Commande de @HotPatatoes

Une reader un peu dérangée, qui vient tout juste de rejoindre l'Alliance des vilains. Elle est autant attirée par Dabi que par Tomura, et s'amuse bien de l'attirance partagée par les deux jeunes hommes.

T/P : ton prénom

C/C : couleur de tes cheveux

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Le soleil était entrain de se coucher, imprégnant Tokyo d'une cascade d'orangers et déjà le rouge annonciateur de la nuit fendait le ciel. Bientôt la ville allait-elle changer de visage, voyant sortir de ses recoins les plus sombres et les plus hideux les déchets de la société surhumaine. (T/P) traversait avec enthousiasme le carrefour de Shibuya. A la regarder, rien ne laisser présager des dessous de sa condition : Elle portait une robe pourpre qui tombait juste au dessus de ses genoux et ses yeux scintillaient comme si tout ce qui l'entourait était source d'émerveillement, tandis que de fines mèches de ses cheveux (C/C) virevoltaient à mesure que le vent les caressait. Alors que ses traits fins et doux inspiraient immédiatement la confiance une obscurité dérangeante animait son visage. Elle avait rejoint l'Alliance quelques semaines auparavant et il fallait dire qu'elle s'y amusait bien. L'organisation l'avait sortie de sa solitude et de son dégoût pour ces gens, pour cette insouciance qui leur collait à la peau comme une puanteur. Elle ne supportait pas la société mais elle ne voulait pas non plus la changer. A quoi bon ? Les hommes resteraient des hommes et elle ne voulait pas gaspiller ses forces à donner des coups dans le vide. Alerte de la brièveté de la vie, elle avait décidé que dans cette absurdité qu'était le monde il fallait s'amuser. Son alter semblait d'ailleurs parfaitement adapté à cette envie mutine. Il n'était certes pas impressionnant comme l'alter consacré d'un All might, mais il était à son image : sournois, imprévisible. Il puisait ses forces dans la noirceur humaine. Quoi de mieux que de s'insinuer dans l'esprit de n'importe qui pour le plonger dans ses rêves les plus sombres ?

Absorbée par ses pensées et pulsions criminelles, elle poussa finalement la porte du bar. Dabi et Tomura étaient assis au comptoir tandis que Kurogiri astiquait méticuleusement des verres à whisky. Toga, elle, était allongée sur le bar, balançant ses jambes frénétiquement, ses deux mains placées sur ses pommettes roses.

"(T/P) - chan ! s'écria t'elle d'une voix de crécelle en se redressant, assieds toi il faut que je te raconte ! je suis tombée amoureuse !

- Encore ? demanda la nouvelle arrivée avec toute l'ironie du monde

- Laisse la. On doit discuter de choses plus importantes."

Tomura s'était levé et parlait d'une voix traînante et ennuyée. Aujourd'hui il était calme, mais la moindre contrariété pouvait faire courir le risque de se retrouver avec une partie du corps complètement décomposée. (T/P) appréciait l'aura dangereuse du leader de l'alliance. Mais ce qu'elle appréciait encore plus c'était de le provoquer et voir resurgir cette instabilité presque enfantine qui peinait à dissimuler. Elle connaissait l'effet qu'elle faisait aux hommes. Une autre façon de s'immiscer au plus profond de leur âme pour mieux les détruire. Elle savait néanmoins que la tâche serait plus ardue avec Tomura. S'approchant d'un pas félin, elle plaça sa main sur son torse pour lui murmurer quelques mots sensuels et dangereux.

"Tu veux dire qu'on doit discuter de la façon dont on va passer la nuit tous les deux, Tomura-kun ?"

Penchée sur lui, elle profitait de cette proximité pour s'insinuer dans son esprit. La repoussant violemment et sans laisser de faire paraître le trouble qu'elle provoquait chez lui, il s'écria :

"Sors de ma tête !"

D'un rire cristallin elle se retira de l'esprit du jeune homme, non sans savoir qu'elle resterait pourtant dans ses pensées. Elle savait que n'importe quelle autre personne qui se serait permis un tel geste aurait fini la tête séparée du corps mais qu'elle devait néanmoins faire attention : Leur attirance réciproque ne la sauverait pas toujours de ses petites boutades. La scène n'avait évidemment pas pu échapper au regard médusé de Dabi. La seule existence qui lui importait était la sienne, mais il n'appréciait pas que les choses qui lui appartenaient essayent de lui echapper.

"Tu fais chier (T/P). T'as quel âge ? Plus vite on a fini de discuter plus vite je vais buter du rejeton de pseudo héros.

- Sois pas jaloux Dabi, je suis une femme généreuse, j'en ai assez pour vous deux.."

Un sourire énigmatique s'étira sur ses lèvres rouges. Dabi et elle avaient déjà passé le temps en attente d'une mission à explorer les secrets de l'anatomie humaine. Elle l'aimait bien, lui aussi. A vrai dire, elle les aimait bien tous les deux.

La réunion se passa sans trop d'encombres. Tomura leur exposa le plan de la prochaine attaque de Yuei. Tuer des gosses, voilà qui occuperait (T/P) convenablement pour une après midi. Alors que les autres membres sortaient du bar, Tomura saisit son poignet et la surplombant la fit reculer jusqu'au mur. L'une de ses véritables mains se plaçant à côté de sa tête, et l'autre sur sa hanche pour l'empêcher de bouger. Il entama dans une sorte de grognement ennuyé :

" Je sais pas exactement à quoi tu veux jouer (T/P), mais tu n'as pas conscience de qui je suis... sa voix était menaçante mais elle pouvait apercevoir un sourire étrange sur son visage dissimulé. Je sais ce que tu fais avec Dabi... Il m'énerve... Peut être que si je m'appropriais son occupation il comprendrait qui commande ici..."

Ses deux mains s'étaient désormais glissées sous sa robe et caressaient avidement la peau tendre. Il se sépara finalement d'elle, et glissa d'une voix toujours aussi ennuyée.

"Essaye de revenir vivante pour qu'on puisse s'amuser un peu la prochaine fois."

C'était désormais une lueur machiavélique qui illuminait le visage de la jeune femme. Alors qu'elle sortait à son tour du bar, Dabi était adossé contre un mur crasseux de la rue et lui signifia d'approcher d'un mouvement de la main assuré et presque méprisant. Sans lui laisser le temps de parler, il saisit son visage de la même main et l'embrassa, manifestant tout son égoïsme et toute sa possessivité par la
langueur du baiser, presque agressive, et glissa finalement à la jeune femme de le rejoindre dans sa chambre pour lui donner la correction qu'elle méritait.

Cette journée ne pouvait pas mieux se passer pour (T/P), pressée d'avoir sous son emprise ces deux hommes fiers, instables et cruels. Pourquoi se contenter d'un seul homme quand elle pouvait en avoir deux ?