Rhaegar Targaryen x Reader [GOT]
Commande pour @ASSIA1104
Un Rhaegar Targaryen x Reader doux et sucré.
J'ai pris pas mal de retard dans les commandes, parce que j'écris un peu tout en même temps et pas très vite, mais ça vient !
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Messieurs, le prince est amoureux ; tantôt, dès qu'il est entré, j'en ai été convaincu. Ne rougissez pas, prince, vous allez me faire pitié. Quelle beauté sauvera le monde ?
- Dostoïevski
L'héritier des Targaryen se dirigeait vers la bibliothèque du château de Port Réal : il s'était entrainé au combat pendant plus de quatre heures dans la matinée et il voulait désormais lire, jouer de la musique ou peindre. S'il illustrait parfaitement le dicton mens sana in corpore sano, il avait hérité d'une réputation de romantique éperdu à cause de ses activités un peu trop artistiques pour un guerrier et futur roi. Alors qu'il s'insinuait dans l'immense bibliothèque, il s'aperçut de la présence d'une jeune servante, qu'il avait déjà vue auparavant, assise par terre aux pieds d'une colonne de livres, dévorant un volume imposant. À la vue du dernier dragon,(T/P) se releva d'un bond, confuse et rouge comme une pivoine
"- Pardonnez moi Sir Targaryen, je sais que je ne suis pas censée être ici, ni emprunter vos ouvrages..."
Elle baissa immédiatement les yeux : si Rhaegar semblait doux et juste avec le peuple elle n'avait eu que trop de mauvaises expériences avec des nobles qui l'avaient parfois déjà châtiée pour moins que ça. Il s'approcha d'elle en lui adressant un sourire bienveillant. La jeune femme aux cheveux (C/C) s'était baissée pour remettre le livre à sa place, mais le prince de Peyredragon avait posé sa main sur son épaule pour l'inviter à se relever. Geste familier, qui dégageait pourtant une chaleur qui envahit prestement le coeur de la petite servante. Il lui prit délicatement l'ouvrage des mains et inspecta sa couverture. (T/P) ne savait plus où se mettre ; il était silencieux, trop silencieux et elle craignait que ce ne soit que pour faire preuve d'une cruauté plus grande encore. Mais c'était une expression amusée qui s'était dessinée sur son visage. Sa voix grave retentit dans le temple de connaissances et d'histoires, ricochant contre les pages et les tranches qui l'habitaient.
- Vous avez bon goût... je l'ai lu il y a de ça quelques jours... qu'est ce que vous en avez pensé ?
Il avait désigné le livre à la couverture rouge. Les yeux de la jeune femme rencontrèrent finalement ses iris d'un bleu plus pur que l'azur. Ils lui rappelaient la mer qui bordait Port Réal : les vagues calmes et tragiques, ces eaux troubles, reflets du destin, où tant d'hommes s'étaient noyés. Un fil qui les embobinait et ne les laissait plus s'échapper. Oui, elle allait plonger dans des abysses, des abysses sublimes et cruelles.
- Je l'ai à peine commencé, mais j'apprécie beaucoup les poèmes de cet auteur donc je suppose... que je vais aimer.
Sa voix était peu assurée. Elle avait un prince en face d'elle et elle ne voulait rien dire qui puisse le froisser. Il lui avait remis le livre dans les bras.
- Prenez le. Il y a tellement de livres et si peu de gens pour les lire... "
C'est ainsi que (T/P) rencontra Rhaegar. À vrai dire, elle ne l'avait pas laissé indifférent : son port de tête gracieux, sa voix douce, son regard profond, tout chez elle lui donnait envie de la revoir. C'était en elle qu'il voulait lire. Alors, il s'arrangeait toujours pour la croiser dans les couloirs, dans la bibliothèque, dans les jardins et petit à petit il avait commencé à lui montrer ses peintures, ses livres, à lui apprendre à jouer de la musique. Ces petits instants d'éternité emplissait l'âme de (T/P) de joie. Mais souvent elle se disait qu'il agissait ainsi par simple compassion, parce qu'il était bon. Comment pouvait-elle être aimée d'un coeur aussi noble ? Il était complexe : à l'intérieur de lui ses désirs et ses devoirs se livraient une lute sans merci. Le futur roi, voilà ce qu'il était. L'aimer, voilà ce qu'il désirait. Leur amour était chaste. Parfois, leurs doigts s'effleuraient quand il lui apprenait à jouer de la harpe. Le prince ne savait pas ce que la jeune servante pensait de lui : c'était dans ses silences qu'il y avait le plus de mots mais sa langue lui était étrangère. Son coeur semblait se cacher derrière les murs d'une tour trop haute. Il ne savait pas comment la gravir. Pourtant ils s'étaient fait des promesses tacites : dans la tendresse de leurs gestes, dans la douceur de leurs regards, ils s'étaient dits que jamais ils ne se laisseraient seuls dans cet univers immense. Sans qu'ils ne pussent se l'expliquer, ils avaient besoin l'un de l'autre. Un jour, on annonça un bal au château de Port-Réal. Rhaegar était promis à Elia Martell. Une femme de son rang, une énième alliance : peut-être faillait-il faire semblant d'en être heureux pour une soirée. Il ne voulait pas passer l'éternité à ses côtés : pouvait-elle seulement exister sans celle qu'il aimait ? Sa vie n'était qu'une étoffe décousue quand il n'était pas avec (T/P). Il n'y avait qu'elle pour raccommoder ses éclats et le rendre immortel. Le monde mourait, mais grâce à elle il se tenait droit, inébranlable : le temps ne parvenait pas à l'effleurer. Ses désirs avaient gagné. Elle devait servir les invités pendant cette soirée, mais il avait décidé de faire d'elle sa reine. Il serait son empire. (T/P) fut extrêmement surprise lorsqu'il lui demanda de l'accompagner au bal.
" - Mais Sir Targaryen, vous êtes promis à Elia Martell, et je ne suis qu'une servante, on ne vous le pardonnera jamais ! "
Sa voix était emplie d'inquiétude : elle savait que le destin de l'homme qu'elle aimait serait tragique. Elle l'avait su le jour où elle avait posé ses yeux sur lui. Il était bien trop différent des autres et jamais il ne pourrait se plier à ce monde. Son âme était née dans le mauvais corps. Alors elle avait fini par accepter. La fatalité ça ne se déjoue pas de toute façon.
Il devait être aux alentours de minuit : ils avaient convenu qu'elle arriverait un peu plus tard. Si les invités buvaient un peu trop de vin, sa présence passerait peut être inaperçue. Mais comment passer inaperçue au bras du dernier dragon ? Une musique douce était jouée par les violons. Elle avait perforé leurs coeurs pour venir s'y loger et désormais ils résonnaient de la même mélodie. Une main de Rhaegar était posée sur la taille de la jeune servante tandis que l'autre enlaçait tendrement ses doigts fins. Tous les regards étaient rivés sur eux, chacun retenait son souffle. Quelle fée s'était penchée sur son berceau pour être aimée d'un homme aussi noble ? Mais les autres femmes ne parvenaient pas à l'envier. La partition qu'ils jouaient était céleste : leurs corps s'effleuraient dans un ballet enchanteur, comme deux cygnes qui volaient haut, bien trop haut pour le commun des mortels. C'étaient leurs âmes qui dansaient. Ils étaient libres. La robe de la jeune femme aux cheveux (C/C) était bleue comme la nuit et on croyait y voir les étoiles et la lune, le soleil qui voulait fendre l'obscurité. Un doux sourire s'était dessiné sur le visage de Rhaegar. Il la regardait comme la plus belle peinture du monde : il l'aimait tellement que son coeur se serrait sous l'effet d'une douleur aiguë, comme la nostalgie de ce qu'on n'a pas encore perdu. Son front vint à la rencontre du sien tandis qu'il consumait du regard ses lèvres roses : les yeux (C/Y) eux aussi brillaient d'amour. Mais bientôt la musique cessa. Il était temps pour lui d'enlever sa reine. Alors il saisit prestement sa main pour l'entrainer dans les jardins. Ils s'y baladèrent pendant des heures : enfin il arrivait à comprendre le langage de son coeur. Ils se retrouvèrent finalement dans un kiosque, aux milieux des fleurs et des astres tandis qu'un pâle rayon de lune était venu à la rencontre de leur peau.
" - Je ne me marierai pas avec Elia Martell."
Une expression surprise s'était dessinée sur le visage de la jeune femme : que voulait-il dire ? Avant même qu'elle ne puisse prononcer un mot, ses lèvres vinrent à la rencontre des siennes, dans une danse plus belle encore que celle qu'ils venaient de danser. C'était le début de leur éternité.
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