Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

⁵│♠︎ 𝕆𝕤𝕒𝕊𝕦𝕟𝕒 | 𝚂𝚞𝚗𝚊 𝚁𝚒𝚗𝚝𝚊𝚛𝚘̄

⁵| 𝙲𝚒𝚗𝚚𝚞𝚒𝚎̀𝚖𝚎

³¹ ⁰⁸ ²⁰²³
⁰³ ⁰⁹ ²⁰²⁴

²²⁰⁹ ᵐᵒᵗˢ
___







|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|







___
D'EN HAUT, LE SON QUI VENAIT DE LA CUISINE N'ÉTAIT QU'UN BREF ÉCHO. La fenêtre de notre chambre, de celle dans laquelle je m'étais invité, était ouverte. Il y a le rapide son produit par la mer qui vient s'écraser inlassablement contre le mur, contre nos têtes. Je crois que c'est un réveil idyllique, un genre de réveil idyllique.

Sans oiseaux qui chantent mais avec l'odeur salée de l'océan.

Sans doute que ce réveil aurait été encore plus exceptionnel si Rintarō avait été là. Ici, dans cette pièce, installé sur son lit à rêvasser en dévisageant en continu le toit.

Sûrement.

En tout cas, voir Kiyoomi sur le côté, la tête toujours explosée sur son coussin ne faisait pas partie de mon réveil idéal.

C'est en parlant de Kiyoomi que je repense soudainement à Atsumu. Mes doigts s'agitent, fatigués, jusqu'à mon portable. Je l'allume rapidement et quelques notifications viennent déborder par-dessus mon fond d'écran. La batterie est à une trentaine de pourcent et la plupart des messages reçus proviennent bien de mon meilleur ami.




Paniques pas. Tant que tu lui dis
pas que t'es obsédé par lui depuis
plusieurs mois il va pas te prendre
pour un fou |
Lui dit pas non plus que tu rêves de
pouvoir caresser sa peau claire sinon
il va aussi te prendre pour qlqn de bizarre |
À la limite tu peux lui dire qu'il a de
beaux yeux mais comme t'exagere
tjrs tu vas dire des trucs gênant |
Donc... En fait ne dit rien. |
T'es mort ? |
Repose en paix Osamu. On t'aimait tous bien. |
Certain plus que d'autres et j'faisais
pas partie des "certains" |
Mdr |
J'suis drôle en plus d'être sexy c'est ouf |

| Je t'emmerde Miya Atsumu.



Mon corps s'étire mécaniquement quand je range rapidement mon portable dans l'une des poches de mon sweat.

Je dois, certainement, avoir la tête explosée.

Mes yeux sont minuscules mais ouverts alors que mes lèvres, elles, sont fermées. J'ai la bouche pâteuse sans même m'être lavé les dents. J'ai la sensation d'être sale dans ces vêtements qui ne m'appartiennent même pas. Je crois qu'ils sont à Kita en vu de la taille de l'habit.

Je laisse mes pieds nus rencontrer le parquet de la chambre puis me lève rapidement.

J'ai cette envie qui s'empoigne maladroitement à mon corps, celle qui me crie dessus au lieu de me demander gentiment de faire ce qu'elle a envie.

Celle qui ne veut que voir Suna Rintarō.

Et je me sens stupide d'en avoir envie. Le type ne m'a parlé gentiment qu'une poignée de fois et j'ai envie de le voir plus que de voir mes parents ou mes amis.

C'est stupide.

Oui, juste stupide.

Mais ça me donne le sourire rien que de le voir assis sur une table en descendant les escaliers de la maison de location. Il est à côté de Yachi et mes sourcils se froncent d'eux même à cette vision.

Je n'arrive pas à comprendre leur relation. À comprendre si, au juste, il s'agit bien là d'une relation.

Mes mains s'appuient une seconde de trop contre la rambarde de l'escalier, Kita me salue distraitement de son coin dans la cuisine. Il pioche, endormie, une boisson dans le frigo.

J'entends, de loin, la voix de Rintarō qui couvre parfois celle de sa copine. Quand je les vois comme ça, j'ai pas l'impression que le brun ne lui cache quelque chose.

J'ai juste l'impression qu'ils ne sont rien de ce que les gens pensent qu'ils sont.

           —        Tiens Osamu.... ( elle n'est pas assise à côté d'eux mais, Yuqi, l'ami de Yachi, se dirige vers eux ) viens t'asseoir !

Sa voix n'est pas très forte mais quand elle me montre une assiette de croissant accompagnée d'un verre de jus d'orange, je comprends rapidement la raison pour laquelle elle m'appelle.

Quand je tire l'une des chaises du salon, le bruit attire le sourire sympathique de Yachi mais, Rintarō, avait déjà son regard rivé sur moi après avoir entendu mon prénom être prononcé par la chinoise.

Je m'assieds en face de lui, un sourire discret pour répondre à son attention.

         —        Merci.

Elle ne rajoute rien, me sourit juste.

         —         Vous rentrez quand vous ?

Mes mains portent le croissant jusqu'à mes lèvres alors que je l'enlève rapidement pour pouvoir répondre à Yachi sans me taper une honte mémorable.

          —         Moi, dans deux jours. Kyoko, elle habite ici.

Elle n'a pas l'air surpris par la nouvelle mais sa voix enjouée me contredit rapidement. Mes doigts traînent sur la viennoiserie, j'y arrache un bout sous le regard scrutateur de Rintarō.

           —       Sérieux ?

J'hoche la tête, gêné d'avoir la bouche pleine.

            —        Ahhh c'est pour ça qu'elle connaît Kita !

J'imagine que oui, parce qu'ils sont dans le même établissement.

Yachi me sourit gentiment quand elle voit que je ne réponds rien.

Rintarō, à côté, roule des yeux en ricanant bizarrement face à mon comportement.

Je crois qu'il souriait pour de vrai.

















Il fait réellement chaud. Pas autant qu'en été mais le soleil tape fortement sur chaque corps qui gîssent sur la plage. Sur moi, il passe gentiment sans même faire attention à ma peau pâle. Sur Rintarō, le soleil, il s'arrête un instant pour admirer sa peau à lui.

Miel. Tanné. Orangée. Basanée.

Elle lui lèche maladroitement le torse et s'écrase sur l'eau qui l'entoure, qui l'englobe, qui le protège.

Rintarō était beau hier.

Aujourd'hui, il l'est sans doute encore plus.

Certainement car il y a du soleil, qu'il y a des gens pour l'observer, pour l'admirer et qu'il est plus rayonnant que les jours précédents.

Moi, je traîne derrière lui, j'ai l'impression d'être son ombre ternie qui le suit à la trace. Mon corps, mes jambes surtout, se battent avec les quelques vagues d'eau. Mes pieds grimacent sous l'eau mais sur le sable quand même, quand je ne fais qu'un seul simple et foutu pas.

Je me demande comment Rintarō fait pour aller aussi vite.

Certes, je l'ai suivi un peu débilement et sur un coup de tête, mais ça ne changeait rien qu'à part être une pile électrique, Rintarō n'était pas censé être plus sportif que moi.

Rintarō sait pertinemment que je suis derrière lui, il m'entend râler de temps à autre même si ça ne fait que quelques minutes que ça dure.

Mais, Rintarō, il n'y fait même pas attention.

Je sais juste qu'on est à une dizaine de mètres du bord de la plage et que l'eau n'est pourtant pas encore au niveau de ma taille. Kiyoomi s'amuse derrière nous, un peu plus loin, la tête sous l'eau à faire quelques aller-retour.

L'eau est agréable. Elle est un peu froide mais reste bonne.

Sûrement car je m'en fous de sa température car il y a Suna Rintarō devant moi, torse nu au beau milieu de l'océan avec moi, Miya Osamu, à quelques pas de là.

L'eau m'arrive presque aux hanches que de décide de m'arrêter. J'ai la sensation qu'il fait un peu plus froid par ici, l'eau tape aussi un peu plus fort mais juste un peu.

De dos, j'ai vu son corps s'arrêter. Il a fait un rapide mouvement de la tête pour regarder derrière lui. Vers moi.

Son visage en ma direction, j'aperçois ses lunettes de soleil noires sur le haut de son nez.

Il a une expression amusée sur le visage.

           —       T'as peur de te noyer ?

Je jette un rapide regard aux alentours. Il y a des touristes en baignade un peu partout, parfois même, beaucoup plus éloignés que où l'on est actuellement.

Kita a rejoint Kiyoomi, ils sont à moitié immergés sous l'eau.

           —        Non... Mais avoue c'est bizarre que tu m'emmènes aussi loin. Si t'as pas prévu de me noyer alors je sais pas ce que tu cherches à faire. Puis... On va pas se mentir tu m'aime pas trop quoi.

Son rire a résonné à travers les vaguelettes de l'eau.

Son torse tout entier s'est tourné vers la plage, il a commencé à lentement s'approcher de ma position.

Je crois que je disais ça pour rire mais il ne me mettait pas trop en confiance actuellement.

Le soleil glisse sur sa peau blanche.

          —        Je suis désolé Osamu.

Ses épaules bougent en même temps que son torse et ça, c'est foutrement attrayant même s'il fait ça pour se débattre du courant de l'eau.

Il le dit sérieusement mais garde pourtant un sourire.

Je me suis soudainement sentie trop. En trop.

          —        Je suis désolé d'avoir été méchant... Je... Tu m'as soulé hier et ça m'a mis de mauvaise humeur.

Je l'ai vu rabattre discrètement ses lunettes de soleil au-dessus de sa tête, dans le mouvement il a emporté quelques mèches qui débordaient sur son front.

Ses billes verdâtres étaient en opposition avec le soleil. Elles me fixaient. Elles me jugeaient.

Je me sentais mal, mal parce-que Suna Rintarō était en train de s'excuser auprès de moi alors que j'étais techniquement le fautif.

           —        Non, non, c'est moi ! J'aurais pas dû... Pas dû forcer autant.

Il ricane.

Juste.

Il ricane.

Ça sonne rapide, léger, ça sonne "Rintarō".

           —      Si tu le dis.

Il passe à côté de moi, me dépasse et continue de marcher.

Mes pas sont lourds sous l'eau, sur le sable.

Mais le bruit que fait mon cœur l'est encore plus.

Dans un mouvement rapide, Rintarō a replacé ses lunettes sur ses yeux.

Je me dépêche, avec maladresse, d'essayer de le rattraper.

          —        Tu me reconnaissais vraiment pas ?

Rintarō s'arrête puis se retourne. Je ne vois pas ses yeux à travers ses verres foncés mais j'arrive à imaginer qu'il ne comprend pas où je veux en venir.

            —        De quoi ?

Je réessaye, mes yeux par dessus les siens cachés :

          —       Tu savais vraiment pas mon prénom ? Hier, quand tu m'as vu ?

Il réagit plus rapidement, soudainement, beaucoup plus rapidement.

          —        Oh... Ça...

Je le regarde juste. Attendant une réponse plus précise. Plus une phrase que deux simples mots surtout.

Je l'ai entendu souffler typiquement, typiquement comme une personne dépassée le ferait.

          —        T'es un joueur du club de basket. T'es le joueur qui s'est pété le bras à une semaine d'un match important... Ton meilleur pote s'appelle Atsumu et t'as déjà fini dans le podium pour une Olympiade de maths... Ou de science je sais plus.

Ses yeux me scrutent. Les miens s'agrandissent.

           —         Je sais qui t'es Osamu Miya, je connais tout le monde au lycée...

Dire que je suis surpris est clairement un euphémisme.

L'entendre dire tout ça m'a rendu une chaleur que j'avais perdue un peu plus tôt dans la journée, dans la soirée.

Donc, Rintarō m'avait reconnue.

J'aimerais lui dire que je connais autant de truc sur lui que lui ne le fait. Mais (heureusement) Kiyoomi s'invite à notre conversation.

Une traînée d'eau en notre direction. Mes cheveux à moi étaient légèrement mouillés alors que Rintarō, qui était devant Kiyoomi, s'est retrouvé le visage détrempé.

          —        Vous êtes gênant à vous tourner autour... J'te croyais plus entreprenant que ça Suna Rintarō.

Mes joues deviennent rouges, gênées.

Rintarō roule des yeux, amusé.

Il n'a pas pris trois secondes pour s'essuyer rapidement le visage avec ses bras.

         —         Dit il, j'suis pas en chien devant la même personne depuis dix siècles, moi.

Il a dû toucher un bon point car Kiyoomi s'est furieusement mis à rougir aussi.

Kiyoomi s'est mis à rire en même temps qu'il souriait avec ses yeux en amande, avec de grands gestes il s'est attaqué de nouveau à l'eau, nous en rejetant.

          —        T'es un gamin Kiyoomi...

Rintarō le dit d'un air agacé mais son rire ne quitte pourtant pas ses lèvres.

Kiyoomi s'approche dangereusement de Rintarō, il essaye de l'attraper pour le plonger sous l'eau mais le basané s'est rapidement décalé vers moi.

J'entendais le ricanement de Rintarō se cachant derrière moi.

Ses mains glissent soudainement contre ma taille.

Mon corps se tord dans un rapide frisson alors qu'il sert toujours plus sa prise.

Kiyoomi s'approche encore plus avec son sourire qui cache ses yeux.

Rintarō rigole derrière moi.

          —        Tu préfères sacrifier ce pauvre garçon plutôt que d'affronter tes responsabilités ?

Rintarō resserre son emprise sur ma taille.

Moi, je recule avec automatisme remarquant la silhouette musclée de Kiyoomi s'approcher de moi. J'entraîne Rintarō avec moi, maladroitement, abruptement.

Je sens son torse se coller à mon dos.

Dans un geste rapide, Rintarō encercle entièrement ma taille, me collant brusquement à lui.

Il rigole contre mon oreille alors que ce con fait exprès d'affermir sa prise.

Kiyoomi a arrêté de bouger. Ses yeux se détournent de nous dans un roulement lascif.

Moi, j'avais le cœur explosé et la tête qui n'allait pas tarder à suivre.

Surtout quand Rintarō fait lentement glisser son visage contre mon cou.

          —         Tu veux que je te protège, Osamu ?

Ma salive se bloque alors qu'il me colle une énième fois à lui.

Mon sang ne fait qu'un tour m'éloignant rapidement de lui, le visage incendié.

L'eau m'emporte avec elle quand je me tourne en direction du brun, mes yeux croisent les siens, quand, vexé, je dis :

         —        Hé ! C'est toi qui t'es caché derrière moi en premier !

Rintarō replace correctement ses lunettes de soleil.

            —        J'vois pas mais alors pas du tout de quoi tu parles.







___☀︎︎___




Dazzling Light - ATEEZ




Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro