3- choix décisifs
-Claris Alior...vous êtes accusé d'avoir volé le bataillon d'exploration. S'exclama le juge
Elle avait le regard rivé au sol, jamais dans sa vie elle ne s'était imaginé se faire prendre, envoyé en cellule et passer en procès.
Elle était debout au centre d'un grand carré, ils y avaient plusieurs types, le bataillon, la garnison et même la brigade spéciale.
Tout ce petit monde réunit autour d'elle, c'était un stress constant d'avoir les regards d'autant de personne sur soi. Elle ne savait même pas comment cette histoire allait se terminer...elle allait finir en prison ? Ou pire encore ? Au trou ?
-Hahem...je disais donc, étant donner la gravité de la situation...commença le juge
La gravité ? Ce n'était pas si grave que ça, évidemment ça leurs coûteraient beaucoup d'argent, une petite somme. Mais de la à dire que c'était un acte gravissime, il jouait bien sur les mots pour la mettre encore plus dans le fond...
-nous allons vous imposer une amende de 45 000, de plus...
Parce qu'il pouvait y avoir encore plus qu'une somme qu'elle ne pourrait jamais payé ? Même en ratissant de fond en comble les terres de la cité elle ne rembourserait jamais son amende. Ça elle en était sur.
-le commandant du bataillon d'exploration décidera de votre sort...commandant.
Le veille homme se rassît, et c'est un plus jeune qui se leva, grand, blond, avec des sourcils fournis, elle ne l'avait jamais vu, mais il en imposait de sa prestance !
Il se racla la gorge, sortit une feuille, jeta un coup d'œil et la fixa intensément. Claris regarda le type a sa gauche et fronça les sourcils, c'était ce nabot qui l'avait menacé.
-il est sans dire que votre capacité a volé et remarquable...commença le commandant
Elle baissa les yeux et fuyait son regard, sa poitrine lui faisait mal tellement elle était stressé, ce n'était pas si simple de s'exprimer face à autant de personne, et tout le monde ici, avait l'air de la mépriser au plus au point.
-j'aimerais vous offrir une formation dans nos rangs, vos talents sont admirables. Bien entendu...il prit un ton très autoritaire et froid. Si vous ne coopérer pas, vous serez envoyée au trou pour le restant de vos jours.
Elle frissonna, c'était un choix unique, elle n'avait pas le choix. Soit elle avait une chance de survivre et d'avoir une vie à peut près normal, ou alors elle devait faire face à des années de dure labeur, ou elle souffrirait...
-votre réponse mademoiselle Alior ? Demanda t-il impatient
Elle ne repondit toujours pas et serra les dents en fixant le sol, de toute manière, qu'est-ce qu'elle avait à perdre ?
-on a pas toute la journée voleuse ! Cria un bonhomme de la garnison en se levant
-en plus tu t'en sort déjà bien alors répond lui ! Hurla un second
Le type qu'elle méprisait se leva et clama d'une voix autoritaire et sanglante.
-fermez vos gueules ! Et laissez la répondre ! Cingla t-il
Elle lui lança un regard noir, qu'il lui répondit avec insouciance. Puis elle regarda son patron.
-j'accepte votre offre.
Puis un brouhaha immense emplit la salle parce que personne n'était d'accord, certain voulait qu'elle paye, d'autre qu'elle aille au trou...tout le monde se hurlait dessus et même le juge ne pouvait rien dire parce que sa voix n'avait pas le dessus.
Pendant que la sale se transformait en désordre, deux hommes du bataillon d'exploitation vinrent lui enlever les chaînes et la traîner hors de ce « zoo ». Avant de franchir la porte, elle pu entendre quelques insultes.
-sale traînée ! Tu mérite un châtiment ! Hurla t-il
-qu'on l'envoie dans un bordel ! Railla un autre
Elle serra les dents et essaya de ne rien rajouter la dessus même si c'était très tentant, qu'elle bande d'ordures...
On l'avait rapidement trainé dans une pièce plus calme, ou le commandant était déjà assit en face d'elle, sur une chaise, ses mains reposant contre un bureau.
-je vous en pris. Dit-il en montrant la chaise en face de lui
Claris fit comme demandé, et c'était assit non sans lui lancer un regard froid et remplit de haine.
-vous ne me faite pas confiance de toute évidence. Remarqua t-il
-vous devinez vite. Cingla t'elle
-sachez que ce que je vous offre et précieux, et que j'ai eu beaucoup de mal à négocié votre sortit sans punition.
-je n'ai jamais demandé à être ici.
-d'une certaine façon vous deviez vous y attendre, on ne vole pas le bataillon aussi facilement. Dit-il avec un ton plus autoritaire
Elle se contenta de croiser les bras et de le fixer attendant qu'il rajoute quelque chose, mais à la place, un homme rentra dans la pièce.
-vous vous connaissez déjà, voici Livai, caporal du bataillon d'exploration, qui sera en charge de votre formation. Expliqua le commandant
-c'est une putain de...commença t-elle
-ferme la, ta pas ton mot à dire. Cracha t-il
-si vous croyez que je vais rester gentille à vous écoutez, vous vous foutez le doigt dans l'œil. Dit-elle en se levant devant lui
Livai n'était nullement impressionner par son petit speech, des filles comme elle il en avait vu une paire et elles avaient toutes finis par être aux ordres, et elle n'était pas différent selon lui.
-assit toi. Ordonna t-il
-non.
Ils se lancèrent des regards de haines.
-s'il vous plaît, arrêtez vos enfantillages. Prononça le blond en s'imposant
Le nabot se tourna vers son chef et ignora totalement la jeune fille. Quelques heures plus tard, elle se trouvait dans une base du bataillon d'exploration à nettoyer les carreaux.
-putain de système, putain de bataillon de merde...cracha t'elle dans son coin
-tu veux pas fermer ta gueule et astiquer les carreaux comme il faut ? Dit-il d'une voix froide
Elle se tourna vers lui, il était accouder contre la porte, à la fixer de haut en bas d'un air dédaigneux. Ils ne s'aimaient pas du tout c'était certain. Mais elle se contenta de l'ignorer et de lui tourner le dos.
-ouai c'est mieux quand tu la ferme.
Ce fut la goutte de trop et elle se tourna vers lui avant de lui balancer le chiffon et la brosse, qu'il esquiva bien évidemment.
-arrêtez de me faire chier putain ! Cassez vous ! Cria t-elle
Il se rapprocha d'elle d'un pas rapide et très intimidant, avant de lui attraper le bras et de lui serrer fortement.
-je te conseille de surveiller ton language si tu veux pas que je te bute. Cracha t-il
Elle fronça les sourcils et s'extirpa de sa poigne en lançant un juron, il lui tourna le dos et avant de partir complètement, il lui lança.
-tu me fera la salle à côté en plus.
Claris serra plus fortement les poings en l'insultant dans son coin, c'est vraiment parce que les conséquences seraient lourde qu'elle ne l'a pas frapper. Elle n'était pas suicidaire au point de le défier pour de vrais.
-je le déteste...
Le lendemain elle était encore de corvée de ménage, il lui avait dit que tant qu'elle était insolente il lui ferait récurer la moindre poussière, c'était ironique puisqu'elle ne pouvait pas s'empêcher de l'insulter et il lui rajoutait encore plus de travaille.
« de toute manière c'est mieux que le trou »
Elle avait déjà croisé quelques personnes mais ils l'ignoraient royalement alors peut importe, c'était mieux d'être seule. Parfois la journée quand elle nettoyait les étables, elle pouvait observer les jeunes recrues qui s'entraînait dans la cour, ils étaient sacrément motivés.
Mais ce que Claris ne comprenait pas c'était pourquoi c'est jeunes gens étaient près à mourir à l'extérieur. Selon elle il y avait une limite à vouloir la liberté ou même la curiosité. Et c'est gens là étaient fou.
-tu sais si tu m'étais des gants tu te ferais moins mal. S'exclama une voix féminine derriere elle
C'est vrais que ramasser les branches pleines de ronces sans gants, y'avait de quoi avoir mal.
-je fais ce que je veux à ce que je sache...maugréa Claris
-quel caractère ! Je voulais juste t'aider !
C'était une jeune fille aux cheveux roux, avec de beaux yeux vert et une carrure fine, elle l'a scruta de haut en bas, avant de froncer les sourcils.
-pourquoi tu te casse pas ? Demanda t'elle avec froideur
-je me suis dis que ce serais bien de venir te voir, tu ne fais qu'être dans ton coin, mais si tu réagis comme ça ce n'est même pas la peine !
La rousse lui tourna le dos et s'en alla les poings serrer, qu'elle gamine susceptible. Claris continua de ramasser ses branches et quand elle eut finit le soleil était presque couché. Elle partit au réfectoire puis s'enferma dans sa chambre de 3 mètres carrés pour souffler.
C'était beaucoup plus dure que ce qu'elle pensait, sa zone de confort avait totalement disparu, elle n'était pas à sa place ici.
-il faut que je me taille...pensa t'elle
Quand la nuit tomba, elle se leva et sortit dans les couloirs a pas feutrés, avant de sortir dehors, rapidement elle prit le pas et contourna les écuries. C'était étonnant que personne ne surveille, mais à bien y penser c'était normal puisqu'elle n'était pas censer s'échapper.
Avant qu'elle sorte des étables, on l'a tira violemment en arrière, tellement fort que sa respiration se coupa. On l'a balança contre un box en bois et elle se fracassa le crâne dessus.
-putain...geint-elle
-tu comptais aller où comme ça ?
Elle se laissa tomber au sol en se maintenant la tête, Claris était sonné et avait des douleurs lancinantes dans le dos. Quand elle releva sa tête, qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle tomba sur celui qu'elle détestait le plus.
-répond gamine. Feula celui ci d'un ton autoritaire
-je comptais me tirer. Répondit-elle avec haine
-faut que je me décide à t'enfermer pour que tu sois tranquille ? C'est pas croyable putain. Jura t-il
Il l'a souleva par le bras et la fit avancer devant lui, contre toute attente elle se retourna et lui décocha une claque qu'il n'eut même pas le temps d'esquiver. Et même si elle tenta à nouveau de s'enfuir, il lui fit un croche pied et elle tomba au sol.
-alors toi je te retiens...
Il lui attrapa les cheveux et la souleva pour la mettre debout.
-lâche-moi putain ! Cria t'elle en se défendant
Son souffle fut coupé instantanément quand il lui fit une clef de bras et lui déboîta l'épaule. Elle poussa un cris de douleur tellement fort que certains se réveillèrent.
-si tu tente à nouveau de t'enfuir, tu subira bien pire que ça...feula t-il avec agacement
Elle se mise à sangloter ne pouvant plus bouger d'un membre, la douleur étant bien trop forte. Et sans qu'elle contrôle quoi que ce soit, elle tomba dans les pommes.
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