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¹ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚄𝚗

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¹⁴³³ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|







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IL NE RÉFLÉCHIT PAS TROP, à quoi bon là lecture ne sert pas à ça. Alors il traverse les pages, à sa vitesse qu'elle soit lente ou modérée. Il se contente de lire sans porter attention à ce qui l'entoure, sans même y faire attention. À quoi bon là lecture n'est pas fait cela.
Elle est faite pour nous transporter ou personne ne peut nous retrouver.

Son regard divague à travers les lignes, concentré sur ce qui se présente sous ses yeux. Des lettres qui se suivent et qui donnent un sens à sa lecture. Parfois, un sourire brise le silence ainsi que son visage monotone. Amusé d'une remarque ou abasourdi d'une incohérence, il vit ce qu'il lit. N'est ce pas le seul but des histoires ? Qu'elles soient fantastiques, dramatiques ou encore romantiques. Tout n'est lié que par un but, vivre. Alors il s'étale sur le long de la table, non pas son corps, simplement son bouquin qu'il cherche à maintenir grand ouvert. Puis il se lasse et renchérit sur une seconde posture pour son précieux qui n'est pourtant pas sien.

Lorsque son regard s'implante sur un espace blanc - du moins, qui n'est pas aussi sombre d'écriture- il expire une bouffée d'air. Le faisant revivre dans sa totalité, comme s'il ne respirait plus le temps d'un chapitre, le temps qu'il vive autrement. Alors il se retrouve à soupirer, lassé de sa concentration ou plutôt, agacé de ce qui l'a dérange. C'est lorsqu'il détourne ses iris bleu foncé qu'il se rend compte qu'il n'est plus seul. Non, qu'il ne l'a jamais été bien qu'il pourrait s'en convaincre. Et en un coup d'œil, simplement en un battement de cils, il se rend compte d'où il se trouve. Entouré de bouquins, de table et de chaise. Entre diverses étagères surpeuplées. Il est au centre d'une bibliothèque, proche du monde réel qu'il croyait loin. Des chuchotements -bien trop accentués pour demeurer en être- surplombait son emplacement. Griffonnant avec insistance sur un papier ne voulant que retrouver sa blancheur, ou encore s'abattant avec fracas sur le fond d'une étagère étrangement vide. Ou simplement possédant un emplacement libre ou un livre manquait à l'appel. Il n'y avait pas de doute, Keiji était bien installé sur une chaise de cet endroit riche en histoire.

Il pouvait s'y repérer sans même savoir dans quel partie du bâtiment il était, il avait appris à comprendre cet endroit même s'il ne le connaissait que très récemment. Il ne savait qu'une chose, à cet endroit il se sentait libre. Loin de lui l'idée de s'y sentir bien, bien trop à l'étroit et entouré d'individus dont il serait incapable de citer leur identité, il semblait seulement bien à cet endroit.

Ils avancent dans la pièce, à travers des allées de rangement bourré jusqu'à l'exploitation. Une chose était sûre, ces meubles ne manquaient pas d'habitation, loin de là. L'odeur ici n'est pas dérangeante, peut être un peu surprenante mais elle ne leur est pas pour autant agaçante. Trop cela ou pas assez ainsi, elle dégage la nostalgie et l'ancien. Rien de bien différent d'autre biblio. Elle était sinistre et lugubre, des livres à perte de vue jusqu'à plusieurs centaines de mètres. Ils ne ressentaient rien de plus, rien de moins. Seulement une sensation désagréable d'être à un endroit qui ne leur convenait pas. Ils se le faisaient communiquer par des regards directs et indirects. Un sourire juvénile se traça alors au centre de leur figure, c'était bien clair. Eux n'avaient pas leur place ici, ils n'étaient pas là pour la soif de lecture mais pour le besoin d'accomplir leur «mission».

Alors, leur regard désespérément à la recherche d'aide se logèrent sur une silhouette qui leur était parfaitement inconnue. Un nom ni même une année ne pouvait s'accommoder à cette personne, il était l'image même du parfait inconnu. Certain d'avoir trouvé une solution, Kōtarō se rendit le premier à sa rencontre. Entre l'incertitude et contradictoirement la certitude, Bokuto tapota avec enclin l'épaule mise en avant de l'individu face à lui. Il se mit à sourire bêtement, peut-être pour faire bonne impression ?

        —     Hey ! J'aurais besoin de ton aide.

Son air était jovial, il n'affiche aucune once de gêne. Il était même assez familier avec cet homme qu'il ne connaissait guère. Ce fut avec stupéfaction, que le concerné déposa son bouquin dans un étagère choisis avec précaution. Il se tenait debout et droit. Même si sa façon de l'aborder pouvait paraître impoli, le concerné l'oublia vite en repérant son sourire si significatif

         —     Je ne sais pas si je vais pouvoir vous aider.

Kōtarō dissipa son sourire, ses lèvres se détendirent pour laisser place à un visage des plus neutres. Quel était donc cette réaction des plus anodine, Keiji septique le dévisagea discrètement.

         —     Si tu pouvais éviter de le vouvoyer, ce serait génial.

Kuroo était pour sa part gêné, peut être juste un peu mais il l'était assez pour laisser place à de légères rougeurs. Keiji soupira, face à quel genre d'energumene faisait il face !

         —     Je, euh... ok.

Il s'était contenté de répondre cela, ne souhaitant pas perdre plus de temps. Puis il repris, en oubliant ce qu'il avait pensé plus tôt. Il ne voulait pas leur accrocher d'étiquettes avant même de les connaître, ils étaient certes étranges. C'était un fait, mais de là à simplement les qualifier ainsi.

         —     En quoi je peux t'aider ?

         —     Oh _

Kōtarō se mit à sourire. Simplement sourire, heureux de recevoir la réponse qu'il attendait. Puis il se raviva, et reprit la parole sous les regards insistant du noiraud et celui plongé dans l'incompréhension de l'individu auquel il accaparait son temps. Après tout, il l'aimait bien. Pourquoi ? Même lui n'en avait aucune idée. Mais il l'appréciait déjà assez pour le considérer comme son nouvel ami.

         —      Je cherchais un livre.

         —     Je pense l'avoir déjà compris.

Tetsurō s'apitoya intérieurement. Il semblait savoir d'avance que son meilleur ami allait se renfermer. Il croyait que cette simple phrase aurait suffit à Kōtarō de faire disparaître sa bonne humeur. Pour la première fois il s'était fourvoyé.

         —     Bro !

Lui avait-il lancé souriant.

         —     Qu'est-ce qu'il y a Bo ?

         —     C'est quel livre qu'il nous faut déjà ?

Keiji les regarda, parler dans le vent. Il ne les interrompt aucunement attendant avec une impatience naissante le nom de ce fameux livre. C'est au bout de quelques minutes de réflexion que Kōtarō s'était remis à parler. Citant au plus petit l'appellation du manuscrit.

Sa main était fermement placée sur le bouquin convoité, il le tendit délicatement de sa main droite. Bokuto le regardait, l'observait sans répliquer. Il était silencieux à la grande surprise de son meilleur ami. Alors que le plus petit s'impatientait de tenir le bouquin, Kōtarō ne lâchait pas son regard. Il ne le faisait pas pour une raison qui lui était propre, mais pour une raison qui lui est inconnue. Kuroo pouffa à cette réaction justement inexistante. S'esclaffant devant Akashi qui ne comprenait pas. Il chercha alors à l'appeler, à lui assigner un nom. Voyant qu'il en était incapable il resta impuissant face a ses actions des plus hasardeuse.

         —     Bokuto Kōtarō !

S'était il proclamé d'un ton enfantin et jovial. Akaashi le regarda puis regarda le livre qui restait figuré entre ses deux mains. Le noiraud vit alors la détresse dans le regard exténué de Keiji.

          —     Bokuto, le livre.

Son «bo» l'examina, ne comprenant pas sa requête. Plus tête en l'air que bokuto devait être impossible. Il se saisit finalement après une longue attente du livre l'entreposant avec fougue dans son sac.

         —     Merci Beaucoup ! Euh... ?

Il s'apprêtait déjà à festoyer avant de se raviser.

         —     Akashi Keiji.

S'était-il nommé.

         —     Merci beaucoup Agkaaashi.

Il avait souri sans réel raison, il l'avait juste fait par envie. Non par amusement - voir son nom déformé était loin d'être amusant- seulement, il le faisait. Légèrement et très peu présent mais il était réel et non artificiel. Alors Kōtarō se mit à le regarder, joyeusement qu'une seule idée en tête. Il venait de se faire un nouvel ami. Alors lui aussi s'était mis à éclairer son visage, à décoller avec amusement ses deux lèvres. Il affichait un sourire authentique qui illuminait ses iris si clairs. Cela, Keiji le remarqua. Il voyait bien l'étincelle qui rendait son regard si différent non pas que sa couleur si atypique ni soit pour rien mais cette simple lumière le rendait si spécial.




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