ᴺᴼᵂ ᴼᴺ ᵀᴴᴱ ᴿᴬᴰᴵᴼ: ᴮᴱᴳᴳᴵᴺ, ᴹᴬᴰᶜᴼᴺ

Jusque là, j'ignorais que l'appartement de Baekhyun pouvait accueillir autant de personnes à la fois. Nous sommes tellement serrés que certains préfèrent s'échapper quelques instants sur le minuscule balcon sous prétexte de besoins vaporeux. Je suis assis sur le sofa étrangement rouge, un gobelet en plastique de la même couleur entre les doigts. Je fais claquer mes bagues entres elles, mes phalanges sont abîmées, tout cela est d'un ennui mortel... J'observe Hongjoong, plus à son premier verre, qui laisse couler ses lèvres sur celles de Soojin, qui pour l'occasion a revêtu une jupe un peu plus courte que d'habitude. Ses longues jambes filent dans l'air moite, ses talons à plateforme seraient presque élégants si le haut de son corps n'était pas si peu couvert.

— Wooyoung-ie !

Inutile de me retourner pour reconnaître cette voix, Baekhyun est une fois de plus, torché. Le brun se laisse choir à mes côtés, un fin sourire aux lèvres. Ses lèvres, d'ailleurs, sont rougies après avoir rouler une pelle à cette inconnue, qui danse vulgairement, là-bas. Je soupire, ne le regardant pas. Il descend son verre en même temps que moi, similaire à mes désirs: oublier. Lui, que l'amour de sa vie n'est plus qu'un lointain spectre flottant dos au soleil couchant, et moi, ce type qui danse avec cette nana, là-bas. Zadig aborde un sourire resplendissant, il prend clairement son pied.

— J'sais plus comment elle se nomme... souffle Baekhyun en posant mollement sa joue contre mon épaule.

Nous faisons tâche à travers toutes ces âmes debout autour de nous. Ça n'a pas l'air de le déranger, et moi, cela fait longtemps que j'ai cessé de m'en préoccuper.

— Demande-lui, je fais simplement.

— Tu sais pourquoi t'as jamais eu de relations ?

Je fronce les sourcils.

— La courtoisie, mon ami. La courtoisie.

C'est d'un ridicule cuisant. Baekhyun m'adresse un regard joueur, il brille presque, mais pas parce qu'il est vivant, non, c'est à cause de la lampe derrière moi. Il finit par jeter son gobelet quelque part et repart, ses mains caressent la cuisse de Soojin qui lève les yeux au ciel et Hongjoong le gronde un peu, puis cesse de s'en soucier. Baekhyun trouve l'autre nana, celle sans prénom, et lui sourit, elle n'y voit que du feu de toute façon. Je reporte mon attention divaguante sur Zadig. Sulli est venue, accrochée à lui comme à une bouée de sauvetage. Il danse, rit, vit. Il est beau. Une beauté rare, exotique, je n'ai jamais rien vu de pareil, personne n'est comme lui ici, sur cette île. Je bois une gorgée qui passe difficilement. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Sulli est assise à côté de moi.

— Quand comptes-tu lui dire ?

Je manque m'étouffer avec cette connerie de soju.

— Pardon ?

Mes bagues deviennent d'un coup plus intéressantes.

— Zadig, sourit-elle gentiment. Ça se voit, tu sais. Enfin... peut-être pas lui, il a toujours été... sélectif.

— Comment dois-je le prendre ? je ricane amèrement et un peu vexé.

— Pas dans ce sens !

Sulli rit. C'est plutôt mélodieux, ça me fait du bien à la tête dans cette pièce si... oppressante. Ses longs cheveux rosés décorent joliment ses joues de la même teinte. Ses yeux pétillent, sauf qu'elle, je sais que la lampe derrière n'y est pour rien.

— Zadig choisit ce qu'il veut voir, ce qu'il autorise à traverser son esprit et surtout son cœur. Pour ne pas souffrir, tu vois ?

Je reste silencieux, je réfléchis. C'est le comble... Hongjoong et Soojin se dévorent littéralement, je pense qu'ils sont à deux doigts de demander la chambre à Baekhyun. Lui se battra sûrement pour y coucher sa conquête. Ou alors, ils devront tout laisser à Hugo, qui, sur le balcon une clope au bec, laisse ses mains se balader sur le corps d'une fille de notre lycée. Enfin, Zadig se colle à un mec aux mains baladeuses, mais je sais que ça ne le dérangera pas de s'imposer dans l'un des trois plans précédents.

— Comme s'ils s'étaient tous renfermés de la même façon... je souffle, perdu dans mes pensées.

— Pardon ?

— Depuis que Thaïs est partie. Ils se ressemblent tous, ils se braquent et se renferment. Alors qu'elle aurait voulu que justement, on continue à faire comme d'habitude. Qu'on continue à être... nous.

Sulli ne répond rien, nous échangeons les rôles. Elle sait que j'ai raison, non ? C'est tellement évident... Hugo, Hongjoong, Baekhyun, même Zadig... toutes des copies conformes, qui s'oublient pour l'oublier elle. Sulli finit son verre, prend ma main dans la sienne, mes bagues s'entrechoquent avec les siennes, et dépose un baiser furtif mais doux sur ma joue droite. Je la laisse s'échapper, je sais qu'elle ne veut tenir une telle conversation... elle aussi fait semblant, de toute façon. Mais les cicatrices sur ses bras ne peuvent mentir, elles.

ᴺᴼᵂ ᴼᴺ ᵀᴴᴱ ᴿᴬᴰᴵᴼ: ᵂᴴᴱᴺ ᴸᴼᵛᴱ ᵀᴬᴷᴱˁ ᴼᵛᴱᴿ, ᴰᴬᵛᴵᴰ ᴳᵁᴱᵀᵀᴬ

La musique est si forte que mes oreilles bourdonnent, je sens le sang monter dans mes veines, mon sourire refuse de disparaître, il me bouffe les joues, et étrangement, j'aime ça. Le rythme me colle à la peau, ma chemise copie piteusement le son, je n'arrive même plus à respirer correctement, mon verre brandi en l'air mais putain, que c'est bon... Je rabats mes mèches noires qui collent à mon front d'un geste de main assuré mais dédaigneux. Toutes ces minettes qui me matent, un seul geste de ma part et j'ai la certitude brûlante qu'elles me suivront où bon me semble... À côté de moi, Hugo et Wooyoung sont méconnaissables. L'américain danse, chemise ouverte sur son torse luisant de sueur, les filles sont généralement attirées par l'étranger qui n'en a que faire, il en choisira sûrement une au moment voulu. Je passe mon bras sur les épaules de Wooyoung qui, comparé à chez moi, se lâche complètement. J'oublie si vite qu'il ne vit que pour danser...

— C'est bien dommage que tu ne sois pas de c'bord là, toute cette bande te matte depuis tout à l'heure ! je crie pour qu'il m'entende.

Il n'en a que faire, je le sais. Il lève les yeux au ciel et rejette ses cheveux faussement blond en arrière, ses piercings aux oreilles brillent sous les néons, un bon nombre d'yeux ne sont que sur lui, mais il s'en tape. Je l'observe un certain temps, mon cœur se serre. Comment être comme lui ?... Mon meilleur ami est si... détaché de ces choses-là. Son esprit virevolte au dessus des corps aux demandes futiles, il s'envole, ses mouvements sont en parfaites coordination sur ce son de Guetta, pourtant plus tout jeune. Les bonnes bases font toujours autant d'effet, il faut croire.

Je me surprends à sentir une pointe de jalousie en moi, alors je détourne les yeux. Wooyoung a des problèmes, lui aussi. Pourquoi je voudrais être comme lui au juste ? Je secoue la tête dans le but puéril d'oublier mes propres pensées, d'oublier tout autour, de m'oublier moi-même, de l'oublier... elle. Je serre mes lèvres entres elles. La musique revient de plus belle et je peux même sentir ma cage thoracique qui vibre sans repos. L'adrénaline reprend le dessus, stop, cesse de te faire du mal, elle ne reviendra pas... Je finis mon verre d'une traite et le jette, peu importe, je repars de plus belle comme si rien ne venait de se passer.

La nana de chez moi ? Déjà oubliée. L'ai-je même embrasser de toute façon ? Wooyoung me force à danser, je le suis, piètre danseur comparé à ses talents. Zadig arrive, il tire Sulli par la main, qui se laisse prendre au jeu et rejoint mon meilleur ami pour un show exceptionnel. Nous les applaudissons, ce soir le club est à nous, c'est une certitude !

— Faites de la place au couple de l'année ! hurle Hugo à demi-mort sur l'épaule de Dina qui peine à le supporter.

Hongjoong et Soojin arrivent sur la piste, de grands sourires béats sur les lèvres. Il ne manque que deux personnes pour que tout soit parfait pourtant... Je saisis la marocaine par les mains, Hugo est rattrapé au dernier moment par Zadig, mort de rire. Je la fais tourner sur elle-même, elle rit, ses cheveux bouclés virevoltent autour d'elle, ses yeux en amande resplendissent dans la pénombre. Je l'embrasserai presque... mais je laisse cette stupide pensée faire son chemin. Dina me sourit sincèrement, je l'imite.

— Ça fait du bien de te voir heureux, crie t-elle en se glissant sur la pointe des pieds pour m'atteindre.

Je pourrais être heureux, c'est vrai. Je pourrais lui sourire et la remercier, lui mentir. Encore. Mais la façon dont elle vient de se hisser jusqu'à moi... la même qu'elle... Mon sourire disparait et l'étrangère le voit tout de suite. Ses mains tièdes encerclent mon visage et me forcent à la regarder dans les yeux.

— N'y pense plus, dansons.

Je hoche la tête, impuissant. J'échoue, encore. Je repense à toi, inlassablement. Je ne suis qu'un échec ambulant... Pourtant, je prends sur moi, je rejoins les autres, plaque un sourire désarticulé sur mes lèvres et danse jusqu'à ce que mes jambes ne me lâchent, quelques heures plus tard.

Parfois, j'aimerai mourir.

le confinement il est fou wsh grâce a lui je prends le tmp de stan des groupes que j'avais la flm de stan, d'abord ateez et mtn bang chan il me fait trop de charme jsuis dsl il me convertit lui tt seul à skz

(je rigole hein le confinement j'en ai jusque là)

bref, j'espère que le chap vous plaît, mon bby baek rentre dans le game jsuis happy

bref pour ceux qui stan ateez et skz jveux savoir 2 choses: votre bias et votre son pref c'est pour la science, prcq en ce qui concerne skz jsuis inculte et jveux trouver des perles

bisous 🥰