⁸| 𝙷𝚞𝚒𝚝𝚒𝚎̀𝚖𝚎
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¹⁷⁰¹ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|

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L'AMBIANCE DANS LE GYMNASE ÉTAIT INTENSE, chaque élève du lycée s'y était regroupé, entassé dans les gradins. Avec Yachi, on était dans les premiers rangs, quelques têtes qui me revenait par segment de souvenirs s'enjaillent d'un grand sourire à deux places de moi, ils sautaient de leur assise dès qu'un panier était marqué, souvent même, ils faisaient tourner en l'air leur mains dans des applaudissements répétés. Yachi ne faisait pas vibrer le banc à chacun des points mais son expression enjouée la rendait extasiée face au match. Alors que, comme moi, elle ne comprenait pas grand-chose à ce qu'il se passait.

Je sais seulement que lorsque les joueurs de notre équipe marque un panier, c'était en notre honneur et pour leur bonheur.

Bien sûr qu'il y avait Osamu et bien sûr que mes yeux détaillent chacune de ses actions. Même quand il ne bougeait pas durant une courte période, à rester statique dans un coin du terrain car l'arbitre parle. Même pendant ces moments-là, mon regard était rivé sur lui. Il n'enchaîne pas joyeusement les points mais ses muscles étaient tendus constamment pour qu'il entraîne des passes et encore des passes.

Je sais pertinemment que ça n'allait pas être Osamu qui allait finir le match d'un magnifique panier. Mais c'était tout comme, ce fut grâce à lui, grâce à l'une de ses passes, que Atsumu permit la victoire de notre lycée.

Le gymnase explosa soudainement de joie excessivement, Yachi s'était elle aussi levée pour venir acclamer notre victoire.

Je ne sais pas ce qu'il m'a pris pour que je me joigne à la foule en liesse d'un grand sourire.

J'avais rien compris au match mais voir Osamu resplendir de bonne humeur m'a donné mille et une raisons de le faire. Kiyoomi s'est d'ailleurs tourné vers lui pour l'enlacer fortement dans ses bras.

J'avais la foutu envie de faire pareil. Le féliciter ou juste le serrer dans mes bras. Je sais pas, c'est bizarre.

Osamu m'a lancé un regard quand il a réussi à se débarrasser du corps immense de Kiyoomi. En vérité il me cherchait plus dans la foule qu'il ne me regardait. Mais c'était pareil car quand il m'a trouvé, Osamu ne m'a pas lâché une seule seconde.

Ce serait stupidement niais que de dire que je me noyais dans son regard mais, sur le moment, rien n'était plus vrai que ça.

Il a finalement été obligé de détourner le regard quand son entraîneur les a regroupés pour rapidement leur parler puis, pour qu'ils se rendent dans les vestiaires.

           —        Tu vas lui demander ?

La voix de Yachi est infiniment moins forte que les centaines d'autres qui gravitent, festif, autour de nous. Même les joueurs semblaient moins enthousiastes qu'eux.

          —        Ouais, sûrement.

Ses yeux légèrement mis en valeur par son maquillage détaillent les miens. Lentement, l'une de ses mains s'est posée sur mon épaule qu'elle a légèrement tapoté.

           —        Bonne chance 'Rin.

Je devais avoir une expression agacée face au surnom car son rire a fusé autour de nous, elle m'a saisie par les épaules pour me tourner à l'opposé d'elle. D'une légère secousse, j'ai senti ses doigts manucurés me pousser en dehors des gradins.

J'avais une vue sur les vestiaires des joueurs, la porte évidemment fermée.

D'un pas confiant, je me suis installé en face des vestiaires à attendre que les joueurs sortent. Peut être qu'ils s'en foutaient que je vienne les voir, que ce n'était pas de ma gratitude qu'ils avaient besoin mais de celle de leur parent ou d'une connerie dans le genre mais le directeur m'a demandé d'aller les voir qu'ils gagnent ou qu'ils perdent. Pour lui, pour eux certainement aussi, ça devait être gratifiant que de voir Suna Rintarō se ramener, en tant que supporters, pour les féliciter et les encourager dans cette voie.

De toute manière j'allais m'y rendre quoi qu'il arrive.

Osamu est sortie dans les dixièmes du vestiaire, en jogging bleu et en t-shirt large blanc. Son sac pendait maladroitement sur ses épaules et un courant d'air frais qui provenait de la fenêtre ouverte des vestiaires venait balayer ses cheveux.

Si je devais décrire la soudaine ambiance par des couleurs, elles seraient légères, grises et un peu bleutées.

Osamu reste derrière les joueurs, il garde un œil distrait en ma direction comme la plupart de ses coéquipiers. J'affronte la plupart des regards des autres mais le sien, j'essaye de l'éviter pour le moment. Il y a un arc de cercle qui s'est formé autour de moi, j'ai un sourire amicale sur les lèvres et une expression bienveillante.

Le proviseur m'a demandé de faire un léger spitch, de dire bravo entre autres. Pas parce qu'il s'agit de la victoire du siècle mais simplement car ça en est une et que ça justifie sa demande.

           —        Félicitations les gars, vous êtes incroyables ! Cette victoire est le fruit de votre dévouement et de votre travail acharné. Profitez de ce moment, célébrez le. Même si j'ai pas tout compris au match, merci d'avoir offert ce moment de gloire à notre école.

Il y a une série d'acclamations, des rires de joies entre autres. J'ai vu Osamu se foutre ouvertement de ma gueule, son dos adossé à l'un des murs. Atsumu accroché à ses épaules par son bras droit.

Certains joueurs s'arrêtent pour me remercier alors que d'autres s'abaissent juste pour me saluer. Ils quittent le devant du vestiaire et prennent le chemin de la sortie.

Il ne reste que Atsumu et Osamu qui s'appuient l'un sur l'autre. J'ai un sourire étrange plaqué au visage quand je m'approche d'eux.

Cette mimique est étrange simplement car elle contraste avec mon visage souriant mais nonchalant.

Osamu plante ses billes noires dans les miennes, Atsumu m'adresse un simple regard et un mouvement de la tête.

          —        Y'a Kiyoomi qui veut te parler, là bas.

Ma main divague dans le vide, vers une direction évasive proche des gradins. Les sourcils du meilleur ami de Osamu se froncent et ses joues prennent une couleur atypique.

Il y a un grand mur et une grande porte qui bloque l'entrée du terrain, Atsumu ne peut donc rien voir. Son bras se délie, enfin, des épaules de Osamu.

          —        Euh... Ouais... D'accord ?

Il se penche rapidement vers le brun, lui adresse deux mots que je n'entends pas puis quitte le couloir. Osamu le suit du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'arrière de la porte battante.

Il fait lentement glisser son regard d'où était Atsumu à moi.

Je lui souris.

Leur coach a pris à partie quelques joueurs, il les traîne dans un coin extérieur certainement pour leur donner son propre avis.

J'espère qu'il ne cherche pas Osamu car il ne risque pas de le trouver, pas encore. Pas maintenant.

Mes doigts s'accrochent à la poignée des vestiaires, elle s'ouvre sans difficulté et Osamu y est poussé d'une main sur son torse.

Lui aussi, Osamu aussi, il s'est mis à sourire et à légèrement rougir.

La porte se ferme derrière moi quand je m'empare des lèvres de Osamu. Il n'a pas l'air surpris, son corps a certes réagi mais ça ne lui a pris que quelques secondes pour répondre à son tour. Ses mains se sont placées contre ma taille alors que les miennes tombaient sur ses épaules.

Ses lèvres, humides, glissent savoureusement contre les miennes. Il incline parfois sa tête pour donner plus de force à l'échange. Il tremble contre mes lèvres, mes doigts caressent la peau de sa nuque.

           —        J'suis là hein.

Je sens la pression que Osamu exerce sur moi, disparaître. Son visage s'éloigne automatiquement et paniqué, il garde quand même ses mains ballantes sur mon corps.

Je me décale de lui, garde l'un de mes bras sur ses épaules puis me tourne vers la voix agaçante de Kiyoomi.

          —       Tu déranges un peu là, j'sais pas si t'avais remarqué. Y'a Atsumu qui t'attend dans les gradins.

Son visage passe d'une expression lasse à trop enjouée. À, trop "Kiyoomi". Il a son sourire de chiot quand il sort rapidement des vestiaires.

Puis, la porte claque et il y a un silence.

Je retourne mon visage en direction de Osamu. Ses lèvres roses et gonflées sont tirées d'un air amusé.

          —        T'as menti à Atsumu ?

Il parle d'une voix légère, amusé.

           —       C'était pas totalement un mensonge... C'est juste que je lis dans l'avenir.

Son rire explose dans le vestiaire. Son rire est facile à appeler et ça, ça me fait ricaner. Entre deux de ses soubresauts, il parvient à demander :

           —        Et t'as vu quoi dans l'avenir ?

Je fais mine de réfléchir, cherchant quelque chose dans ses yeux, caressant du bout de mes doigts la naissance de ses cheveux, quelques mèches sombrent qui le font frissonner.

          —        Que tu vas me demander de sortir avec toi dans quelques minutes.

Osamu est surpris, ses yeux s'agrandissent, il rougit mais reste interloqué. Ses bras m'encerclent soudainement, il me colle à lui d'une joie explosive.

Et je crois que c'est à mon tour de ne rien comprendre.

Il me garde une poignée de secondes à l'intérieur de ses bras. Osamu à l'odeur d'un mélange de lessive et de savon à la pastèque. Ses mains m'écartent de lui, il me sonde.

          —         Ça te dérangerait pas ? Vraiment ?

C'est à mon tour d'être surpris, mes sourcils se froncent, je le regarde d'un sourire intrigué.

Bah oui, bien sûr que ça me dérange.

           —        Si, si, c'est pour ça que je demande, pour être sûr que tu ne le fasses jamais.

Son faciès se tord dans une moue adorable, il bouscule ma poitrine d'une légère tape.

           —        T'essayes d'être drôle mais tu l'es pas ! Ton vocabulaire se résume à de l'ironie.

D'eux même, mes yeux roulent.

          —        Peut-être mais quand j'dis que tu vas te dépêcher d'me demander de sortir avec toi, ça, c'est pas de l'ironie.

Ses yeux scintillent. Ils brillent comme une centaine d'étoiles qu'on a entassé dans un espace restreint, précédemment sombre et sinueux.

           —        Suna Rintarō, veux-tu sortir avec moi ?

Je ne réfléchi pas trop quand je lui répond :

            —       Oui, Osamu Miya, je veux sortir avec toi.

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DreamyDay - ATEEZ

Haha c'est la fin de cette minuscule histoire !

J'espère qu'elle vous aura un minimum plu mdr

Sur ce, je vous souhaite une agréable continuation en espérant vous recroiser que ce soit dans une autre de mes histoires ou dans l'une des vôtres !

koeur koeur <33

04/09/2023: Ahhh je suis cringée juste pour le discours de suna mdrr genre ça fait pas naturel du tout
D'ailleurs jle dis, je l'avoue : j'ai demandé à chatgpt d'écrire ce discours tout pété tellement jsuis nulle pour ce genre de truc...