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² | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝙳𝚎𝚞𝚡

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¹⁶⁵² ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|







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IL S'AGRIPPA DÉLICATEMENT à l'avant bras du plus grand, trouvant appui à l'aide de son imposante carrure. De cette manière il pouvait se déplacer sans faire appel à sa force physique médiocre. Mentir ne reviendra à rien, alors Hinata s'était encore une fois confiée à son dit ami. Ses médecin lui disait qu'il avait fini par perdre du poids, après tout il ne cherchait pas à se nourrir mais bien à oublier. On pouvait le remarquer à l'œil nu, c'est assez logique, pourquoi utiliser un microscope pour quelque chose d'aussi flagrant.

Il sentit son corps s'alourdir, alors il accentua son appuie sur le noiraud. Lui imposant sa présence qu'il l'aurait souhaité ou guère. Kageyama sentit cette soudaine accentuation, il grimaça avant de maintenir sa poignée. La dernière chose qu'il voulait, c'était que le petit rouquin vienne s'effondrer au sol. Le silence était morbide, sans doutes les regrets du plus petit et l'impuissance de son ami. Qui aurait cru qu'une telle tension allait s'interposer dans leur relation. Qui aurait pensé qu'ils pourraient se sentir désarmé ainsi. Leur amitié qui n'avait jamais cessé d'être leur meilleure découverte avait-elle fini par devenir toxique pour l'un des deux ? Il n'y avait qu'une chose qui était sûre, leurs sentiments respectifs devaient être mis de côté pour dissiper cette ambiance vénéneuse.

Hinata avait été le premier à traverser la porte, Kageyama s'étant occupé de faire part de leur présence à l'infirmière de l'institut. La jeune femme les avaient salué d'un sourire imposé sur ses lèvres légèrement roses et scintillantes. Une bonne humeur contagieuse, elle l'aurait été du moins si la situation se serait permise. Si rien n'était arrivé. Peut-être qu'autour d'une tasse chaude de café, Kageyama lui aurait offert à son tour un sourire radieux, peut-être.

        —     Que s'est il passé ?

avait- elle osé demander. C'est son travail, aucun contentieux n'a lui d'être après tout.

         —     Hinata était dans les toile/

Sa voix était tombée, coupée par le plus petit.

         —     J'avais mal à la tête.

Il l'affirmait avec simplicité, sans arrière pensée simplement son affirmation. Une partie d'elle-même était juste, la seconde partie était erronée. Mais qui avait besoin de le savoir, ce n'était qu'une légère partie de l'histoire. Celle qui n'a pas le besoin d'être connue et qui se doit de rester secrète le plus longtemps possible. Pourtant Kageyama n'était pas de cet avis. C'est un fait, ils n'ont jamais étaient réellement en raccord, leur pensées s'opposaient.

Le plus grand le dévisagea avec insistance, laissant de côté l'existence de l'infirmière. Elle ne voulait que son bien -lui aussi d'ailleurs- pourquoi ne pas lui dire la vérité alors ? Elle souffla, sans doute savait-elle qu'il lui cachait une partie de l'histoire. L'obliger ne mènera à rien. Alors elle laissait de côté.

         —      Installes toi sur le lit, Hinata.

Le plus petit ne tarda pas à s'installer, il ne voulait tout simplement pas débattre sachant qu'il serait le perdant. Alors il se rendit sur le lit de l'infirmerie où il déposa tout son corps sans un bruit et sans une protestation. Sous le regard insistant et inquiet de Tobio. L'infirmière finit par disposer sous un silence gênant. Sans doute se rendait-elle chercher un médicament raccord à l'état du rouquin. Quand elle reviendra, le silence religieux sera toujours présent et peut être même qu'Hinata se sera endormie ? Ce ne sont que quelques suppositions, qu'elles soient réelles ou fictives, elles sont des possibilités qui démontrent leur relation bancale. Ils n'ont toujours pas débattu sur l'événement ayant surgi plus tôt. Kageyama en avait envie mais il avait peur de blesser son meilleur ami, peut-être même de le rendre paniqué. Alors il se contentait de baisser les yeux sur ses vieilles godasses.

         —     Tu me trouves idiot ?

Pour l'être il l'est, Tobio ne supporte pas sa façon de faire face au événement. Il ne supporte pas non plus la façon dont Shoyo s'aime. Si seulement il s'aime. Hinata semble plus se détester que s'apprécier, il n'a jamais aimé sa taille et cela est un fait. Mais alors qu'aime t-il réellement de son propre corps ? Alors oui, il le trouve idiot. Mais était-il seulement capable de ressortir ces mots de sa bouche. Non, ils resteront tout simplement bloqués derrière la barrière muqueuse de sa bouche. Alors il se rangea dans le mutisme, ne cherchant même pas à obtenir un contact visuel avec le petit central.

Comment avait donc réagi Hinata ? Comment devrait-il réagir à cette absence de réponse. Il ne le pouvait pas, du moins il ne s'en sentait pas capable. Car après tout, si Kageyama n'avait pas répondu c'est simplement car la réponse était logique. Après tout, il savait très bien qu'il était idiot. Aucune raison n'était nécessaire, les faits suffisaient à justifier.

La porte s'ouvrit avec délicatesse, le son qui en ressortait n'était pas mélodieux mais il était libérateur. La gêne qui stagnait dans la pièce allait sans doute disparaître avec cette nouvelle présence. Alors que l'infirmière se rapprochait du petit lit, Tobio avait relevé son regard et sans prétention l'avait porté sur Shoyo.

L'infirmière tendit un sachet plastique puis un verre blanc tout autant en plastique. Attendant la réaction du plus petit. Ce même jeune homme qui ne souhaitait bouger ni même entrer en interaction avec le présent de la femme. Alors il se contentait de regarder avec insistance les sachets, peut-être même avec dégoût. Il n'allait pas réagir, il n'allait pas les saisir. S'il aurait pu, il les aurait même repoussés d'un revers désinvolte. Ne le pouvant pas, il se contentait de lui projeter tout son mal être.

Ce fut finalement Tobio qui s'était emparé des aliments, il les avait déposés sur le bord d'un meuble quelconque. Ce n'était pas important, ils n'allaient sans doute jamais bouger de cette surface de toute manière.

         —      Tu peux partir tu sais ?

C'était surprenant, -du moins- cela pouvait le paraître. Il s'attendait tout d'abord au timbre de voix de l'infirmière, ce n'était pas le cas. Cette voix avait été celle de Shoyo. Il semblait alors déranger dans cette pièce, il en avait été blessé. Était-ce les paroles qui n'étaient pas raccordées au rouquin ? Ou était-ce ce sentiment d'inutilité ? Son cœur était lourd et mutilé avec légèreté.

Shoyo patientait, attendait une réponse. Il ne pouvait pas se contenter de ce silence. Il ne le voulait pas. Pourtant il devrait s'en limiter. Se restreindre à une simple onomatopée.

Quand donc leur relation était-elle devenue ainsi ?





C'était une journée ensoleillée, le ciel n'était pas couvert ou il l'était partiellement, d'une épaisse couche bleu azur. Alors le soleil qui n'était pas timide se laissait s'apercevoir. Parfois même admirer, ce n'était pas compliqué, il était l'acteur principal de cette journée.

On aurait pu croire que tout allait de pair avec ce temps. Et puis quoi encore, le monde n'est pas tout rose. J'aurais pu dire le contraire si tu n'étais pas apparu face à moi. Tu étais rayonnant et j'appréciais te voir proche de moi. Après tout, nos journées, nous les passions ensemble. Mais depuis peu, je ne sais pas comment expliquer. Mais tu m'a délaissé. J'ai tout d'abord cru avoir fauté. Mais j'ai compris. En réalité, tu étais occupé à autre chose. Et tout ça, était devenu clair lorsque tu t'étais présenté devant moi.

Tu voulais faire bien, commencer par le commencement. Ne pas abîmer votre nouvelle relation au risque de fissurer la nôtre. Alors, remplit de bonne intention tu t'étais présenté à moi. À ma grande surprise, tu étais accompagné, sa présence n'était pas dérangeante. Certes j'en étais jaloux -je ne pourrai te le cacher-, mais était-ce réellement de sa faute ?

Tout d'abord, j'ai cru être égoïste. Ne penser qu'à mon ressenti, à croire que j'étais le seul à souffrir du précipice qui s'interposait entre nous. Mais tu semblais aussi avoir mal, je m'éloignais de toi et j'avais l'impression que cela te rendait indifférent. Aujourd'hui, je ne sais toujours pas ton ressenti. Et pour tout dire, je ne veux pas le savoir.

Tu t'étais avancé, ta main dans la sienne. Ou peut-être était-ce la sienne dans la tienne ? Quel importance, vos peau étaient en contact. Si seulement, ce n'était que cela. Tu t'étais lancé dans ta déclaration, un sourire aux lèvres. M'avais-tu déjà souris de cette manière ?

         —     Salut.

Tu laissais place à de la gêne, légèrement rosé tes paupières étaient grande ouverte. Tu semblais heureux de me l'annoncer.

         —     On est enfin en couple !

Tu étais en couple avec lui, je ne voulais pas te mentir mais je le savais déjà. J'avais fini par te sourire. Je te faisais croire à ma bonne humeur, feintant être heureux pour toi, pour vous. J'étais détruit intérieurement. Comme si ce n'était pas assez, il t'avait saisi par les épaules. Légèrement plus grand que toi, tu avais eu l'obligation de t'agrandir. T'étais devenu rouge ou rose, ça n'avait pas d'importance sur le moment. Vos lèvres scellées étaient captivantes et avec envie je le jalousais d'avoir volé mon premier amour et aussi ton premier baiser. Il t'avais embrassé et tu y avais répondu.

J'étais perdu dans mes sentiments, alors je souriais faussement. Me faisant passer pour heureux. Je ne te l'avais jamais dit, mais je ne voulais qu'une chose. Que vous vous sépariez. Pourtant lors de cet instant, il te rendait heureux. Peut-être plus que moi ? L'entendre de ta bouche m'aurait brisé, alors garde le pour toi.




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2021: Ce chapitre vous a-t-il plu ?
J'ai beaucoup aimé l'écrire pour ma part.
J'espère ne pas vous perdre avec la chronologie et le temps. Les événements passés, présents et ceux qui vont arriver... X)
Le prochain chapitre sera justement sur l'événement juste avant qu'ils se retrouvent à l'infirmerie. :)

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