¼| 𝚂𝚊𝚔𝚞𝙰𝚝𝚜𝚞 | 𝙲𝚘𝚗𝚝𝚛𝚎-𝙿𝚕𝚊𝚗
Bonjour, bonsoir !!
Il y a quatre parties ! Assez courtes et l'histoire est vraiment rapide !!
Il risque d'y avoir quelques incohérences du genre Sakusa qui est plus jeune qu'Atsumu et qu'Atsumu n'a pas de frère
Rip Osamu mdr
L'utilisation du mot oppa aussi qui est coréen et non japonais mdr
Si c'est le cas, c'est parce que j'ai écrit cette histoire avec des personnages coréen au départ, j'ai juste changé les noms à la fin pour cette version là.
Breffff j'espère que cette mini histoire vous plaira !! ( Il y a eu un grand bon entre les deux premières parties et les deux dernières, genre j'ai écrit la fin tout juste hier alors que le début date de 2022 )
Bonne lecture !!!
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¹| 𝙿𝚛𝚎𝚖𝚒𝚎𝚛
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²⁰²³
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¹⁶⁶² ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|
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— Arrêtes de râler Atsumu. Tu sais très bien que t'as pas le choix et puis, je suis sûre qu'il y aura des personnes sympathiques avec qui tu pourras parler ! Tes chanteurs là, il doit bien y avoir quelqu'un de ton âge qui les connaîtra !
EN VÉRITÉ, il ne sait pas encore pourquoi il continue de négocier. D'essayer de négocier.
La première négation aurait dû suffire. Non ?
Le premier soupir, le premier regard de travers que sa mère lui avait adressé lorsqu'il s'était plaint pour la énième fois.
Encore, s'il était adulte ou au contraire, qu'un enfant ayant à peine conscience que le bleu du ciel était différent de celui de l'océan.
Qu'en réalité, leur couleur était opposée.
L'un provenant de l'infinité de l'univers et le second, de la noirceur de la terre.
Alors là, il aurait gentiment accepté son sort. De lui même, d'un sourire sympathique et résigné, il serait gentiment rentré dans la voiture de son père pour se rendre où ses parents l'emmenaient.
Mais là, il est un adolescent avide de liberté, ce même garçon qui ne souhaite rien d'autre à Noël que de le souhaiter avec des amis à lui, à jouer d'un alcool aromatisé au plaisir d'une soirée ou à perdre le contrôle de son corps le temps d'une nuit. Et pour simple justification, le besoin de lâcher prise. Et parce que ses amis tout autour de lui l'ont déjà fait, il sera excusé de son délire d'un soir.
— Tiens ! J'ai une bonne nouvelle pour toi.
Sa mère le coupe dans ses pensées fantasmées. Non. Il n'aura pas cette soirée de rêve qu'il imagine depuis que son meilleur ami lui en a parlé. Non, il ne pourra pas fricoter avec une jolie fille qui danserait sur la piste de danse, il ne pourra pas frôler de ses mains la robe serrée et décolletée que son corps revêtira.
Il était foutu.
Tous ses rêves à la poubelle. Il pouvait déjà démolir le mur d'excuses qu'il avait concocté pour rentrer plus tard encore que la limite que sa mère lui aurait fixé.
À la place, il ne sera que l'une des nombreuses silhouettes inconnues pour les principaux concernés de cette soirée de Noël.
Premièrement, il ne connaît personne. Deuxièmement, il ne voulait connaître personne.
Dans sa tête. Obligé d'y aller, Atsumu se voyait déjà rester dans un coin à regretter ses fêtes de l'an passé. Il allait être l'idiot qui râle pour une épaule mal placé, pour une parole trop forcé, pour une embrassade indésirée.
Après tout, il n' y aurait que des vieux.
Après tout, il ne voulait pas y aller.
D'ailleurs, qu'avait elle ajouté sa mère ?
— Il y aura un certain garçon qui s'appelle Kiyoomi.
Et sans surprise, À ça, il n'a pas répondu.
Kiyoomi ?
C'était qui déjà ?
J'ai trop le seum
✓
Peut être qu'il le pensait vraiment ou qu'il ne le pensait qu'à demi. En tout cas, le message, il l'avait bien envoyé. Et dans la voiture, il y était bien monté.
Son corps drapé d'un long t-shirt noir et d'un jean tout aussi noir. S'il y avait une bonne nouvelle à tout ça, c'est bien que les tenues n'avaient pas de réglementation. Son père portait un costume sombre et sa mère une jolie robe bordeau. Ce bordeau là, c'était bien le seul détail qui lui rappelait la fête de Noël.
Il est même persuadé, qu'arrivé là bas, aucun cadeau ne lui sera offert. Était-il trop égoïste d'espérer le contraire ? Et, trop enfantin d'espérer trouver une décoration digne de cette belle journée festive.
Sûrement.
Il s'en fichait, il était là pour râler.
— Ne tire pas cette tête mon chéri.
Dans sa tête, il répète les mêmes mots en plus acerbes. En plus ridicule aussi.
— Tu ne t'en rends pas compte mais dix ans, ça se fête !
Son sourire trahit ses émotions enthousiastes.
Elle délie son regard du petit rétroviseur intérieur pour le lier au sourire de son mari.
Ils avaient l'air d'un joli couple ainsi.
Ils avaient aussi l'air ridicule.
Un soupir audible se fait entendre alors que madame Miya range le comportement de son unique fils de côté. Elle le comprenait, elle aussi, quelques années à l'horloge envolées, elle n'aurait pas aimé fêter Noël chez l'entreprise commerciale de son paternel.
C'est trop formel, trop inhabituel.
— Kiyoomi est un gentil garçon. Son père est si souriant et sa mère un vrai cordon-bleu.
Ce n'est pas avec ces quelques informations données à la volée qu'il allait se faire une idée du dit gentil garçon. Et puis, comment le comportement d'un parent aimable et présentable pouvait définir celui d'un adolescent en crise de nerf.
Et s'il était plus jeune que lui de plusieurs dizaines d'années ?
Pas que Atsumu avait plus de deux décennies au compteur, mais un jeune de dix ans c'était loin de ses attentes en termes d'amis.
— Ne fais juste aucune bêtise. C'est un jour mé-mo-ra-ble !
Sa mère sourit, son père se reconcentre sur sa conduite. Mémorable, c'était à voir. Fêter son Noël de dix-huit ans sans alcool, ça, ça allait être mémorable.
— Humm...
Il répond d'un grognement.
Des trois corps qui se présentent face à la porte, il est celui qui pousse le bois, qui piétine l'entrée et qui râle aux premiers visages. Ses parents le suivent, juste derrière, devant le grand bâtiment qui les accueille pour la soirée, ils se sont arrêtés un instant afin de saluer quelques silhouettes bien apprêtées.
Mais rien de plus.
À aucun moment, Atsumu n'a eu à souhaiter le bonsoir à quiconque sur son chemin. Était-ce une faveur que monsieur et madame Miya lui accordaient ?
Il perdit cette idée lorsqu'au détour d'une table joliment décoré, il avait senti sur son épaule, la main de sa mère. Rapidement, il s'était tourné et avait fait face au sourire jovial de la quarantainaire. Son père avait disparu et dans ses mains, Madame Miya y plonge une coupe remplie d'un liquide orangé. Du jus d'orange.
Il s'en abreuve d'une unique gorgée.
— On va dire bonjour à quelques collègues puis je ne te dérangerai plus.
Il accepte en acquiesçant.
Les gens défilent autour de lui, leur tenue coloré et leur visage enthousiasmé. Ils avaient tous l'air de vieux hypocrites. Mais bref, là n'était pas le sujet.
C'est seulement quand il l'aperçoit, le dos droit et son corps à l'étroit, qu'il le reconnaît. Que Atsumu s'éloigne de lui-même du fils idéal qui sourit à une accolade, à une embrassade formelle et trop soudaine.
Peut être que le côté étonnant de la chose rendait tout ceci plus fantastique encore.
Seulement peut-être.
Il a un joli air lâche qui dépeint ses traits trop sérieux. Même ses cheveux semblent plus longs, comme si, en quelques courtes semaines, ils avaient réussi à s'allonger. Et puis, comment au diable, Atsumu remarquait il se fait ? Il n'y a rien de fantastique -de dramatique- à ce fait, alors pourquoi y accorder plus de secondes que nécessaire ?
Mais c'était étrange. Cette réalisation, cette séparation entre la réalité et un imaginaire qu'il ne pouvait croire réel.
Kiyoomi, c'était le nom d'un garçon inconnu, un fils paumé parmi toutes ces familles qui travaillent pour la même entreprise. Ce garçon au prénom trop gentil pour être incongru. Banal. Oui, une personne banale que Atsumu ne se risquerait à approcher que suite à une extrême nécessité. Du genre, s'ennuyer à deux au lieu de s'emmerder seul et par soi-même. D'agacer sa tête de ses propres pensées.
Puis, il y avait cet autre Kiyoomi, toujours cité par sa mère mais aussi par les instituteurs. Sa présence invisible de l'arrière de la classe, son nom tout juste soufflé de temps à autre dans certaines conversations trop intrusives pour ne pas être fausse. Ce garçon, intello, qu'on ose nommer au détour d'un couloir pour une note trop haute ou inconvenablement trop basse.
— Atsumu, enchanté.
Il tapote son épaule, comme un bon vieil ami ne se serait pas gêné à faire. Mais tout ça, ce sourire, cette approche amicale, ça contraste exagérément avec les paroles dite par Atsumu. Qui se présentait à un vieil ami ?
Certainement pas lui. À Kiyoomi, il ne lui avait jamais parlé.
Ce même garçon, décrit comme charmant par sa mère trop heureuse, lui assène un regard sec.
Oui, sec. Sec comme un gâteau trop cuit qui craque sous la dent. Un sentiment désagréable d'inconfort lorsque le goût âcre s'impose dans ses sens. Exactement.
C'était la même chose à quelques -minuscules- choses prêt.
Là, le gâteau qui se présentait à Atsumu n'était pas foiré. Il avait un joli aspect, de jolies traits, une jolie couleur. Et l'arrière goût cramé, n'était comparable qu'au fond de ses prunelles sombres qu'il adressait au décoloré.
Où s'était-il foutu au juste ?
Atsumu grignote sa lèvre en éloignant son gobelet en plastique le plus possible de leurs deux silhouettes. Qui savait si une envie soudaine de renverser son contenu sur ce charmant garçon n'allait pas lui prendre.
Il reprend un air joyeux, presque sérieux.
— On est dans la même classe ! T'es le gars toujours mystérieux qui grimace quand j'dis quelque chose de débile. En fait non, j'sais pas trop si tu fais une grimace ou si tu te fous ouvertement de ma gueule. Genre t'sais, un entre deux. Parfois on dirait tu te fends la poire sur ma gueule et d'autre fois, que, vraimeeent je t'agace à trop parler en classe. En tout cas, si tu ne me connaissais pas, bah... Euh... Maintenant c'est le cas autant que moi-
— Tu sais arrêter de parler ?
Attendez. Pause.
C'était un reproche ça ? Alors pourquoi, ce fameux Kiyoomi, revêtait-il un sourire en coin vraiment étrange ?
Suna
Arrêtes de mytho mec
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Tu vas t'éclater avec tes parents mdr
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Xikers - Xikey
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