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¹│♠︎ 𝕆𝕤𝕒𝕊𝕦𝕟𝕒 | 𝚂𝚞𝚗𝚊 𝚁𝚒𝚗𝚝𝚊𝚛𝚘̄

¹| 𝙿𝚛𝚎𝚖𝚒𝚎𝚛

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<29/12/2023: Bonjour ! Alors alors... Une histoire courte de huit chapitres qui date de presque un an qui prenait la poussière dans mes brouillons. Je l'ai écrite dans un univers totalement différent de Haikyuu donc le caractère des personnages ne collent parfois pas du tout avec Suna ou Kyoko par exemple...
Mais bon je le poste quand même car peut être qu'elle plaira à certaines personnes mdr>

<03/01/2024: j'ai quand même pris une quantité phénoménal de mois en plus pour me décider à poster haha
Je l'ai corrigé du mieux possible et, surtout, ai remplacé les noms et caractères initiaux des personnages pour qui j'ai écrit à la base cette histoire !

Sur ce...








|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|







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J'ENTENDS LES COUPS DE SIFFLET du coach qui hurle à quelques minuscules centimètres de mon oreille.

Sa voix est aussi forte que l'image qu'il renvoie de lui.

Grave et portante. Il porte sa veste bleu marine qu'il essaye de fermer jusqu'au haut de son torse où, toujours, le bout de son t-shirt blanc délavé est visible. Ses jambes musclées sont cachées sous un jogging noir qu'il replace parfois au dessus de ses genoux quand il est agacé.

Ça fait de légers plis, de légères vagues, qu'il tasse par la suite quand il se rend compte que nous ne sommes pas si "cause perdu" que ça.

Quand l'un de ses joueurs réussit à marquer un panier, qu'un autre fait l'exploit de déborder trois autres joueurs adversaires.

Quand il réussit à croire en nous, sans nous le dire de vive voix mais en étant plus euphorique et, donc, en replaçant convenablement son survêt.

Monsieur Kurosu n'est pas vraiment méchant, il a juste une aura forte qu'il se coltine depuis des années maintenant. Il n'a jamais été un mauvais entraîneur mais ne nous a jamais donné envie de sourire quand on se pointait devant les grandes portes du gymnase. Il s'agit juste d'un homme travailleur qui mise plus sur notre réussite en tant que joueur plutôt normaux lycéen qu'en son mariage.

Il veut qu'on gagne. Il veut à tout prix qu'on gagne.

Même si, pour se faire, il doit utiliser de son temps libre pour nous rajouter une heure d'entraînement.

Même s'il doit avoir l'air méchant, qu'il doit s'énerver rapidement pour juste, juste, une légère erreur ou un joueur distrait.

Je le sais ça. Je le sais même très bien.

Je ne suis pas un joueur excellent qui enchaîne les paniers et donc les points, je ne suis pas le plus beau joueur de l'équipe qui se trimballe une armée de fans derrière lui.

Je suis juste un joueur. Juste.

Mais je ne suis pas remplaçant et mon niveau n'est pas très mauvais.

Alors, monsieur Kim s'énerve souvent contre moi quand j'ai la tête ailleurs ou qu'il m'arrive une merde.

C'est pour cette raison que monsieur Kurosu est à quelques minuscules centimètres de mes oreilles, qu'il a ce tic constant d'être agacé et qu'il siffle ardemment dans son sifflet.

Parce qu'on a un match important dans moins d'une semaine et que je suis posé à côté de lui, sur ce banc où, habituellement, seuls les joueurs qui entrent dans le terrain après le match, les remplaçants, sont.

Que j'y suis un bras dans le plâtre.

Mais ici, on s'en fout de ça.

C'est pas pour ça, c'est pas par ça qu'il faut être intéressé.

J'ai toujours été un enfant distrait, la tête dans les nuages, des rêves dans la tête.

J'ai toujours pensé que le club de basket n'intéressait pas grand monde. Le lycée bien sûr, les quelques filles intéressées aussi, les joueurs surtout mais pas tout le monde. Pas grand monde. Pas ce monde là.

Pas Suna Rintarō

Je savais qu'il était ami avec Kiyoomi , l'un des joueurs phares d'ici, il est grand, fort et plus athlétique que le coach qui doit faire vingt-trois heures de sport par jour.

Mais Rintarō n'est jamais venu voir son ami jouer, s'il venait, je jure que je l'aurais remarqué.

Tout le monde, en grande partie, l'aurait remarqué.

Il traîne son uniforme scolaire sur son dos qu'il tient rarement droit, il a l'air tellement épuisé mais est pourtant si enjoué, si émerveillé par tout, si rayonnant.

Sa peau pâle attire les regards alors que ses sourires chaleureux rendent maladroit ces mêmes regards.

Il n'est pas très grand mais partout où il va, il agrandit l'image que les gens ont de lui.

Petite tâche sur sa poitrine, emblème de l'établissement centré au niveau de son cœur.

C'est une médaille, un badge, un genre de pin's.

Gris, argenté, doré.

Ça fait ressortir la couleur terne de notre uniforme et lui donne, brutalement, soudainement, en un regard, plus d'importance.

Parce que Suna Rintarō est un génie, qu'il est plus rusé que n'importe qui. Parce que Suna Rintarō est un élève admirable, qu'il sourit constamment à tous les enseignants et que le directeur se fait une joie de l'avoir dans son établissement.

Je ne connais pas Suna Rintarō en personne mais j'ai une idée de qui il est.

Car tout le monde, oui, toutes ces personnes peuplant le lycée, ont la même idée de Suna Rintarō.

           —        Osamu Miya ? C'est ça ?

Son sourire illuminait la pièce, j'avais l'impression d'être sous un immense vidéoprojecteur.

Le coach continuait pourtant d'hurler des consignes à côté de moi et les godasses des joueurs continuaient à faire couiner le parterre.

Rintarō s'est approché lentement de ma place alors qu'il contournait l'endroit où le jeu avait lieu. Il avait une allure fière qu'il laissait glisser derrière lui comme une traîne de mariée.

J'ai senti mon cœur faire un appel à l'aide, mes yeux bruns ne savaient même pas où regarder alors qu'il y avait énormément de choses avec le mérite de l'être.

J'ai hoché de la tête, étrangement excité à l'idée de lui parler. De lui parler, face à face, alors que lui est debout et devant moi et que moi, je suis maladroitement assis sur le banc.

           —       J'espère que vous allez gagner, vendredi, même sans un joueur important !

Il m'a adressé un sourire, large, volatile.

Je lui ai répondu d'un léger rire.

           —       Ils savent se débrouiller sans moi t'inquiète pas !

Il semblait amusé par ma prise de parole mais son visage s'est légèrement froissé en voyant mon bras droit, posé distraitement sur l'écharpe banalement blanche.

           —       Ça doit faire mal ?

Sa voix n'était pas triste, je crois qu'elle n'était juste rien.

           —       J'ai été un peu con aussi...

Rintarō a ricané alors que je fixais chaque traits de son visage.

           —        J'ai même pas envie de savoir comment tu t'es fait ça...

Je n'ai rien répondu, mon visage reflétait juste un air enjoué, j'essayais, parfois, de replacer d'un geste léger les lunettes brunes qui traînaient sur le bout de mon nez. Quand je le faisais, Rintarō me lançait un regard en coin, amusé pour un rien.

          —        Attends...

Je lui ai jeté un regard, il venait d'enlever son sac de sur ses épaules, l'écrasant maladroitement sur le banc où j'étais assis. Il a ouvert d'un geste rapide la fermeture de son sac avant qu'il ne vienne en sortir une trousse rose pêche où plusieurs prénoms étaient écrits au marqueur dans un coin du tissu.

Rintarō en a sorti un feutre bleu, bleu turquoise, duquel il a arraché le bouchon en plastique de son autre main avant de l'imbriquer à l'arrière du bâton.

Je l'ai regardé, les sourcils légèrement froncés mais toujours un rictus aux lèvres.

Il s'est tourné vers moi, drôlement concentré avant de se pencher vers mon bras qu'il a très légèrement saisie.

Pendant un instant, il était juste là à regarder les quelques écritures qui figuraient déjà dessus, de Atsumu, surtout.

C'était des conneries qu'il s'amusait à écrire ou à dessiner quand on se faisait chier.

Rintarō s'est assis à côté de moi en décalant son propre sac avant de se pencher vers le plâtre, de tirer légèrement sa langue et d'y poser la mine de son stylo.

J'entendais le bruit du feutre qui crissait maladroitement sur la surface rugueuse de mon plâtre.

Ça n'a pris que quelques secondes avant qu'il ne referme toutes ses affaires : son stylo, sa trousse, son sac. Il a rapidement rangé son sourire dans l'une des poches de mon uniforme avant qu'il ne se lève et qu'il me dise :

           —       On se capte plus tard s'tu veux ? Bon rétablissement Miya Atsumu.

J'ai d'abord été surpris qu'il m'appelle par mon surnom. Tout le monde m'appelait comme ça, sauf les professeurs mais Suna Rintarō n'était pas "tout le monde".

Puis, il est parti. Il a laissé un rapide mot à Kiyoomi en saluant notre entraîneur auquel il a glissé une clé. Sûrement celle d'une salle qu'un élève lui a remise pour qu'il la rende. Avant d'ouvrir d'un grand geste l'une des portes du gymnase et de disparaître.

C'était la première fois que je le voyais d'aussi près et, c'est cette fois aussi, que j'ai encore plus eu envie de l'approcher.

Mais c'était aussi la dernière fois que je le voyais d'aussi près. Rintarō est un mirage dans le lycée et je ne suis que l'un de ses spectateurs.

Parce qu'il est gentil. Qu'il est beau et qu'il est vraiment sympathique.

Qu'il s'approche des gens qui le regardent pour leur donner une idée de qui il est, puis, il ne revient plus.

Il redevient le Rintarō brillant et bon élève de l'établissement.

Mais peut être aussi car il a besoin d'appuyer son image, de la façonner plus durement, plus réellement.

           —       C'est moi ou Suna Rintarō est venue te parler ? En personne ?

Atsumu s'est pointé en face de moi, son ballon de basket continuait à rebondir du sol jusqu'à sa main.




« Bonne chance pour le match ! ☀︎︎ »






J'ai trouvé ça stupide car je n'y participais pas mais j'ai aimé le soleil qu'il laissait trainer derrière lui.

Et puis, c'était quand même Suna Rintarō qui avait laissé un bout de son existence sur mon plâtre à moi.























           —        Waouh, c'était vraiment une idée désastreuse... J'aurais dû rester avec 'Tsumu à la maison...

Je jette une œillade à ma cousine qui traîne des pieds jusqu'au canapé, son faciès est entièrement rouge alors qu'elle respire toujours bruyamment.

Je me retiens de rire en sachant pertinemment que je suis à peu près dans le même état. Puis, il y a mes parents et sa mère qui marchent tranquillement dans le salon, comme si de rien n'était, comme s'ils ne nous avaient pas fait parcourir des centaines de milliers de kilomètres.

Certes, le paysage était idyllique mais il se répétait trop pour l'être à l'infini.

On a marché pendant des heures sur le sable fin d'une plage qu'on visitait chaque année. En soit, ça aurait pu être moins épuisant s'il n'y avait pas eu ce soleil éclatant qui me bouffait ma bonne humeur.

Le seul point positif étant que, si nous étions ici, c'est que j'étais en vacances et qu'il n'y avait plus de cours en vu et ici, pas d'Atsumu non plus.

Certes, on n'était pas encore aux grandes vacances mais chaque pause se profite.

Et là, épuisé et à moitié mourant sur la table à manger, je doute qu'il s'agisse réellement de vacances.

          —        Sérieusement, j'crois que mes jambes pourraient tout simplement me lâcher là.

Ma mère m'a regardé en ricanant, ses mains étaient depuis peu en train de bercer une tasse de café dans laquelle elle avait glissé une poignée de glaçons. J'entendais donc parfois les quelques bout de glaces taper contre les bord en verre de la tasse.

C'était relaxant.

         —        Allez, vous deux, c'était juste une balade tranquille près de l'océan. On dirait que vous avez escaladé l'Everest !

Mon père s'est tourné vers elle, un sourire large jusqu'aux oreilles pendu à ses lèvres.

          —        Ouais, je me souviens quand j'avais votre âge, je pouvais courir le long du rivage sans verser une goutte de sueur.

Mes yeux ont roulé d'eux même. Il s'est approché de sa femme pour lui asséner une légère accolade. Dans le coin de la pièce, la mère d'Kyoko restait silencieuse à regarder par delà la fenêtre comme si elle refaisait le monde.

On était chez elle, elle connaissait déjà l'endroit par cœur.

La mère d'Kyoko est l'opposée complet de sa fille, alors qu'elle reste souvent calme et dans ses pensées, sa fille, elle, s'amuse à crier sans arrêt ce à quoi elle pense. Les seuls mots qu'elle garde pour elle, ce sont ses excuses pour être comme ça.

Il y a bien un moment où elle arrive à être silencieuse, c'est quand elle traîne sur son portable. C'est d'ailleurs ce qu'elle fait sur le moment. Ses yeux sont rivés sur son écran à tapoter par moment sur le verre du portable, à rire, d'autrefois.

Moi, je suis sur la table à manger, mes mains moites sont serrées autour d'un milkshake à la pastèque que je touille quelquefois à l'aide d'une paille.

J'ai vu du coin de l'œil Kyoko se dresser soudainement d'un geste rapide et rigide, puis se tourner vers mes parents.

J'avais un mauvais pressentiment. Kyoko est plus âgée de trois ans par rapport à moi et elle s'amuse à, parfois, me traîner derrière elle quand elle va rencontrer ses amis ou qu'elle veut juste sortir.

          —         J'peux emmener Osamu avec moi, ce soir ?

Elle ne se récolte qu'un rapide regard de mon père alors que ma mère la regarde d'un mauvais œil. Méfiante mais pourtant légèrement amusée.

          —        Promis pas de conneries !

Sa mère à elle nous a couvert d'une rapide attention. Ma mère, ses cheveux bruns chutant le long de sa nuque, s'est approchée de moi, me prenant maladroitement par les épaules.

          —       Tu prends soin de mon bébé hein ?

J'ai souri. Pas seulement pour sa phrase mais car l'odeur qui se dégageait de sa nuque venait chatouiller mes narines.

           —        Et ça s'inquiète même pas pour moi...

J'ai vu du coin de l'œil, Kyoko rouler des yeux en s'affalant théâtralement sur le canapé, un air dépité collé au visage.

Le rire doux de sa mère a rempli le salon.









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AURORA - ATEEZ








03/09/2024: Actuellement seul dans ma chambre, le lendemain de ma rentrée à me refaire ma playlist entière de ATEEZ après avoir écouté celle de A.C.E... Parceque ça faisait longtemps que j'avais pas écouté leur vieux sons et que je me sens minable d'avoir oublié qu'Inception c'est quand même sensé être mon son préféré...

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