¹³ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚃𝚛𝚎𝚒𝚣𝚎
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¹³³⁴ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|

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LA PLUPART DES TABLES DE L'ENSEIGNE ÉTAIENT VIDES et les clients devenaient rare à cette heure-ci. Tout le monde le savait, personne ne se rendait ici en pleine après-midi. Sauf peut-être Kotarō et Tetsurou. Ils voulaient sortir et c'était le restaurant le plus proche, le moins cher surtout. Des boissons pas trop mal y étaient servies et elles étaient dans leur budget. Le service n'était pas très concluant mais ils s'en fichaient pas mal, la seule chose qu'ils voulaient c'était une boisson.

Il y a eu un long silence, une stagiaire s'était ramenée le plateau à la main un sourire timide accroché au visage. Les boissons avaient manqué de se renverser suite à un geste superflus de celle-ci. A quelques centimètres de la catastrophe, elle s'était tournée vers ses clients, leur déposant poliment les boissons sur la table. La jeune femme soupira soulagée, leur souhaita un bon apétit. Dont elle ne comprit pas l'intérêt par ailleurs, on était en pleine après midi après tout. Puis elle se remis à son travail, décontenancée par la présence de ses deux seuls clients.

Personne n'aimait cet endroit et on ne saura jamais réellement pourquoi. L'ambiance y était pourtant plaisante et le personnel n'était pas trop mal non plus.

Kuroo avait les sourcils froncés, il était concentré sur sa collation, inspirant l'âme de celle-ci par la paille désagréable en carton qu'on lui avait donnée. Vraiment, il détestait ces pailles. Elles s'humidifient toujours en quelques secondes avant de laisser derrière elles un goût de carton déjà mâché.

Bokuto le regardait amusé, un air rieur sur le visage. Lui, se délectant avec joie de son mélange exotique et purement illogique. Mais il aimait ça, que le liquide soit illogique n'était donc pas un problème. C'était juste étrange. La couleur ne donnait pas envie et la consistance était douteuse.

Un son aigu retentit, lui accaparant son attention.

Le téléphone avait vibré sur l'une des planches mal fixées de la table en bois extérieur. Kotarō retint un sourire, se contentant d'avoir un air béat sur le visage. Son ami le fixa un long moment, la paille en carton entre ses lèvres.

         —      Bro, c'est lui qu'à envoyer le message en premier.

Tetsurou le dévisagea avec fascination. Il était drôlement fière de son bro.

         —       Depuis quand t'as son numéro mec ?

Le concerné sourit de plus belle, un air victorieux sur le visage. Comme s'il attendait cette question depuis un long moment.

         —        C'est madame Akaashi qui me l'a donné.

Il chuchota à lui-même.

         —      Elle l'a un peu forcé...

Puis parla normalement.

       —      Mais c'est lui qui a envoyé un message !

Le noiraud rigolait, ne comprenant pas clairement.

       —      Et... ?

       —     Bah, il veut me parler ! C'est incroyable mec !

Il recracha sa boisson -c'était pas la meilleure qu'il ait goûté de toute façon.

         —       Heureusement qu'il veut te parler. Juste en répondant à tes messages ça veut dire qu'il veut te parler !

Kotarō baissa la tête, une lumière le traversa. C'était pas si stupide que ça. Mais dans ce cas, Akaashi voudrait tout le temps lui parler ? Kotarō resta ébahis face à cette idée, il en était ravi. Mais donc, quand Akaashi ne répond pas, ça voudrait dire qu'il ne veut pas lui parler ! Il soupira, fit la moue.

Keiji prend toujours mille ans à répondre. Il a toujours autre chose à faire.

         —      Attend Kubro. Ça veut dire que des fois il ne veut pas me parler ?

         —      Merde. ( Il paniqua. ) J'sais pas moi, bo. Il doit juste avoir autre chose à faire.

De toute façon, c'était déjà peine perdu, Kotarō devait déjà avoir l'esprit embrumé. C'était juste -un peu- la faute à Kuroo. Rien de bien grave, il ne fallait pas s'inquiéter. La seule chose qui comptait, c'est que Kotarō avait le numéro de Keiji.

•

Akaashi allait mieux, il reviendrait en cours le lendemain. C'était lui-même qui l'avait dit à Kotarō.

Et il en avait été ravi durant plusieurs heures, emmené à sourire comme un gamin devant sa mère qui s'était posé multiples questions. C'était rien, juste son fils qui montrait sa joie dans un immense sourire niais.

         —      Ko' arrête de courir partout, tu vas effrayer ta sœur.

Il était dix-sept heures et sa mère ne travaillait pas exceptionnellement, son père était sorti faire une balade afin d'aller faire les courses. Et sa sœur ? Sa sœur rigolait de son frère, à aucun moment elle n'était effrayée.

Sa mère était grande, belle. Elle avait de long cheveux brun, grisonnant par endroit et un regard vif et noisette. Ça devait être l'assortiment du vert de son père et du marron de sa mère qui avait amené la couleur atypique de ceux de Kotarō.

Tsuki, sa sœur cadette, était installé sur le grand fauteuil du salon, une manette d'Xbox à la main -certainement apportée par Kenma après une visite de Kuroo. Elle jouait à un jeu -qui n'était certainement pas de son âge, inconnu au yeux de son grand frère. Il n'aimait pas plus que ça les jeux électroniques, le volley, il en était matricé.

         —      Akaashi se porte bien ?

Il avait oublié, longtemps lui en avoir parlé le jour précédent. S'il n'aurait pas dit l'aimer peut-être qu'elle n'aurait pas déposé le sujet sur le tapis aussi aisément. Et il regrette, il regrette de lui avoir dit maintenant. Un sourire carnassier sur le visage, elle n'allait pas s'arrêter à cette unique question

         —       Il revient en cours demain !

Elle continua ce qu'elle faisait tout en parlant. Le t-shirt qu'elle tenait finissait étendu et elle en prenait un second.

        —       C'est génial mon chérie ! Tu arrêteras de nous parler de lui à tout bout de champ, comme ça.

Toujours ce visage souriant, si fatigué. Elle avait cet aspect maternel et sympathique, mais si fourbe.

         —      Il le fera d'autant plus. avait contredit sa sœur.

         —      Je ne le ferai pas !

Kotarō était offusqué. Comment pouvait-on se liguer aussi aisément contre sa personne !

         —      Tu le feras et avec certitude.

Elle gardait son visage braqué en direction de la télé, la manette vissée dans ses mains elle laissait ses doigts se déplacer seul sur celle- ci. Elle savait ce qu'elle faisait et avant de commencer la partie, elle savait qu'elle allait gagner.

         —       Ne dis pas de bêtises, je n'ai jamais fait ça !

Elle gloussa, remporta la victoire et rigola.

         —       Akaashi par ci, Akaashi par là. Si ce n'est pas son nom que tu as dans la bouche c'est son prénom !

Il regarda sa mère à la recherche d'une aide quelconque. Elle le regarda d'un air désolé.

          —      Je suis désolé mon chéri, mais elle a raison.

Et, Kotarō laissa comme simple réponse un silence qui en disait long.

•

Sa mère savait, son père aussi.

Ils en avaient ri autour d'un repas quelconque.

Personne n'aurait cru que Kotarō pouvait être attiré par la gente masculine, mais lorsqu'il avait parlé de Keiji, tous ceux qui le connaissait avait compris. Son père n'en avait qu'une vague idée à vrai dire, mais il avait compris et n'avait pas son mot à dire. Il s'en fichait pas mal pour tout dire. Et sa mère, madame Bokuto était simplement indifférente, on pouvait dire qu'elle était ravie si une réponse concrète était demandée. Keiji était charmant et il rendait heureux Bokuto. Ça s'arrêtait là. S'il l'aimait, c'était son choix.

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2022: Chapitre pas très utile.

Mais de la bromance car il n'y en a jamais assez.

J'suis covidé donc j'ai tout mon temps pour écrire.

J'espère finir cette histoire avant les prochaines vacances, il ne reste peut être que 3 ou 4 chapitres. Je sais pas du tout comment finir. ¯\_(ツ)_/¯ Je verrai au fur et à mesure.