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𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝙲𝚒𝚗𝚚
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¹¹⁸⁹ ᵐᵒᵗˢ

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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|






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ATSUMU, QUAND IL DIT UNE CHOSE, IL LA FAIT. Et même s'il le fait car il y a été un peu obligé au début, il le fait quand même. Oikawa lui a toujours dit, qu'il y soit forcé ou pas, le résultat est le même. Et, c'est le fameux 14 février qu'il s'en était rendu compte.

Il n'avait pas prévu de porter la lettre en main propre au noiraud, pour dire vrai, il n'avait rien prévu du tout. Il n'avait pas imaginé la transmission du courrier lorsqu'il pensait au jour fatidique. Il voyait bien Sakusa lire la lettre mais il ne voyait personne lui remettre.

De toute manière, le moment n'était pas encore venu au coloré pour accomplir sa mission.

Le matin même, lorsque Miya était arrivé à son établissement, la tête fatigué et sa bonne humeur pas encore rechargée. Il s'était contenté d'aller à son cours où l'attendait très certainement son meilleur ami.

Quelle fût sa surprise, quand il s'est vite retrouvé accosté tous les trois pas durant sa marche. Parfois c'était des filles un peu stressées aux pommettes colorées, des garçons déterminés au sourire maladroit. Même s'ils n'étaient pas là pour sa propre personne, dès qu'il se sentait ne serait-ce qu'un peu bousculé, il perdait sa direction de vue.

Si cette journée était à décrire, tout le monde dirait que le monde partage une détresse commune : celle de confier ses sentiments à l'être aimé.

Et bien que lui était on ne peut plus concerné par la situation, Atsumu préférait rester discret, ne pas sembler intéressé. Et cela, même lorsqu'une personne venait convier son attention par décision réfléchie, il était aimé, mais lui, restait muet face à leur confession bancale. Il disait non, s'excusait et parfois, il souriait tristement.

Il leur faisait un peu de peine, puis s'en voulait avant d'oublier et de reprendre sa marche.

Et pourtant, il ne s'est jamais senti aussi concerné.

• 

Sakusa était assis sur sa table, un crayon en main tapotant maladroitement sa tempe à l'aide de ce dernier. Il réfléchissait mais n'arrivait pas à se calmer. Du matin même à l'heure actuelle, le noiraud n'avait pas fait un seul détour en direction de son casier. Il était ailleurs et avait même fini par oublier l'un de ses manuels dans la boîte métallique. Il préférait se faire réprimander que trouver des lettres qui ne lui plaisaient pas à sa destination.

Et puis, si Atsumu donnait une lettre, ce n'était pas dans un casier qu'elle allait se retrouver.

Alors, il regardait à droite, à gauche, parfois même derrière lui. Il analyse les gens qui l'entourent cherchant une faille anormale dans les mouvements du coloré, un instant inhabituel dans son emploi du temps. Comme si Kiyoomi parvenait à voir quand Atsumu allait approcher son ou sa bien aimée.

Et bien évidemment, il n'a jamais cessé d'avoir tort. Les seules situations qui différèrent des habitudes de Miya avaient été durant son match de foot. Il n'y avait pas eu une seule pause où il ne se faisait pas accoster, certaines filles restaient néanmoins plus discrètes, à rester dans les gradins et attendre de son temps.

Sakusa n'était pas le plus discret non plus, dès qu'il avait une occasion de dévorer Atsumu du regard, c'est pas comme s'il se gênait à le faire. Mais lui, il se faisait rarement remarquer, sûrement car il est trop loin pour être vu.

          —     T'es encore en train de rêver qu'il débarque à dos de cheval pour venir te déclarer son amour ? 

Kiyoomi s'était bien retourné vers son meilleur ami mais il n'avait pas répondu, se contentant de soupirer bruyamment. 

         —      Après, j'le voit bien t'faire une déclaration digne d'un shōjo

L'autre rigole, toujours un peu ennuyé. Même s'il voulait rester sérieux, ce jour- là il avait la tête ailleurs et le cœur plein d'espoir. Rien qu'en pensant à cette possibilité, Kiyoomi avait le visage qui chauffait et le cœur qui pulsait légèrement trop vite.

Puis, aussi surprenant que ce soit, il se sentait confiant et peut-être aussi un peu apeuré. Apeuré, car il avait constamment peur de se tromper. Confiant, car ses espoirs n'étaient pas infondés.

Il est finalement allé en cours où il n'avait pas suivi grand-chose. S'éloignant de la leçon par son coup de crayon habile, il dessinait sur le coin de ses feuilles, dans les carreaux de son cahier. Il ne fait ça que rarement, il le fait quand il pense trop et qu'il veut arrêter de le faire.

La cloche a sonné et il avait officiellement fini sa journée de cours. Tous les élèves s'étaient pressés en extérieur, certain pour le bus, d'autre juste car les cours étaient ennuyeux. Lui, ses pas furent plus modérés, à la limite de la lenteur.

Kiyoomi s'avança calmement jusqu'à son casier, il devait déposer quelques bouquins et peut-être récupérer le présent tant attendu. Mais, étonné, il s'est arrêté au beau milieu de sa marche. Un sentiment idyllique s'empoignant à sa poitrine. Peut être bien qu'il rêvait mais la silhouette qui se dessinait devant lui n'était en rien irréelle.

Son sourire était là, ses cheveux décolorés aussi. Et il ne pu plus réfuter sa présence lorsque la silhouette avait enfin pris la parole.

Et là, quand Kiyoomi l'avait entendu, ça semblait incroyable. Il ne sait pas vraiment s'il l'avait déjà entendu parler d'aussi près ou simplement dire des paroles lui étant destinées.  

         —     T'en a mit du temps. »

Atsumu était adossé aux casiers, le sac sur l'épaule et les mains prises par une entité bleue claire. Puis, il se rapproche du corps immobile du noiraud. Il lui tend le petit papier tout en détournant le regard, le visage trop coloré pour lui faire face.

Kiyoomi s'en était saisit, perdu mais persuadé d'avoir compris. 

        —      La lit pas devant moi, c'est méga gênant. 

Le plus grand esquissa un rire maladroit. 

         —      Je peux faire quoi actuellement alors ? 

Il pouffa, ses mains enfournées dans les poches de son uniforme. Les yeux rêveur, il s'efforça de défier Sakusa du regard. S'il détournait le visage en premier, il n'assumera jamais ses propos. 

         —      Tout de suite... tu peux supposément m'embrasser ?  

Il y eu un léger blanc, un espace de flottement. Trop long pour être évité mais trop court pour faire douter Atsumu.

         —      J'y ai pensé. Mais j'aimerais pas qu'Atsumu Miya soit mal vu par son peuple.
         —     Et moi, j'aimerais bien que t'y penses pas. Il répliqua, aussitôt. »

Kiyoomi laissa un sourire dessiner son humeur. 

         —      J'te laisse faire. 

Et l'autre n'attendit pas plus.

Il était peut être un peu pressé et pas assez préparé à l'afflux de sensations susceptibles de l'envahir. De toute manière, il n'est pas un grand orateur et, prendre des décisions ? Il le fait toujours sans prise de tête.

Il laisse ses lèvres parler, comme s'il l'avait toujours rêvé. C'était le cas, il ne le dira juste pas. Sakusa n'avait pas attendu bien longtemps avant de répondre au baiser, légèrement torturé par Atsumu qui glissait ses mains par delà sa nuque.

C'était maladroit, trop rapide. Comme dans un monde différent où n'importe quel rêve se réaliserait.

Et là, c'était spécial et si c'était un rêve, ils préféraient rester assoupis.




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Dernier chapitre !

J'espère que cette petite histoire vous aura plu !
Et quelle n'aura pas été désagréable à lire mdr

J'y ai pensé rapidement et j'ai aussitôt commencé à l'écrire. Elle ne doit pas vraiment être incroyable mais j'espère qu'elle vous a convenu mdr

( Un IwaOi en cours est posté ! X) )

Bonne journée, soirée !

À la prochaine !

( Sinon, allez écouter <3 : )





New Heroes - TEN

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