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𝙿𝚒𝚛𝚊𝚝𝚒𝚌𝚊𝚕 𝙳𝚎𝚜𝚒𝚛𝚎𝚜 : Navigating the Lust's Seas

CW :: nsfw, mature content - smut - scènes à caractère sexuel.
(10 075 mots)
NDA :: attention, ce one-shot fait usage d'un langage explicite, incluant insultes en tous genre, slutshaming et dirty-talk. Ce sont des pirates quoi. Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez !

— Bâtiment en vue !
— Tous à vos positions ! hurla le jeune capitaine.

Pavillon en berne et vaisseau à sec de toile à la dérive. Quelques hommes dans un piteux état sur le pont du navire, visibles à la longue-vue, une cible facile au premier coup d'œil. L'attaque se déroulerait exactement comme le jeune capitaine l'avait prévue.

Ils se jetteraient sur le navire, tirant profit de l'affaiblissement général pour leur porter le coup de grâce et piller leurs réserves et leur marchandises. Les pirates ne rechignaient jamais devant l'opportunité que représente un vaisseau en détresse.

Jisung ne savait que trop bien comment pensaient les pirates, après tout n'en était-il pas également un? Il était juste plus malin, plus jeune, plus avant-gardiste que la majorité de ces vieux loups de mer. C'est pourquoi tout son équipage était bien sagement dissimulé, armes aux poings, dans les cales du navire, n'attendant que son signal pour surgir et surprendre les malheureux qui oseraient les accoster.

Il restait toujours sur le pont lors de leurs embuscades, en première ligne avec sa tenue de marchand débraillée et ses grands yeux de biche larmoyants. La rondeur de ses joues lui donnaient un air beaucoup plus juvénile qu'en réalité, la petitesse de son corps amplifiait souvent cette impression, bien que les vêtements dissimulaient un corps formé par les tâches qu'incombent de vivre sur les mers.

Oh, il savait si bien supplier pour sa vie, un peu d'eau ou de nourriture, à genoux aux bottes d'un vieux briscard. "Tout ce que vous voudrez" avait-il l'habitude de pleurer, son haut déchiré laissant apparaître la peau caramel d'une taille presque féminine.

Les femmes se faisaient rare sur les mers, et Jisung usait de ses atouts pour charmer ces vieux lubriques. Ils se faisaient toujours avoir, ils étaient vraiment tous les mêmes. Et aucun n'avait pu survivre assez longtemps pour poser les mains sur lui, tous libérés de leurs têtes en passant sous le fil de la courte épée qu'il camouflait dans l'une de ses bottes.

Oui, l'attaque se déroulerait exactement comme Jisung l'avait prévue. Leurrer un pavillon noir à la tête de mort, les laisser s'approcher et accoster leur navire marchant en détresse. Et enfin, la partie qu'il préférait. Charmer un vieux capitaine barbu à la jambe de bois ou à l'œil blanc jusqu'au moment propice pour lui trancher la gorge. Sur le pont, au vu et au su de tous ou bien, s'il n'était pas trop repoussant, peut-être qu'il le laisserait espérer un peu plus longtemps. Jisung, d'un air faussement farouche et apeuré, pourrait ôter quelques vêtements pour se dévoiler dans l'intimité d'une cabine pendant que ses hommes massacreraient silencieusement l'équipage ennemi.

Le vaisseau s'arrêta aux côtés du sien, et un seul homme aborda. Étonnant.
Jisung rampa jusqu'à lui en geignant, feignant de se redresser difficilement contre ses bottes de cuir brun avant de retomber mollement à plat ventre.

— Aidez-nous, par pitié, nous n'avons plus de vivres à cause de la dernière tempête qui nous a surpris, souffla Jisung d'une voix éraillée, imitant parfaitement l'exhaustion d'un marin au seuil de la mort.

Il sentit le pirate s'accroupir face à lui et dut se retenir de sourire.

— Tu m'as l'air bien joufflu encore, pour un affamé, tonna la voix amusée du pirate alors qu'il attrapait le menton de Jisung fermement entre ses doigts pour lui faire lever la tête et l'examiner minutieusement.

Jisung s'était laissé distraire un instant, ses yeux rencontrant un visage tout aussi juvénile que le sien. De beaux yeux bruns rieurs, ressemblant à ceux des fauves, un teint délicieusement hâlé de passer ses journées à naviguer, quelques boucles et courtes tresses brunes dépassant de sous un tricorne élimé et décoloré par le soleil. Un tel visage gracieux et ciselé était si rare en ces mers.

— S'il vous plaît ! continua d'implorer Jisung. Je ferais tout ce que votre capitaine voudra, mais sauvez au moins ce qui reste de mon équipage.

Le pirate l'observa encore un instant, caressant doucement ses joues et sa mâchoire du bout des doigts, avant qu'un sourire en coin ne se dessine sur ses lèvres et qu'il ne le redresse sur ses genoux comme s'il ne pesait rien.

— Ici, le capitaine c'est moi ! rit-il sobrement à quelques centimètres de son visage.
— Tout ce que vous voudrez, répéta Jisung avec plus d'ardeur.

Maintenant qu'il savait que ce divin physique était celui du capitaine, il ne pouvait s'empêcher de vouloir en profiter. Juste un peu plus que les autres. Les femmes étaient rares sur les mers, mais les beaux et jeunes capitaines l'étaient encore plus. Et présentement, mettre le pirate qui lui faisait face dans sa couche avait plus de valeurs aux yeux de Jisung que n'importe quel coffre il pourrait trouver sur son navire. Il en était presque déçu de devoir l'abîmer à la fin.

— Peut-être que l'on pourrait s'arranger... dit le pirate distraitement, ses doigts venant jouer suggestivement avec les lacets de la blouse de Jisung avant de les délasser un peu, le coton laissant légèrement apparaître plus de peau caramel.

Jisung déglutit, tremblant légèrement et tentant de couvrir ses clavicules dénudées de ses bras comme s'il était une pucelle effarouchée. Les pirates tirent leur plaisir de la peur qu'ils inspirent, et Jisung tire son plaisir de rares étreintes charnelles. Il pouvait bien feindre l'effroi si cela pouvait leur permettre à tous les deux un moment agréable.

— Quoi? J-Je.. ne suis pas sûr de comprendre. Je- Vous... il battit des cils, des larmes de crocodile dans la voix et au coin des yeux.
— Oh voyons mon mignon, tu as parfaitement compris ce que je souhaiterais en échange de ta vie et de celle de tous les hommes présents sur ce navire, répondit le capitaine dont les mains se refermèrent durement sur ses poignets, les forçant loin de lui pour qu'il cesse de se couvrir.

Jisung détourna la tête en rougissant, quelques longues mèches brunes retombant devant son visage et cachant son bref sourire en coin aux yeux du corsaire. Ils étaient décidément tous les mêmes, il en jubilait.

— Je- non. On ne peux pas, c'est... Jisung avait envie de s'arracher les yeux tant cela lui coûtait. Bien sûr qu'ils pouvaient, et il y comptait bien. Je ne- ah~

Il tressaillit en prenant conscience du gémissement qu'il venait de laisser échapper lorsque l'une des mains du pirate se glissa sous sa blouse pour aller pincer l'un de ses tétons. Le pirate se redressa alors, un sourire mauvais au coin des lèvres alors que Jisung levait vers lui ses grands yeux de biche. L'éphèbe leva une main gracieuse et fit signe à ses membres d'équipage de le rejoindre prestement.

— Attachez-le, emmenez-le sur le Miroh...
— Quoi ?! Non ! s'exclama Jisung en tentant de se relever mais deux hommes l'en empêchèrent, déjà en train d'appliquer les ordres de leur capitaine.
— ...et fouillez ce navire de pont en cale, continua le pirate comme si de rien était. Soyez sur vos gardes, tuez quiconque vous résistera.

Non, non, non, non. Jisung s'était laissé distraire. Il comprenait maintenant pourquoi les femmes et les beaux hommes étaient rares sur les mers. Parce qu'ils vous menaient toujours à votre perte, ils étaient fuis comme la peste.

La beauté avait toujours été mortelle, à l'image des poissons les plus beaux et des eaux turquoises empoisonnées du lagon des sirènes que tout navigateur redoutait. Les cordes qui retenaient ses poignets dans son dos, le lui rappelaient dangereusement, impuissant alors qu'il voyait les hommes de l'ennemi se saisir de leurs armes et investir son propre bateau alors qu'il était traîné puis jeté sur le pont du bateau ennemi.

— Pourquoi vous faites ça ? Nous ne sommes que des marchands sans défenses, pleura Jisung à chaudes larmes, gigotant sur ses genoux comme il le pouvait pour se coller aux jambes du brun qui le dominait de son air peu concerné.
— Je sais pertinemment qui tu es, Capitaine Han Jisung.
— Que- quoi ? Non, vous vous trompez et-
— Ta réputation de traînée te précède pour être honnête.

Jisung cessa ses pleurs et laissa bien vite tomber le masque de l'ingénu effrayé. Son visage se transforma brutalement alors qu'un grand sourire narquois naissait sur son visage, durcissant ses traits et le faisant paraître tel l'homme qu'il était réellement. Ses yeux bruns se plissèrent légèrement, brillant d'une lueur brusquement plus sombre.

— Qu'est-ce qu'il est perspicace celui-là ! nargua-t-il alors en se rasseyant nonchalamment sur ses talons. Comment tu t'appelles mon mignon ? demanda-t-il, reprenant le qualificatif que l'autre avait utilisé plus tôt.
— Lee Minho.

Oh. Jisung n'en croyait pas sa chance. De tous les pirates qui sillonnaient les sept mers, il avait fallu qu'il croise les eaux de Lee Minho, l'un des corsaires les plus prospère et les plus difficile à berner. D'autres avant lui s'y étaient essayés, et tous avaient terminé par le fond ou avec un équipage méchamment réduit et délesté de ses meilleurs éléments.

Jisung était certes plus malin que la majorité de ces pilleurs des mers, mais il l'était aussi suffisamment pour ne pas se frotter de son plein gré au légendaire Minho. Il s'était fait avoir comme un bleu, pensant à tort qu'un corsaire de sa réputation devait avoir bien plus de bouteille que le bel homme qui lui faisait face. Maintenant pris dans les mailles de son filet, il ne pouvait qu'espérer que son équipage n'attire ses faveurs. Sauver ne serait-ce que quelques-uns de ses hommes offrirait au moins la tranquillité d'esprit nécessaire à Jisung pour qu'il ne revienne pas errer sur les mers jusqu'à la fin des temps. Et s'il était chanceux, peut-être qu'il s'en sortirait vivant, peut-être même pourrait-il mettre la main sur la perle légendaire, la larme de sirène dont on disait qu'elle lui avait été offerte par la Princesse d'une terre lointaine et qu'il gardait jalousement cachée.

— Alors tu vas faire quoi maintenant, Capitaine Minho ? J'avoue que c'est la première fois que je me fais démasquer, je ne suis pas familier de la procédure qui s'ensuit, tu t'en doute bien ?

Feindre la nonchalance était difficile en cet instant, mais son instinct lui criait que si le pirate voulait le voir mort, il n'aurait pas pris la peine de le faire attacher. A moins de vouloir lui offrir une mort brutale et traumatisante, et il fallait avouer que cette perspective n'enchantait guère Jisung.

— Je pourrais déjà t'apprendre les bonnes manières !
— Oh voyez-vous ça ? Maman, j'ai peur, le pirate à dit qu'il allait me corriger !

Jisung battit des cils d'un air sarcastique avant de se mettre à ricaner tout son saoul, la tête renversée en arrière. Son rire mourut cependant bien vite lorsque Lee se pencha au-dessus de lui. Un sourire menaçant écorcha son visage, une lueur dangereuse dans le regard. Il attrapa les cheveux de Jisung a pleine main pour l'empêcher de redresser la tête, alors que de l'autre il lui présentait la lame de son coutelet qu'il avait attrapé à sa ceinture. Reflétant la lueur du soleil, le métal luisait, éblouissant douloureusement Jisung un instant. La lame était parfaitement aiguisée, visiblement chérie et entretenue par son propriétaire. Pour son plus grand malheur, songea-t-il un instant.

Jisung écarquilla les yeux lorsque le pirate glissa la lame, froide contre sa peau, le long de sa gorge, lentement, mais en appuyant suffisamment fort pour lui soustraire toute envie de remuer pour tenter d'y échapper. Il n'osait même plus respirer normalement, de peur de voir sa peau s'entailler.

— On est beaucoup moins rebel tout à coup, mon mignon ! rigola alors Lee, qui semblait se délecter du souffle saccadé du jeune brun.
— Va te faire foutre, Minho ! feula Jisung, insistant sur son prénom, avant de lui cracher au visage.

Le pirate ferma les yeux et serra les mâchoires, se mettant à trembler comme s'il se contenait d'exploser. Il expira longuement par les narines avant de s'essuyer le visage d'un revers de manche alors que Jisung souriait comme un dément, ravi de sa bravade.

— Tu viens de dépasser les limites morveux. J'ai fait preuve de beaucoup de largesses jusqu'à maintenant, et c'est comme ça que tu me remercies ? gronda Minho.
— Parfaitement !

Jisung était loin d'être la petite poupée fragile et docile qu'il aimait jouer devant ses victimes, et maintenant qu'il n'était plus celui en position de force, il n'allait pas faciliter la tâche à l'ennemi. Dispensant sans détour son attitude rebelle et son impertinence, il allait faire regretter à ce foutu Lee Minho de croire pouvoir obtenir quoi que ce soit de lui.

— Tu me semble bien trop couvert pour une simple pute, tu ne crois pas ?
— Arrête ça ! feula Jisung, alors que Minho commençait à entailler ses vêtements à l'aide de sa lame, réduisant sa blouse à néant, lambeau après lambeau.
— Allez, fais pas ta timide, montre nous donc !

Lorsqu'il ne resta plus de son vêtement qu'un amas de tissu informe retombant sur ses poignets joints, le pirate recula de quelques pas, les talons de ses bottes claquant sur le bois du pont, pour pouvoir l'observer à sa guise. Jisung releva son regard noir dans le sien, luttant contre ses liens mais en vain. La position de ses bras le faisaient s'arquer légèrement en arrière, suffisamment pour que ses pectoraux soient pleinement offerts à la vue de tous et, malgré tout, il restait fier, le menton levé en signe de défiance.

— Tu aimes ce que tu vois ? demanda-t-il avec un sourire arrogant, bombant encore un peu plus le torse.
— Plutôt oui, la voix de Minho s'était teintée d'amusement. Tu n'as vraiment aucune honte, tu n'es réellement qu'une traînée sans pudeur.
— Oh oui, continue de me parler comme ça, tu m'excites !

Jisung avait lancé cela d'une voix suave, avant de se mordre la lèvre de façon plus qu'évidente, se délectant de voir l'expression de son vis-à-vis vaciller légèrement. Le pirate repris contenance rapidement, à son plus grand désarroi, mais Jisung se savait plein de ressources et il n'était pas près de s'adoucir face à l'ennemi.

— Changbin ! hêla Minho à l'intention d'un de ses membres d'équipage sans jamais quitter Jisung des yeux.
— Ouep Cap'taine ?
— A-t-on encore les vêtements que cette prostituée a oublié à bord lors de notre dernière escale ?
— Oh ! hm. Surement la jupe ? Du moins ce qu'il en reste... répondit le matelot d'une voix beaucoup moins sûre tout à coup.

Le capitaine tourna vivement la tête dans sa direction et haussa un sourcil dans l'attente que son homme élabore la réponse qui venait de lui être fournie. Jisung fronça les sourcils en remarquant le-dit Changbin baisser les yeux et triturer ses doigts nerveusement sous le regard insistant de l'autre. Il faisait au moins deux fois la carrure du capitaine et pourtant Jisung trouvait étonnant de sa part de se montrer si intimidé.

— C'est que... Il en reste plus grand chose depuis que Hyunjin et m-

Il fut interrompu par le capitaine qui leva la main d'un air qui ne souffrait pas de discussion.

— Je t'en conjure, ne termine jamais ce que tu t'apprêtais à dire et apporte cette fichue jupe par pitié !

Le matelot ne se le fit pas dire deux fois, déguerpissant à toute allure pour aller chercher ce qui lui avait été demandé. Minho, quant à lui, se saisit d'une corde de chanvre qui était négligemment posée sur une caisse qui traînait non-loin, la faisant passer entre ses doigts lentement pour en vérifier l'état. Semblant satisfait, il revint auprès de son prisonnier et commença habilement à enrouler la corde autour de son torse à plusieurs reprises, prenant également ses biceps dans certaines boucles.

— Une jupe ? questionna Jisung sidéré en tournant la tête vers son geôlier.

Le pirate ne répondit pas de suite, affairé à réaliser ses nœuds dans le dos de Jisung. Quand il sembla satisfait de son ouvrage, il tira fermement sur l'une des extrémités de la corde, et tout se resserra brusquement autour de Jisung. L'air quitta ses poumons dans un hoquet surpris, le laissant pantelant alors que les cordes qui mordaient désormais sa chair comprimaient son buste. Le passage des liens, serrés au-dessus et au-dessous de ses tétons faisait saillir ses pectoraux et contraignaient quelque peu sa respiration.

— C'est ce que sont censé porter les filles de joie comme toi, ma jolie, souffla Minho à son oreille d'une voix amusée.

Il passa le reste de la corde dans celle qui liait ses mains pour les remonter un peu plus haut dans son dos, le forçant ainsi à se cambrer davantage en effectuant le nœud final pour maintenir le tout. Quand ce fut fait, le pirate revint se poster devant Jisung, observant son ouvrage avec un sourire ravi alors que Jisung gesticulait tentativement dans ses liens. Tout le haut de son corps demeurait désespérément immobile.

Le matelot répondant au nom de Changbin revint finalement avec une petite pile de tissu noir entre les mains. Minho s'empara du vêtement et le déplia, son sourire s'élargissant lorsqu'il remarqua une jolie teinte carmin s'étaler sur les joues de son prisonnier.

— Oh Binnie ! Vous avez fait quoi à cette jupe avec Hyune pour qu'elle soit dans un état pareil ? demanda un pirate blond d'allure chétive mais au rire joyeux et au sourire éclatant sous ses tâches de rousseur.
— Notre pauvre Capitaine Han ne va pas être bien couvert avec ça ! confirma leur capitaine en examinant le vêtement.

Si tant est que la pièce de tissu puisse encore être qualifiée comme tel. Elle avait été raccourcie exagérément, sûrement au couteau au vu des découpes inégales et un peu effilochées, et elle était fendue largement par une déchirure qui remontait jusqu'à la bande de tissu qui servait de ceinture.

— Il est hors de question que j'enfile ce- cette... chose ! grogna alors Jisung en essayant de se relever comme il le pouvait pour s'échapper.
— Oh mais je ne t'ai pas demandé ton avis, répondit Minho. Où vas-tu ma jolie ? ajouta-t-il alors que Jisung fit enfin ses premiers pas. Tout ton équipage a préféré sauter à la mer plutôt que de rester nous tenir compagnie, personne ne va t'aider !

L'un des pirates tira sur un bout qui se trouvait sur le pont, faisant ainsi trébucher Jisung qui tomba lourdement au sol, manquant de peu de se fracasser le nez sous les rires gras de ceux qui assistaient à la scène. L'impact de la chute le laissa pantelant, le peu d'air qu'il réussissait à inspirer jusqu'à maintenant brusquement soufflé hors de ses poumons.

— Va au diable, enflure ! souffla Jisung quand Minho le retourna avant de se placer au-dessus de lui. Sa tête lui tournait et il se sentait fébrile.
— Oh pas besoin de te donner cette peine, une place m'y est déjà réservée, sourit-il en lui retirant ses bottes avant de brusquement tirer sur ses braies de toile.

Jisung n'eut d'autre choix que de se laisser faire, encore trop secoué par sa chute. Et quand bien même, l'étroitesse de ses liens l'empêchait tout à fait de se débattre maintenant qu'il était au sol. Complètement à la merci et remis au bon vouloir du pirate, il se retrouva bien vite affublé de la minuscule jupe noire avant de se faire redresser sur ses jambes. Le tissu retombait à peine sur le haut de ses cuisses dont la peau était plus claire, puisque habituellement préservée du soleil, et la large déchirure se trouvait dangereusement près de sa virilité, menaçant de la découvrir au moindre geste un peu trop ample ou au moindre coup de vent.

Jisung s'efforça d'avancer à petit pas pour garder l'équilibre et le peu de dignité qu'il lui restait alors que le capitaine le poussait dans son dos, le dirigeant vers le mat principal sous les sifflements et commentaires appréciateurs des membres d'équipage pour l'y attacher à un crochet ancré dans le bois, l'obligeant à se tenir légèrement sur la pointe des pieds.

— Camarades ! Regardez ce que je vous ai dégoté pour le plaisir des yeux ! annonça Minho aux autres pirates. N'est-elle pas magnifique ?
— A poil ! scanda un des hommes, avant que plusieurs membres d'équipage ne se joignent à lui.

Le prisonnier se sentit rougir furieusement, il n'était techniquement pas contre une partie de jambe en l'air avec le capitaine, cela ne voulait pas dire qu'il était prêt à se laisser passer dessus par tout l'équipage pour autant.

— Seungmin, Seungmin... enfin, un peu de tenue, tu vas effrayer notre invité ! rigola le capitaine. J'espère que votre motivation n'en sera que plus grande avec cette vue, mais qui me rappelle ce qu'on fait avec les Marie couche-toi là ?
— On touche avec les yeux, mais pas avec les mains ! récita un homme aux cheveux bouclés nonchalamment adossé au bastingage dans un coréen approximatif.

Jisung, ébaubi par la tournure des événements, ne l'avait pas remarqué avant. Il était étonnement discret et calme, pour un pirate s'entend. Il semblait légèrement plus vieux que le capitaine, de quelques années tout au plus.

— Parce que le capitaine a tous les pouvoirs ! ajouta un jeune pirate aux airs de renard avec un sourire éclatant.
— Parfaitement Jeongin, dit le capitaine presque tendrement en ébouriffant les cheveux du garçon. Maintenant tous à vos postes !

Un trophée. Voilà à quoi il était réduit maintenant, un simple bibelot exposé joliment alors qu'il voyait impuissant son bateau rapetisser de plus en plus au loin. Personne ne lui prêta plus trop attention après ça, hormis quelques regards lubriques qu'il voyait glisser sur lui de temps en temps et qui le faisaient grogner en se débattant. Le capitaine était parti sur le pont supérieur avec son navigateur Christopher. Jisung avait réussi à saisir le prénom du bouclé au passage, enragé de savoir qu'un de ces enfoirés de Britanniques était membre de cet équipage. Il faisait peut-être partie des pirates, mais il restait avant tout un putain de rosbif, comment le grand Lee Minho pouvait-il tolérer cela? Il ne pouvait s'empêcher de grommeler à ce sujet quand il entendit quelqu'un pouffer à côté de lui.

— T'es qui toi ? cracha Jisung quand il remarqua celui qui passait la serpillère sur le pont.
— Moi aussi ça m'a fait bizarre au début, commença l'homme sans daigner répondre à sa question ni le regarder. Mais le capitaine sait ce qu'il fait, Chan est un des nôtres, il aurait été cruel de le tuer alors que sa place était avec nous.
— Oh oui, comme vous avez tué mes hommes et laissé les autres sauter à la mer sans aucune terre en vue... répondit le brun d'un air sarcastique.
— On a rien fait de tout ça. Ils n'ont pas résisté, ils ont juste été lâches et ravis de fuir quand on leur a proposé de les laisser partir sans toi.
— Quoi ?
— Ça fait quoi, capt'aine, de se faire trahir et abandonner par ses hommes ?

Et avec ça, le grand aux cheveux noirs s'éloigna en continuant son travail, laissant Jisung à ses pensées enragées.

— Lee Minho, enflure ! Amène-toi ! hurla Jisung à plein poumons.
— Tu cries beaucoup toi, je te manque déjà ? sourit le pirate en approchant.
— Pourquoi je suis là, dans cet accoutrement ridicule à attendre ton bon vouloir, hein ? Dis moi !
— Ridicule, hm ? questionna-t-il d'une voix lointaine.

Les doigts du pirate vinrent effleurer la peau à la lisière de la ceinture, et les muscles de Jisung se contractèrent sous le toucher. Ils caressèrent distraitement son corps, remontant lentement pour aller caresser ses pectoraux et un soupir surpris franchit la barrière des lèvres de Jisung alors que ses jambes auraient cessé de le porter s'il n'était pas attaché au mat. Il n'avait jamais rien ressenti de tel. Le sang qui circulait différemment sous sa peau entravée l'avait rendue sensible à l'excès, ses tétons se dressant fièrement sous cette maigre caresse.

— Ce qui est ridicule c'est comment ton corps réagit pour si peu, ajouta Minho avant de presser son pouce contre l'un des boutons de chair.

Le visage de Jisung se teinta légèrement de rouge. Plaisir et colère mêlés alors que le capitaine se pencha pour venir embrasser le second, dardant sa langue contre le mamelon pointé dans une lenteur insoutenable.

— Ah~ non, ce n'est pas... stop~ ne put se retenir de gémir le prisonnier dans un souffle, essayant de se dégager.

Minho laissa échapper un petit rire contre sa peau, pinçant le bouton de chair entre ses doigts avant que sa main ne se glisse jusqu'à la taille de son prisonnier. Ses lèvres quittèrent le corps de Jisung alors que ses doigts agrippèrent fermement la peau douce, son autre main le saisissant à l'entrejambe par-dessus la jupe. Une plainte aiguë coula d'entre les lèvres de Jisung.

— Tu es dur, se contenta d'observer Minho avec un sourire suffisant avant de le relâcher et de tourner les talons.

Quelques pirates vaquant à leurs occupations sur le pont à ce moment-là se mirent à rigoler grassement et à échanger quelques messes basses entre eux. Alors qu'il était lâchement délaissé à son sort, incapable de se soulager, bandant aux yeux de tous ceux qui avaient reçu l'ordre de ne pas le toucher, la honte que Jisung sentit monter en lui n'était rien face à cet autre feu que le pirate avait allumé. Il ne pouvait pas s'en aller comme si de rien était, il devait prendre ses responsabilités.

— Alors qu'est-ce que t'attend pour me baiser, Minho ? cria Jisung au pirate qui lui tournait le dos et qui s'apprêtait à rentrer dans sa cabine. T'arrives pas à la lever, c'est ça ? C'est une paresseuse ? demanda-t-il, essoufflé.

Le pirate se figea brusquement, puis pivota lentement sur lui-même sous les hoquets de stupeur de ses membres d'équipage. Et Jisung le dévisageait, le souffle court, un sourire narquois au bout des lèvres. Au sourire dément et la lueur violente qu'il vit s'allumer dans le regard du capitaine, Jisung savait qu'il venait de franchir la limite, et quand il vit le pirate se diriger vers lui a grandes enjambées il se dit qu'il venait de gagner cette manche.

Minho le détacha du crochet sans aucune douceur avant de le saisir par les cheveux pour l'emmener avec lui. Sans se départir de son sourire Jisung laissa échapper un faible couinement de douleur mais avança bien volontiers. Ses jambes n'étaient pas du même avis, flanchant après quelques pas seulement et le faisant tomber malgré la poigne de Minho dans sa chevelure.

— Relève-toi, ou je te traîne par les cheveux jusque dans la cabine, gronda son geôlier.

Il se releva comme il le put, mais retomba aussitôt à cause de ses jambes engourdies sous un soupir exaspéré du pirate. Ce dernier relâcha ses cheveux pour le saisir par ses entraves et le redresser, avant de le passer par-dessus l'une de ses épaules comme un vulgaire sac de pommes. Jisung laissa échapper un cri surpris au moment où ses pieds quittèrent le sol, mais Minho abattit l'une de ses mains violemment sur son postérieur plus vraiment recouvert.

— Tais-toi ! Arrête de gigoter ou je vais vraiment te traîner.

Jisung se relâcha alors avec une petite plainte étouffée et Minho reprit sa route à grands pas jusqu'à sa cabine. A peine eut-il refermé la porte derrière lui qu'il jeta Jisung sans ménagement sur sa couche. Le brun rebondit sur le matelas, l'air expulsé brutalement de ses poumons encore une fois de plus.

Sans quitter Minho du regard, Jisung réussit à se dandiner suffisamment pour trouver une position légèrement plus confortable avec ses bras contraints entre son corps et les draps dans son dos. Le pirate l'observait en retour, semblant se délecter de le voir si peu libre de ses mouvements, s'essoufflant vite sous le moindre effort qu'il mettait en œuvre pour s'installer. Il retira d'abord son tricorne élimé et le bandeau de tissu bordeaux qui entourait sa tête, libérant une touffe de cheveux bouclés et parsemés de tresses et de perles lorsqu'il y passa la main. Puis ce fut le tour de ses bottes de cuir brun, prenant son temps pour en défaire les lacets et ne pas les emmêler. Il les déposa soigneusement au pied du lit, et ses mains se hâtèrent à dénouer les cordons de sa chemise et de son pantalon de lin.

— Allez, dépêche-toi ! le pressa Jisung quand son impatience atteignit ses limites. Je commence vraiment à croire que t'es incapable de t'en servir. T'es puceau ? Détache-moi, je vais t'apprendre mon mignon !

Le pirate éclata de rire, renversant sa tête en arrière, et Jisung fut pris au dépourvu une simple seconde.

— Tu me crois vraiment si con ? Comme si j'allais te détacher si facilement, répondit Minho avant d'enfin se délester de son pantalon, sa chemise encore légèrement fermée suffisamment longue pour dissimuler son sexe, et de grimper sur le lit au dessus de Jisung, se penchant à son oreille. J'aime te savoir à ma merci, et je sais que tu adores te sentir impuissant pendant que tu te fais baiser. Une simple putain, désespérée à l'idée que je puisse te prendre fort et bien, que je te fasse jouir encore et encore jusqu'à ce que tu en oublies ton prénom et ne te rappelles que du mien, souffla Minho avant de revenir le fixer droit dans les yeux.

Le gémissement que Jisung ne chercha pas à retenir, et ses pupilles qui se dilatèrent à la faible lueur de la lampe à huile, laissa entendre qu'il était bien de cet avis. Minho se pencha, comblant les quelques centimètres entre eux pour s'emparer de ses lèvres avec un sourire entendu. Jisung soupira en sentant la langue du pirate forcer le passage, venant à la rencontre de la sienne. Minho était conquérant dans leur échange, et Jisung une mer fougueuse encore inexplorée qui s'offrait à lui.

Sans rompre l'échange, les mains calleuses de Minho l'attrapèrent par la taille, le redressant pour le placer demi assis sur les oreillers contre la tête de lit, puis remontèrent doucement, cartographiant son corps sous ses doigts, palpant ses pectoraux au passage, avant de venir se poser dans le creux de son cou, juste sous sa mâchoire. Leurs lèvres se séparèrent, Jisung reprenant son souffle bruyamment alors que la langue de minho glissa contre sa gorge offerte. Ses lèvres allèrent se refermer sur un téton dressé, le taquinant de la langue avant de le mordre.

— Ah- T'as fini de jouer ? On pourrait passer aux choses sérieuses, je commence à m'ennuyer, tenta Jisung en baissant les yeux vers lui, remarquant au passage la trace laissée par les incisives du pirate autour de son mamelon.
— Pressé, je vois, gloussa Minho.

Il se redressa légèrement, venant refermer ses doigts sur la bande de tissu qui maintenait la jupe a sa taille pour la dénouer et envoyer valser le vêtement dans un coin. Son regard ne laissa rien transparaître à la vue du sexe érigé, rassurant un peu Jisung sur le fait que le capitaine n'était au moins pas novice concernant le sexe entre hommes. Ses derniers doutes s'envolèrent complètement lorsque Minho vint en embrasser la pointe luisante, puis déposa quelques baisers humides sur toute sa longueur. Jisung gémit, frappé par la sensation électrisante des lèvres charnues contre son membre et ne put s'empêcher de donner un coup de reins dans les airs.

Le pirate darda sa langue contre sa fente, recueillant les premières gouttes de son plaisir, taquinant avec insistance en le sentant se tordre sous ses assauts, gémissant d'envie et de frustration mêlées. Minho referma enfin ses lèvres autour de la virilité de Jisung, au moment précis où celui-ci s'était enfin résolu à l'idée de le supplier. Les mots à peine balbutiés s'étranglèrent dans un cri de plaisir alors qu'il renversait sa tête en arrière, frappant le bois durement, mais bien trop perdu dans ses sensations pour s'en soucier. Minho commença sa descente sur son sexe érigé.

— Ah~ plus, oui. Plus ! psalmodia Jisung en roulant son bassin autant qu'il le pouvait, tâchant de venir plus encore à la rencontre des lèvres du capitaine.
— Hm ? s'enquit alors Minho autour de sa longueur d'un ton moqueur.

La vibration qu'il émit se répercuta en Jisung comme le ressac d'une mer tempétueuse sur la poupe d'un bateau fendant ses vagues. Violemment, puissamment. Jisung n'avait jamais rien ressenti de tel jusqu'à ce jour. Bien sûr, nombre d'hommes, mais aussi de femmes, avaient partagé sa couche. Certains doux, d'autres beaucoup moins. Certains expérimentés, parfois même professionnels, et d'autres qui n'avaient encore jamais exploré la chaleur d'un autre corps. Mais jamais, au grand jamais il n'avait ressentit un tel plaisir pour si peu.

Les lèvres chaudes autour de lui, la chaleur humide qui l'enserrait, la langue habile qui parcourait son membre avec avidité... tout cela lui était familier d'une certaine façon. Ce qui était nouveau, le paramètre qu'il avait largement sous-estimé jusqu'à présent, était son impuissance pure et simple quant au déroulé des évènements. Le pirate avait raison, Jisung était désespérément et complètement remis à son bon vouloir, sans plus aucun contrôle. Et lorsque l'idée même se fit claire dans son esprit comme l'étaient les eaux des caraïbes, Jisung ne put retenir un gémissement de plaisir honteux de couler d'entre ses lèvres.

Minho semblait se délecter de ses réactions, embrassant encore et encore sa pointe sensible à chaque fois qu'il en avait l'occasion, ses yeux ne quittant pas Jisung une seule seconde quand il le prenait en bouche, suçotant et caressant de sa langue. La bouche entrouverte dans un cri étranglé par ses soupirs, Jisung le regardait en retour. Son air insolent avait fondu, disparu totalement au profit d'une expression d'extase hébétée. Minho sentit le membre qui pesait contre sa langue se contracter à quelques reprises, et les yeux de Jisung roulèrent alors que ses hanches commencèrent à rouler de leur propre volonté.

Le pirate se redressa soudainement, le sexe quittant sa bouche dans un pop sonore et Jisung poussa une plainte à la vision qui s'offrait à lui. De la salive s'étirait encore en filets épais entre son gland rougi et les lèvres gonflées de Minho avant qu'il ne passe sa langue entre elles.

Remontant à califourchon contre le bassin de son prisonnier, il entama quelques ondulations des hanches, se frottant sans cesse sur l'érection douloureuse de ce dernier. Tout en continuant de le narguer, il se pencha pour ouvrir la petite malle qui se trouvait à côté de sa couche et en extirpa une flasque d'huile dont il retira le bouchon de liège avec ses dents. L'action était bien trop excitante, Jisung se devait de le reconnaître alors qu'il tenta de remuer sous lui en gémissant d'impatience.

Minho enduisit ses doigts de cette huile légèrement ambrée, le liquide brillant à la lueur vacillante de la flamme, avant de se redresser sur ses genoux. Jisung écarquilla les yeux et tenta de se redresser dans un gémissement en voyant la main du pirate disparaître derrière lui, mais ce dernier, de son autre main venant se poser contre sa poitrine, le plaqua durement contre le matelas avant de glisser un premier doigt en lui. Son souffle se fit saccadé alors que Jisung se débattait sous lui pendant qu'il se préparait.

— Qu'est-ce que tu fais ? gémit le prisonnier. Non ! Non, s'il te plait, ah~!

Ses plaintes moururent dans un gémissement lorsque Minho ondula des hanches contre lui, leurs deux érections frottant alors l'une contre l'autre.

— Tu pensais réellement que ce serait si simple ? demanda le pirate dans un souffle tremblant, ajoutant un second doigt et commençant à effectuer de plus amples mouvements. Je te l'ai dit, j'aime te savoir complètement à ma merci, juste bon à satisfaire toutes mes envies comme une docile petite chienne.

Dans un gémissement éhonté, Jisung, impuissant, ne put que regarder Minho se mordre la lèvre et baisser la tête dans un soupir de satisfaction quand son troisième doigt fut en lui. Quelques tresses parsemées de perles retombèrent devant son visage, et Jisung remarqua enfin la légère rougeur sur ses joues, ainsi que le léger tremblement de ses épaules. La respiration de Jisung se faisait difficile, par les cordes qui mordaient la chair de son buste, mais aussi par toute l'excitation qui l'envahissait, et les petits soupirs du pirate au-dessus de lui ainsi que le bruit obscène de ses doigts huilés qui allaient et venaient dans son intimité ne faisait qu'amplifier cette sensation.

Lorsqu'il retira ses doigts, Minho s'empara à nouveau de la fiole, dont il renversa une quantité conséquente dans sa main déjà souillée avant de se saisir du membre douloureusement érigé de son prisonnier. Jisung crut devenir fou, luttant douloureusement mais inutilement contre ses liens, lorsque Minho s'appliqua à étaler le liquide sur toute sa longueur de ses mouvements habiles. Les doigts de Jisung se refermèrent sur les draps sous lui lorsqu'il vit le pirate se redresser légèrement sur ses genoux et s'aligner au-dessus de lui.

Ce dernier releva la tête, taquinant son entrée contre le gland de Jisung, pour fixer son regard dans le sien. Les grands yeux étonnés de Jisung s'écarquillèrent plus encore avant de rouler dans leurs orbites quand Minho s'empala sur lui d'un seul mouvement. Un "ah~" brûlant échappa à Minho à travers son souffle saccadé alors que Jisung jurait entre ses dents, les mâchoires serrées.

La stimulation était une véritable torture. Délicieuse. Il aurait cru devenir fou lorsque Minho se redressa légèrement, les muscles de ses cuisses tentatrices se contractant durement, avant de se rengainer sur lui durement, encore, et encore. Le pirate était maître de l'instant, décidant seul du rythme de sa chevauchée.

Les chairs humides et serrées qui l'entouraient étaient un réel délice. Et la chaleur qui émanait de leurs deux corps joints, emboités plus étroitement que jamais, n'avait sûrement d'égale que les feux de l'enfer qu'on disait réservés aux sodomites de leur espèce.

— Ah~ Plus, j'ai be- je- je veux plus ! gémit Jisung, encore trop fier pour s'abaisser à quémander.
— Oh, notre petit capitaine a besoin de plus ? nargua alors Minho, mettant l'emphase sur le mot que Jisung s'était à peine abstenu de prononcer. Laisse-moi te donner plus alors, dit-il avant de porter ses mains aux boutons de sa chemise.

Continuant d'onduler langoureusement des hanches, Minho retira les boutons restants un à un, dévoilant son torse timidement dans une lenteur insoutenable. Si ses mains avaient été libres, Jisung aurait sans nul doute déchiré le coton, faisant sauter les attaches de nacre aux quatre coins de la cabine avant de plonger contre sa peau bronzée. Mais Minho avait décidé de prendre son temps.

Le pirate était d'une carrure plus que respectable, ses muscles puissants se devinaient aisément bien qu'ils semblaient peu marqués d'après le léger apperçu. Il avait la carrure d'un capitaine qui ne rechignait pas à l'effort, contrairement à ceux que Jisung avait pu côtoyer et qui avaient tendance à l'embonpoint à trop se cloîtrer dans leurs quartiers privés. Sa peau était marquée par endroit, zébrée de lignes plus claires, sûrement les vestiges de combats à l'épée.

— La vue te plait ? s'enquit Minho en remarquant le regard de Jisung s'attarder sur les lignes découvertes de son torse, et ce dernier ne put que hocher la tête dans une faible plainte, mourant d'envie de voir plus que cette minuscule bande de peau. Rassure-toi, je t'ai gardé le meilleur pour la fin, ajouta Minho avec un sourire narquois.

Ses doigts se hâtèrent sur les dernières attaches, avant d'écarter finalement le tissu qui le cachait de Jisung, se révélant ainsi dans son plus simple appareil. Jisung laissa échapper un hoquet de surprise et ses yeux s'écarquillèrent. Il n'avait décidément jamais vu pareille merveille. Son regard glissa le long des clavicules mordorées, se faisant attraper par une fine et longue chaîne d'argent. En poursuivant le long de celle-ci, il ne put que remarquer les pectoraux fermes et les tétons d'une jolie teinte brun rosé.

Couché sur sa peau, juste au-dessus de son nombril au milieu de la chaîne, reposait un pendentif fait d'une perle qui luisait faiblement, enroulée dans une spirale d'argent qui la retenait prisonnière. Mais aussi surprenant que soit le bijoux, ce n'était pas ce qui avait fait s'illuminer l'expression de Jisung. Ce dernier se lécha les lèvres avec avidité quand ses yeux se posèrent sur la verge dressée du pirate qui le chevauchait. Exquise. Jisung n'avait jamais vu de sexe aussi imposant de toute sa vie.

Le temps que son cerveau assimile ce qui se déroulait devant lui, Minho reprit ses mouvements, s'empalant sur Jisung à la recherche de son propre plaisir. Quand il se cambra légèrement dans l'une de ses descentes, la verge de Jisung frotta enfin contre sa prostate. Jisung le vit renverser la tête en arrière dans un cri d'extase, sa gorge offerte.

Magnifique. Tout était magnifique, lorsque Minho accéléra la cadence de ses vas et viens, un staccato de petits ah-ah-ah soufflés entre ses lèvres qu'il ne pouvait s'empêcher de mordiller tant il était pris dans son plaisir. Jisung ne put s'empêcher de gémir pathétiquement, le regard fixé sur le membre de Minho qui rebondissait contre son ventre à chacun de ses mouvements. Sa pointe était de la même couleur que les lèvres malmenées de Minho, suintante et brillante de désir. Jisung la voulait en lui, sentir ce sexe imposant se frayer en lui, il n'avait jamais autant désiré etre pris qu'en cet instant.

— Pas mal pour une paresseuse hein ? taquina Minho, essoufflé par l'effort, en voyant le désir qui brûlait dans les yeux de jisung. Tu la veux ? Je sais que tu la veux. Imagine à quel point tu te sentirais plein, comme tu aurais l'impression de me sentir encore des jours après.
— Ah~ oui ! S'il te plait, putain. S'il te plait ! gémit Jisung sans pouvoir s'en empêcher.

Un sourire contenté se dessina sur les lèvres de Minho alors qu'il se pencha pour embrasser Jisung à pleine bouche. Leurs langues se trouvèrent immédiatement dans un échange mouillé et désordonné, Minho avalant les supplications de Jisung avec avidité. Le baiser était étourdissant, Jisung ne pouvant se dégager des lèvres pulpeuses de Minho que lorsque celui-ci se détourna finalement, sa langue et ses dents jouant une dernière fois avec la lèvre inférieure de Jisung.

— Alors baise-moi correctement si tu veux y prétendre à ton tour, c'est compris ? vint-il lui souffler à l'oreille.

Il se redressa en cessant ses mouvements, un sourire carnassier illuminant ses traits quand Jisung hocha la tête avec véhémence tout en gémissant, et patienta. Les mots de Minho firent enfin sens, et Jisung replia maladroitement ses jambes pour pouvoir poser ses pieds à plat contre le matelas en guise d'appui. Et répartissant autant que possible son poids sur le haut de son corps pour s'aider, il commença à donner quelques coups de reins hésitants.

S'accrochant à la promesse du pirate, il accéléra la cadence de ses coups, ses hanches venant brutalement à la rencontre du corps qui le surplombait. Autant que possible il tentait de graver dans sa mémoire l'image de Minho, la fine pellicule de transpiration qui scintillait sur son front et son torse, comme s'il était fait de la même matière mystique que la perle qui rebondissait au bout de sa chaîne, tout contre sa peau.

Dans un coup de bassin plus sec que les précédents, Minho renversa brusquement sa tête en arrière dans un cri de plaisir, les perles de bois et de métal dans ses tresses s'entrechoquant, ses doigts se crispant sur la peau de Jisung, marquant sa chair de multiples croissants de lune.

— Ah ! Oui- ah! Comme ça ! Encore... gémit le pirate.

Jisung réitéra, arrachant une litanie de supplications et de cris de plaisir qui l'ensorcellaient. Ignorant la brûlure de ses muscles mis à l'épreuve, il continua de pilonner Minho, redoublant d'efforts pour le satisfaire. Ses dents se plantèrent dans sa lèvre quand Minho recommença à se mouvoir, venant à la rencontre des assauts de Jisung. Le désir à la dérive, leurs corps se percutant comme deux courants opposés. Minho fut le premier à jouir, son corps entier se cambrant sous la décharge brûlante, ses chairs se contractant autour de Jisung qui ne put que basculer à son tour. Jisung sentit ses forces le quitter complètement alors qui venait en long jets à l'intérieur de Minho qui s'effondra sur lui.

Essoufflés, ils restèrent ainsi un moment, le sexe de Jisung toujours enfouit en Minho. Ils restèrent ainsi jusqu'à ce que Jisung sente le souffle du pirate contre sa gorge revenir à un rythme plus régulier. Il baissa un peu la tête, dans une position inconfortable pour apercevoir ce dernier, les yeux fermés et la bouche entrouverte alors qu'il sentait encore son cœur battre à un rythme affolant tout contre lui. S'il n'avait pas les mains et les bras entravés, Jisung aurait dégagé la tresse qui retombait devant son visage pour pouvoir l'observer plus à sa guise.

Lorsque Minho se redressa légèrement, il évita sciemment de rencontrer le regard que Jisung portait toujours sur lui. Il se retira doucement et se releva du lit et grimaça quand la semence qui était en lui commença à couler entre ses cuisses. Jisung ne dit pas un mot, se contentant de l'observer alors qu'il marchait nu jusqu'à une bassine qui se trouvait dans un coin de la cabine. Minho y versa un peu d'eau qui se trouvait dans un seau à côté et y trempa un linge avant de s'essuyer.

Le pirate ne s'embarassa pas de sa nudité, revenant s'agenouiller sur le matelas avant de redresser Jisung et que ses doigts ne s'affairent à retirer les nœuds dans son dos. Jisung fronça les sourcils sans comprendre.

— Je... Il se racla la gorge avant de tourner légèrement la tête vers Minho. Est-ce que j'étais bon ?
— Hm. Plus que bon.
— Alors pourquoi... enfin je croyais que tu allais me prendre, alors...

Les doigts de Minho se figèrent et ses yeux se relevèrent enfin vers ceux de Jisung. Ce dernier détourna le regard, fixant le plafond innocemment et Minho pouffa alors qu'un sourire en coin prenait place sur ses traits.

— Je te détache pour que tu te nettoies, dit Minho. Et aussi parce que j'aimerais que tu gardes tes bras ! ajouta-t-il alors que le dernier nœud était défait.

Les bras de Jisung retombèrent mollement à ses côtés, et il écarquilla les yeux en se rendant compte qu'il était incapable de les bouger. Le pirate commença à les malaxer fortement, générant une sensation légèrement douloureuse.

— C'est la circulation du sang qui se rétablit correctement, dit le pirate distraitement.
— Merci, murmura Jisung quand il se sentit capable de bouger à nouveau, se levant en se massant les poignets. T'as pas peur que je te fasse la peau? demanda-t-il alors que Minho se détournait pour s'installer dans les draps.
— Si tu veux que je te prenne il faut que je respire encore, Jisung.

Et quand Jisung eut terminé de se nettoyer et qu'il revint se glisser dans les draps à son tour, Minho dormait déjà profondément.

🌊

Minho émergea lentement de son sommeil lorsqu'il entendit des bruits étouffés dans sa cabine. Il fronça les sourcils, sans savoir depuis combien de temps il était déjà endormi il se demanda vaguement si Christopher avait pénétré dans ses quartiers à la recherche d'une carte ou d'un instrument de navigation. Il plissa les yeux en sentant les draps se froisser à ses côtés ainsi que quelques soupirs presque inaudibles, mais les lampes à huile avaient cessé de brûler. Tâtonnant sur le petit guéridon auprès de son lit, il trouva sa boîte d'allumettes pour allumer la chandelle.

La flamme de la première allumette mourut instantanément, le faisant pousser un juron, la seconde lui permit d'allumer la mèche de la bougie qui reposait dans son porte chandelle en laiton. La longue flamme baigna les proches alentours d'une lueur chaude et vacillante, révélant le corps qui se trouvait à ses côtés. Han Jisung, Minho réalisa soudainement malgré son humeur encore endormie.

— T'as fini de gigoter ? grommela-t-il en s'asseyant sur le lit, les cheveux en bataille et rejetant en arrière l'une de ses tresses qui se balançait devant ses yeux, pour se tourner vers lui. Qu'est-ce que tu- oh.

Il se tut brusquement et cligna des yeux pour chasser le sommeil, persuadé que son esprit lui jouait des tours. Jisung s'était figé, agenouillé sur sa couche, encore nu de leurs ébats précédents. Ses joues arboraient une teinte carmin que Minho trouvait délicieuse et son regard, légèrement dissimulé derrière les cils de ses paupières mi-closes, brillait sauvagement alors que sa lèvre inférieure était retenue captive entre ses dents. Il offrit à Minho un sourire ravageur alors qu'il recommença à se mouvoir.

Un hoquet surpris franchit la barrière des lèvres de Minho quand il remarqua la main de Jisung enfouie entre ses cuisses alors qu'il chevauchait déjà quatre de ses doigts. Le son de l'huile se mélangeant à ses soupirs frustrés, ses doigts qui allaient et venaient en lui dans un rythme langoureux, sa verge rougie et tendue, suppliante... Minho ne pouvait s'empêcher de le désirer, de le convoiter.

— J'ai besoin de toi, je n'y arrive pas seul ! gémit Jisung en retombant dans les draps froissés, tendant son autre main pour venir cajoler le membre de Minho jusqu'à ce qu'il soit pleinement érigé. Minho baissa les yeux un instant et se laissa hypnotiser par les doigts courts qui caressaient habilement sa virilité tendue. Remplis-moi. Minho, viens, s'il te plait-

Jisung vit sa supplication interrompue et son souffle se couper quand Minho vint se placer au-dessus de lui, ses yeux plongeant dans les prunelles brunes du pirate avant de naviguer sur son corps. L'une des mains de Minho se posa sur la peau dorée, suivant le chemin que son regard empruntait dans un effleurement délicat.

— Si beau... Tu es forcément à moitié sirène, murmura Minho, captivé par les frissons qui s'élevaient sur l'épiderme après le passage de ses doigts brûlants. Tellement dépravé et tentateur...

Minho attrapa la flasque d'huile qui se trouvait là, presque vide après que Jisung s'en soit aidé pour se préparer, et utilisa ce qu'il restait pour l'étaler sur sa longueur en quelques coups de poignets avant de s'aligner contre Jisung. Il taquina son entrée palpitante, frottant son gland contre les chairs dans une lenteur délibérée et se délectant des gémissements du brun.

— Minho~ ah! Baise-moi comme si tu le voulais vraiment ! l'implora Jisung en agrippant fermement les cheveux à la base de sa nuque entre ses doigts.

Le pirate n'eut pas besoin de se le faire dire deux fois, ni de faire semblant. Jisung, si pliant sous lui, suppliant pour se faire prendre, était irrésistible. Oui, Minho le désirait si fort, il voulait briser Jisung en milles morceaux, juste pour avoir l'honneur de le reconstruire ensuite.

Il s'introduisît lentement en lui, sentant les chairs brûlantes lui céder la place qu'il revendiquait. Enfoncé jusqu'à la garde, Jisung se cambrant entre ses bras dans un cri qui réveillerait sans nul doute tout l'équipage, Minho se trouvait enfin à la place qui lui revenait de droit. Presque en transe, il se contenta de rester là sans bouger un instant, fixant leurs deux corps joints avant d'entamer de lents aller et retours.

— Ah~ putain ! Plus, vas-y, le juron que poussa Jisung sortit Minho de ses pensées.
— Tu n'es vraiment qu'une pute affamée ! gronda-t-il en se rengainant d'un puissant coup de bassin.

Le pirate le pilonna sans merci, alternant entre des coups de reins puissants faisant claquer leurs peaux et remonter Jisung dans les draps et des ondulations de hanches plus langoureuses. Le rythme imprévisible qu'imposait Minho rendait Jisung complètement fou, mais cela était visiblement encore loin d'être suffisant pour Minho puisque ce dernier se retira brusquement, extirpant une plainte à Jisung.

— Patience, je vais te donner ce que tu attends espèce de traînée ! claqua sèchement la voix du pirate.

Ce dernier s'assit sur ses talons avant d'attraper Jisung fermement par les hanches pour le tirer à lui, ses doigts s'enfonçant durement dans sa chair. Jisung se retrouva dans une position qu'il n'avait encore jamais expérimentée, arc-bouté, le bassin surélevé sur les cuisses musclées de Minho tandis que ses épaules reposaient encore sur le matelas.

— Qu'est-ce que tu- Ah!

Sa question mourut dans un cri de surprise avant même d'avoir été formée lorsque Minho le pénétra à nouveau. L'angle nouveau était absolument divin, il sentait Minho plus profondément que jamais, son sexe frottant contre son point sensible à chaque coup de buttoir qui lui était infligé, forçant une litanie de gémissements à s'échapper.

Les mains autour de sa taille le serraient si fort qu'il était certain qu'elles y laisseraient des bleus. Et alors que les premières larmes de plaisir qu'il ne pouvait plus contenir dévalaient ses tempes, Jisung sentit Minho s'emparer de sa main pour la poser sur son propre ventre.

Jisung écarquilla les yeux en poussant un gémissement obscène, tentant de relever la tête pour pouvoir regarder. A chaque va et vient de Minho, Jisung sentait le sexe à l'intérieur de lui venir frapper contre sa main, et en soulevant cette dernière, il ne put que remarquer la bosse qui se formait immanquablement sur son bas ventre. La vision termina de calciner sa logique.

— Ah~ Oh putain! Minho! Putain putain, s'exclama-t-il la voix cassée alors qu'il se cambrait à nouveau, appuyant sa paume contre le renflement, extirpant un juron à Minho par la même occasion. Merde, ah~ on dirait que je suis enceinte ! couina-t-il dans un sanglot.
— Oh non~, la voix de Minho était tremblante, mais remplie de fausse sympathie.

Il appuya plus encore sur la main de Jisung, sentant la pression se répercuter contre son membre enfouit en lui et Jisung se mit à babiller des phrases dénuées de sens, ses yeux se révulsant de plaisir.

— Pauvre petite, regarde toi ! Tu t'es faite engrossée par le premier venu !
— Ah~ n- non! Je-
— Qu'est-ce qu'on va faire de toi ? Une pute enceinte, tu ne vaux plus rien... qui va bien vouloir de toi maintenant, hein ? Qui accepterait de te baiser ? demanda Minho en se saisissant du membre délaissé de Jisung pour le masturber.

Ce dernier feula à la sensation brûlante, incapable de toute pensée cohérente, et encore moins de répondre à Minho. Il n'était plus capable que de gémir et de sangloter, se tortillant sous les caresses et les assauts du pirate. Ce dernier sentit le sexe de Jisung pulser à plusieurs reprises dans sa main, et il lui souffla quelques encouragements alors qu'il se sentait également approcher.

Jisung jouit en premier, s'arc-boutant violemment alors qu'il éjacula en long jets dans la main de Minho et contre son ventre, son sexe tressautant et son corps tremblant encore un moment alors qu'il se contractait autour du sexe de Minho qui vint à son tour à l'intérieur de lui.

Le pirate se retira aussi doucement que possible, mais Jisung ne put retenir une légère plainte à la surstimulation. Il peinait encore à retrouver son souffle quand Minho le rallongea avec précaution contre sa couche avant de se laisser tomber à ses côtés en tirant le drap de coton pour les recouvrir un minimum.

Plusieurs longue minutes passèrent, à tel point que la bougie termina de se consumer, Jisung revenant à lui lentement. Il n'avait jamais vécu le sexe de façon si intense, le laissant dans un état hagard pour aussi longtemps. Minho ne parla pas, alors il tourna doucement la tête dans sa direction. Dans la pénombre, il arriva à distinguer vaguement ses yeux fermés, et en se concentrant suffisamment ils perçu également son souffle léger et régulier.

Sur le torse dénudé de Minho, il voyait la perle qui luisait faiblement dans son pendentif s'élever et s'abaisser au rythme de sa respiration. Jisung tendit la main, se saisissant du pendentif délicatement entre ses doigts, essayant de faire passer la chaîne par-dessus la tête de Minho sans le réveiller. Il se figea lorsque ce dernier remua légèrement, le cœur battant à tout rompre contre ses côtes et envoyant son sang pulser contre ses tympans.

— J'ai bien remarqué que tu la voulais. Prends-là si tu veux... mais à tes risques et périls, résonna soudain la voix de Minho. Il avait toujours les yeux fermés, comme s'il était toujours endormi, ou bien comme s'il n'avait jamais trouvé le sommeil. Si tu décides de partir avec et que nos chemins se croisent à nouveau, je te ferai mien. Ce sera le prix à payer pour m'avoir volé, ajouta-t-il.

Jisung ne répondit rien, alors Minho remua légèrement dans les draps, s'installant plus confortablement pour rejoindre les bras de Morphée. Et quand il se réveilla juste avant l'aube, reposé et détendu, Jisung avait disparu, et son bien le plus précieux dans son sillage.

🌊

Le soleil terminait sa descente à l'horizon, embrasant le ciel d'une lueur orangée. Depuis la petite crique près du port, un homme observait la silhouette du bateau qui se découpait devant l'astre et qui venait en direction de la terre. Quand le soleil disparut enfin sous les flots, un grand rayon vert illumina brièvement le ciel, à l'endroit même où l'eau et l'air se rencontrent, et le jeune homme ne put s'empêcher de sourire.

Depuis le navire, un homme qui observait la terre à l'aide de sa longue vue le remarqua alors qu'il se détournait et remontait lentement vers la rue principale, jetant parfois de furtifs coups d'œils par dessus son épaule en direction du vaisseau qui arrivait en escale, jusqu'à ce qu'il ne s'engouffre dans une échoppe.

Lorsque le bâtiment eut jeté l'ancre et que la taxe fut payée, l'équipage se dispersa sur la terre ferme. Certains allant flâner d'étale en étale le long de la jetée, en profitant pour dépenser quelques pièces d'argent et d'or contre des vêtements ou de nouvelles chaussures. D'autres encore ne perdirent pas de temps, se ruant vers les premiers bordels qu'ils trouvaient, devant lesquels des femmes et des hommes pour tous les goûts étaient chargés de rabattre la clientèle. Enfin, quelques-uns qui ne se comptaient que sur les doigts d'une seule main rentrèrent plus avant dans les terres, à la recherche d'une boulangerie, d'un tailleur, d'une librairie... d'une taverne.

L'homme de la crique était là. Tournant presque le dos à la porte d'entrée de l'établissement. La tête renversée en arrière, il riait aux éclats, perché sur les genoux d'un corsaire gigantesque qui le regardait avec le sourire de celui qui songe aux folies nocturnes qui l'attendent. L'homme à la petite carrure tenait une chope de rhum dans l'une de ses mains, l'autre reposant sur l'épaule du corsaire. A son index brillait une bague en argent, une faible lueur turquoise pulsait depuis la perle sertie en son centre. Il dut sentir le regard qui était posé sur lui car il tourna la tête dans la direction du nouveau venu. Leurs regards se croisèrent et un petit sourire mutin se dessina sur ses lèvres avant qu'il ne se détourne à nouveau quand le corsaire passa un bras autour de sa taille fine tout en l'attirant plus fermement contre lui et déposa toute une pluie de baisers dans son cou, de plus en plus entreprenant.

L'homme qui se tenait dans l'entrée serra les mâchoires et les poings, avançant jusqu'à la table du corsaire dans une démarche raide. Il se planta là, droit comme un piquet, surplombant les deux hommes qui étaient assis l'un sur l'autre et qui levèrent les yeux vers lui, attendant qu'il ne s'explique. Une lueur sombre dans le regard, il souffla lentement avant de prendre la parole.

— C'est à moi, dit-il d'une voix dure.

Le corsaire fronça les sourcils, pas certain de comprendre où celui qui venait de faire irruption voulait en venir, tandis que le jeune homme sur ses genoux observait sa main tendue devant lui avec un petit sourire.

— Je l'ai prise, maintenant c'est à m-
— Je t'ai pas parlé à toi ! l'interrompit l'homme dans un grondement, lui lançant un regard noir avant de se tourner à nouveau vers le corsaire. C'est à moi ! dit-il à nouveau en désignant le garçon assis sur le corsaire.

Il détacha de force le bras qui enserrait la taille fine avant d'attraper le garçon par le col pour le faire se lever rapidement, il le fit s'incliner prestement en même temps que lui avant de saisir son poignet fermement entre ses doigts et de l'entraîner à sa suite hors de l'établissement. Le jeune homme se laissa faire sans une once de résistance, un sourire narquois au bout des lèvres.

— A toi hein ?! lança-t-il en se retenant de rire.
— Oui, à moi. Han Jisung est à moi !
— À vos ordres, Mon Capitaine !

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Je- Je suis même pas désolée d'abord 🙄
Sachez que j'ai fini d'écrire le smut avec 39 de fièvre, je pense que ça à joué sur le contenu.

J'espère que ça vous aura tout de même plu,
A bientôt pour un prochain méfait ! 😈
(Ou pas, vu que je suis en stage à temps complet pour un moment)

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