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⁶ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚂𝚒𝚡

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¹⁴⁰⁴ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|










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IL Y EU UN BRUIT ASSEZ SOURD, un grincement mélodieux et un claquement mécanique. La voiture se tut un instant, laissant un temps pour s'éclipser du véhicule. C'était une jeune femme, ses yeux étaient sombres mais si calmes. Elle était brune, plus brune encore que Tobio. Son teint était pâle, Shoyo ne put réellement voir. Était-ce du fond de teint ou de la neige naturelle ? Un léger rouge parfumait ses lèvres d'une odeur légère et fleurie. Elle revêtait un tailleur beige et un jean noir. Il n'y avait rien de plus à savoir, si ce n'est cet air de sympathie qui régnait sur sa figure.

Elle était drôlement belle.

Ce n'était pas la première fois qu'il la voyait mais ça devait bien l'être dans cette situation. Il aurait aimé être présenté différemment, ou ne pas l'être du tout. Shoyo avait les yeux rouges, les lèvres pincées et sa main serrée. Celle-ci était encastrée avec délicatesse dans celle de sa sœur. Innocemment il y appliquait quelques pressions. Il était là pour elle, il ne disparaîtra pas. Pas maintenant, pas aujourd'hui, pas demain.

Si leur mère avait fauté, ils se devaient de ne pas suivre une direction similaire. Le simple fait de chuter le rapprochait un peu plus d'elle. Il avait toujours douté, aimer et détester sont deux opposés identiques.

         —     Shoyo.

Elle le cita d'une voix douce. Comme si son désir était de l'apprivoiser, de l'amadouer pour l'approcher. Elle glissa sa main sur le haut de son épaule dans un geste réconfortant. Natsu renifla, comprenait-elle seulement ce qui se déroulait face à elle ? La jeune femme dévoila son dos aux deux enfants, ses mèches sombre retombèrent le long de sa taille. Elle ouvrit la portière, les invita à l'intérieur. Sans s'en priver, le rouquin entraîna sa sœur dans la voiture.

Devait-il regarder en arrière ?

Il ne le fit pas.

Hinata sentit une secousse, le moteur vrombir puis une sensation de légèreté. Il s'envolait dans la vitesse. Se délectant de la température chaleureuse, de l'odeur du petit parfum qui siègeait sur les fauteuils en tissus noir.

          —      Tobio est resté à la maison pour préparer vos couchettes.

Les deux enfants acquiescèrent avec automatisme, captivant leur attention dans la petite glace où elle intimait ses prunelles. Quelqu'un était là pour eux, c'était suffisant, pourtant Natsu ne cessait de trembler. Une tristesse immense peuplant son corps. Shoyo semblait indifférent, le regard vide. Il n'avait pas arrêté d'être troublé, il n'avait pas arrêté de penser.

Il y avait un silence ambiant, un bruit constant et superflu. Peut être n'était il pas réellement là. Peut être avait il une place bien plus grande, comblait il a sa simple présence la voiture de murmure ?

Il n'en était rien. Le vent sifflait par la fenêtre mal fermée. Il amplifie ce silence et suspend en l'air un chuchotement incessant. Quelque chose de désagréable, de différent à d'habitude. Si Tobio était là, il aurait rassuré la plus petite de sa simple présence. Il n'aurait sans doute pas été ce que Shoyo s'efforçait à ne pas être. Le noiraud n'était pas un peureux. Il ne se serait pas contenté de stopper les pleurs de Natsu, sûrement l'aurait- il poussé à sourire.

Hinata ne le faisait pas, il n'était pas Tobio et celui-ci n'était pas là.

Ses doigts firent grincer le silence, sa main se serra sur son appuie. S'imposant en réconfort.

Il devait être dans les alentours de dix-neuf heures, il faisait nuit malgré les nombreux lampadaires voulant faire penser le contraire.

Tobio s'était pointé sur le pas de la porte lorsque cette dernière avait résonné. Elle grinça avant de dessiner sur le sol une traînée imaginaire. Il recula de quelques pas, remarqua les deux visiteurs et feint le plus beau sourire triste qu'il avait en stock. C'était sûrement de trop, il l'eut compris.

Déjà que ses sourires habituels n'étaient que très peu réels alors celui-ci n'était qu'une peinture aberrante. Aimait il seulement sourire ? Non. Il ferait des efforts.

Son père ne rentrerai que d'ici une heure si ce n'est plus. Il prit l'initiative d'inviter le plus petit et sa sœur à le suivre. Ils montèrent les marches en bois de la petite demeure, prirent la première porte qui vinrent à eux et y pénétrèrent.

La jeune fille papillonna des cils, plongée dans un mutisme, elle fit parler ses yeux par quelques simples étincelles. Shoyo resta en retrait, la tête plongée vers l'obscurité du couloir comme s'il ne cessait de l'appeler. La fenêtre qui y était accroché était belle, le cadran était blanc et le reflet qui figurait sur les carreaux mal lavé dessinait de petit cercle via la lumière de la lune. Il en était admiratif.

Tobio toussota, il s'accapara l'attention des deux petits Hinata avant de parler sans trop réfléchir:

         —      C'est la chambre d'amis, j'espère qu'elle est assez grande pour vous deux.

En réalité, il savait que la pièce était assez grande, ça devait être par politesse ou quelque chose dans le genre.

Les murs étaient clairs, il n'y avait pas grand chose qui décorait l'habitacle. Quelques meubles fades nappés d'un blanc étincelant et un simple lit. Un matelas s'était ajouté à l'improviste sur le sol de la petite chambre. Il n'allait pas être bien utile, deux corps si frêles que les leurs sur un lit était amplement suffisant. Tobio ricana à cette pensée, son action volontaire aura été bien inutile.

Il prit la soudaine initiative de quitter la pièce, les laissant seul dans un environnement inconnu. Il n'y avait pas eu un long moment avant qu'il ne reprenne son idée, ça en était une mauvaise. Tobio demanda presque sûr de lui.

         —      Vous voulez jouer à un jeu ?

Peut être était-ce son imagination mais le brun avait cru discerner une légère once de lumière sur leurs visages. Finalement, ils le suivirent sans trop broncher.

Dans un bruit léger, la porte d'entrée s'était ouverte puis fermée. Une silhouette masculine en sortant. Il s'était avancé vers ses deux invités, un sourire rayonnant accolé à la figure. Était-il réellement le paternel de Kageyama, si ce n'est ses yeux ébènes. Rien ne les rapprochait. Habitué aux sourires timides de Tobio, Shoyo était servi par ceux de ses deux parents. Peut être était il plus ouvert lorsqu'il était chez lui ? Quoi qu'il en était, le petit rouquin en était agréablement étonné. Il ne connaissait pas aussi bien qu'il l'aurait cru le noiraud.

Il aimait le volley et les briques de lait sorties du distributeur, il ne souriait pas grandement. Il n'a jamais vraiment été très studieux. Il s'appelle Tobio Kageyama.

Mais il n'était pas le seul à connaître ces informations, s'il demandait à un quelconque inconnu de sa classe, Shoyo serait étonné qu'ils ne sachent répondre. La vérité était sous ses yeux, il ne connaissait Kageyama que d'un aperçu basique, d'un drap blanc indissociable du noiraud. Celui qui est visible à tout le monde, même à de parfait inconnus.

Ils étaient meilleurs amis.

Ils ne sont que des mots et n'ont que des mots à s'accorder.


C'était si habituel de te voir sourire.
Te voir heureux était un lourd fardeau, et j'étais égoïste de le penser.

Était-ce mieux de te voir sombrer ? Si ridicule de l'avoir imaginé. Je rêvais de te voir me sourire.Où avions -nous merdés ? Où ai-je fauté ?

C'était si rare de te voir sourire.

Mais c'était pourtant si logique. Ce n'était pas quelque chose de choquant, ça n'a jamais réellement changé. J'aurais plus dit que désormais j'avais remarqué, j'en étais plus affecté. C'était un mystère, j'avais besoin de te connaître.
De repartir sur de nouvelles bases.



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2022: Bonjour, bonsoir après plusieurs décennies. ( J'abuse un peu. )

Je reprend l'écriture de cette ff dans le but de bien évidemment la finir.

Je n'attend pas grand chose de celle-ci, surtout si je finis par stagner autant sur l'écriture d'un chapitre. Car, oui, j'aime pas du tout ce chapitre et je ne sais pas trop vers où aller.

Faire 10 chapitres à cette ff serait le top mais s'il y en a un peu plus voir un peu moins n'est pas vraiment dérangeant.

J'espère cela dit que ce chapitre vous aura plu ! Et je vous dis -je l'espère, à plus vite !

(Je sais pas si c'est obvious mais dans l'idée que j'imaginais, la mère de Shoyo a trompé son mari. Vous pouvez imaginer ce que vous voulez en réalité, je ne sais pas trop si je vais expliquer ça dans un chapitre. XD )

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