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¹ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚄𝚗


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¹⁵¹⁴ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|








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SA MAIN AUSSI DOUCE QU'ELLE POUVAIT PARAÎTRE s'abattit avec violence sur le ballon. Celui-ci se mit alors à tourner et à se retourner. Réaliser des cercles sur lui-même, sans qu'on puisse l'apercevoir, si distinctement qu'il en était impossible de le remarquer à l'œil nu. Son allure tranchait l'air, il avançait sans obstacle, sans avoir à subir une barrière. Il se contentait de suivre la trajectoire que sa fine main lui avait légué. Puis il s'écrasa au sol dans un grand boom. Provoquant divers rebond. Le sol du gymnase trembla dans sa totalité, c'était inaudible seulement c'était bien réel. Les regards -étonnés, parfois plongés dans l'incompréhension et très rarement jugeurs- se lancèrent sur le jeune homme. De sa petite taille, il ne bougeait pas. Il observait et encaissait toutes leurs expressions. A l'instant même, il ne pouvait rien faire. Il était seul face à la totalité des personnes présentes dans la salle. Il le croyait du moins. Un état d'âme s'empara alors de lui, il se voyait plonger dans la torpeur.

Une poigne ferme s'affaissa à son niveau, s'installant avec force sur son épaule qui subissait tout leur regard. Le responsable de cette action lança alors un sourire bancal presque sans fondement. Il n'était ni maîtrisé ni même bien dessiné. Pourtant il illumina le cœur du jeune rouquin. Était-il réellement si seul ?

Hinata avait élevé ses iris neutres sur le détenteur de ce sentiment, de cette solitude qui disparaissait par sa présence.

La minute suivante, un individu s'avança au bord du terrain arrachant un rictus au plus petit. D'avance, il savait qu'il devait s'éloigner de la balle et du terrain face à lui. Il le savait avant même de repérer le bout de carton qu'exposait l'individu proche de lui. Le carton qui comporte le numéro 10.

Ce fut la première fois, la toute première passe qu'Hinata avait raté. Une passe basiquement simple, sans aucune difficulté. Sans obstacle face à lui. Seulement lui et la balle, la balle et toutes ses pensées. Son tir raté et ses remords. Il avait failli chuter suite à son tir des plus manqué, s'écrouler au sol avec comme excuse un simple soupir. Son cœur battant et ses yeux larmoyant, sa conscience présente mais son corps ailleurs. Bien loin de ce match, trop loin et dans un endroit si vaste. De justesse ses pieds s'étaient posés sur le sol, il avait souffert de cette réception tout aussi foireuse. Il n'y avait rien à redire, son cœur était loin de son corps. Son attaque avait été bancale, presque inexistante. Tout sauf bonne, elle était loin d'être à son image, mais à celle d'un être détruit.






Son téléphone se mit à vibrer, lentement et d'un coup sec. C'était un message comme un autre, c'était le message qui annonçait à Kageyama le début de leur histoire et de sa jalousie. Leur histoire non pas celle du noiraud, il n'était pas pris en compte dans tout ce délire. Du moins, de leur côté il n'en faisait pas partie. Du sien il était le premier concerné, le premier à souffrir de leur proximité et de leur baisé. Celui qui subissait leur relation qui n'était pas la sienne. Quiconque l'auraient injurié d'idiot s'ils ne connaissaient pas son histoire et ses sentiments, ils l'aurai fait. Mais ne l'ont pas fait car tout ce que le noiraud ressentait se lisait au creux de ses prunelles. Comme un mystère qui cherchait à se faire déchiffrer. Ou à un trésor visible du bout du nez mais qui niait son existence. Seulement, Tobio ne nie pas, il y a bien longtemps qu'il a encaissé ses sentiments. Les mettre de côté ou tenter de les oublier était tout bonnement impossible après tout. Alors il ne se voile pas la face et accepte ce fait. Il aime Hinata de tout son cœur.

Revenons au message, Tobio s'était mit à sourire en le réceptionnant. Il aimait entendre le son de sa sonnerie lorsqu'il savait qui était son interlocuteur. Et ici, ça en été le cas, alors sans craintes il s'était saisi de son portable déposé sur la table de chevet. Ses paupières tombantes et sa vision troublée, il était exténué. Mais il n'allait pas se coucher d'aussitôt sachant que l'homme de ses pensées venait de prendre conscience de l'existence du noiraud. Il se voilait la face, non pas que l'homme qu'il convoitait ne le voyait pas, non c'était pire. Il ne remarquait simplement pas ses sentiments. Il ne les remarquera sans doute jamais.

Sa main tremblante de fatigue, fit vaciller son cellulaire jusqu'à atteindre ses mirettes. S'il voyait que ce n'était pas Hinata qui lui faisait parvenir un message si tard, il serait amené à s'en plaindre ouvertement. Il vit le responsable du message, d'un sourit montrant que c'était belle et bien son petit rouquin il s'empressa de se rendre inspecter ce message.


Boke🍊
| bakagayama !!!!
| Jzkzidiizkdndbakls
| Il m'a dit qu'il m'aimait !


Son sourire s'évapora loin de son visage puis un ulcère se logea au creux de son muscle cardiaque.



Tout avait commencé ici.






Droite mais pourtant si cambrée sous un poids immense. Son épaule devient une piste d'atterrissage à multiple obstacle. Les larmes se mirent à dévaler, commençant lentement et pauvrement pour s'abattre vigoureusement et abondamment. Le liquide était chaud, pas brûlant mais tiède. Qu'importait la température ? Il l'avait proche de lui. Qu'importait son état ? Il l'avait désarmé et contre lui. Sa peau rougeoyante et ses paupières inférieures devenues terne ne le définissait pas habituellement. Il semblait si malheureux qu'un pincement au cœur se démarqua chez Tobio. Son visage peiné et son cœur atrophié accentua cette douleur chez le noiraud.

Bon dieu qu'il lui faisait de la peine, mais combien de fois lui avait-il dit ? Un nombre incalculable de fois.

         —           Hinata...

Avait soufflé le noiraud avant de se retrouver coupé par le dénommé.

         —          Kageyama, je suis désolé. Tellement désolé.

Ses poumons se compriment, sa gorge se serrait et ses muscles se tendaient douloureusement. Sous ce spectacle des plus atroces, il grogna d'impatience. Tobio n'a jamais été un friand des contacts que ce soit de la personne qu'il aimait ou d'un inconnu tout droit sorti d'une histoire. Il n'a tout bonnement jamais été tactile, seulement, son touché, sa voix calme et vacillante. Son souffle court et chevrotant. Cette faiblesse qu'il aperçut chez son attaquant, il ne pouvait la supporter. Priant pour qu'elle disparaisse sans laisser de séquelle.

         —          Boke, je te l'avais dit.

         —          Je voulais pas... moi... je l'aimais et-et je l'aime.

Sa voix, légèrement tremblante, s'était stoppé dû à l'afflux de larmes du rouquin, de part sa peine accablante, de part son souffle court qui ne cessait de perturber sa respiration, on pouvait lire à travers son corps et ses actes la douleur naissante, lacérante et accablante. On pouvait le voir, dévasté et détruit par le barrage de souffrance. Tout, absolument tout se lisait dans son regard. Alors pourquoi ? Pourquoi seulement 'aimer' et toutes ses abréviations, toutes ses traductions et ses compléments déambuler au creux des tempes du noiraud. Ne devrait-il pas se sentir égoïste de ne voir que cela. De la pitié lui aurait suffit alors pourquoi Kageyama lui donnait-il seulement d'amères accusations. Ne voyait-il pas son désespoir ? Mais étrangement aucun remords ne prenait place chez Tobio.

Son cœur s'était serré, lentement mais durement. Il avait gravé en son sein les paroles de son ami, ami. Qu'il haïssait ce mot, son sens et ses privilèges. Bon dieux qu'il détestait toutes les restrictions qu'il donnait. Un ami n'embrasse pas un autre, un amoureux si. Si il lui avait dit, peut-être qu'ils n'en seraient pas à ce point. S' il ne l'avait pas caché et aurait devancé l'autre homme, peut-être bien qu'il ne serait dans ses bras pas pour du réconfort. Qui sait ? S'il l'avait aimé plus que lui -tout de même ironique lorsqu'on aperçoit l'état du plus petit peut être lui aurait- il légué son cœur dans un plateau en argent. Plateau qu'il aurait finement décoré d'amour et cœur qu'il aurait façonné puis perfectionné. Une chose est sûre, il ne l'aurait pas piétiné ou du moins ne l'aurait pas souhaité.

Mais les suppositions ne sont qu'un prétexte pour dissimuler un mensonge trop gros pour être mise de côté. Ils ne font qu'espérer et mourir lentement.

Son cœur conçu d'un flux de sang immense qui submergeait chacun de ses vaisseaux venait d'être souillé. Abandonné, brisé et calciné. Des trous béants à la recherche d'affection s'affirment sur son muscle cardiaque. Ils cherchaient l'attention pouvant leur être légué, pouvant les combler d'une quelconque manière. Hinata cherchait seulement une épaule sur laquelle pleurer. Avait-il été un malheur ou une opportunité que ça soit une personne qui l'aimait, une personne qui le chérissait en secret. Que ce soit Kageyama qui avait la mission de combler ses trous amples.



La fin d'une relation qui annonçait la possible mise de côté du mot «ami».❞


L'égoïste apprécie l'attention de ceux qu'il aime, il fait en sorte d'utiliser chaque perche qu'on lui tend. Il ne pense pas qu'à lui, l'avis des autres l'oppresse, mais il veut le meilleur pour lui comme le meilleur pour celui qu'il aime.




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