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¹| 𝙾𝚜𝚊𝚂𝚞𝚗𝚊 | 𝚁𝚒𝚗'

²⁴³⁰ ᵐᵒᵗˢ








|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|





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Gigantesque,
Il en est subjugué, perdu dans une étendue grotesque.

Éphémère,
Il prend peur, disparaît dans un soupçon de renouveau, apparaît dans une nouvelle ère.

C'était magique, c'était rapide presque hypnotique..
• • •





IL NE LE SOUPÇONNAIT PAS, c'était pourtant une des nombreuses issues. Peut-être ne voulait-il pas la voir, se voiler la face devant une étendue de bonheur.

Le vent soufflait et les notes se baladaient, quelques aiguës, certaines graves. Silencieusement pesant comme un souhait aboutissant, voulu sans être prémédité. Les volatiles s'envolèrent, s'abandonnant au plaisir d'un courant doux. Fluets, leur corps voltigent, s'emportant dans un bal doucereux. Leur bruissement entêtant et si prenant s'emballèrent à leur tour, entraînant tourbillons imaginaire. C'était beau, c'était faux.

Son corps se souleva d'un bond entraînant son visage et ses mains dans une jonction minutieuse. Son souffle haletant se joignit à son téléphone vibrant. Agaçant, contraignant et perturbant. Il avait failli perdre patience, s'adonner à une rage incandescente. Il était troublé d'une brume archaïque qui semblait dater d'une époque révolue, d'un temps perdu. Ce n'était pas le cas, sa présence était récente et considérée comme nouvelle. Son cœur reprit des couleurs, une forme banale et haïssable. Des battements constant et plus que simplement régulier, ils étaient foutrement bien rangés et bien trop supportables. Ça devenait tyrannique, il était agacé de cette logique parfaite. Un cube bien placé et il en devenait invulnérable, à couvert d'une bourrasque massacrante.

Flétri, légère, fragile, horripilante.

Il avait toutes les raisons de le détester.

L'avancé se stagna, l'emmenant sur un chemin de soupir. Épuisé et si peu habile de ses doigts, il fit basculer son portable. Une chute s'ensuivit et le cellulaire glissait sur le parquet grisant de sa chambre tout juste réveillée. Face contre terre il commençait à prendre frayeur. Son cœur artificiel était au sol, jonché sur un désert atypique. Une moindre rayures tâcherait sa journée, il n'allait pas être surpris, il l'avait déjà était à son réveil des plus foireux. Fleur imaginaire et pastille attrayante. Plus rien ne serait en capacité de lui donner "panique" par des actes irréfléchis, de le poignarder par aveux consenti, de lui donner prestance bien qu'il soit mit à l'honneur.

Alors, ne l'aimait-il pas ? Allait-il le détester pour ce qu'il prévoyait ? La différence était immense, lui voguait au flux de l'océan ;un courant calme mais parfois turbulent, un volume immense et si peu différent. Si ennuyeux.

____
Le ciel est grand, il est resplendissant et lumineux. Peut être qu'il est immense, convoitise t'il l'univers ? Ou n'a-t-il soif que de beauté éphémère ? La nuit n'est il pas plus beau, plus soyeux. Peut-être même plus intriguant et fascinant. Peut-être que lui aussi m'imagine ainsi ? Voit il en moi la beauté d'un astre céleste comme moi je l'aperçois ? Ce serait incroyable venant de lui, inimaginable presque. Mais l'espoir me parcourt, jamais ne compte t'il s'éloigner de moi ? Cette sensation écrasante qui s'installe là où bon lui semble, elle n'y est guère conviée. Pourquoi donc se permet-elle alors?

Même l'océan se fane et les forêts s'inondent.

Mon sourire disparaît, il est encore accompagné. Peut être que je devrais m'y ajouter, m'y convier sans leur accord, sans son accord. Je cogite sur place à seulement quelques mètres de leur emplacement. Depuis quand cette jalousie me comble-t-elle si négativement ? Peut être que je dérange, ma simple présence aux alentours n'est-elle pas demandée ? C'est compliqué de ne pas se questionner, en réalité dès qu'il est concerné comment ne pas se poser des questions ?

J'avance, lentement et avec difficulté, si ma marche est dérangée, elle ne l'est que par le vent. Pourtant, mon regard aussi en est affecté. Toujours là, la jeune femme a le regard fuyant. Elle semble distante mais pourtant bien là. Son regard est doux, il est à l'image d'une floraison. Serais-je similaire si j'étais elle ? Se retrouver à un tel niveau de réflexion n'est ce pas risible ? Même réagir est synonyme de prouesse.

Il s'était retourné, m'avait-il remarqué ?

Nos regards se croisèrent un court instant, cela dit, il était suffisant.

Mon visage semblait peut être suppliant, l'ayant amené à se rapprocher, s'installer là où je soupirais il y a peu. Tout d'abord, j'ai cru qu'il l'avait fait par pitié. S'il aurait réellement souhaité se joindre à moi, serait-il venu accompagné ? Aurait-il pris l'initiative d'enclencher la tornade, transportant la fumée agaçante derrière lui. Il était là mais elle aussi. Son visage à lui, était si doux et son sourire si amical, si seulement paraissait il autrement. Et si par miracle il représentait tout autre sentiments, en autre que baliverne.

Il avait l'air bien fatigué, des cernes sous ses paupières le témoignait. Mes paupières closes, peut-être ne l'aurais-je pas remarqué.
Il était bien agacé, j'en étais ravie. Son sourire si faux n'allait pas être celui qui me tromperait. Et puis quoi, avec ce visage avachis, que comptait-il me faire croire ?

Il était déjà ennuyé par cette complicité qu'elle voulait réel, qu'il connaissait fictive. Il l'avait fait de lui-même, méchamment face à sa carrure frêle. Ils étaient si différents là était le blême, nous étions si semblable là était ma chance.

          —         Tu peux nous laisser s'il-te-plaît ?

Son visage s'assombrit, comme habitué elle avait souri inconsciemment, si faussement. Un rire superflue avait tapissé sa frimousse fragile, affligeant et tordant mon cœur dépourvu sur le moment de jalousie. Étais-je responsable de cette réaction pourtant si frivole ?

Et encore une fois, si c'était moi a sa place et elle a la mienne ? Aurait-il réagit tout comme malgré cette complicité que l'on partage ?

Elle était partie, soupirant malgré tout, souriant à peine. Tout s'était fermé, le soleil s'était assoupi, l'air était asphyxiant et son regard si brûlant. Même la boîte qui s'était abattue sur nos deux corps semblait quelque peu plus lumineuse que cette ambiance attristante.

De la pitié ? Je doutais.

Elle m'était inconnue et l'envie de la connaître était manquante. Deux existence si distante, elle était le soleil j'étais la lune et lui était la terre. Par mesure physique c'était faux, lui n'était pas attiré par moi a contrario du soleil et de la Terre.

Mais qui était en mesure de le témoigner si l'on mettait sa personne de côté ?

Personne ? Justement, ici était mon espoir.

La sangle de mon sac s'était tordue sous ma poigne, glissant subtilement entre mes doigts qui la saisissait. Synonymes de stresse -sans doute- pourtant je suis quelqu'un de réfléchi et de calme, la timidité n'était pas quelque chose qui me définissait. A l'instant, cette réaction puérile semblait l'étonner au plus.

          —        Tu veux aller quelque part ?

J'ai essayé, livrant le tout pour le tout; oui comme non, la réponse serait apte à m'étonner, me paniquer. J'allais sans doute être fixé, obnubilé par cette hésitation qu'il m'offrait. Peu à peu les gouttes glissaient, commençant leur route interminable. Leur arrivée était prédit mais leur histoire était elle définit ?

Une, deux, trois secondes.

Unique, multiple, éternel foutue seconde.


Les murs s'étaient affaissés, pliés puis tordus comme du coton. Un tissu fait d'osier qu'il croyait en acier. Si fragile.

Le couvercle s'était envolé, une bourrasque solitaire qui l'avait affaibli de son murmure léger. Si volatile.

Quelques heures plus tôt, l'aurait-il cru ? Se serait-il rendu compte, seulement l'imaginait-il ?
Malgré l'hauteur qui les sépare, tout compte fait de cette amertume qu'il programme pour sa future chute. Car oui, il voyait déjà le revers de ce bonheur. Ce n'était ni même un mirage qu'une illusion. Seulement la réalité. Difficile à exprimer, la réaliser était en elle-même un atroce cauchemar.

Le retour ? Il n'y en avait pas. Les pages se tournent et le mystère persiste, la dernière ligne traversée s'éclipse.

Alors il ferma les yeux, une bouffée d'air futile et la cadence de sa machine redémarre. Si stupide, c'était pourtant logique, inscrit noir sur blanc sur cette feuille d'osier. Cette boucle inutile et cruelle.

Répéter ? Il ne l'imaginait pas, ne le voulait pas.

Par honte, il baissa son visage vers ce mur si moelleux et nuageux. Il l'espérait, il le voyait déjà bien que tout ça soit contre lui. Contre son propre bonheur. Ne le dit pas, murmure le, à voix haute pour le clamer, à voix basse pour le faire douter.

Étonnamment c'était sa voix qui avait tapissé la pièce. Grisant les murs, noircissant les vitres. L'orage, il était prévu mais l'était il en intérieur ?

          —        Sam ?

Chut, tais-toi ! Ne lui dis pas, ne lui avoue pas l'inévitable. Il le sait déjà, si bien que le redire serait torture.

Un surnom. Un espoir ? Il n'avait pas l'air si différents de d'habitude. Il n'avait pas entendue oui c'était cela. Les mots qu'il avait prononcés n'existait pas, ils ne cessaient de chuter dès lors présent en extérieur. Souriant faiblement il déversa la première lettre, longeant sa joue timidement.

Elle s'était échouée sur ce sol doux, sur son lit si torturé de leur deux poids non négligeable. Il n'avait rien ressenti, était-ce si simple de se livrer ? Non, il feintait simplement être ailleurs. Il se préparait à livrer l'alphabet, seulement quelques lettres. Il s'était promis de ne pas trop parler, de ne pleurer que très peu.

          —        Rin'.

Le plus facile était effectué, son regard insistant, ses prunelles si persistantes, si troublantes étaient braquées. Croyait-il voir un mirage ? Quelques choses d'irréel, d'extravagant, de beau car oui, ça l'était. L'acte en lui-même était d'une pureté exceptionnelle mais cette vision si énigmatique n'était pas ici en étranger.

Oui, il était beau.

          —        Je...

Tu ? Que voulait-il dire. C'était exceptionnel d'avoir capté son attention la plus totale, magnifique que de l'observer de cette manière. De si haut comment faisait il pour ne voir que lui ?

Suspendu sur cette falaise, à altitude inattendue, ce fut si futile. Il était aussi haut que son ami, voilà tout. Leur place avait été échangée, aléatoirement «Rin» avait été celui le plus éloigné de l'entendement. Lui pouvait voir les nuages, sautant à l'aveugle. L'autre était plus bas, à l'aise au-dessus d'une immense étendue d'eau. Mais aucun des deux n'aurait eu le courage de se lancer dans l'inconnu, les yeux fermés ils étaient terrorisés. Rien de tout ça n'était habituel, aucune de ces situations ne saurait être prévue. Tout n'était pas perdu, ils avaient besoin l'un de l'autre.

C'était l'espoir auquel il s'accrochait.

C'était l'aveux qu'il lui accordait.

Faire ses aveux, il l'avait déjà fait une première fois. Il n'y a de ça que quelques minutes, pourquoi tarder alors ? Ce n'était donc qu'une réédition de l'événement principal. Mais il pensait :« Et si de cette hauteur, il ne m'entendait pas.» Il était sourd, il l'a réellement été.

Un dernier souffle suffirait, une simple balade aurait suffit; ce n'était que des suppléments pour lesquelles il ne se permettrait, pour lesquelles il restait muet, interdit.

         —        ...t'aime.

____
Un mot inoubliable, un mot si fragile qu'il ne se permettrait d'abimer. Deux syllabes si concordantes les arracher de leur attaches était inenvisageable. Doux espoir qu'il avait murmuré, fade révélations qu'avait absorbé amèrement le brun. Stupidement il s'était dit : « Et si c'était trop tard ? ». Amoureusement, il avait balayé cette idée d'un revers, d'une tornade.

Combien de fois avait- il désiré l'entendre, lui demander sans arrière pensée de répéter. Il l'aurait sans doute mener à la torture, aux épines grinçantes et piquantes. Mais s'il ne lui répondait rien, qu'allait il imaginer ? Les réponses seraient multiples, de nombreuses notes concordantes. Et si Suna lui disait non ? Trois lettres, significative et passe partout. Mais tout de même, il serait de trop. Il serait trop banal, trop volatile et trop indiscernable, il serait tout bonnement trop négatif. Son opposé semblait bien pire, signification contraire, "oui" ne conviendrait pas à 'Sam, le gris ne s'en contenterait pas. Rin en était certain du moins.

Tendrement, il s'était abaissé au niveau de ses lèvres. Il revoyait le début, ce premier jour où leur regard s'étaient involontairement croisés.
Rintarō avait oublié subitement, refaisant l'histoire d'une nouvelle lettre. Osamu le voulait lui aussi, il le lisait dans ses Iris.

Pourtant, l'idée qu'il rendait fut l'opposé. Celle que l'on n'imagine pas mais que l'on ressent. Suna nageait désormais, il flottait sur une eau trouble dont le courant était agréable. Il ne voyait pas ses mouvements, son avancement. Il ne regrettait pas tout du moins, il s'y sentait bien et l'odeur n'était pas désagréable. La sensation en elle-même , il ne pourrait guère s'en passer désormais. Car c'était lui, sans doute parce que lui aussi il l'aimait.

Il ne doutait plus, il avait assez réfléchi et cela des heures durant, sur cette rivière opaque.

          —        Souris moi je t'en prie.

Qu'aurait-il souhaité de plus de toute façon. Il n'avait pas grand-chose à lui offrir et persuadé qu'il s'en suffirait il avait été incrédule face à ce visage embrumé de larmes.

Il l'avait pris en coupe, lui déposant de multiples affections sur son front.

Ça allait être surprenant, le brun l'avait perçu ainsi alors que son ami n'avait pas réagi. Au détour d'un baiser, il avait prononcé des mots. Les trois mots identiques que plus tôt, lui aussi avait osé avouer.

D'un ton monotone et dévoué il lui avait proclamé.

          —        J't'aimes aussi Sam.

Mais il ne put se convaincre à se taire, se contenter de quelques mots. Ledit Sam lui avait avoué en premier tout en utilisant les mêmes mots. Il se sentirait fade de refaire la même confession. Alors convaincue, il s'était remis à parler.

Son regard le réclame, l'intimidant presque.

          —        T'sais, j'sais pas si c'était ce jour où celui-là d'ailleurs. Le premier ou le dernier, qu'importe j'étais persuadé. Sûr de détester le monde entier, à l'exception d'mes parents et de mes amis. Mais j'savais que ce sentiment... fin, qu'il était différent avec toi

C'est pas parce que t'étais mon ami, ou que je t'appréciais. J'crois justement que c'est parce-que j't'aimes que j't'appréciais différemment.

J'pensais regretter, vouloir faire marche arrière en un claquement de doigts. Mais tu comprends, t'sais que c'est pas possible. Pas comme ça, pas après tout ce temps. Si j'voulais faire disparaître notre relation, j'm'y serais pris autrement tu crois pas ?

J'ai jamais autant pensé à une personne jour et nuit, tu me crois si j'te dis que ton image ne quittait jamais mes pensées ? Que modélisé, tu figurais jour et nuit dans mon esprit. Donc oui, non, je ne sais pas, je ne comprends rien. Mais sache une chose, j'suis foutrement amoureux de toi.

Il n'aurait suffi que d'une phrase même la première aurait été superflu s'il avait commencé par la fin.




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DON'T FIGHT THE FEELING - EXO



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