ou ma mère va m'envoyer des chaussures dans la tête, lui dis-je en souriant.

— Oui va donc, avant que ma mère et mon frère ne te voit. Merci de m'avoir raccompagnée !

Je garde mon sourire et la considère
un instant sans bouger, comme un con.

J'ai une irrépressible envie de rester
avec elle... je l'apprécie de plus en plus,
et ça me fait un peu flipper. Ça me fait très clairement flipper même.

— Quoi ? demande-t-elle, l'air étonné.

— Je sais pas pourquoi mais j'ai envie...

— Natsu ! hurle Sting en sortant
de la maison comme une furie.

— Oh non... C'est trop tard,
chuchote Lucy avec gravité tandis
que je soupire.

— Salut Sting... Je suis désolé
mais je dois y aller là.

— Nooooonnnnnn....

— STING REVIENS ICI ! hurle autoritairement la mère de Lucy avant d'ajouter : BONSOIR NATSU !

— BONSOIR MADAME !

Lucy rigole, me fais pivoter et me pousse.

— Allez vas-y avant que ta mère
ne te frappe, je t'envoie une corde !

— Euh... ouais... attends quoi ?

— Je t'envoie du soutien quoi !
Haha !

— Merci, rié-je. Ah encore un truc !

— Oui ?

— Samedi il faut que tu viennes
au lycée à huit heures, désolée
pour l'annonce mortifiante.

— Huit heures ?! Samedi ?!
Mais c'est les vacances !

— Je sais mais c'est l'ordre de
la proviseure. N'oublie pas.

— Ok... boude-t-elle.

— Sois contente, au moins on se revoit bientôt.

Elle rigole, ce qui me surprend, puis
elle tourne les talons.

— À Samedi Monsieur Piles !

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2580 mots

The suiteee is heeereeee !
J'espère que la relation Natsu Lucy vous satisfait et si c'est pas le cas allez vous faire enculer par une chèvreeee (lol je blague don't worry) !

Merci pour tous vos votes, commentaires et abonnements ! It's sweeet🤗

🗝🦋Love You🦋🗝