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ᴺᴼᵂ ᴼᴺ ᵀᴴᴱ ᴿᴬᴰᴵᴼ: ᴴᴼᴾᴱ ᴺᴼᵀ; ᴮᴸᴬᶜᴷᴾᴵᴺᴷ



Le break d'été est arrivé plus vite que prévu, comme la soudaine chaleur étouffante de juin, et soudain, pouf, cela fait déjà un mois que Sulli n'est plus là. Le temps s'évapore si vite que ça en devient effrayant, quand je m'y mets à y penser trop longtemps. Ce que je suis aujourd'hui ne reviendra plus, je ne serai plus jamais aussi jeune que je ne le suis maintenant. Le cercle vicieux est interminable si personne n'ose m'en sortir, mais inconsciemment, Dina arrive et illumine tout sur son passage.

Près de sa fenêtre ouverte, elle chante un air qui passe à la radio juste à côté, une chanson douce populaire en ce moment. Sa voix épouse celles des quatre chanteuses et c'est comme si, presque, elle faisait partie de l'original, malgré elle. Le spectacle est tel que je la fixe, longtemps, allongé sur son lit. Ses longs cheveux dansent au vent, ils marquent le rythme, c'est drôle à voir parce qu'ils lui arrivent sur le visage et qu'elle s'en fout, elle continue de chantonner en regardant attentivement son portable. C'est comme si je n'étais pas là. Dina se fond dans mon rêve éveillé, et ce à merveille. Le briquet qui tourne entre mes doigts abîmés me berce. Je crois être capable de la fixer de la sorte pour l'éternité, jusqu'à ce que la chanson ne se termine, sur une note un peu plus triste que les précédentes. Dina relève la tête. Nos regards d'étrangers se croisent, elle se fend d'un sourire timide, je devine le goût de ses lèvres sucrées contre les miennes, je lui souris en retour.

Quand est-ce que rentrent tes parents ?

Dans la soirée. Oh, au fait.

Elle se redresse et attrape un livre sur son bureau, la couverture est reconnaissable entre mille, ce livre tourne dans la bande depuis des semaines, désormais. Elle me le tend.

Seulgi l'a terminé, c'est à toi.

Tu l'as lu ?

Oui. Il est très beau.

Je me contente d'hocher la tête, inspectant la couverture cornée et abîmée. Mais les cheveux de ma belle Dina ne cessent de jouer avec mon regard, alors, je me lève et me glisse contre son dos, face à la fenêtre restée ouverte. La brise de fin d'après-midi est agréable, les vacances s'annoncent resplendissantes, du moins, c'est ce que chacun essaie de se dire.

Embrasse-moi, non ? je chuchote près de son oreille et elle frissonne.

Suis-je amoureux d'elle ? C'est la question que je me pose quand timidement, elle se retourne et s'élève sur la pointe des pieds pour atteindre mon visage impassible. Hugo aime t-il Dina ? L'interrogation me bouffe l'esprit, je ne trouve pas de réponse. Confus contre moi-même, j'approfondis notre baiser, la faisant reculer jusqu'à son lit. Elle bascule contre celui-ci dans un petit cri de surprise alors que je la retins, me penchant avec elle. Je ne sais pas ce que je fais. Mes gestes ne sont plus les miens, mon cerveau se déconnecte. Mes lèvres traverse la frontière de sa joue pour descendre dans son cou, j'en veux plus, son tee-shirt est de trop, n'est-ce pas ? Je crois bien que Dina me rend fou, complètement barge, putain. Et juste au moment où je le réalise et où je me fais peur, c'est elle qui prend peur et me repousse.

Nos regards se croisent. Je n'ose plus bouger.

Je... je ne peux pas, fait-elle d'une toute petite voix.

Ses joues sont rouges, elle se couvre de honte, et je suis incapable de dire quoique ce soit de réconfortant. Je ne ressemble pas à Hongjoong, je ne sais pas aimer. Je ne suis pas Baekhyun, je ne sais pas rassurer. Je n'arrive même pas à la cheville de Wooyoung, je ne sais pas protéger. Je ne suis même pas une copie de Zadig, je ne sais pas avoir mal.

Je retombe sur les fesses, silencieux. Dina se recroqueville, ramenant ses genoux contre elle. Je suis le pire petit ami de l'univers.

Je suis désolée... répète la marocaine sans me regarder.

Moi non plus je ne la regarde pas. Parce que j'ai terriblement envie de Dina. Mais je ne sais pas comment lui dire. Je me fous de ses traditions, ses règles. Je veux briser tout ça, et au fond, je sais qu'elle aussi.

Et puis soudain, la porte d'entrée s'ouvre, en bas, et elle réagit au quart de tour, me tirant par le bras.

Ce sont mes parents ! Va-t-en avant qu'ils ne te voient !

J'ai à peine le temps de saisir le livre de Thais que Dina me tire vers la fenêtre, l'air paniquée. Je l'arrête pour lui sourire une dernière fois.

Tu es jolie quand tu rougis.

Je lui vole un baiser et passe par la fenêtre, la laissant les lèvres entrouvertes, plus belle que jamais dans cette belle lumière orangée.









ᴺᴼᵂ ᴼᴺ ᵀᴴᴱ ᴿᴬᴰᴵᴼ: ᴮᴸᴬᶜᴷ ˁᵂᴬᴺ; ᴮᵀˁ



La flamme de la bougie fait valser nos ombres sur les murs ternes. Si on les fixe trop longtemps, alors on a l'impression qu'un merveilleux ballet se joue dans la pièce, une danse aux mouvements coordonnés, gracieux, une chorégraphie millimétrée, construite après des heures de répétition. Mais si on arrête de leur porter de l'intérêt, alors, elles deviennent hideuses. Des corps désarticulés qui se mouvent par nécessité, contrôlés par un instinct qui les dépasse, une envie qui leur tiraille les entrailles de manière si affreuse qu'il serait suicidaire de ne pas se laisser aller à ces désirs. Des putains de désirs meurtriers qui me font perdre la tête.

Thaïs danse contre moi. Sa respiration saccadée se mélange à la mienne, nos doigts s'entremêlent et se défont, partent chercher ailleurs pour revenir s'entrechoquer aussi violemment que la fois précédente. Si c'est une danse, alors, Messieurs Dames, elle est désordonnée, trop brouillon. Mais je ne quitterai la valse pour rien au monde. C'est comme si le monde autour s'était mit en pause. Ses lèvres contre les miennes, j'en ai rêvé pendant des années, avant d'enfin pouvoir les approcher, impossible de les quitter.

Qu'est-ce que tu me fais, putain... souffle la grecque contre mon cou moite.

J'oserai poser la même question si je n'étais pas à bout de souffle. Son ventre contre le mien, c'est une chaleur différente de celle qui nous accable toute la journée depuis que nous n'allons plus en cours. Celle-là, je la supporte mieux, elle est rassurante, enivrante. Je l'aime à en mourir, je crois bien. C'est flippant.

Soudain, Thaïs se redresse et se penche vers la table basse alors que je la retiens par les hanches, de peur qu'elle ne perdre l'équilibre.

Que fais-tu ?

Tu me fais confiance ?

J'aurais pu courir les yeux fermés si elle me tenait la main. C'est ça, ma réponse ? Juste au moment où elle revient vers moi, assise sur mes cuisses, son sourire resplendissant me surprend.

Oui, est la seule chose que j'arrive à faire sortir de mes lèvres.

Alors, ouvre la bouche.

Et puis, je réalise. Le minuscule sachet en plastique entre ses mains. Les pilules blanches et rouges à l'intérieur. Je l'observe en porter une à ses lèvres et la déposer sur sa langue. Nos regards se croisent, le sien est joueur. Alors quoi, c'est le début de notre enfer, chérie ?

Je t'ai dis d'arrêter ces conneries. C'est trop fort pour toi.

Ma voix est rauque. Ses doigts passent dans ma nuque et tirent gentiment mes mèches noires.

C'est si bon d'en prendre, Baek'... chuchote Thaïs dans un souffle, ses lèvres effleurant les miennes. Tu ne connais pas encore tout ce que l'on ressent en faisant l'amour avec ça...

Je la laisse m'embrasser, je sens la pilule passer dans ma bouche, je l'avale, je ne sais pas pourquoi. J'ai envie d'elle, j'ai envie de Thais, je ne veux pas que ça s'arrête, jamais. Alors je la laisse faire, juste pour cette fois.

Ça fait combien de fois que tu es shootée avec ça quand on se voit ? je chuchote alors que mon cœur se serre.

Peu importe. Ferme les yeux.

Et j'obéis, rejetant la tête en arrière alors que ses lèvres descendent sur mon torse, mon ventre.

Et bordel, c'est la meilleure nuit de ma vie.








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