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Chapitre 6

— Il y a sûrement une explication rationnel à cet oubli, enchaîna Victor dont le visage apparu vaguement.

Aussi rassurant que fut le ton de l'homme, Théa ne parvenait pas à reprendre la maîtrise de son corps comme étranger à lui. Sa tête tournait de plus en plus et soudain, elle se sentit tomber tandis qu'un trou noir se forma autour d'elle, l'engloutissant.

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Des brides de conversations résonnait désagréablement dans la pièce et parvenait à la jeune femme installée sur un lit des plus inconfortables. Grognant de désagrément, elle ouvrit les yeux sur le plafond en bois et finit par s'asseoir sur le bord. Son regard croisa ceux de Victor et Kiga, la faisant soupirer.

— Moi qui espérais que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve...

Sans plus de discussions, elle posa ses pieds sur le sol et quitta la pièce, se retrouvant dans le couloir. Elle sortit de ce cabinet et s'isola dans le petit bois qui se situait à côté. Des bruits étranges et de légers cris attirèrent son attention et en avançant de quelques pas, elle aperçut une femme étrangement vêtue qui agitait habilement une large épée. L'arme fendait l'air avec une telle légèreté qu'elle donnait l'impression d'être aussi lourde qu'une plume alors que ce n'était assurément pas le cas.

Dos à Théa, celle-ci ne reconnut pas la jeune femme qui avait précipitamment quitter l'établissement peu après leur arrivée ; ce fut uniquement lorsqu'elle se retourna dans un mouvement fluide qu'elle le découvrit. L'inconnue transpirait à grosses gouttes et sa poitrine se soulevait frénétiquement, signe de ce dur entraînement. L'azur glacial de ses iris se posa sur Théa qui n'y observa qu'une haine sans limite.

Sa longue chevelure brune à la fois tressée et lisse était envoyée vers l'arrière excepté quelques mèches parsemée d'accessoires argentés qui tombaient sur son fin visage. D'étranges marques noires le recouvraient partiellement ainsi que la peau de son ventre nullement recouvert par sa tenue.

Un tissu marron, paraissant être de cuir, cachait sa poitrine tandis qu'une courte jupe dans les tons verts foncés ne couvrait que la moitié de ses cuisses. Une ceinture à laquelle était accrochée toute sorte de choses telle qu'une pochette qui maintenait sa jupette et de longues chaussettes, recouvrant le reste de ses jambes d'une matière similaire à sa ceinture et son haut, étaient rentrées dans des bottes en fer.

De larges épaulettes en fer recouvraient ses épaules et un bouclier à la forme étrange se tenait dans sa main gauche. Son style n'avait strictement rien à voir avec celui de Victor ou des soldats qu'elle avait pu rencontrer au château et dans le village. Cette constatation lui permit d'affirmer qu'elle ne devait avoir aucun lien avec eux.

— Tu veux quoi ? commença la jeune femme d'une voix rocailleuse en prenant appuie sur son épée.

— Je ne veux rien, finit par répondre Théa ; je passais simplement par là.

— T'es celle qui s'trouvait chez Kaï' si je ne me trompe pas, continua-t-elle en la dévisageant de haut en bas.

Elle mangeait la moitié de ses mots en parlant et cette façon de s'exprimer lui conférait un air presque barbare. A tous les coups, elle n'était pas originaire de cette contrée. Théa acquiesça à sa précédente remarque et elles se jaugèrent silencieusement durant de longues secondes.

— Une elfe et une bersek sur ces terres ? rit-elle jaune. Ce roi grotesque se ramollirait-il ?

L'appellation que lui attribua l'inconnue la fit tiquer. Une elfe ? Elle ? Etait-ce ce nom que lui valait désormais cette nouvelle apparence ?

— Si se ramollir c'est de tolérer ma présence en échange de services sexuels, je préfère ne pas connaître ses agissements lorsqu'il est en pleine forme, pesta Théa.

Un rire gras s'échappa de la gorge de la femme, dévoilant ainsi une belle paire de dents blanches. Il s'avérait que cette "berserk" n'était pas aussi sauvage que son comportement voulait bien le prouver.

— Quel porc, ce type, conclut-elle en se repositionnant en attaque.

— Attends ! s'empressa de demander la jeune femme avant qu'elle ne reprît. Je peux assister à ton entraînement ?

— Si t'as rien de mieux à faire.

Satisfaite de cette réponse qui n'en était pas vraiment une, l'elfe s'installa sur le tronc d'un arbre coupé et détailla les mouvements de la femme, admirative de la fluidité de ses coups qui paraissaient d'une rare violence. Au bout d'une durée incpnnue, elle cessa son activité et s'approcha d'une gourde qui se trouvait à côté de Théa. Elle en but trois grandes gorgées et souffla bruyamment en s'asseyant à même le sol.

— Pourquoi t'entraînes-tu autant ? quémanda Théa, la main sous le menton, curieuse.

— Il faut que je devienne la plus forte des guerrières, la plus forte des berserks, affirma la femme, le regard perdu dans le vide.

— Pourquoi le faut-il ? reprit Théa. C'est une obligation familiale ou quelque chose de similaire ?

— Non, non, sourit l'intéressée. C'est plus un objectif que je me dois d'atteindre pour rendre fier mes parents. Tous ces efforts sont le fruit de ma propre volonté.

Une émotion traversa fugacement son visage et Théa reconnut facilement de la tristesse. Que cachait cette femme robuste autant physiquement que mentalement ?

— C'est quoi ton nom ? intervint-elle, encore essoufflée.

— C'est vrai que nous ne nous sommes pas présentés, remarqua la jeune femme dans un chuchotement. Je m'appelle Théa et toi ?

— Kalfen.

Théa sourit et tendit sa main à cette nouvelle connaissance qui manqua de la lui briser avec sa poigne de fer. La jeune femme grimaça en se la massant et Kalfen s'excusa maladroitement, peu habituée à avoir de la compagnie en dehors de celle de Kiga.

— Comment cela se fait-il ? Tu ne m'as pas l'air si effrayante.

— Tu m'as vu ? ricana la berserk. Pour tous ces villageois, je ne suis qu'un loup placé dans leur bergerie et qui peut attaquer le troupeau à tout moment. Alors pourquoi par Guts viendraient-ils à ma rencontre ?

— Pour apprivoiser la menace et qu'elle n'en soit plus une ? tenta la jeune femme, amusée.

— C'est bien la première fois que je l'entends, celle-là, s'esclaffa Kalfen avant de doucement reprendre son calme. Dis-moi, tu fais quoi ici ? Comment t'es arrivée ?

— Avec le chevalier, Victor, je l'ai rencontré par hasard et il m'a ramené avec lui.

— S'il était hors du château c'est que cela devait être important, dit-elle, pensive.

— La princesse était gardé par un dragon dans un château non loin, de l'autre côté de la forêt, à l'opposé du village.

— La princesse avait disparu ‽ s'écria Kalfen, les yeux sortant littéralement de leur orbite.

Face à la réaction de la femme, Théa plaqua sa main sur sa bouche. La population n'était pas au courant de cet incident ? Venait-elle de divulguer une information secrète ?

— T'en fais pas, même si je voudrais le dire, personne me croirait, la rassura la Berserk.

— Pourquoi rester dans ce pays si personne a confiance en toi ? s'attrista l'elfe. Pourquoi ne pas rentrer chez toi avec un soutien familiale ?

— Parce qu'il faut que je me surpasse, que je m'endurcisse. L'éloignement et leur rejet me préparent à une résistance mentale sans faille. Je n'ai qu'un objectif et je n'ai absolument pas l'intention de l'abandonner. Il faut affronter ses démons et ne pas les ignorer, conclut-elle, les yeux une fois de plus dans le vague.

Intriguée par cette dernière remarque, Théa plissa les paupières cependant, Victor l'interpella au loin avant qu'elle ne pût poser la moindre question supplémentaire. Un étrange sentiment s'empara de son estomac alors qu'elle saluait Kalfen, lui souhaitant bonne chance dans la réalisation de ses désirs, comme si elle enviait cette détermination qui ne paraissait pas faire partie de son quotidien oublié. 

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