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²/⁴| 𝚂𝚊𝚔𝚞𝙰𝚝𝚜𝚞 | 𝙲𝚘𝚗𝚝𝚛𝚎-𝙿𝚕𝚊𝚗

²| 𝚂𝚎𝚌𝚘𝚗𝚍

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¹⁸⁴⁶ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|







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         —     Tu connais Omi ?

PREMIÈRE GRIMACE, implorant, il cherche le regard du dit Omi. Il a son téléphone en main et semble être concerné le moins du monde par la situation désastreuse à laquelle Atsumu fait face. Ses cheveux tombent délicatement sur ses yeux et ses iris se retrouvent de ce fait cachés au yeux du monde. Comment Atsumu allait-il parvenir à convaincre Kiyoomi de lui venir en aide s'il était dans l'incapacité de plonger leur regard ensemble.

         —      Vous êtes au même lycée du coup ?

Seconde grimace, ses mains grignotent la table sur laquelle ils sont installés autour d'un touché répété. Le brun est face à lui, il sentirait presque leurs chaussures se frôler. À côté de son cadet ( car oui, Kiyoomi était son cadet d'une année), une jolie jeune fille s'étalait de tout son long sur la table, à l'affût d'une réaction fournie par Atsumu. Elle porte une jupe trop large pour elle et un pull trop épais pour son buste si fin.

Elle était habillée bizarrement. Mais. Elle était bien habillée.

         —     Oh, vous devez être ami alors !

Troisième grimace. L'interrogatoire allait-il s'arrêter un jour ? Atsumu hausse les épaules, ils n'étaient pas amis. Il considérait seulement Kiyoomi comme complice pour assassiner cette ennuie qu'il ressent pour la soirée. Bon, s'il se servait des amis du brun pour participer au plan, ce n'était pas de sa faute.

         —      Je sais qu'il est parfois agaçant mais je t'assure qu'il a un cœur en or !

Elle ajoute d'un grand sourire comme si elle n'essayait pas seulement de convaincre Atsumu mais le monde entier avec.

Et, c'est à ce moment là, lorsqu'elle semblait enfin avoir fini de s'extasier sur la nouvelle présence du blond que Kiyoomi fait entrer son regard en collision avec celui qui lui fait face.

Rapidement, Atsumu sent ses joues rougirent, venait-il d'être pris en flagrant délit à essayer d'happer l'attention du plus jeune ?

Quatrième grimace, pas la dernière mais la finaliste de cette conversation avec la jeune fille.

         —     En tout cas, moi c'est Hitoka, Oppa.

Kiyoomi lui lance un regard en biais, la jeune fille souriante capte son regard et l'impose elle aussi.

         —     Oppa ?

Le brun demande, pensif. Surpris par l'appellation douteuse.

         —     Bah oui, c'est notre aîné !

Elle répond, d'une logique qui fait frissonner le concerné. À sa façon de parler, Atsumu pouvait deviner qu'elle n'avait pas plus de quinze ans.

Kiyoomi détourne le regard pour l'embriquer à celui du décoloré.

         —     Si elle t'agace, dis-lui.

Hye-Sun laisse échapper une longue plainte en fusillant son supposé ami. Atsumu sourit, gêné quelque peu. S'il pouvait rire pour détendre l'atmosphère il l'aurait assurément fait. Mais là, sur une table ronde entourée de plusieurs dizaines d'autres, il ne le fera pas.

         —      Et... Vous faites quoi pendant ce genre de... Euh... Soirée ?

Kiyoomi murmure un rire alors que Atsumu le dévisagea sans comprendre cette réaction. C'est finalement la jeune fille qui lui lègue une réponse :

- Nos parents nous laissent chercher un endroit au calme du moment qu'on assiste au discours du patron.

Atsumu fronce les sourcils. Même en cherchant il n'arrivait pas à trouver un endroit qui cochait la case "calme". Même dehors, le parking étant rempli de voitures, il devait y avoir des passages à ne pas pouvoir compter.

         —     Dans les cuisines. Dans les cuisines, il n'y a jamais personne.

Il gardera son questionnement sur comment ils savaient ça pour plus tard.
En regardant la seule fille du trio, Atsumu comprend qu'elle a une question (encore) qui lui démange le bout de la langue.

Ce regard là, c'était une façon de demander la permission de parler ?

         —     Comment t'as connu OmiOmi Oppa ?

Comment il l'a connu ? Le connaît- il seulement en dehors de la fiche synthèse que tous les élèves s'étaient faits de lui ?

          —      La question c'est plus comment lui ne sait pas qui je suis.

Kiyoomi lui lance un coup d'œil intéressé comme si ses paroles lui avait fait quelque chose. Sans doute était-ce une moquerie qu'il lui réservait intérieurement.

         —     Qui a dit que j'savais pas qui t'étais ? Toi même t'as remarqué que tu m'agaçais en cours. J'te laisse juste comprendre que ton existence ne m'a jamais vraiment intéressée.

Atsumu à ses lèvres qui se serrent, ses mots qui disparaissent. Il n'avait rien à répondre à ça.

         —      Il faut dire que tu ne passes pas inaperçu Oppa !

C'était quoi cette manie de finir toutes ses phrases avec ce mot du diable, elle semblait si prise par la discussion que ça en agaçait presque l'un des principaux concernés.

Kiyoomi à un air crispé. Atsumu, sauveur de situation en herbe, se risque à lui vouer des louanges. Peut être qu'il ne devrait pas, qu'il devrait arrêter d'essayer de sauver la mise. D'épargner sa foutu fierté qui n'avait rien demandé :

          —     Je m'étais jamais rendu compte qu'il y avait un gars aussi beau dans notre classe ! T'as l'air siii charismatique comme ça.

Ça aussi, il devait arrêter. Dire tout ce qui lui passait par la tête. Vraiment tout.

         —     Surtout que t'as pas l'air si timide que ça ! ( Il réfléchit un instant ) pas que tu devrais en avoir l'air hein. Les intello ne sont pas tous timides... Enfin non, genre ils sont pas tous moches non plus. Juste que ça fait vrai-ment bizarre venant de toi ! La plupart des gens que je côtoie te pensent juste intelligent. T'sais, rien d'autre. Comme si tes capacités d'extraterrestres se limitaient à ton intelligence. Haha... Mais non. En fait, t'es vraiment canon en plus d'être une grosse tête.

Il respire. L'autre l'épie d'un air agacé.

Hye-Sun évacue un sourire puis un rire plus bruyant. Elle se retient de parler coupé par Kiyoomi lui même qui soupire.

          —     Et t'as des amis toi ?











Il avait croisé son père en chemin, prévenant qu'il irait ailleurs le temps de décompresser de cette ambiance oppressante. Quelle fut sa surprise, lorsqu'il vit son fils accroché à l'épaule d'un Kiyoomi au sourire poli. Il l'avait salué d'un étrange regard.

Kiyoomi l'avait ensuite emmené vers une salle à part, où la foule ne faisait plus barrage. Hitoka avait disparu derrière deux trois silhouettes, avant même de croiser le père du blond.

Atsumu laisse un long moment son bras où il est. Ça lui était passé spontanément par la tête, et l'idée, loin d'être déplaisante, il s'était lancé. Peut-être qu'ils n'étaient pas amis il y a peu, mais il ne voit pas en quoi Kiyoomi pourrait trouver cela dérangeant. Et il ne l'a pas fait. Il n'a pas trouvé ça dérangeant.

Comme lui-même n'a pas trouvé la situation dérangeante quand il s'est retrouvé seul avec Kiyoomi, dans une pièce isolée.

On entendait la musique résonner en fond. Des bribes de paroles, des soupçons de mélodies.

Puis leur deux corps, collé d'une proximité inattendue, poussé par l'un, suivi par l'autre.

          —      Tu sais danser ?

Sa respiration rate un fragment laissant Atsumu s'étouffer comme un idiot au beau milieu d'une pièce bien trop silencieuse. La voix de Kiyoomi avait résonné entre deux casseroles suspendues sur des crochets et un four grassouillet. La situation, de l'extérieur, devait bien être hilarante.

Alors nom de dieu, pourquoi Atsumu la trouvait il atrocement gênante et dégénérée ?

Déjà, il ne s'imaginait pas danser avec quelqu'un lors de cette soirée où seuls des vieux s'ambianceaient à se déhancher face à leur supérieur. Puis, danser, encore moins avec un gars ! Son rêve qui dessinait une jeune fille au centre de ses attentes était visiblement bien loin.

Et puis, lui, danser avec Kiyoomi ? C'était quoi cette idée des plus saugrenue.

Alors que faisait il ?

Que foutait-il, là à accepter d'un sourire intrigué la main que Kiyoomi lui portait ? Ça y est, il est tombé au fin fond des abysses.

Il est persuadé que c'était son regard, ses billes d'acier qui galvanisent même les plus trouillards.

Seul bémol, il n'était pas censé être un trouillard. Mais là, pour lui, il n'était qu'un chaton à la recherche d'attention.

Ses mains glissèrent contre sa taille, un frisson désagréable l'assomma dans une ivresse étrange. Il sentit les doigts, la poigne de Kiyoomi s'affermir contre ses hanches, glisser puis grignoter quelques millimètres jusqu'à trouver une place idéale.

Lui, Atsumu, garde ses bras ballants un long moment. Fallait-il qu'il les incruste contre le corps du brun, qu'il invite son touché tout contre la peau de l'autre ?

Un long instant se volatilise, des idées étranges s'immisçant dans son esprit. Le regard droit, envoûtant de Kiyoomi s'introduit contre ses orbes à lui. Réprobateur, il l'incite à glisser à son tour ses bras contre sa nuque. Ce que Atsumu fait avec un peu plus de mal que son cadet. Un sourire étrange le prend au contact.

Charmeur ? Atsumu se faisait il charmer ?

La musique raisonne, elle est si faible que les mouvements qu'ils réalisent font un vacarme assourdissant. Atsumu bouge timidement alors que Kiyoomi s'impose de ses gestes enivrants.

Avait-il déjà dit que Kiyoomi était beau ? À l'instant précis, l'information passe comme un torrent en lui. Ses cheveux s'écrasent contre son nez droit et sa peau légèrement coloré contraste avec le cristallin de ses lèvres.

Pourquoi ces deux lèvres, ces deux bouts de chair charnues l'attiraient- elles autant ?

Il sentait une chaleur l'englober au fil du temps, une chaleur douce qui inonde son visage d'une couche colorée.

Pourquoi voulait-il autant fondre contre sa bouche, contre lui en général ?

L'idée le pris un instant. Pourquoi pas se murmurait il.
Mais l'idée que l'autre le prenne pour un fou doublait son inconstance. Il n'allait pas le faire, comme il ne voulait pas le faire et comme, au départ, il ne voulait pas être ici.

Son cœur lui impose une course effrénée lorsqu'il sent un souffle chaud galvaniser les pores de sa peau.

         —     Tu rougis.

Kiyoomi intime dans un murmure tout contre son oreille.

Puis il recule, subitement, paniqué comme une proie pourchassée. Ses joues s'enflamment d'autant plus suite à la précédente proximité. Il libère la nuque de Kiyoomi et sent le poids contre sa taille s'affaisser puis disparaître.

De Kiyoomi, il ne vit qu'un large sourire gribouillé sur ses traits.

          —     Tu rêves.

Atsumu laisse échapper comme un enfant de dix ans le ferait.

Le blond reste là, pantelant et son bassin appuyé contre l'une des tables du lieu. Kiyoomi, juste devant lui, oublie son sourire dans sa gorge.

         —     C'est vrai, c'est impossible que tu sois réellement face à moi.

Il murmure puis se détourne, soudainement distancé par une humeur troublante.
Atsumu a un rictus grimacé, peu sûr de comprendre. De toute manière, à cette soirée, il ne comprenait déjà plus rien.

         —     T'as dis quoi ?

Du tac au tac comme s'il venait d'être pris en faute par l'autre, Kiyoomi grogne.

         —     Que t'étais vachement un gamin.




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Xikers - OhMyGosh


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