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⁷ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚂𝚎𝚙𝚝

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¹⁹⁴¹ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|









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LE CIEL DESSINAIT à petites foulées des gribouillis dans les nuages, des dessins extraordinaires qui éblouissent les journées de jeunes enfants. Travaillant leur imagination par leurs idées farfelues. " C'est un chat celui-ci ! Ou un chien d'ailleurs. " C'était si extravagant que ça en devenait fantastique.

Mais à quel moment Akaashi aurait t'il pu croire que le grand bonhomme qui était face à lui était en capacité d'être autant obnubilé par ce même ciel ? Il n'avait plus six ans, il n'était plus décrit communément comme un enfant. Non, il avait grandi et ne mesurait plus la taille d'un de ces gamins.

Kotarō avait le regard rivé sur un nuage flottant sous ses yeux ébahis. Dans un de ses éternels sourire juvénile il se laissa emporter sous un poid immense. Regardant, admirant et délirant sur une forme qu'il imaginait dans le ciel.

Une fleur, c'est ce qu'il voyait.

Keiji murmura quelques mots insignifiants à son égard. Il était -lui aussi- obnubilé par quelque chose. C'était moins fantastique, certes. Mais c'était tout autant étonnant. Il ne se limitait pas dans ses envies, le brun n'en voyait d'ailleurs pas l'intérêt. Il ne se priva pas d' admirer ce que son ami lui offrait. Un sourire rayonnant qu'il laissait derrière lui au grand plaisir du plus petit. Akaashi naviguait lui aussi, sans embarcations apparente et sans connaissance, mais il flottait tout autant que le grisé. Il avançait sur le rivage au gré des humeurs de son vis-à-vis.

Keiji en était ravie, emplie d'un bonheur immense bien qu'il gardait constamment son visage neutre et calme.

Bokuto était si enfantin, si juvénile. Et il se surprit à aimer ça.

Il appréciait la vue, comme si elle était un mirage. Son corps, étalé sur les gravas du petit toit. Ça devait faire foutrement mal au dos mais Bokuto passait outre ce fait. Il appréciait ce qu'il voyait dans le ciel, et ça le suffisait. Le grisé s'amusait -bien plus qu'il n'y paraissait- à cette vision.

Akaashi le fixait, si ardemment qu'on pourrait voir la peau du plus grand s'abîmer sous un laser lacérant. Consumant son épiderme d'un doux toucher.

         —      T'as vu Akaashi, on dirait une fleur !

Il accompagne ses paroles d'un large sourire tout en poursuivant son admiration. Décidément, il semblait épris par les pétales de cette délicate fleur.

L'or rayonnant de ses yeux incita Keiji à regarder ce qu'il préservait par son regard. L'instant qui suivit, il s'était trouvé bien stupide. Idiot de suivre les enfantillages de l'ainée. Mais ce qu'il vit le décora d'un mince sourire. Au point indiqué, où Bokuto vissé son regard, il y avait belle et bien un dessin digne de l'admiration de Kotarō.

Akaashi chercha un court instant le regard de son aînée, il espérait rencontrer ses pupilles faites d'or. Les voir comme s'il était la fleur qui accaparait l'attention de Kotarō. Il voulait revoir ses iris citrine scintillant sous un soleil rayonnant.

         —     Bokuto, nous étions censés déjeuner. En aucun cas tu avais fait allusion à admirer le ciel.

Enfin, il délaissa la jolie fleur afin de déposer un regard désinvolte au noiraud.

         —      Tu n'avais pas laisser penser que tu allais être désagréable 'Kaashi.

Une balle en plein cœur. Il l'avait touché.

Était-il réellement désagréable ou était-ce Bokuto qui était bien trop susceptible ? En aucun cas il ne voulait être désagréable, oh que non. Il n'aimerai pas qu'on le soit avec lui alors l'être n'était même pas envisageable. C'était sans doute sa façon de parler et son franc parler qui avait donné l'opportunité à Bokuto de penser cela.

Non, il n'était pas désagréable. Il était simplement lui.

La seconde suivante, Kotarō avait déjà oublié son accusation. Il s'était tourné entièrement vers Akaashi tel une girouette, pointant de son index une petite boîte que celui-ci tenait sur ses genoux. Son visage dégageait une certaine envie, se demandant ce qu'il devait faire.

         —      Si tu veux AgKaashi, j'ai des onigiris faits par ma maman ! Et ils sont délicieux.

Avait il proclamé, fière de lui bien qu'il aurait dû l'être pour sa mère.

Keiji avait été surpris, un étonnement de taille pour sa si petite réaction. C'était un fait, Bokuto n'était pas mieux que lui. Lui aussi avait les mots pour blesser. Il laissa tout de même de côté, après tout ils n'étaient pas là pour se disputer.

         —      Oh, merci Bokuto mais ça ne sera pas nécessaire.

Kotarō sourit soudainement avant de se proclamer.

         —      Pas grave, il y en aura plus pour moi !

Keiji sourit à son tour, amusé de son comportement. Il finit par s'asseoir confortablement sur l'un des bancs installés sur le toit du grand bâtiment. C'était exceptionnel, ce jour-là, il n'y avait personne à l'horizon. Aucun de leurs amis ne devait avoir des horaires concordants avec les leurs. Et étrangement, ce fait avait ravie les deux jeunes hommes.

Le grisé s'installa non loin du plus jeune, assez loin pour ne pas respirer avec exactitude le même air, mais assez proche pour sentir son épaule contre la sienne.

Finalement, avec toutes ces informations, c'était définitivement trop proche pour Akaashi. Mais il n'avait rien dit, cette proximité était loin de le mettre à mal, on pourrait même penser qu'il en était enchanté.

         —      A'Kaashi ! T'es trop fort !

Le dit A'Kaashi l'examina un court instant, le trouvait-il réellement fort ? Il ne l'était pourtant pas autant. Et en vue de sa réaction, on pourrait croire qu'il est un surhomme pour Kotarō. Ses yeux formant de petit cercle ébahis dès lors qu'il réalisait un mouvement. Toujours aussi impatient qu'importe l'action de Keiji, Bokuto était en feu. Pas littéralement évidemment mais il y avait une telle ardeur dans ses Iris dorée qu'on aurait pu les confondre à des braises.

Keiji rougissait un peu, peu à l'aise devant Bokuto qui l'observait dans tous ses angles. Qu'il soit présentable ou non. Il regardait chacun de ses muscles en mouvement, chacun de ses gestes avec précision. Il avait trouvé quelque chose de plus beau qu'un simple ciel décoré de nuages. Akaashi. Il n'égalait pas la beauté de la jolie fleur vue plus tôt, non, il la surpasse à des années lumières. Elle était intéressante elle aussi, mais Keiji ne jouait pas dans la même cours. Lui, il était fascinant !

Le gris extirpa une gourde de l'un de ses sac avec une délicatesse intense. Il avala une gorgée de son contenu avant de dévoiler chacune de ses dents dans un sourire jovial. Il avait repris toutes ses forces, Akaashi parvint même à le comparer à un soleil. Une foutue boule d'énergie sur patte. Avant de pratiquer encore et encore son sport favori, Bokuto dégagea la bouteille de sa vision en la jetant sur l'herbe du gazon.

         —      Encore une, encore une !

Akaashi resta interdit, Bokuto voulait-il tester ses limites jusqu'à l'épuisement ? Ne voyait-il donc pas à quel échelon Keiji était essoufflé.

Ça faisait si longtemps qu'il n'avait pas fait de passe. Qu'il n'avait pas effleuré un ballon de son touché. Qu'il ne s'était senti aussi vivant ! Il n'était pas seul, il formait une équipe avec Kotarō sur le moment. La balle s'élançait en l'air pour se mesurer au ciel avant de toucher avec détermination la main de Bokuto qui la dirigeait à la perfection, bien souvent à l'opposé de son passeur de substitution.

Il voyait, il ressentait le plaisir qui émanait du grisé. Chaque sensation, il les ressentait en décuplées. Une simple passe, qu'elle soit réussie ou un pur fiasco, se retrouvait toujours à caresser la main du plus grand.

C'était une chorale parfaitement menée par AKaashi et supervisée par Bokuto.

Épuisé, Keiji s'était installé avec nonchalance sur l'herbe verdâtre du grand terrain. Il ne savait même pas où ils étaient, sur un terrain de foot sans aucun doute. C'est Kotarō qui l'y avait amené et il n'avait pas regretté de l'avoir suivi une seule seconde. Le brun n'avait jamais dit à personne du lycée aimez le volley, mais Bokuto l'avait compris au regard nostalgique que le noiraud avait lancé à un ballon de ce même sport. On ne la lui faisait pas et puis, le plus jeune était si peu discret. Lorsqu'ils étaient passés face à deux secondes jouant pleinement au volley, il ne s'était pas retenu à les regarder avec admiration.

Oui, ça lui manquait et jouer avec Bokuto l'avait rendu heureux.

Mais pour le moment, il n'y pensait pas et se concentrait sur sa respiration qui était à désirer. C'est pas un mensonge, Bokuto est vraiment comparable à une immense boule d'énergie. Il est inépuisable le bougre !

La seule chose qu'il voyait actuellement -outre Bokuto qui festoyait pouvoir jouer avec Agkaashi- fut la fameuse gourde. Celle de Bokuto qui traînait là, tout proche d'où il s'était assis. Keiji n'avait pas trop réfléchi et s'en était saisi.

Et là, fut le drame.

Kotarō avait rencontré un rouge différent de d'habitude. Il était si foncé qu'on aurait pu croire à une effusion de sang. Ses yeux fixant timidement la gourde avec laquelle se désaltérer le plus petit. Il dessina aussitôt un sourire gêné avant de détourner le regard comme s'il était appelé ailleurs.

Heureusement pour lui, Keiji n'avait pas compris cette réaction. Trop épuisé pour relier chaque élément, en commençant par la gourde et ses lèvres.

Leurs quelques heures de pause ont finalement fini par s'achever. Plus vite qu'ils ne l'auraient cru. Les deux jeunes hommes s'étaient séparés bien vite, l'un prenant la route des cours et le second de la cafétéria. Tous ces efforts avaient fini par consumer la force d'Akaashi et il avait clairement besoin d'un remontant. Il avait donc pris de quoi payer et s'y était rendu à toute vitesse, prenant soin de ne pas arriver en retard pour son prochain cours. Il était tout de même un élève assidu.

Quant à Bokuto ? Il s'était immédiatement rendu vers sa salle de cours, ça avait beau être le cours qu'il trouvait le plus ennuyant s'il ne voulait pas faire chuter sa scolarité, il valait mieux qu'il soit attentif.

Mais parfois, bien que son regard soit rivé sur l'instituteur qui marmonnait des formules mathématiques, ses pensées étaient ailleurs. Et son coeur devait y être pour quelque chose.

Akaashi.

Il repensait à leur pause déjeuner. Bokuto n'avait jamais été aussi enjoué que de passer une heure avec le noiraud. Il avait pratiqué ce qu'il aimait avec celui qu'il aimait.

Qu'il aimait.

Il l'aimait.

Bokuto aimait Akaashi.

Sa poitrine palpita, elle s'intensifiait à chacune de ses pensées. Implantant son toucher sur chaque recoin de sa cage thoracique. Tout allait vite, bien trop vite. Son cœur battait à tout rompre et il en assimilait à peine la raison.

Il faillit à sa concentration. C'était trop, cette révélation était en trop pour ce cours de sciences mathématiques. D'ailleurs, ses sentiments bien qu'il ne les comprennent que depuis peu, c'était l'une des seules choses qu'il avait compris de sa leçon. C'était logique, là il pouvait l'affirmer.

Sa chaise vacilla sur son flanc droit, il risqua une chute puis la contrôla. La frayeur éloignée, il s'était remis à penser. Mais rapidement, il s'était égaré dans l'une de ses idées. La chute était indéniable, en une fraction de seconde il s'était retrouvé à rencontrer le sol de la salle de classe, souriant idiotement.

L'attention se cumula à sa place, aussitôt il sentit son visage chauffé, brûler pour être plus précis.

Mais il ne pensait qu'à une chose. Elle était si unique qu'il oubliait de reprendre sa place sur sa chaise.

Il était certain d'être amoureux d'Akaashi ou du moins, il était en train de tomber pour lui.



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2022 : Deux chapitres en une semaine, c'est extraordinaire nan ?

Il vous a plu ?

L'événement avec la bouteille je l'ai juste mis à l'improviste pour faire parler Kuroo au prochain chapitre. 😭

Je vous dit à plus tard ✨
Peut-être avant la fin de l'année qui sait.

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