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⁵ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝙲𝚒𝚗𝚚


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¹⁶³⁸ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|










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IL Y FAISAIT FROID, presque glaciale. Si ce n'était le cas d'ailleurs. Pourtant, la chaleur y était étouffante, presque accablante. Respirer était éprouvant, difficilement, il expirait. Il y arrivait cela dit et il en semblait fière. Il avait de quoi l'être, après tout, il parvenait à respirer convenablement malgré cet épais nuage de couleur sombre.

Son souffle s'étouffa dans l'air, réchauffant ce qui les entourait. Ses yeux étaient rougis, on pouvait deviner qu'il venait de pleurer. Ça en était terrifiant, sans doute car c'était inhabituel, car ce n'était pas sa façon de faire. Bokuto en avait été étonné puis il en avait profité, il en avait le droit pour la simple et bonne raison qu'il en était permis, il lui avait tout simplement donné son accord. Alors même s' il était lent et presque livide, Kōtarō n'en avait que faire. Il avait tout de même eu la possibilité d'entrer en contact avec le noiraud.

Le chemin avait été bref, seulement quelques fins mots avaient été échangés. Ce n'était pourtant pas de la gêne qui accaparait leur relation, ce n'était rien d'autre que du silence. Keiji espérait une chose, seulement une. Que la pitié à son égard soit laissée de côté, ou que Kōtarō ait la bonté de la garder pour lui en sa présence. Les joues des deux jeunes hommes étaient rougis, alarmées par cette température glaciale et énigmatique pour ce mois de floraison. Si seulement c'était la seule chose amenée à déranger. Si seulement, Keiji n'était pas compris dans cette généralité. Finalement, peut-être que tout irait bien.

Peut être n'aurait-il jamais repris cette mauvaise habitude, celle d'essouffler ses poumons par une action hasardeuse. Certes, le bien était compté en pincée de sel a contrario du mal, mais s'il disait qu'il en était rassuré presque relaxé n'était-ce pas une raison suffisante ? Peut être qu'il ne cherchait pas à noircir, à exterminer son organe mais bien ses pensées négatives. Cette sensation qui n'a jamais été désagréable, qui le comblait d'une bouffée chaleureuse, l'odeur n'était pas similaire, sa conscience non plus.

Il se détestait de retomber dans cette drogue, il se haïssait d'y avoir succombé du jour au lendemain. Une prise immense qu'il avait su accueillir à bras ouvert. Il avait pourtant réussi à s'en éloigner, à s'éclipser de cette boucle. Il avait réussi à s'offrir une pause. Une pause qui était éphémère, qui l'a toujours été. Tout ça pour quoi ? Après tout, sa simple appellation annonce la couleur. Une pause n'est que momentanée, elle l'a toujours été.

Alors de sa volonté -bien qu'elle ne soit bonne- il s'était agenouillé face à ses vieux démons. Et s'était ouvert à ses anciennes habitudes. C'était fini, il n'avait pas réussi à s'en éloigner.

Sa clope en main, il venait de l'extirper de ses lèvres et tout ceci sous le regard interrogateur du plus grand. Akaashi ne représentait-il pourtant pas la bonté et la lumière dans toute sa splendeur ? Peut être que cette image était vaine, peut être que Keiji ne l'a jamais été ou bien au contraire, l'a t il toujours étais d'une manière différente ? Mais quoi qu'il advenait, quoi qu'il pouvait se dérouler face à ses prunelles vitrines, Kōtarō ne voyait qu'une seule chose. Non pas la plus belle, ni même la plus esthétique, face à lui s'offrait la vérité. Dieu sait que Keiji ne voulait pas la cacher, il ne pouvait la dissimuler, seriez vous à même de laisser hiberner vos défauts ? Non, il n'en faisait exception.

Finalement, Kōtarō, lui, ne voyait que le noiraud. Lui et sa beauté, lui et son insipidité, lui tout entier. Car, supprimez une partie et que restera t il ? Ça a toujours été ainsi, le monde est composé de bon et de mauvais point, mais que serions nous sans ces défauts qui nous définissent ?

Le vent était de face, il emportait derrière lui une poignée de fumée grisée. Dissipant toute cette odeur nauséabonde là où les deux jeunes ne sauraient l'intercepter. Kōtarō semblait inspecter cette provenance, s'immisçant d'une certaine manière dans l'intimité du noiraud. Il n'était pourtant pas friand de cette odeur, qui l'aurait été d'ailleurs ? Même Keiji aurait souhaité s'en éloigner, mais l'emprise était immense bien trop pour qu'il en soit capable. Ça devait être grâce à Akaashi. Ça devait être pour lui qu'il appréciait divaguer dans cette fumée ou du moins, qu'il n'en était pas dérangé...

Kōtarō aurait aussi voulu rester loin de cette drogue, bien qu'il n'en est pas le consommateur ce n'était pas la première fois qu'il était en contact avec celle-ci. C'était d'autant plus atypique, lui qui fuyait comme la peste cet amertume se retrouvait à l'affectionner.

Pourquoi ?

Car désormais, il parvenait à l'assimiler au noiraud. Alors il feignait de ne pas être dérangé par ce nuage coloré avec douceur. Cherchant malgré lui les raisons le poussant à rester, pensant qu'il était dérangé...

Bien qu'en réalité, il ne l'était pas.

Il l'aimait avec simplicité et cela suffisait à prouver qu'il n'était pas fou. Mais tant bien que mal, il essayait. Kōtarō faisait tout pour réussir. Il ne voulait pas mettre son ami dans le mal, il ne voulait pas qu'il redevienne un simple inconnu. Alors, par moment il stoppait sa respiration bloquant l'accès à ses poumons. Il n'était pourtant pas un enfant pour faire ce geste amusant, il le faisait simplement pour ne pas cracher ses poumons lorsqu'il était amené à aspirer une bouffée de fumée. Alors oui, il essayait bien qu'il ait à se mettre dans le mal pour y parvenir. Quelle en était la récompense ? Il savait pourtant qu'au bout du chemin, leur route allait se séparer, l'un dans sa chambre et le second à vagabonder là où il le souhaitait.

Là, entrait en action l'ironie de la situation, Akaashi qui voulait fuir sa demeure allait être amené à y pénétrer et Bokuto allait demeurer en extérieur bien qu'il ne l'aurait guère souhaité. Alors peut-être, rester en compagnie de l'autre aurait été préférable.

C'était excessivement tard pour le comprendre, auraient-ils dû s'en rendre compte plus tôt afin de profiter de la présence de l'autre ? Ou peut-être que Kōtarō était le seul à se soucier de leur relation.

Il avait claqué la porte après un regard. Il avait quitté les lieux sans même dire au-revoir. Il s'était contenté d'un simple échange visuel. Finalement, c'était déjà immense, seulement peut être qu'avec un sourire, le message serait mieux passé. Qu'avec un visage enjoué, Kōtarō serait rentré sagement et qu'avec un immense sourire il ne se serait pas prié, il l'aurait enlacé dans un soupir.

Mais rien de tout ça ne s'était présenté à lui, son visage était fermé et comme simple étincelle, ses iris océan. Le nuage s'évapore à peine. Grisé, il n'était plus coloré, il était de la simple fumée.

Kōtarō avait bien dû rester quelques petites minutes sur le pas de la porte du grand portail. Qu'espérait- il, que le plus petit se retourne et se livre à lui ? Keiji n'était pas une girouette, ses émotions restaient ses émotions. Il n'allait pas devenir gai en un claquement de doigts et ça, son visage éteint l'annonçait calmement.

Finalement, le gris n'était au courant de rien. Il n'avait rien appris sur Akaashi malgrès qu'il est dû s'immiscer dans les larmes du plus petit. Leur relation n'avait pas avancé, peut-être même stagnait elle ?

C'est vrai après tout, l'avoir vu si désarmé n'avait été qu'une excuse pour le tenir entre ses bras. Keiji allait être gêné désormais, peut-être le détestait-il déjà. L'a t'il déjà apprécié ? Et si Kōtarō n'était qu'un simple inconnu pour le noiraud, ne serait-il donc jamais rien de plus conséquent ?

C'était à ce moment-là, qu'il s'était mit à paniquer, réfléchir ne l'aide aucunement. Encaisser ses pensées semble être un fardeau. Il a toujours était têtu, qui de têtu n'est pas réfléchi ? D'ailleurs, que pensez-vous d'acquérir une définition à apposer sur Kōtarō Bokuto. Loin de moi l'idée de le définir avec de simples mots, après tout l'humain n'est pas définissable d'un simple texte.

Sa famille n'est pas aisé, elle ne l'a jamais été et sans doute, ne le deviendra t elle jamais ? L'argent ne leur est pourtant pas un manque, présent en grande quantité, il serait simplement un bonus. Son père travaille de temps à autre lorsqu'il garde son emploi, si Kōtarō avait eu le choix de le définir il lui aurait simplement assimilé un mot, fumeur. Quant à sa mère, elle travaille jusqu'à tard le soir, bouclant avec difficulté les fins de mois.

Son père n'est pas le cliché de l'homme violent, il n'a jamais levé la main sur un membre de sa famille et ne le fera avec certitude jamais. Il est plus un père présent, présent tout le temps. Il tangue dans les points négatifs d'une présence, car oui il n'est pas là pour quelqu'un en particulier, il est simplement là et souvent, la cigarette au bec. Il aime sa famille bien plus qu'il n'y paraît.

Le grisé a une sœur, elle lui est unique et pour rien au monde il ne la changerait. Pour petite anecdote, elle est plutôt une bonne amie de la petite Hinata.

Il est intelligent malgré les apparences qui pourraient s'avérer trompeuses. Seulement, son côté impulsif le rattrape bien souvent et il finit par perdre ses moyens. Ses notes sont plus élevées que la moyenne, on pourrait le définir de petit génie dans certaines matières mais parfois il est pire qu'une catastrophe dans quelques autres.

Mais aujourd'hui il n'est pas comme ça, il n'est pas définissable. Aujourd'hui il est différent car il n'arrive pas à comprendre et dieu sait qu'il s'en donne tous les moyens.

Pourtant il reste bloqué, comment se doit-il de cerner Akaashi ?




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