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Livaï x Reader [SNK]



Commande de @-Aizawawa-

Livaï x reader. Le retour du bataillon d'exploration permet aux deux personnages de s'avouer leurs sentiments, non sans traverser quelques épreuves au préalable.

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Une foule d'hommes particulièrement animée s'agglutinait autour des portes d'où on s'attendait à voir surgir d'une minute à l'autre le bataillon d'exploration dirigé par le caporal-chef Livai Ackerman. Les sentiments étaient divers, allant de l'espoir à la résignation, en passant par l'appréhension. Ces bons à rien du bataillon creusent simplement un peu plus nos tombes ! s'écriait-on. Et s'ils venaient nous aider à cultiver la terre au lieu de jouer les héros ! Il fallait dire que depuis la destruction de Shinganshina, et malgré les efforts du gouvernement pour éliminer le plus de réfugiés possible en les envoyant reconquérir, en vain, le mur,  il y avait plus de bouches à nourrir que de provisions. Le père de (T/P) tirait assez largement profit de la situation. Il était l'un des marchands les plus riches du coin et possédait plusieurs échoppes dispersées un peu partout dans le district. Elle n'avait jamais manqué de rien, bien au contraire, et son père s'évertuait à la préserver de la misère de ce monde. Néanmoins elle savait depuis toujours ce qui se passait derrière ses murs. Elle connaissait la misère dans laquelle vivait les trois quarts de la population, sans compter celle qui vivait sous terre. Ainsi avait-elle développé au fil des années un altruisme touchant : elle aidait surtout les orphelins et les vieillards et ayant appris des rudiments de médecine elle apportait parfois son aide au bataillon d'exploration, au grand dam de son père. C'est en soignant les égratignures et autres blessures superficielles des soldats qu'elle l'avait rencontré. Livaï Ackerman. C'était une journée d'hiver particulièrement rude, et le bataillon était revenu aux trois quarts décimés. Elle avait donc proposé d'aider de ses modestes capacités. Elle surveillait la température de ceux qui étaient tombés malades, distribuait de la soupe qu'elle avait aidé à faire avec des légumes de son père. Timide et discrète elle apportait un peu de réconfort aux hommes bien souvent encore accablés par la perte d'un compagnon, d'un ami. Elle ne l'avait jamais vu. On lui avait simplement dit que le caporal se trouvait dans son bureau et qu'il serait opportun de lui apporter de la soupe, puisqu'il n'avait rien mangé de consistant depuis trois jours. Elle toqua à la porte et sa voix lui fit l'effet d'un éclair le long de son échine. Rentrant sans faire de bruit dans la pièce, elle fut étonnée en le voyant. Ses cheveux noirs et sa peau claire, ses yeux tristes et son regard dur, un visage marqué par la mort et le désespoir mais aussi par une lueur fugace et féroce presque surhumaine. Elle tomba immédiatement amoureuse de lui. Elle s'en trouvait d'ailleurs parfois un peu puérile. Ils ne s'étaient jamais échangé que des banalités. Et pourtant... Ils portaient l'un sur l'autre un regard d'affection et de tendresse réciproque. Ils veillaient l'un sur l'autre, à leur manière. Sa douceur et son innocence avait touché le cœur, pourtant bien caché derrière d'immenses murs, du caporal. Elle n'avait pas connu les titans. Elle n'avait pas connu la misère. Et pourtant elle s'efforçait d'aider tous ceux qu'elle pouvait. Il voyait en elle l'humanité dans son état le plus pur. Un paradis perdu. Mais ces impressions restaient tacites. Il ne pouvait pas s'attacher, et en dépit de certains regards dérobés et de certains rougissements, il ne pensait pas qu'elle voyait en lui ce qu'il voyait en elle. Elle l'admirait, comme la plupart des autres hommes le faisaient, voilà tout.

(T/P) bataillait avec la foule grandissante afin se frayer un chemin jusqu'au lieu le plus propice pour assister au retour du bataillon d'exploration. Les expéditions lui semblaient toujours durer une éternité, et tant qu'elle n'avait pas Livaï sous les yeux, chaque seconde lui paraissait être un supplice. Chaque soir elle priait, si tant est qu'il y ait toujours quelqu'un ou quelque chose à prier, pour qu'il revienne sain et sauf. Souvent, elle pleurait à l'idée de le perdre sans avoir pu lui faire ses adieux, et aussi, peut être l'aveux de ses sentiments qu'elle pensait honteusement enfantins. Des jeunes femmes de son âge gloussaient d'ailleurs en évoquant le brave et fort et beau caporal. Pour qui se prenaient-elles ? Il lui appartenait, à elle, et rien qu'à elle. Cette pensée la fit rougir. Il représentait tant pour elle, alors qu'ils ne savaient presque rien l'un de l'autre. Et puis, comment une pauvre petite créature fragile comme elle pouvait intéresser un homme aussi valeureux ?

Sur ces pensées, les portes s'ouvrirent, laissant entrer le bataillon. Son coeur rata un battement. Il était d'habitude en tête du groupe. Mais elle ne le trouvait pas parmi les fantômes  sinistres qui défilaient sous ses yeux. Son absence n'échappa pas au reste de la foule, qui crachait désormais son mépris sur les ruines qu'était devenu le puissant bataillon. Elle le vit finalement. Assis dans une charrette, au milieu d'autres hommes blessés. Son regard était vide, son teint livide. Qu'avait-il bien pu se passer ? Il menaçait de s'écrouler à chaque instant, et cependant un homme le prit à parti : un poissonnier du district, qui n'avait jamais vu plus loin que le bout de son nez.

"-C'est de ta faute ! C'est toi qui les emmènes à l'abattoir ! Vous gaspillez nos réserves et nos forces, vous nous précipitez vers la mort ! Une bande de bons à rien ! Soyez maudits ! " cracha-t-il avec toute la haine du monde.

La foule suivait le discours du poissonnier, et le caporal, encore plus blême qu'à l'accoutumée, était condamné de toute part. (T/P) ne supportait pas cette vision, et alors que des marchands avaient entrepris de lancer toute sorte de projectiles sur le bataillon, elle se précipita pour s'interposer entre ses derniers et Livai. Sa robe rose pâle désormais tachée d'elle ne savait quelle substance et ses joues ruisselantes de larmes elle s'écria :

"Ça suffit ! Ils se sacrifient pour nous ! Pour que nous n'ayons plus à vivre cachés ! A mourir de faim ! Ils ont perdu leurs amis, leurs compagnons, leurs frères ! Ils ont vécu l'enfer en dehors des murs ! Et vous, vous qui n'avez jamais connu les titans et la mort.. Vous vous permettez de les condamner ?! Vous n'avez pas un quart du courage du caporal ! Pas un quart !"

Sa voix était brisée par la colère et la tristesse et raisonnait comme un écho dans le silence. Tous étaient stupéfaits.  D'ordinaire elle était discrète et modérée, ne se laissant jamais aller à ses pulsions. Mais ce spectacle était insupportable. Livaï avait les yeux écarquillés, surpris par ce geste de bravoure et cet éclat de voix. Elle s'était levée contre la foule pour eux. Pour lui. Sa voix fut la dernière chose qu'il entendit avant de s'évanouir, ayant perdu trop de sang, sous le regard et les larmes inconsolables de (T/P), qui s'était ruée à ses côtés.

Les jours passaient, et le caporal ne se réveillait pas. Son corps avait subi beaucoup de dommages, et sans doute la perte de ses compagnons n'arrangeait-elle rien à son état. Prétextant de vouloir aider en cuisine, la jeune femme passait tous les jours. Aussi trouvait-elle toujours un moyen de rester une ou de heures aux côtés de l'homme qu'elle aimait, arrangeant sa chambre avec des fleurs et veillant à ce que tout soit toujours propre et ordonné. Elle connaissait son obsession pour l'ordre. Ce jour là, elle portait une robe du même vert que les capes du bataillon. Ses cheveux (C/C) étaient rassemblés en une tresse lâche qui dégageaient son visage fin. Elle était assise aux chevets de Livaï, caressant sa joue avec une tendresse infinie, quand ses doigts se mirent à remuer. Doucement ses yeux s'ouvrirent sur son paradis. Le visage heureux de la jeune femme le scrutait comme de peur qu'il ne disparaisse soudainement.

"Livaï..." murmura-t-elle avec joie

Elle alla ensuite chercher le médecin, pour lui signifier que le caporal s'était réveillé. Après quelques examens, et après qu'il eut retrouvé ses esprits, la jeune femme le rejoignit. Si d'abord aucun mot ne franchit leurs lèvres, leurs yeux parlaient à leur place. Livaï rompit finalement le silence.

"Tu as été très courageuse.. L'autre jour..."

Et  son regard se planta dans celui de la jeune femme, dont les joues commençaient à se tinter de rose. Doucement, il s'approcha d'elle. Il ne pouvait rester loin d'elle plus longtemps. C'était maintenant que devait débuter leur petite éternité. Il scella d'un baiser cette promesse tacite, tandis qu'elle lui murmurait :

"Reste avec moi... Pour toujours..."

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